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D éf i 4 B1 MÉTHODE DE FRANÇAIS LIVRE DE L’ÉLÈVE + CD www.emdl.fr/fle CORRIGÉS VILLE EN VIE � DOSSIER 1 – DÉCOUVRIR 1. Réponse libre. 2. Le point commun de tous ces poèmes est qu’ils parlent tous de villes. La différence est que certains poèmes sont écrits en vers non-rimés, d’autres en vers rimés. Il y a des différences au point de vue de la forme du texte, qui va aussi déterminer le rythme de lecture du poème. 3. Poème de Paul Verlaine : dans ce poème, Paul Verlaine parle de la pluie qui tombe sur sa ville et la compare à son état d’esprit, mélancolique et langoureux comme la pluie. Poème de Léopold Sédar Senghor : dans son poème sur New York, Léopold Sédar Senghor décrit son admiration et sa retenue face à cette ville aux bâtiments de métal si grands et si majestueux. Il est intimidé par ces gratte-ciels laissant à peine passer les rayons du soleil. Poème d’Amélie Charcosset : dans son poème, l’auteure Amélie Charcosset illustre l’arrivée de l’hiver en évoquant l’atmosphère et l’odeur particulières qui précèdent cette période dans la ville de Genève. Poème d’Albert Samain : dans son poème, Albert Samain décrit son enfance dans la ville de Lille, très industrielle et plutôt laide. Pour s’en évader et trouver un peu de nature, le poète devait faire appel à son imagination. Poème de Laurence Vielle : dans son poème, Laurence Vielle décrit deux amoureux se baladant dans les rues de Bruxelles, ville blessée, mais où tous les espoirs sont encore possibles. On imagine deux âmes à la fois très abîmées et heureuses d’être ensemble. 4. Réponses libres. Propositions : Poème de Paul Verlaine : mélancolie, pluie, tristesse. Poème de Léopold Sédar Senghor : majestueuse, grande, impressionnante. Poème d’Amélie Charcosset : claire, fraîche, gourmande, montagneuse. Poème d’Albert Samain : industrielle, polluée. Poème de Laurence Vielle : brisée, violente, prometteuse. 5. Cet encadré aide à comprendre le poème de Laurence Vielle car, sans cette explication, on imagine une ville où sévit la guerre, où chaque personne peut être une victime possible. Cette explication permet de remettre les choses en contexte et de comprendre en quoi la ville de Bruxelles et ses habitants sont « cibles » selon Laurence Vielle. 6. Un vers est une ligne d’un poème : poème de Paul Ver- laine, poème d’Albert Samain, poème de Léopold Sédar Senghor, poème de Laurence Vielle. Une rime est un même son à la fin de deux vers : poème de Paul Verlaine, poème d’Albert Samain. Un acrostiche est un poème où les initiales de chaque vers, lues dans le sens vertical, composent un mot : poème d’Amélie Charcosset (Genève). Un quatrain est une strophe (un bloc) de quatre vers : poème d’Albert Samain, poème de Léopold Sédar Senghor. La personnification consiste à rendre humain un objet : poème de Léopold Sédar Senghor, poème de Laurence Vielle, poème d’Albert Samain. 7. Réponse libre. Proposition (pour la deuxième partie de la question) : Cette phrase laisse entendre que chaque lecteur peut se faire sa propre interprétation d’un poème, qu’il n’y a pas une seule lecture possible pour un même poème. 8. Réponse libre. 9. Il suffit d'entrer et d'écouter dans une cabine, à l'Office de Tourisme, pour entendre une femme qui sussure et récite un poème, ce qui donne un effet chambre d'écho. 10. La poésie peut être écoutée à tout moment et dans n'importe quel lieu. L'heure et le lieu sont toujours propices à la poésie. 