Baixe o app para aproveitar ainda mais
Prévia do material em texto
M. EL MRABET Slide 1 Programme du cours Composants de l’électronique de puissance: Diodes, Thyristors, GTO, Triac, Transistor Bipolaire, Transistor MOS et IGBT Convertisseurs AC / CC : Redresseurs à diodes, à thyristors et mixtes Convertisseurs AC / AC : Gradateurs monophasés et triphasés Convertisseurs CC / CC : Hacheurs dévolteurs, survolteurs et réversible, alimentation à découpage Convertisseurs CC / AC : Onduleurs monophasés et triphasés, onduleurs MLI M. EL MRABET Slide 2 INTRODUCTION Pour des raisons économiques, l'énergie électrique est fournie par des réseaux triphasés (trois tensions sinusoïdales déphasées entre elles de 2/3 à la fréquence de 50Hz. Les convertisseurs statiques sont les dispositifs à composants électroniques capables de modifier la tension et/ou la fréquence de l'onde électrique. On distingue deux types de sources de tension: • · Sources de tension continues caractérisées par la valeur V de la tension. • · Sources de tension alternatives définies par les valeurs de la tension efficace V et de la fréquence f. M. EL MRABET Slide 3 INTRODUCTION On différencie quatre types de convertisseurs : • · Convertisseur alternatif-continu : redresseur • · Convertisseur continu-continu : hacheur • · Convertisseur continu-alternatif : onduleur • · Convertisseur alternatif-alternatif : c'est un gradateur lorsque seule la valeur efficace de la tension alternative est modifiée, sinon c'est un cycloconvertisseur M. EL MRABET Slide 4 Composantes de puissance Les principaux composants de l’électronique de puissance sont : Diodes Thyristors classiques Thyristors GTO (Gate Turn-Off Thyristor) Thyristor MOS commandé (MOS-Controlled Thyristor - MCT) Triac Transistors bipolaire (BJTs) et Darlingtons monolithiques (MDs) MOSFETs Transistors bipolaire à grille isolée IGBT (Insulated Gate Bipolar Transistor) M. EL MRABET Slide 5 1. Diodes 1.1 Présentation • La substance active, le silicium, qui constitue la diode de puissance à semi-conducteurs est une substance semi-conductrice c'est-à-dire une substance à résistance décroissante lorsque la température croît; elle est classée entre les isolants et les conducteurs. symbole M. EL MRABET Slide 6 Notation Pour lire les caractéristiques d'une diode dans un document constructeur, nous devons connaître la norme employée. Les grandeurs sont désignées par une majuscule, V pour la tension, I pour l'intensité. Ces majuscules sont accompagnées d'une suite d'indices précisant les conditions de mesure de ces grandeurs. - Le premier indice est : F pour Forward s'il s'agit d'un fonctionnement en polarisation directe R pour Reverse s'il s'agit d'un fonctionnement en polarisation inverse. - Le deuxième indice indique la caractéristique de la grandeur: AV pour AVerage = valeur moyenne, RMS = Root Mean Square, racine carré du moyenne au carré= valeur efficace, RM = Répétitive Max s'il s'agit d'une valeur maximale que l'on peut répéter périodiquement, SM = Surge Max s'il s'agit d'une valeur maximale accidentelle que l'on ne doit pas répéter. M. EL MRABET Slide 7 1. Diodes La diode est l’interrupteur électronique non commandé réalisant les fonctions: • - fermée (passante) dans le sens direct • - ouverte (bloquée) dans le sens inverse D’où la caractéristique statique idéale: La caractéristique de la diode réelle est peu différente M. EL MRABET Slide 8 1. Diodes 1.2. Etat passant Quand le circuit dans lequel est placée la diode tend à faire passer le courant dans le sens direct ou perméable, c'est-à-dire de l'anode A vers la cathode K la diode est conductrice ou passante: le courant i positif prend la valeur qui lui est imposée par le reste du circuit. Il est noté IF, Il faut veiller à ce que la valeur moyenne Imoy de iF ne dépasse pas le courant moyen nominal de la diode IFAV; La tension v aux bornes a une valeur positive faible, de l'ordre du volt noté VF , VF est fonction croissante de la température et du courant IF, (VF est de l’ordre de 0,6V à 1,4V).. Pour la diode parfaite cette chute de tension directe est négligée devant les autres tensions rencontrées dans le circuit M. EL MRABET Slide 9 1. Diodes Caractéristique statique de réelle (état passante) La caractéristique se confond rapidement avec son asymptote, on peut donc écrire pour la fonction vF=f(iF) • vF= v(T0) + rF.iF • Où v(T0) : tension de seuil ( de 0,6V à 1,4V) • rF : résistance dynamique de la diode (0,1 à 100m) M. EL MRABET Slide 10 1. Diodes 1.3. Etat bloqué Quand une tension négative aux bornes tend à faire passer le courant dans le sens inverse ou imperméable, la diode est isolante ou bloquée: la tension négative ou tension inverse, imposée à la diode par le reste du circuit, peut prendre une valeur élevée. Il faut veiller à ce qu’elle reste inférieure à la tension inverse nominale de la diode VRRM; Le courant négatif, ou courant inverse, est très faible, (de l'ordre de quelques µA à quelques mA ) noté IRRM ou IRAV. En première approximation, on peut le négliger. M. EL MRABET Slide 11 1. Diodes La puissance développé dans la diode en conduction est donnée par: La puissance développé pour l’état bloqué est quasiment nulle M. EL MRABET Slide 12 Critères de choix d’une diode Avant tout dimensionnement en vue de choisir les composants, l’étude du fonctionnement de la structure de conversion d’énergie permet de tracer les chronogrammes de vAK et iAK. Ce sont les valeurs extrêmes de ces grandeurs qui sont prises en considération : Les constructeurs indiques les valeurs maximales acceptables • - L’intensité moyenne du courant direct: IFAV ; • - L’intensité efficace du courant direct: IFRMS ; • - L’intensité de pointe non répétitive : IFSM ; • - la tension inverse maximale non répétitive: VRSM • - la température de jonction en régime permanente TVJ Par sécurité de dimensionnement, on applique une marge de sécurité (de 1,2 à 2) pour ces grandeurs. C’est avec ces valeurs que le choix du composant est réalisé. M. EL MRABET Slide 13 Exemple de fiche constructeur M. EL MRABET Slide 14 M. EL MRABET Slide 15 M. EL MRABET Slide 16 M. EL MRABET Slide 17 Commutation Comportement des diodes en régime de commutation Dans la majorité des applications, les diodes sont utilisées en redressement ou en commutation ; c'est- à-dire qu’elles sont alternativement rendues conductrices ou bloquées. Il est donc important de connaître le comportement d’une diode lors de l’établissement du courant et du blocage. M. EL MRABET Slide 18 Commutation Commutation à l’établissement Lorsqu’on établit un courant à travers une diode initialement bloquée, sa chute de tension n’atteint pas immédiatement sa valeur statique vF mais passe par une valeur transitoire notablement plus élevée et le courant direct IF ne s’établit pas nécessairement plus vite que le permettent les autres éléments de la maille. Caractéristiques dynamique de la diode M. EL MRABET Slide 19 La fermeture d’une diode est caractérisée par les grandeurs suivantes : Surtension à la fermeture vFP : sa valeur peut atteindre plusieurs dizaines de volts pour des vitesses de croissance de IF(t) allant jusqu’à 500 A / µs Temps de recouvrement direct tfr : c’est la durée qui s’écoule entre l’application de la tension d’attaque et le passage de vF(t) à une valeur de référence vR, définie en fonction de la valeur finale de vF. Ces paramètres sont très dépendants des conditions extérieures. M. EL MRABET Slide 20 Commutation au blocage Lorsqu’on applique brusquement une tension inverse aux bornes d’une diode en commutation, on constate qu’elle ne se bloque pas instantanément. Il s’écoule en effet un certains temps avant qu’elle ne retrouve son pouvoir de blocage, c’est le temps de recouvrement inverse trr M. EL MRABET Slide 21 On distinguedeux types de diodes selon l’allure de remontée du courant de recouvrement : - les diodes à remontée brutale (Snap off), - les diodes à remontée progressive (Soft record), M. EL MRABET Slide 22 Protection de diode Protection contre les surtensions Les inductances parasites du montage créent au blocage de la diode des oscillations gênantes et une forte surtension inverse pouvant entraîner le claquage de la diode. Un circuit R - C placé aux bornes de la diode permet d'atténuer ces défauts: Le calcul de ce réseau est assez complexe; on doit prendre en compte la tension E appliquée au blocage, le courant de recouvrement inverse IRM qui circule dans la diode au moment où se produit la surtension et l'inductance L du circuit. M. EL MRABET Slide 23 Détermination de R et C • La détermination se fait graphiquement avec: • et M. EL MRABET Slide 24 2. Thyristor 2.1. Présentation Un thyristor est un semi-conducteur à quatre couches PNPN assimilable à trois jonctions ; il constitue un interrupteur unidirectionnel à fermeture commandée. En plus de l’anode et la cathode , il est muni d’un électrode de déblocage, appelé gâchette. Le thyristor est un interrupteur statique, unidirectionnel en courant (c'est à dire qu'il ne peut conduire un courant notable que dans un sens), bidirectionnel en tension (c'est à dire qu'il peut supporter une tension de signe quelconque), commandé à la fermeture. M. EL MRABET Slide 25 2. Thyristor 2.2. Modes de fonctionnement Si v < 0 le thyristor est bloqué; il n'est parcouru que par un faible courant de fuite inverse. Il faut veiller à ne pas dépasser la tension inverse maximale. Si de négative la tension v devient positive, le thyristor reste bloqué; il n'est traversé que par un faible courant de fuite direct. Il faut veiller à ne pas dépasser la tension directe blocable à courant de gâchette nul. Pour les thyristors normaux, elle est toujours voisine de la tension inverse maximale. Si la tension v étant positive, on fait passer entre la gâchette et la cathode une impulsion positive de courant, le thyristor devient passant. La durée de d'impulsion de déblocage doit être suffisante pour que le courant i puisse atteindre une valeur dite « courant d'accrochage » IL. M. EL MRABET Slide 26 2. Thyristor Quand il est conducteur, le thyristor se comporte comme une diode, la chute de tension directe est toutefois un peu plus forte. Il ne se bloque que lorsque le courant direct s'annule; ou plus précisément, lorsqu'il devient inférieur à une valeur très faible appelée "courant de maintien" IH de la conduction. Après l'amorçage, la gâchette a perdu son pouvoir de contrôle. M. EL MRABET Slide 27 M. EL MRABET Slide 28 M. EL MRABET Slide 29 M. EL MRABET Slide 30 2. Thyristor 2.3. Caractéristique statique simplifiée la caractéristique schématisée idéalisé comprend : - OA : tension négative, thyristor bloqué, - OB : tension positive, pas d'impulsion sur la gâchette depuis que V est devenu positif, thyristor bloqué; - OC : après envoi d'une impulsion alors que v était positif, thyristor conducteur. Ce tracé néglige: - Le courant de fuite inverse (i<<0, pour la branche OA) - Le courant de fuite direct (i>0, pour la branche OB); - La chute de tension directe (vF ~ 2v, la branche OC). Ces trois branches sont forcément décrites dans l'ordre indiqué par les flèches sur la figure M. EL MRABET Slide 31 Thyristor réel Le thyristor se comporte comme une diode, même après extinction du courant de gâchette à condition que son courant d’anode reste supérieure à celle du courant de maintien IH La chute de tension directe aux bornes du thyristor est donnée par: vAK = v(T0) + rT.iA v(T0) : Tension de seuil rT : Résistance dynamique du composant La puissance moyenne développé dans le composant est donnée par: PA = v(T0).Imoy + rT. IA² M. EL MRABET Slide 32 Notation Les valeurs limites d'emploi sont désignées suivant la norme employée pour la diode. VRRM = tension inverse répétitive maximale ( Reverse Repetitive Max) VRSM = tension inverse accidentelle maximale ( Reverse Surge Max) dans l'état de blocage direct : le courant et quasi nul et la limite de cet fonctionnement est la tension de claquage de la jonction appelée VDRM ou VFRM, tension directe répétitive maximale (Direct Repetitive Max) dans l'état passant, la limite d'emploi vient du courant maximal dans le thyristor IFAV = ITAV = courant direct moyen maximal ( Forward Average) IFRMS = ITRMS = courant direct efficace maximal ( Forward Remote Mean Square) IFSM = ITSM = courant direct accidentel pendant 10 ms ( Forward Surge Max) VGM : tension directe maximale entre gâchette et cathode IGM : courant direct maximal de gâchette PGM : puissance maximale que peut dissiper la gâchette Nous devons ajouter des valeurs caractérisant le fonctionnement: VGD : pour Vgk < VGD l'amorçage est impossible VGT : pour Vgk > VGT l'amorçage est certain IGD : pour Ig < IGD l'amorçage est impossible IGT : pour Ig > IGT l'amorçage est certain VF = VT : chute de tension directe entre anode et cathode à l'état passant rT : résistance dynamique à l'état passant IH : courant de maintien IL : courant d'accrochage M. EL MRABET Slide 33 Commutation Prenons l’exemple (charge résistive) Pour assurer un amorçage rapide et sur, il est recommandé d'appliquer un courant de gâchette de l'ordre de 3 à 5 fois la valeur IGT durant un temps au moins égal à tGt (=td+tr). Lorsque le courant d'anode est établi,nous pouvons annuler ig en gardant le thyristor passant M. EL MRABET Slide 34 Amorçage Pour charge inductive La vitesse de croissance du courant va être limitée par l'inductance. A l'amorçage, la tension va décroître rapidement et le courant augmenter progressivement Donc La durée tp de l'impulsion de commande doit être suffisante pour que le courant ait le temps d'atteindre la valeur d'accrochage IL (courbe en trait plein). Si ce n'est pas le cas, le thyristor se bloque en tp (courbe en pointillés) IL M. EL MRABET Slide 35 Blocage Après annulation du courant iAK, la tension vAK doit devenir négative pendant un temps au mois égal au temps d’application de tension inverse tq :temps de désamorçage (tq = 100 µs). Si ce temps n’est pas respecté, le thyristor risque de se réamorcer spontanément dès que vAK tend à redevenir positive, même durant un court instant. M. EL MRABET Slide 36 Choix d’un thyristor Après avoir établi les chronogrammes de fonctionnement du thyristor (vAK et iAK) dans le système envisagé, on calcule les valeurs extrêmes prises par : • la tension inverse VRRM ou directe maximale VDRM de vAK (à l’état bloqué) ; • le courant moyen I0=IFAV(= <iAK> à l’état passant) ; • le courant efficace iAKeff=IFRMS (à l’état passant). De la même manière que la diode, on applique un coefficient de sécurité (de 1,2 à 2) à ces grandeurs. C’est avec ces valeurs que le choix du composant est réalisé. M. EL MRABET Slide 37 M. EL MRABET Slide 38 Circuits de commande Amorçage A chaque amorçage, le circuit de commande entre gâchette et cathode doit fournir une impulsion de courant d'amplitude au moins égale à IGT et de durée supérieure à tgt. Suivant le mode d'utilisation du thyristor, Les signaux de commande opèrent à des niveaux de puissance faibles. Pour assurer un courant suffisant dans la gâchette, un étage amplificateur adapte les signaux issus de la commande. D’autre part, les niveaux de tension de la partie puissance sont élevés : la séparation par une isolation galvanique s’impose afin de protéger la partie commande M. EL MRABET Slide 39 Le circuit de commande doit principalement délivrer, pour amorcer un thyristor, un courant de gâchette supérieur à IGT (fourni par le constructeur) pendant une durée tel que iA devient supérieur au courant de maintien iH Il doit en outre : - assurerl’isolation galvanique entre les circuits de puissance et de commande, - produire un amorçage retardé par rapport à certaines tensions d’alimentation et permettre le réglage du retard à l’enclenchement, - mettre le thyristor dans des conditions tel qu’il puisse s’amorcer dès que l’état de charge lui permettra. M. EL MRABET Slide 40 Commande Le circuit de commande rapprochée doit amplifier en courant le signal issu de l'électronique de commande et le transmettre au thyristor avec isolement galvanique. Le montage le plus couramment utilisé est : La résistance RG fixe le courant de gâchette et la diode DG protège la jonction en inverse; la résistance RGk ferme le circuit de gâchette lorsque DG est bloquée pour éviter les amorçages parasites. Les diodes D et Dz servent à démagnétiser TI après transmission de l'impulsion. M. EL MRABET Slide 41 M. EL MRABET Slide 42 M. EL MRABET Slide 43 Application Examples Triac Control for up to 50 mA Gate Trigger Current M. EL MRABET Slide 44 Fully Controlled AC Power Controller Circuit for Two High-Power Thyristors M. EL MRABET Slide 45 Half-Controlled Single-Phase Bridge Circuit with Trigger Pulse Transformer and Direct control for Low-Power Thyristors M. EL MRABET Slide 46 Half-Controlled Single-Phase Bridge Circuit with Two Trigger Pulse Transformers for Low-Power Thyristors M. EL MRABET Slide 47 3. Thyristor GTO La famille des thyristors comporte deux nouveaux membres: le thyristor asymétrique et le thyristor blocable par la gâchette, fruits des perfectionnements apportés au fil des ans au thyristor classique. Ce thyristor est connu sous le nom thyristor GTO ( GTO : Gate Turn-Off Thyristor) On ne peut désamorcer le thyristor classique qu'en annulant le courant anode. Mais, comme son nom l'indique, on peut désamorcer le thyristor blocable par la gâchette en supprimant le courant de gâchette. M. EL MRABET Slide 48 3. Thyristor GTO Le symbole graphique de celui-ci, montre le double rôle de la borne de gâchette. a : schéma de principe fondamental b : Circuit simple de commande de gâchette M. EL MRABET Slide 49 4. TRIAC 4.1 Principe de fonctionnement Un triac est un dispositif à cinq couches et à chaîne PNPN dans chaque sens entre les bornes T1 et T2. C'est donc un dispositif bidirectionnel comme son symbole l'indique clairement. Electriquement parlant, le seul dispositif triac effectue ce qui exigerait les deux thyristors antiparallèles M. EL MRABET Slide 50 4. TRIAC 4.2 Caractéristique Le triac peut être commuté à l’état passant par un courant gâchette positif ou négatif, mais il est plus sensible au courant positif injecté lorsque la borne T2 est positive et au courant négatif si la borne TI est positive. Mais en pratique, on utilise toujours le courant gâchette négatif, selon la caractéristique représentée à la figure ci après. M. EL MRABET Slide 51 Diac M. EL MRABET Slide 52 5. TRANSISTOR DE PUISSANCE 5.1 Principe Le transistor est un dispositif à trois couches NPN ou PNP. En régime linéaire, le courant collecteur lc est une fonction du courant base lB; une variation du courant de base donne une variation correspondante amplifiée du courant collecteur pour une tension collecteur-émetteur VCE donnée. Le rapport de ces deux courants est compris entre 15 et 100. M. EL MRABET Slide 53 5. TRANSISTOR DE PUISSANCE 5.2 caractéristiques Les caractéristiques du transistor PNP sont analogues à celles du transistor NPN, au signe près des courant et des tensions. M. EL MRABET Slide 54 5. TRANSISTOR DE PUISSANCE fonctionnement Le transistor possède deux types de fonctionnement: • le fonctionnement linéaire est plutôt utilisé en amplification de signaux. • le mode en commutation (ou non linéaire) est employé en électronique de puissance Dans les applications pratiques de puissance, le transistor fonctionne en interrupteur. Le courant base étant nul, il est effectivement ouvert. Pour un courant base qui le met en saturation, il est pratiquement un interrupteur fermé. M. EL MRABET Slide 55 M. EL MRABET Slide 56 Commutation Amorçage L’amorçage est caractérisé : - Un temps de retard td « delay time » entre l’instant d’application de iB et le passage de ic à10% de sa valeur finale, - Un temps de montée tr « rise time » entre l’instant de passage de iB entre 10% et 90% de sa valeur finale. Le constructeur indique le temps de fermeture ton=td+tr M. EL MRABET Slide 57 Commutation Fermeture La fermeture est caractérisée : - Un temps d’évacuation de la charge stockée ts « storage time » entre la suppression de iB et le passage de ic à 90% de sa valeur initiale, - Un temps de descente tf « fall time » entre l’instant de passage de iB entre 90% et 10 % de sa valeur initiale. Le constructeur indique le temps d’ouverture toff=ts+tf M. EL MRABET Slide 58 Commutation idéalisée du transistor Le passage de l’état saturé à l’état bloqué (ou inversement) ne s’effectue pas instantanément. Ce phénomène doit être systématiquement étudié si les commutations sont fréquentes (fonctionnement en haute fréquence), car il engendre des pertes qui sont souvent prépondérantes. A la fermeture, un retard de croissance de iC apparaît à la saturation. Le constructeur indique le temps de retard (delay time) noté td et le temps de croissance (rise time) noté tr. La tension est alors imposée par le circuit extérieur (charge, alimentation) et par l’allure de iC. M. EL MRABET Slide 59 CALC La puissance instantanée est maximale au point P qui doit rester à l’intérieur de l’aire de sécurité du transistor. Durant la commutation, les pertes sont élevées. pour les réduire On ajoute un circuit auxiliaire dit ‘circuit d’aide à la commutation’. Ce circuit permet : - à l’ouverture, un condensateur C , mis en parallèle sur le Transistor limite la croissance de vce - à la fermeture, une inductance L , mise en série avec le transistor, limite la montée du courant ic. Une diode DL permet l’extinction du courant ic avant la fermeture suivante. Une résistance Rc limite le courant de décharge de C à la fermeture. M. EL MRABET Slide 60 M. EL MRABET Slide 61 M. EL MRABET Slide 62 Fonctionnement du composant parfait Choix d’un transistor Après avoir établi les chronogrammes de fonctionnement (vCE et iC), on calcule les valeurs extrêmes prises par : • la tension (à l’état bloqué) ; • le courant maxi (à l’état saturé). Par sécurité de dimensionnement, on applique un coefficient de sécurité (1,2 à 2) à ces valeurs. On doit ensuite déterminer le courant IB (> IC/β) que doit délivrer la commande. M. EL MRABET Slide 63 5. TRANSISTOR DE PUISSANCE Darlington On améliore grandement le gain en courant d'un transistor de puissance en prenant le courant d'attaque de base à partir d'un autre transistor, le gain en courant total peut valoir 250, mais le temps de commutation est plus grand. Transistors de puissance en montage Darlington M. EL MRABET Slide 64 6. TRANSISTOR MOS 6.1 Principe Le transistor à effet de champ “ métal-oxyde-semi- conducteur”, en abrégé transistor MOS de puissance, est dérivé du transistor à effet de champ FET ( pour “field- effect transistor ”). On l'utilise comme interrupteur électronique. A la différence du transistor bipolaire qui est commandé en courant, le transistor MOS est commandé en tension. Drain Source Grille M. EL MRABET Slide 65 6. TRANSISTOR MOS Fonctionnement Le réseau de caractéristique du circuit à transistor MOS est représenté par : M. EL MRABET Slide 66 6. TRANSISTOR MOS Les constructeurs réalisent des transistor de puissance ( ou de commutation) à effet de champ. Ce sont en général des composants à grille isolée, Ces composants permettent des performances comparables à celles du transistor bipolaire tout en profitant des avantages suivant: • Très grande impédance d’entrée ; cequi signifie que l’état du fonctionnement du transistor est fixé par la tension d’entrée, • Durée de commutation très courte et en principe pas de temps de retard ni temps d’évacuation de la charge stockée. M. EL MRABET Slide 67 7. TRANSISTOR IGBT L'IGBT est dit "canal N" s'il s'agit d'une association NMOS -PNP et canal P dans le cas contraire. Si le MOS est à enrichissement, l'IGBT est normalement "bloqué". Le symbole électrique comporte alors un trait pointillé sur la grille (comme pour un transistor MOS). M. EL MRABET Slide 68 Calcul des dissipateurs thermiques (encore appelé refroidisseur ou radiateur ou heatsinks) On appelle dissipateur thermique tout dispositif placé sur un boîtier de composant pour faciliter le refroidissement d’un semi conducteur, son rôle est d’augmenter la surface de contact du composant avec l’air ambiant pour faciliter l’évacuation de la chaleur M. EL MRABET Slide 69 Un composant à semi-conducteur (diode, transistor, circuit intégré ...) peut être détruit si sa température interne ou température de jonction dépasse une certaine valeur. Pour les composants au silicium, la température de jonction maximale est de l’ordre de 150°C (précisée par le constructeur). M. EL MRABET Slide 70 Critère de choix de dissipateur Pour choisir un dissipateur , deux critères sont a prendre en compte: • - forme du dissipateur: il existe des dissipateurs adaptés à chaque forme de boîtier (en bas dissipateur adapté au boîtier T220) • - résistance thermique: elle s’exprime en degré par watt et définie les performances thermiques du dissipateur, plus elle est petite, meilleurs est le dissipateur D’autre critères rentrent en compte dans le choix: encombrement, type de montage (clipsage, vis, collage…) et son prix M. EL MRABET Slide 71 M. EL MRABET Slide 72 M. EL MRABET Slide 73 M. EL MRABET Slide 74 M. EL MRABET Slide 75 Calcul des dissipateurs thermiques M. EL MRABET Slide 76 M. EL MRABET Slide 77 M. EL MRABET Slide 78 M. EL MRABET Slide 79 M. EL MRABET Slide 80 M. EL MRABET Slide 81 COMPARAISON Comparaison des composantes de puissance en terme de densité de courant et performance en commutation Composant Puissance d'utilisation Rapidité de commutation MOSFET Faible Rapide BJT/MD Moyen Moyen IGBT Moyen Moyen GTO Fort Lent THYRISTOR Très Fort Très Lent M. EL MRABET Slide 82 Domaines d’utilisation M. EL MRABET Slide 83 Comparaison entre SC de puissance Selon le type de convertisseur: Redresseurs à 50 Hz : thyristors ou diodes Hacheurs et onduleurs : (commutations rapides, pas de tension inverse): transistors bipolaires, IGBT, MOSFET, GTO • Jusqu’à 15 kHz, GTO pour puissance (faibles pertes) • Jusqu’à 100 kHz, transistor bipolaire et IGBT (faibles pertes par conduction) • au-dessus de 100 kHz, MOSFET uniquement M. EL MRABET Slide 84 REDRESSEURS 1. définition- application La source d’énergie est un générateur de tension alternative, monophasé ou polyphasé. Le rôle du convertisseur sera d’imposer au courant dans la charge une circulation unidirectionnelle. Les dispositifs correspondants font appel à des éléments ayant la propriété de ne permettre le passage du courant que dans un seul sens, d’ou le nom de “ redresseur ”. Un redresseur convertit une tension alternative en un tension continu. M. EL MRABET Slide 85 REDRESSEURS 2. Domaine d’application Le domaine d’emploi est très étendu. La gamme des tensions va de quelque volts à plusieurs centaines de milliers de volt ( ligne de transport à courant continu), celle des intensités du milliampère à quelque centaines de kiloampères (installations d’électrochimie) Principales applications : - Alimentations continues diverses. - Chargeur de batteries - Industrie électrochimique pour l’alimentation des bains électrolytiques ou galvaniques. - Engins de traction : chemin de fer, métro. - Variation de vitesse des moteurs CC. M. EL MRABET Slide 86 TYPES REDRESSEURS (Suite) On distingue trois types de montages : 1. Pq : montages avec source en étoile et un seul commutateur ou redresseur "simple alternance" ; 2. PDq : montages avec source en étoile et deux commutateurs ou redresseurs "en pont" avec source étoilée ; 3. Sq : montages avec source en polygone et deux commutateurs ou redresseurs "en pont" avec source polygonale. Remarques: L'indication du type (P, PD ou S) suivie de celle du nombre q de phases suffit à caractériser un redresseur. M. EL MRABET Slide 87 Exemple Schéma électrique des montages P3, PD3 et S3. Ces trois montages sont le plus communément utilisés pour le redressement de tensions triphasées. M. EL MRABET Slide 88 Commutation des redresseurs Lorsque plusieurs redresseurs ont une électrode commune, on verra que chacun n’est conducteur que pendant une durée limitée et qu’un seul conduit à chaque instant (lorsque l’on considère les interrupteurs redresseurs comme parfaits). En pratique, le phénomène de commutation n’est jamais instantané. On distinguera plusieurs types de commutation suivant le mode de blocage du redresseur à déclencher; Commutation par la charge ou par la source (dite également commutation naturelle) lorsque ce sont des conditions extérieures (et donc naturelles) au convertisseur (tensions ou f.e.m. de la charge ou de la source) qui contraignent au blocage le redresseur conducteur quand un nouveau redresseur s’enclenche ; Auto-commutation (ou commutation forcée) lorsque le redresseur est commandé quelles que soient les conditions extérieures (charge ou source). M. EL MRABET Slide 89 Définitions Indice de commutation q du montage. L’indice de commutation est donné par la durée de conduction de chaque diode et correspond au nombre de phases du réseau de distribution. Par exemple, pour le montage PD3, l’indice de commutation est égal à 3 (chaque diode conduit pendant un tiers de période ou T/q). Indice de pulsation p de la tension redressée. L’indice de pulsation p donne le nombre de portions de sinusoïde par période de la tension redressée. Par exemple, pour le montage PD3, nous verrons que l’indice de pulsation est égal à 6 (la tension redressée se compose de six portions par période). Facteur de forme La valeur du facteur de forme caractérise la tension redressée. Plus cette valeur est proche de l'unité, plus la tension obtenue est voisine d'une grandeur continue. Ce coefficient sert à comparer des montages redresseurs différents entre eux. moy eff U U FF M. EL MRABET Slide 90 Principe de l'étude d'un montage L'étude d'un montage doit servir, pour le concepteur, à déterminer les caractéristiques de chaque élément constitutif (transformateur, diodes, thyristors,...). Elle doit également permettre de calculer et définir les protections contre des échauffements dus à des surtensions ou surintensités (dus à des courts-circuits) éventuels. On procède en général en quatre étapes : 1. Etude des tensions (de l'entrée vers la sortie). En partant des tensions alternatives à l'entrée, on calcule la tension redressée à vide et la tension maximale aux bornes des semi-conducteurs. Pour cette étude on suppose négligeables les impédances de la source et des éléments du montage, ce qui est réaliste compte tenu des faibles chutes de tension qu'elles occasionnent. 2. Etude des courants (de la sortie vers l'entrée). A partir du courant débité supposé continu, on calcule la valeur du courant dans les semi-conducteurs ainsi que dans les enroulements secondaires et primaires du transformateur. Les chutes de tension dues aux impédances citées précédemment sont négligées. 3. Etude des chutes de tension. A l'aide des courants ainsi déterminés, on peut maintenant calculer les diminutions de la tension redressée dues aux résistances, aux inductances et à la chute de tension interne des semi- conducteurs. 4. Etudedu fonctionnement en court-circuit. M. EL MRABET Slide 91 REDRESSEURS SIMPLE ALTERNANCE • Considérons le montage redresseur monophasé simple alternance non commandé. • Par hypothèse, l'amplitude de la tension d'alimentation est telle qu'en conduction, la chute de tension dans la diode est négligeable. • 1. Charge résistive M. EL MRABET Slide 92 Formes d’ondes lorsque la charge est une résistance pure REDRESSEURS A DIODES (Suite) M. EL MRABET Slide 93 REDRESSEURS SIMPLE ALTERNANCE Expression de la tension et du courant dans la charge Tension moyenne aux borne de la charge Courant moyen de la charge max 0 2/ 0 sin2 2 1 sin2 1 V ttdVtdtV T Vmoy T 0 < t < tVvL sinmax t R V iL sin max Nuls pour < t < 2 R V R V I Lmoy . max M. EL MRABET Slide 94 REDRESSEURS SIMPLE ALTERNANCE tension efficace aux bornes de la charge courant efficace dans la charge courant moyen de la diode courant efficace de la diode Tension inverse maximale de la diode VRmax = Vmax 2 )2cos1( 2 1 ( .2 )sin( .2 1 max 0 2 max 0 2 max V tdt V tdtVVeff R V R Veff Ieff .2 max R V II moyDmoy . max R V IeffI Deff .2 max M. EL MRABET Slide 95 REDRESSEURS SIMPLE ALTERNANCE Facteur de forme de la tension de sortie Valeur efficace de l’ondulation de la tension aux bornes de la charge Coefficient de ronflement de la tension 57.1 2/ 2/ max max V V Vmoy Veff FF max385.0)²()²( VVmoyVeffVeffOnd %1.121% moy effOnd V V r M. EL MRABET Slide 96 REDRESSEURS SIMPLE ALTERNANCE 2 charge inductif La charge cesse de conduire lorsque le courant qui la traverse s’annule. le courant iL s’annule à l’angle , une fois que toute l’énergie stockée dans l’inductance est retournée à la source de tension. M. EL MRABET Slide 97 REDRESSEURS SIMPLE ALTERNANCE Formes d’ondes pour une charge inductive M. EL MRABET Slide 98 REDRESSEURS SIMPLE ALTERNANCE Expression de iL : Lorsque D entre en conduction, le circuit est décrit par l’équation différentielle suivante : La solution de cette équation est donnée par: Avec , et )²(² lRZ dt di LiRtV L L .sin2 ])sin()[sin()( /max tL et Z V ti R l tg )( R l M. EL MRABET Slide 99 REDRESSEURS SIMPLE ALTERNANCE L’angle d’extinction est déterminé par iL (t=) = 0 On obtient: cette équation n’a pas de solution analytique, on ne peut que la résoudre numériquement. sa solution est donnée sous forme d’un abaque apparaissant ci- dessous. Dans cet abaque est représenté l’angle en fonction d’un angle de charge 0)sin()sin( e M. EL MRABET Slide 100 Abaque pour déterminer (angle d’extinction ) 0)sin()sin( e M. EL MRABET Slide 102 Courant dans la charge ieff imoy M. EL MRABET Slide 103 Courant moyen et efficace en pu ( courant de base ) Z V IeffB max M. EL MRABET Slide 104 REDRESSEURS SIMPLE ALTERNANCE 3. Charge inductive avec diode de roue libre Si l’on ajoute une diode antiparallèle avec la charge, elle se met à conduire dès que la tension aux bornes de la charge devient négative. L’énergie accumulée dans l’inductance de charge circulera dans cette diode, c’est pour cela que l’on appelle “ diode de roue libre ” ou (diode de récupération). M. EL MRABET Slide 105 REDRESSEURS SIMPLE ALTERNANCE Le rôle de cette diode est d’assurer un chemin pour le courant inductif, il s’en suit un courant de charge plus lissé et une valeur moyenne de la tension aux bornes de la charge est plus élevée.Pour le calcul des différents grandeurs les équations de précédantes peuvent être utilisées sauf pour les valeurs efficaces dt di LiRtVv LLL .sin2 Pour 0< ωt < Pour < ωt < 2 dt di LiR LL .0 D’où les allures des ondes de vL et iL M. EL MRABET Slide 106 M. EL MRABET Slide 107 REDRESSEURS DOUBLE ALTERNANCE: PD2 Redresseurs doubles alternance en pont • C’est le montage redresseur le plus utilisé à cause de sa simplicité. • 1. Charge résistive : • Séquence de fonctionnement Alternance positive : 0 < t < ; D1 et D3 sont polarisées en direct et conduisent. Alternance négative : < t < 2 ; D2 et D4 sont en conduction. M. EL MRABET Slide 108 REDRESSEURS P2 Expressions de la tension et du courant dans la charge : • VL = Vmax sin(t) • IL = (Vmax / R) sin(t) • VL = - Vmax sin(t) • IL = - (Vmax / R) sin(t) Tension moyenne aux bornes de la charge Courant moyenne de la charge 0 < t < < t < 2 V V tdtSinVVmoy .9,0 .2 )().( 1 max 0 max R V R Vmoy oy . .2 Im max M. EL MRABET Slide 109 REDRESSEURS P2 Tension efficace aux bornes de la charge Courant efficace dans la charge Courant moyen de la diode courant efficace dans une diode Tension inverse maximale de la diode: VImax = Vmax 2 )2cos1( 2 1 ()²sin( 1 max 0 2 max 0 max V tdt V tdtVVeff R V R Veff Ieff 2 max R VI I moy Dmoy .2 max R VIeff IDeff .22 max M. EL MRABET Slide 110 REDRESSEURS P2 Facteur de forme de la tension de sortie Valeur efficace de l’ondulation de la tension aux bornes de la charge Coefficient de ronflement de la tension 11.1 22/2 2/ max max V V Vmoy Veff FF max 30.0)²()²( VVmoyVeffVeffOnd %34.48% moy effOnd V V r M. EL MRABET Slide 111 Forme d’onde pour charge inductive M. EL MRABET Slide 112 REDRESSEURS SIMPLE ALTERNANCE: P3 Redresseur triphasé à simple alternance • 1. Charge résistive • Pour augmenter la puissance à la sortie, on utilise des montages triphasés. Pour /6 < t < 5/6 uL = v1 quand v1 > v2 et v3 uL = v2 quand v2 > v1 et v3 uL = v3 quand v3 > v1 et v2 Expression de la tension et du courant dans la charge vL = Vmax sin(t) iL = (Vmax / R) sin(t) M. EL MRABET Slide 113 Courant des diodes Courant de charge Vm oy Tension de charge Tension de diode VD1 = V1 - VL Formes d’ondes d’un redresseur triphasé simple alternance:P3 M. EL MRABET Slide 114 REDRESSEUR P3 Tension moyenne au borne de la charge • En général • Tension inverse aux bornes d’une diode : • Lorsque par exemple lorsque D1 conduit D2 voit à ses bornes une tension Vb – Va – D’où : maxmax 6/5 6/ max 82.0 .2 33 )( 3/2 1 VVdttSinVVmoy maxmax .3VVD )/( )/sin( .)( / 1 max 2/ 2/ p p VdttV pT Vmoy pT pT L M. EL MRABET Slide 115 REDRESSEUR P3 Valeur efficace Dans le cas général Facteur de forme En général max max 6/ 6/ 2 84.0 )3/2( )3/2sin( 1. 2 )( 3/ 1 U V dttV T Veff T T L )/2( )/2sin( 1. 2 )( / 1 max2/ 2/ 2 p pV dttV pT Veff pT pT L 02,1 3/ )3/sin( 3/2 )3/2sin( 1 2 1 Umoy Ueff FF p p p p Umoy Ueff FF / )/sin( /2 )/2sin( 1 2 1 M. EL MRABET Slide 116 Etude du courant Courant dans la charge (inductive) : Si la charge est fortement inductive, on peut alors dire que le courant qui la traverse est continu et on le représente par une source de courant I Courant dans une diode. Le courant dans les diodes est égal à IL lorsque la diode considérée est passante. Il est égal à 0 si la diode est bloquée. Chaque diode est donc parcourue par un courant d'intensité IL pendant une fraction 1/q de la période T des tensions d'alimentation. L'intensité iD1 du courant traversant D1 évolue donc comme l'indique la figure précédant. M. EL MRABET Slide 117 courant Valeurs moyenne des courants dans une diode pour q =3 : En général: Courant dans les enroulement du transformateur: • Ils sont identiques aux courants dans les diodes 3 1 6/ 6/ 1 L T T LmoyD I dtI T I 3 1 6/ 6/ 2 1 L T T LeffD I dtI T I qI dtI T I L qT qT LmoyD 2/ 2/ 1 1 q I dtI T I L qT qT LeffD 2/ 2/ 2 1 1 M. EL MRABET Slide 118 Facteur de puissance: montage parallèle Puissance active : Puissance apparente : (q=p enroulements) Facteur de puissance : M. EL MRABET Slide 119 REDRESSEURS DOUBLE ALTERNANCE: PD3 4. Redresseur triphasé en pont (ou à deux voies) - lorsque v1 > v3 > v2, D1 et D6 conduisent : uL = v1 – v2 ; - lorsque v1 > v2 > v3, D1 et D2 conduisent : uL = v1 – v3 ; - lorsque v2 > v1 > v3, D3 et D2 conduisent : uL = v2 – v3 ; - etc ... M. EL MRABET Slide 120 M. EL MRABET Slide 121 REDRESSEURS PD3 Chaque diode conduit ainsi pendant un tiers de période (on dira que l'indice de commutation de ce montage est q = 3) tandis que la tension redressée se compose de six portions de sinusoïdes par période T (on dira que l'indice de pulsation est p = 6) ; ces deux indices avaient des valeurs égales dans le cas des montages parallèles simples. Etude de la tension redressée: • La tension redressée uL est périodique de période T/p (T/6). • Entre 0 et T/p (T/6), cette tension a pour expression : • u = UM sin (t) avec : UM=U. , U étant la valeur efficace des tensions composées. 2 2 M. EL MRABET Slide 122 REDRESSEURS PD3 Valeur moyenne Valeur efficace: Facteur de forme: Ce résultat montre clairement que la forme de la tension redressée est plus proche du continu que pour le montage P3 (F = 1,02). M M T T U U dtu T Ueff .94.0 6/2 )6/2sin(1 2 . 6/ 1 12/ 12/ 2 0009,1 Ueff Umoy FF MM T T UUdtu T Umoy .95.0 6/ )6/sin( .. 6/ 1 12/ 12/ M. EL MRABET Slide 123 M. EL MRABET Slide 124 Facteur de puissance: montage PD Puissance active : Puissance apparente : (q enroulements) Facteur de puissance : M. EL MRABET Slide 125 REDRESSEURS COMMANDÉS 3.1 Redresseur simple alternance commandé (à thyristor) • Le thyristor conduit dès qu’il reçoit son signal de gâchette, au blocage il se comporte comme la diode : son courant s’annule ensuite on lui applique une tension négative. • L’angle est déterminer a partir de l’abaque. G VT ])sin()[sin()( //max tL eet Z V ti M. EL MRABET Slide 126 G V T ])sin()[sin()( //max tL eet Z V ti Angle d’extinction β en fonction de l’angle d’amorçage α et de Φ M. EL MRABET Slide 127 REDRESSEURS COMMANDÉS Expression de la tension et du courant dans la charge • VL = 0 • IL = 0 • VL = Vmax sin(t) • IL = (Vmax / Z) sin(t - ) + K.e -t/ Tension moyenne aux bornes de la charge Tension efficace aux bornes de la charge 0 < t < et < t <2 + < t < )cos(cos 2.2 1 max max V ttdSinVVmoy 2 2sin 2 2sin 2 )²sin( 2 1 max max V tVVeff M. EL MRABET Slide 128 courants Courant moyenne et courant efficace Z V Z V IBase 2max R V R V IBase .225,0 ..2 max Z V Z V IBase 2max M. EL MRABET Slide 129 P2 tout thyristors Redresseur à double alternance à point milieu commandé • Dans un montage à point milieu, le courant est continu dans la charge si >+ ( étant l'angle trouvé à l'aide de l'abaque). • L’équation établie précédemment : • Cette équation s'annule à t = et à t = + si = . On peut donc conclure que = correspond à la conduction critique et par conséquent < correspond à la conduction continue et > correspond à la conduction discontinue. ])sin()[sin()( //max t L eet Z V ti M. EL MRABET Slide 130 P2 tout thyristors charge inductive > L’angle (déterminé à partir de l’abaque) est inférieur à le courant est donc discontinu M. EL MRABET Slide 131 P2 tout thyristors L'angle = - (déterminé à partir de l'abaque) est inférieur à , le courant dans la charge est donc discontinu VS VL IL M. EL MRABET Slide 132 P2 tout thyristors Tension moyenne aux bornes de la charge tension est le double que celle trouvée en simple alternance Tension efficace aux bornes de la charge Courant moyen d'un thyristor : Courant efficace d'un thyristor : Tension inverse maximale d'un thyristor: Vimax = 2 Vmax )cos(cossin 1 max max V ttdVVmoy 2 2sin 2 2sin 2 )²sin( 1 max max V tVVeff 2 Imoy Ithmoy 2 Ieff ITheff M. EL MRABET Slide 133 P2 tout thyristors 3Charge inductive < • Si > + le courant dans la charge est continu c'est-à- dire qu'en aucun instant il ne passe par zéro. Normalement, la conduction de Th1 continue jusqu'à . Cependant, à + , Th2 reçoit son impulsion d'amorçage et comme il se trouve à être polarisé plus positivement que Th1, le courant de Th1 se transfert à Th2 et Th1 bloque, M. EL MRABET Slide 134 P2 tout thyristors M. EL MRABET Slide 135 P2 tout thyristors Tension moyenne aux bornes de la charge modes de fonctionnement : • pour < /2 IL> 0 et V L > 0 •La puissance à la charge est positive, le montage fonctionne en redresseur. • pour /2 < < IL> 0 et V L < 0 •La puissance à la charge est négative, le montage fonctionne en onduleur. Tension efficace aux bornes de la charge: Veff = Vs ))cos((cossin 1 max max V ttdVVmoy cos 2 max V M. EL MRABET Slide 136 P2 tout thyristors On en déduit les deux types de fonctionnement d’un tel montage : Pour 0 < /2; Umoy est positive et la puissance active fournie par le dispositif redresseur à la charge dans laquelle circule un courant continu Id vaut : P = Umoy Id > 0 La charge absorbe donc de l’énergie. Le montage fonctionne alors en redresseur à tension de sortie réglable grâce à l’angle de retard à l’amorçage . Pour /2 < < : Umoy est négative, donc la puissance: P<0. Le montage ne peut fonctionner, dans ces conditions, que s’il est connecté, côté continu (charge), sur un dispositif susceptible de lui fournir de l’énergie, soit par exemple : génératrice courant continu, pont redresseur, batterie d’accumulateurs. On a alors un fonctionnement en onduleur non autonome. C’est un onduleur car l’énergie passe de la source continue au réseau alternatif connecté au transformateur; il est non autonome car la valeur efficace et la fréquence des tensions alternatives sont fixées par le réseau alternatif. M. EL MRABET Slide 137 Applications batterie d’accumulateurs : Redresseur en pont connecté à une batterie ’accumulateurs. Le redresseur, lorsque < /2 , fournit de l’énergie à la batterie (bornes en position (a)). Lorsque la batterie est chargée, elle peut fournir de l’énergie au réseau (après inversion des bornes, position (b)) pour apporter un complément d’énergie. M. EL MRABET Slide 138 Applications Interconnexion entre deux réseaux : Deux réseaux de fréquence f et f’ et de valeur efficaces V et V’ pouvant être différentes, sont connectés entre eux à l’aide de 2 ponts redresseurs, l’un et l’autre pouvant fonctionner en redresseur ou onduleur non autonome alternativement. Cette configuration permet de relier entre eux deux réseaux indépendants (exemple : liaison sous-marine France- Angleterre). M. EL MRABET Slide 139 Applications Machine à courant continu : Lorsque les bornes sont en position (a), la machine fonctionne en moteur. En position (b), avec > /2, la machine fonctionne en génératrice. On peut assurer ainsi le freinage du moteur par récupération d’énergie. M. EL MRABET Slide 140 REDRESSEUR P3 tout thyristor Redresseur triphasé à simple alternance commandé M. EL MRABET Slide 141 P3 tout thyristors M. EL MRABET Slide 142 P3 tout thyristors Dans le cas général: p pSin VV avec VVmoy MAX / )/( cos. max0 max0 (Cas de diodes) M. EL MRABET Slide 143 REDRESSEUR PD2 tout thyristors 3.3 Redresseurdouble alternance en pont commandé Lorsque la charge est fortement inductive L >> R, on la représente par une source de courant d'amplitude constante et égale à IL. Fonctionnement Th1 et Th2 reçoivent en même temps leurs signaux s'amorçage. Il en est de même pour Th3 et Th4. M. EL MRABET Slide 144 Formes d ’ondes pour un redresseur en pont commandé M. EL MRABET Slide 145 REDRESSEURS PD2 MIXTES Redresseur double alternance en pont mixte (sans diode de roue libre) Dans le montage mixte, les thyristors d'une moitié du pont sont remplacés par des diodes. Par rapport au pont tout thyristor, le pont mixte a les avantages suivants: Dispositifs de commande de gâchette plus simples (on commande deux gâchettes au lieu de 4). Réduction du prix du convertisseur: Les diodes coûtent moins chères que les thyristors de même puissance. Meilleur facteur de puissance. Moins d'ondulation sur le courant de charge. M. EL MRABET Slide 146 REDRESSEUR PD2 MIXTE Fonctionnement Th1 reçoit son signal d'amorçage à , il conduit avec D2 jusqu'à . Rendu à , D4 devient polarisé plus positivement que D2, donc D2 bloqué et D4 s'amorce naturellement. Le courant de charge circule dans D4 et Th1 jusqu'à + ; à + , on amorce Th2 qui se met à conduire provoquant ainsi le blocage de Th1. D4 est toujours passante et elle conduit avec Th3 jusqu'à 2 À cet instant, D2 devient polarisée plus positivement que D4, par conséquent, D2 et Th2 sont en conduction jusqu'au prochain amorçage de Th1. M. EL MRABET Slide 147 REDRESSEUR PD2 MIXTE M. EL MRABET Slide 148 REDRESSEUR PD2 MIXTE La tension aux bornes de la charge ne s'inverse pas, comme si une diode de roue libre était présente. Ce montage fonctionne en redresseur seulement et ne peut pas fonctionner en onduleur. Tension moyenne aux bornes de la charge Tension efficace aux bornes de la charge courant efficace dans le secondaire du transformateur )cos1(sin 1 max max V ttdVVmoy 2 2sin 1 2 max )²sin( 1 max V tdtVVeff 1² 1 LL ItdIIs M. EL MRABET Slide 149 REDRESSEUR PD2 MIXTE Dans le cas général: Il s’avère ainsi possible, comme pour le pont tout thyristors, de régler la valeur de la tension moyenne redressée Umoy en agissant sur l’angle de retard à l’amorçage . Cependant, à la différence du pont tout thyristors, cette tension ne peut devenir négative. q qSin VV avec VVmoy MAX / )/( 2 cos1 max0 max0 M. EL MRABET Slide 150 REDRESSEUR PD2 MIXTE 3.4.1 redresseur en pont semi-commandé avec diode de roue libre Comparativement au redresseur totalement commandé, le redresseur semi-commandé est meilleur marché, mais le courant alternatif de l’alimentation est plus déformé en raison de ses étapes à valeur nulle. On ne peut utiliser le redresseur semi- commandé dans le mode onduleur assisté, seul le montage totalement commandé (tout thyristors) permet d’inverser la tension moyenne. M. EL MRABET Slide 151 Formes d’ondes pour un redresseur en pont mixte M. EL MRABET Slide 152 Applications alimentation des moteurs à courant continu Nous considérons le cas simple d’une alimentation par un pont monophasé mixte PD2, les deux diodes D1 et D2 sont disposées en série contrairement au montage de la figure précédant. Cela permet d’obtenir une phase de roue libre avec les diodes seulement, sachant qu’au démarrage du moteur (premières périodes de fonctionnement), le courant id (t) sera faible, et peut donc être insuffisant pour maintenir les thyristors passants en phase de roue libre (problème du courant de maintien). Moteur à courant continu alimenté par un pont redresseur mixte PD2. L’inductance l sert à lisser le courant id(t). M. EL MRABET Slide 153 On distingue deux types de fonctionnements : Fonctionnement à courant interrompu pour les fortes valeurs de l’angle de retard (pour une charge donnée). En modélisant la charge par un circuit R ,L ,E série et en nommant Q = L / R le facteur de qualité de la charge, on aura un fonctionnement interrompu, pour donné, si Q est suffisamment faible. La tension et le courant redressés ud ( t ) et id ( t ) sont donnés à la figure qui suit pour un fonctionnement à courant interrompu. Pour t0 < t < Δt , le courant id ( t ) est nul, donc : ud ( t ) =E aucun interrupteur ne conduit. A t = Δt , une impulsion de courant positive est envoyée sur la gâchette de T1 qui s’enclenche car : vT1 = v ( t ) – ud( t ) > 0 ; D2 et T1 se mettent à conduire M. EL MRABET Slide 154 Pour Δt < t < T/2 ; D2 et T1 conduisent. On a donc : Pour t = T/2 ; v( t ) devient négatif, donc D1 se met à conduire et T1 se bloque. D2 continue à conduire car T2 n’est pas commandé. Cette phase de roue libre dure tant que id( t ) >0 . On a : Lorsque le courant id ( t ) s’annule, les diodes cessent de conduire. La charge n'est plus alimentée et : ud (t) = E A t = T/2 +Δt , le thyristor T2 est commandé ... M. EL MRABET Slide 155 q Fonctionnement à courant interrompu lors de l’alimentation d’un moteur à courant continu par un pont PD2 mixte. M. EL MRABET Slide 156 Fonctionnement à courant ininterrompu pour les faibles valeurs de (pour une charge donnée). • Les deux diodes D1 et D2 servent à conduire le courant id ( t ) durant la phase de roue libre. • L’expression de la valeur moyenne de la tension redressée ud(t) s’écrit : • si Id est la valeur moyenne de id (t) et R la résistance de la maille (moteur + diodes). • La vitesse de rotation du moteur est donc réglée par action sur l’angle de retard . moy 0moy M. EL MRABET Slide 157 La valeur moyenne Id du courant redressé id ( t ) donnera la valeur moyenne du moment du couple moteur : C = k..Id On pourra réguler la vitesse du moteur en réglant l’angle de retard en fonction de l’écart entre un signal de référence et une tension continue issue d’une dynamo tachymétrique placée sur l’arbre du moteur. M. EL MRABET Slide 158 Redresseurs triphasés double alternance PD3 commandés M. EL MRABET Slide 159 GRADATEURS Un gradateur est un convertisseur qui fait la conversion ca/ca à fréquence fixe. Le rôle de ce convertisseur est d’appliquer aux bornes du récepteur une tension alternative à amplitude variable. Par conséquent, un gradateur commande le niveau de la tension efficace aux bornes de la charge. PRINCIPALES APPLICATION ►Chauffage industriel. ►Eclairage (variation de la luminosité) . ►Commande (démarrage) de vitesse pour moteur à induction, (pompe, ventilateur) M. EL MRABET Slide 160 montages monophasés Principaux montage des gradateurs monophasés Utilisation de 2 thyristors tête- bêche Utilisation d’un triac Montage avec 2 diodes et 2 thyristors Montage avec 1 seul thyristor M. EL MRABET Slide 161 Gradateur alimentant une charge résistive Formes d’ondes Vch = Vmax sint pour < t < et + < t < 2 à = 0 , à = , VchE = 0 et 2 2sin 1 2 )²(sin 1 max max V dttVV chE 2 max V V chE R V I chE chE M. EL MRABET Slide 162 Gradateur alimentant une charge inductive Formes d’ondes Pour que le gradateur opère de façon correcte, il faut que l'angle soit inférieur ou égal à + . Le courant instantané dans la charge est donné par : Si = , ich s'annule à + donc: < < )( max ).sin()sin( t L R ch et Z V i 2 2sin 2 2sin 2 )²sin( 1 max max V tVVceff M. EL MRABET Slide 163 Gradateurs triphasés Il existe plusieurs configurations triphasées et quelques exemples sont données ci-dessous : S6- Gradateur tout thyristor en triangle S1- Gradateur tout thyristor en étoile S5- Gradateur mixte en étoile S2- Gradateur toutthyristor, charge en S3- Gradateur en triangle dans charge S4- Gradateur économique M. EL MRABET Slide 164 V1 V2 V3 V1 u12 u23 u31u13 u21 u32 u12 u13 M. EL MRABET Slide 165 Conclusion : Quelle configuration choisir? Cela dépend de l'application. Si on est en grande puissance, on essaiera de choisir une topologie qui injecte un minimum d'harmonique dans le réseau. La configuration 5 injecte un minimum d'harmonique. M. EL MRABET Slide 166 HACHEURS Un convertisseur CC/CC est un montage de puissance qui effectue la transformation courant continu fixe à courant variable. Ce convertisseur que l’on appelle « hacheurs » trouve énormément d’applications dans l’alimentation à tension variable des moteurs à courant continu. Les hacheurs sont très répondus dans le domaine de traction électrique à courant continu, par exemple sur des engins de chemin de fer et trolley bus, où la puissance peut aller jusqu’à1MW. Ils assurent une bonne accélération, un haut rendement ainsi qu’une réponse dynamique très rapide. On peut aussi les utiliser pour récupérer l’énergie de freinage d’une machine CC. Cette énergie est renvoyée à la source alternative et il en résultera une économie d’énergie surtout si les arrêts sont fréquents. Enfin, les hacheurs sont aussi utilisés dans les alimentations à découpage. M. EL MRABET Slide 167 principe du hacheur hacheur alimentant une charge résistive le montage de base du hacheur de tension apparaît à la figure ci-dessous. Son fonctionnement est assuré par la durée de fonctionnement et la durée de repos de l’interrupteur K. Vch = Vs Où : T est la période de hachage ; et est le rapport cyclique ( duty cycle) M. EL MRABET Slide 168 Principe du hacheur Hacheur alimentant une charge inductive Lorsque la charge est inductive, il faut rajouter une diode de roue libre aux bornes de la charge pour faire circuler l’énergie de l’inductance lorsque K est ouvert. M. EL MRABET Slide 169 Définition Forme d’onde Définition du rapport cyclique Le rapport cyclique est défini comme le temps tON pendant lequel l’interrupteur est fermé divisé par la période de fonctionnement du montage T, soit : On définit également le temps pendant lequel l’interrupteur est fermé par : tOFF = T - tON M. EL MRABET Slide 170 Mode de fonctionnement des hacheurs Il existe trois mode de fonctionnement qui s’applique à tous les hacheurs. Ces modes sont décrits brièvement ci- dessous : modulation de largeur d’impulsion (PWM) : la durée de fonctionnement TON de l’interrupteur K est variable tandis que la période de hachage T est fixe. Ce mode est le plus utilisé. Car il permet un filtrage plus aisé aux harmoniques qui en résultent à des fréquences fixes. M. EL MRABET Slide 171 Mode de fonctionnement des hacheurs modulation de fréquence : la fréquence de fonctionnement f = 1/Test variable alors que ou bien t1 ou t2 est gardé constant , la plage de variation de la fréquence doit être assez grande pour pouvoir faire varier la puissance à la charge de 0 à son maximum. Ce type de contrôle génère des harmoniques à des fréquences difficiles à prédire et le design du filtre est plus compliqué. modulation de largeur et de fréquence d’impulsion : les deux paramètres de contrôle sont variables, ce type de contrôle a les mêmes inconvénients que le précédent, cependant il assure une meilleure réponse dynamique ( lors des transitoires). Exemple de réalisation pratique : le régulateur fourchette M. EL MRABET Slide 172 hacheur abaisseur schéma et principe de fonctionnement (Hacheur série) 0<t<T : K fermé : T<t<T : K ouvert : M. EL MRABET Slide 173 Forme d’onde M. EL MRABET Slide 174 Fonction de transfert du hacheur abaisseur En faisant varier le rapport cyclique de 0 à 1, Vch varie de 0 à Vs .donc, en agissant sur , on peut contrôler le transfert de puissance à la charge sch VV . Si l’on néglige la chute de tension aux bornes de K lorsqu’il est en conduction. La tension moyenne à la charge est donnée par : dt = s t ssch VV T t dtV T V . 1 1 0 1 M. EL MRABET Slide 175 Charge R, L, E Si la charge est une batterie ( Ec est imposé par la charge). Si la charge est un moteur à courant continu, Ec est fixé par la vitesse du moteur (E = K ( en rad/s)), sachant que Id0 dépend du moment du couple du moteur Ce (Ce= KI si l’on néglige les pertes mécaniques et les pertes par hystéréris et courants de Foucault). Umoy = E (conduction continue) Umoy = E + (1- )Ec (conduction discontinue) M. EL MRABET Slide 176 Conclusion sur le hacheur série Dans les deux types de fonctionnement (conduction continu ou discontinu), on voit que la valeur moyenne de la tension disponible aux bornes de la charge est fonction du rapport cyclique . On réglera la valeur de Umoy en modifiant le rapport cyclique : 1. soit en modifiant la durée de conduction de l’interrupteur sans modifier la période T de commande (Modulation de Largeur d’Impulsion, MLI). 2. soit en modifiant la fréquence de commande ( f = 1/T) sans modifier la durée de conduction de l’interrupteur. La solution 1. est de loin la plus utilisée en pratique car elle permet un filtrage aisé de la tension ud ( t ) par un filtre passe- bas. Ce filtre passe-bas permet d’éliminer les harmoniques élevés de ud ( t ) . M. EL MRABET Slide 177 Hacheur élévateur (survolteur) schéma et principe de fonctionnement (Hacheur parallèle) 0<t<T : K fermé : T<t<T : K ouvert : · Lorsque l’interrupteur est fermé, la diode est polarisée en inverse; la charge est donc isolée de la source. La source fournit de l’énergie à l’inductance l. · Lorsque l’interrupteur est ouvert, l’étage de sortie (C+ charge) reçoit de l’énergie de la source et de l’inductance l. M. EL MRABET Slide 178 Formes d’onde M. EL MRABET Slide 179 Fonction de transfert En moyenne sur une période, compte tenu du fait que la valeur de la moyenne de vL(t) est nulle, on obtient : Fonction de transfert du convertisseur élévateur 1 1 s ch V V Les applications principales du hacheur parallèle sont les alimentations de puissance régulées et le freinage par récupération des moteurs à courant continu . M. EL MRABET Slide 180 Hacheur abaisseur-élévateur schéma et principe de fonctionnement 0<t<T : K fermé : T<t<T : K ouvert : M. EL MRABET Slide 181 M. EL MRABET Slide 182 Hacheur abaisseur-élévateur Fonction de transfert Suivant la valeur de α, la tension moyenne de sortie peut être supérieure ou inférieure à la tension d'entrée, d'où le nom de hacheur survolteur-dévolteur. 1s ch V V l'ondulation de courant crête à crête dans l'inductance L: Relation entre le courant moyen de sortie et le courant moyen dans l'inductance. Is = Id car le courant moyen dans la capacité est nul. Donc Is = (1 - ) IL . De plus, connaissant la tension moyenne de sortie et la résistance de charge, on en déduit facilement Is ce qui permet de connaître IL. M. EL MRABET Slide 183 Application des hacheurs série et parallèle: alimentation et freinage d’un moteur à courant continu à l’aide d’un hacheur réversible Le hacheur série est constitué de la diode D1 et de l’interrupteur I1. Le hacheur parallèle est constitué de la diode D2 et de l’interrupteur I2. La machine fonctionne en moteur lorsqu’elle est alimentée par le hacheur série (D2 reste toujours bloquée car U > ud et I2 est maintenu ouvert). La machine fonctionne en génératrice (phase de freinage) et alimente la source U (batterie par exemple) lorsque le hacheur parallèle est utilisé (D1 est toujours bloquée car lorsque I2 est fermé VD1 = 0 et lorsque I2 est ouvert D2 est passante et VD1 = -U ; I1 est maintenu ouvert). M. EL MRABET Slide 184 COMMANDE HACHEUR Le courant de sortie de l’AOP étant très faible (10 à 20 mA), il conviendra d’utiliser un transistorDarlington. CT = 0,33 µF, RC = 10 kΩ, RT = 22 KΩ, R = 1 k Ω/0,5W. • - RC règle le rapport cyclique. • - RT règle la fréquence. 43 3 2 1 43 )21ln()( RR R R R RRT TT CR f . 1.1 Pour alimenter la base du transistor, il faut réaliser un montage électronique délivrant un signale en créneaux avec un rapport cyclique réglable. Il s’agit d’un oscillateur. M. EL MRABET Slide 185 Circuit de commande M. EL MRABET Slide 186 ONDULEURS Les onduleurs sont les convertisseurs statiques continu-alternatif permettant d’obtenir une source de tension alternative de fréquence fixe ou variable à partir d’une source de tension continue. M. EL MRABET Slide 187 montage de base d’un onduleur le montage de base d’un onduleur est l’onduleur en demi-pont et son principe consiste à imposer une tension positives et négatives aux bornes de la charge. Pour cela , il faut utiliser deux hacheurs tête- bêche M. EL MRABET Slide 188 onduleurs demi-pont alimentant une charge RL A l’instant t=0 on ferme T1, on a vch= +Vs le courant est inductive le courant ich s’établit dans la charge avec une loi fonction de cette dernière ( exponentielle pour une charge RL). A l’instant t=t1, on ouvre T1, si la charge est inductive le courant ne peut pas varier instantanément et c’est la diode D2 qui se met à conduire ce courant , on a vch= + Vs. On dit qu’il y’a commutation de T1 à D2. Pendant que D2 conduit , T2 ne peut pas fermer puisque la tension est négative à ses bornes .dès que le courant s’annule ( instant t2) on peut fermer T2. la phase de t1 à t2 est la phase de « récupération ». si on envoie un signal de commande à T2 dès que la tension à ses bornes le permet, on réalise une « commande adjacente ». M. EL MRABET Slide 189 onduleur en pont monophasé Dans la pratique la source continue est unique et cela conduit à la structure des onduleurs en pont. La figure ci-dessus représente le schéma d’un onduleur monophasé en pont. On envoie sur les bases des transistors T1 etT4 des signaux complémentaires M. EL MRABET Slide 190 Expressions de id(t) Au cours d’une période de fonctionnement, on distingue quatre séquences : pour t0 < t < t1, I1 et I3 sont ouverts. I2 et I4 sont commandés à la fermeture. Le courant id(t) étant négatif à t = 0 , égal à -IdM , ils ne peuvent conduire. Ce sont donc les diodes D2 et D4 qui conduisent le courant id(t). On a : avec = L / R A t = t1 , id(t) s’annule. pour t1 < t < T/2, I2 et I4 se mettent à conduire tandis que D2 et D4 se bloquent. Les équations donnant id(t) et ud(t) restent les mêmes que précédemment. pour T/2 < t < t1 + T/2, I2 et I4 sont commandés à l’ouverture et se bloquent. I1 et I3 sont commandés à la fermeture. Le courant id(t) étant positif à t = T/2, égal à +I dM par raison de symétrie, I1 et I3 ne peuvent pas conduire. Ce sont donc les diodes D1 et D3 qui conduisent le courant id(t). On a : ud(t) = -E = Rid(t) + L di/dt M. EL MRABET Slide 191 A t = t1 , id(t) s’annule. pour t1 < t < T/2, I2 et I4 se mettent à conduire tandis que D2 et D4 se bloquent. Les équations donnant id(t) et ud(t) restent les mêmes que précédemment. pour T/2 < t < t1 + T/2, I2 et I4 sont commandés à l’ouverture et se bloquent. I1 et I3 sont commandés à la fermeture. Le courant id(t) étant positif à t = T/2, égal à +I dM par raison de symétrie, I1 et I3 ne peuvent pas conduire. Ce sont donc les diodes D1 et D3 qui conduisent le courant id(t). On a : d’où : A t = t1 + T/2, id(t) s’annule. pour t1 + T/2 < t < T, I1 et I3 conduisent. D1 et D3 sont bloquées. Les équations donnant ud(t) et id(t) restent les mêmes que précédemment. Avec: M. EL MRABET Slide 192 commande décalée d’un onduleur en pont dans le schéma de la figure ci-dessous, on envoie aux transistors T1 et T4 des signaux de commande complémentaires. on envoie aux transistors T2 et T3 des signaux de commande complémentaire mais décalé d’un angle r par rapport aux précédents. 4 M. EL MRABET Slide 193 commande décalée d’un onduleur en pont A l’instant t0, ich=0 et vch= +Vs. de t0 à t1, les thyristors T2 et T4 conduisent, un courant positif circule dans la charge et l’on a vch = +Vs. A l’instant t1, on ouvre T4. si la charge est inductive le courant ne peut pas varier instantanément et c’est la diode D1 qui se met à conduire. la tension aux bornes de la charge est nulle : c’est la phase dite ‘roue libre’. A tout instant de cette phase de roue libre, nous pouvons passer à une phase dite de récupération en ouvrant T2. il y a alors commutation T2, D3. cette phase de récupération durant laquelle vch = - Vs se termine lorsque le courant s’annule (instant t3) A l’instant t4 on ouvre T1, D4 se met à conduire… On dispose donc d’une tension qui délivre une tension +Vs, 0, -Vs. M. EL MRABET Slide 194 commande décalée d’un onduleur en pont réglage de la tension de sortie d’un onduleur par variation de r. Il est clair à la figure précédente que pour une tension d'alimentation Vs fixe, on peut régler la valeur efficace du terme fondamental de la tension de sortie de l'onduleur en réglant la durée de la période de roue libre, c'est-à-dire en faisant varier l'angle r. la valeur efficace de la tension de sortie est : La valeur efficace du terme fondamental de la tension de sortie est: 2 4 )) 2 cos( 2 (cos 2 )sin()( 1 1 2 0 r Cos VsrrVs dtttfB rVsVch 1. 22 4 2 1 1 r Cos VsB effVch M. EL MRABET Slide 195 commande décalée d’un onduleur en pont Etude harmonique l’habitude de calculer le résidu d’harmoniques de la tension r . c’est par définition le rapport de la valeur efficace de résultante de toute les harmoniques sauf le fondamental à la valeur de la tension )1²( )² 2 (cos8 11 2 1 2 1 2 chE Ech chE EchchE V V V VV r Pour r = 0 ; r = 0.435, Vch1E est maximum M. EL MRABET Slide 196 onduleur triphasé en pont le schéma d’un onduleur triphasé est donné à la figure suivante. Il est principalement constitué de six interrupteurs de puissance. La source Vs a été divisée en deux sources de valeurs Vs/2 et entre ses deux sources un neutre fictif (le point O) est placé. Il existe plusieurs techniques de commende de cet onduleur, la plus populaire est la commande par modulation de largeur d’impulsion (MLI). Nous citons dans la suite deux méthodes simples de commande soit ,la commande à 120° et commande à180° M. EL MRABET Slide 197 Commande à120° La commande à120° est identique à celle d’un pont à thyristors triphasé alimenté par le réseau de distribution. Dans le cas d’une commande à120° chaque transistor est commandé pendant 120°. Il y a donc un trou de 60° entre les commandes de 2 transistors d’un même bras. Les commandes des transistor d’un bras sont décalées de 120° par rapport aux transistors d’un bras voisin. M. EL MRABET Slide 198 Les formes d’ondes dans le cas d’une charge résistive sont données à la figure suivant. Dans le cas d’une charge inductive à l’ouverture d’un transistor (T1 par exemple) le courant ne pouvant varier instantanément, c’est une diode qui prend le relais (D4 lorsqu’on ouvre T1 ). On inverse donc la tension VA – V0 jusqu’à l’annulation du courant. Ainsi, la forme de la tension va dépendre de la nature de la charge. M. EL MRABET Slide 199 Commande à 180° ici chaque transistor est commandé pendant 180° ,les commandes de 2 transistors d’un même bras sont complémentaire, les commandes des transistors d’un bras sont décalées de 120° par rapport aux transistors du bras voisin. Les formes d’onde sont représentées à la figure suivant. Avec cette commande on impose à tout instant la tension de sortie quelque soit la nature de la charge. On peut remarquer que l’on obtient une tension entrephase identique à celle d’un onduleur monophasé à commande décalée avec r =60°. d’où un minimum d’harmoniques et suppression du 3e harmonique. M. EL MRABET Slide 200 Formes d’onde de tensions M. EL MRABET Slide 201 Onduleur MLI Principe de la MLI (ou P.W.M. : Pulse Width Modulation) Une onde modulatrice sinusoïdale u, de fréquence fu est comparée à une onde triangulaire v de fréquence fv. La sortie du comparateur permet, par l’intermédiaire de transistors de puissance, le pilotage d’une phase de la machine. Les autres phases sont pilotées par des ensembles identiques, déphasés de 120°. Pour éliminer les harmoniques de rang pair et les harmoniques de rang 3, le rapport de modulation m=fv/fu est impair, multiple de 3 et de l’ordre de la centaine (dans l’exemple ci-dessous m=9) uv M. EL MRABET Slide 202 Principe de la MLI Variateur numérique :ancienne génération Les instants de commutation des interrupteurs sont calculés pour réduire (ou supprimer) des harmoniques Pour 3 angles calculés, on peut supprimer les harmoniques de rangs 3 et 5 On agit sur la fréquence par contre il faut contrôler U 0 2 E 1 2 3 u M. EL MRABET Slide 203 Principales applications Alimentation de secours pour l’alimentation instantanée, à partir d’accumulateurs d’une installation normalement connectée à une réseau alternatif lorsque ce dernier est défaillent ( exemple : ordinateur de grande envergure ) ; Les entraînements à courant alternatif : moteurs asynchrones à vitesse variable ; Liaison entre deux réseaux (HVDC) ; Echauffement , durcissement et la fonte des métaux à l’aide de fonte à induction constituée d’onduleurs fonctionnant entre 500Hz et quelques centaines de kHz ; Engins de traction à base de moteurs à courant alternatif. M. EL MRABET Slide 204 Applications Alimentation de secours Lors d’une panne d’électricité, un onduleur assure la continuité de l’alimentation des machines à partir de batteries. En informatique professionnelle, un onduleur est indispensable pour éviter la perte d’informations en cas de panne de secteur. M. EL MRABET Slide 205 Applications Réglage de la vitesse de rotation d’un moteur synchrone La vitesse d’un moteur synchrone est fixée par la pulsation des courants statoriques. Pour changer de vitesse il faut donc changer la fréquence des tensions d’alimentation. Il faut donc redresser la tension du réseau puis l’onduler à la fréquence désirée. Remarque : pour que la puissance du moteur reste nominale lorsque la fréquence varie, il faut en fait conserver le rapport f /V constant (Si la fréquence augmente, il faut augmenter la tension d’alimentation proportionnellement). Transfert d’énergie entre deux réseaux de fréquences différentes La France fournit de l’énergie électrique à la Grande-Bretagne, mais la fréquence du réseau anglais est 60 Hz. Il faut donc adapter la fréquence. M. EL MRABET Slide 206 Structure d’un variateur à contrôle vectoriel avec capteur MAS M. EL MRABET Slide 207 Traitement des informations Structure interne d ’un variateur MLI réseau Commande des voies afficheur clavier prise DB9 CAN DT CAN U I CAN Toutes les grandeurs rentrantes ou sortantes du P sont opto couplées M. EL MRABET Slide 208 Schéma de principe du variateur Convertisseur ~ / = Filtre constitué par une batterie de condensateurs Convertisseur = /~ à M.L.I M. EL MRABET Slide 209 Schéma de principe du variateur Danfoss: VLT 5000 Redresseur triphasé Onduleur triphasé M. EL MRABET Slide 210 Technologie ATS46: Synoptique fonctionnel 460/ 500 400 220 C Microcontrôleur Ventilateur Détection température Allumeurs Synchronisations courant et tension Signe des tensions statoriques Mesure courants Console visualisation Bornier client Entrées / sorties Alimentation à découpage Auto- tansformateur ventilation T.C T.C Filtre 1 L1 3 L2 5 L3 A1 B1 C1 A2 B2 C2 2 T1 4 T2 6 T5 console visualisation Démarrage par gradateur triphasé
Compartilhar