11. Réponse libre. � DOSSIER 1 – CONSTRUIRE ET INTER(AGIR) 1. Réponse libre. Proposition : Une ville laide est une ville avec très peu ou pas d’espaces verts et des bâtiments à l’état d’abandon, sans vie ni anima- tion. Selon moi, la ville la plus laide de mon pays est… 2. Réponse libre. Proposition : Un safari urbain est une visite de ville où l’on va pouvoir dé- couvrir des personnes vivant dans leur « habitat naturel ». On peut imaginer qu’un safari urbain comme celui proposé à Charleroi se ferait plutôt dans une ville présentant des intérêts touristiques au niveau architectural et culturel. La visite pourrait se faire à bord d’un véhicule ouvert (comme un bus à toit ouvert par exemple) permettant une vue am- ple sur les points d’intérêt. On imagine ce type d’expédition menée par un guide de manière plutôt humoristique (« sur votre droite, un habitant de Charleroi. Attention, ils peuvent être particulièrement agressifs avant leur café du matin ».) L’ambiance serait parodique d’un safari dans un parc naturel avec des animaux. La durée de ce type d’expédition pourrait être de plusieurs heures ou même d’une journée entière pour observer les différences de comportement entre la journée et la soirée. 3. Réponse libre. Proposition : Dans cette vidéo, l'effet humoristique est garanti car le présentateur fait des blagues, se moque de sa propre ville (« le monstre, il fait beau belge... »). Sous l'apparence d'une parodie, on en apprend beaucoup sur une ville au lourd C O R R I G É SUNITÉ 1 passé industriel. 4. À Charleroi, le climat est gris, il fait humide et froid. Le paysage est comparé à un monstre, à cause du paysage des usines qui sont à l'intérieur de la ville, d'ailleurs Charleroi est baptisée comme la ville la plus moche du monde. Il y a plus de 202 000 habitants et 200 jours de pluie par an. Les gens aisés et la classe moyenne vivent à l'extérieur et les gens pauvres au centre. Le pays noir car l'économie s'est basée sur les gisements de charbon. Les gens sont très sympathiques et ouverts aux autres sauf qu'ils n'aiment pas trop se faire filmer. 5. Réponse libre. 6. Réponse libre. 7. Réponse libre. Proposition : Oui, le titre donne envie de continuer la lecture. On a envie de savoir qui est cette « moche » et de quelle manière elle a pris sa revanche. 8. Le journaliste organise son article en expliquant tout d’abord dans l’introduction les raisons pour lesquelles Charleroi a été désignée comme « ville la plus laide du monde » ; et en quoi la ville a voulu « prendre sa revanche » pour perdre ce titre peu glorieux. Dans un premier temps, il explique la volonté de revitaliser l’espace urbain de manière générale, puis il entre dans les détails de ces actions de revitalisation dans le deuxième paragraphe. Il explique ensuite les partis pris esthétiques et culturels pour cette revitalisation dans les deux paragraphes suivants. Enfin, dans le dernier paragraphe, il pose les questions du futur touristique de cette ville. 9. La « moche » du titre de l’article est la ville de Charleroi qui s’est vue décerner le titre de « ville la plus laide du monde » par le magazine hollandais De Volkskrant en 2008. L’article décrit quelles actions ont été prises pour réhabiliter, redy- namiser et redonner un coup de beauté à cette ancienne vi- lle industrielle dont le centre-ville avait été un peu délaissé. On voit plus en détails dans la suite de l’article des exem- ples concrets d’initiatives de création ou de réhabilitation d’espaces commerciaux et culturels. L’article décrit aussi les projets mis en place pour « refaire une beauté » à la ville en général et notamment les rives de la rivière Sambre reliant Marchienne-au-Pont et le centre-ville de Charleroi. Dans la dernière partie de l’article est évoqué le futur touristique de cette ville qui, grâce à tous ces projets, devient de plus en plus attractive. 10. Dans la majorité des villes wallonnes, les classes aisées vi- vent dans les banlieues vertes, en périphérie du centre-ville. (Réponse libre pour la deuxième partie de la réponse.) 11. Réponse libre. Proposition : je pense que le retour des classes aisées dans le centre-ville aura pour conséquence de l’embellir et de le redynamiser. Cependant, cela pourrait également avoir comme conséquence plus négative une gentrification entraînant notamment la hausse des loyers et du niveau de vie. Le titre de capitale européenne de la culture aura pour conséquence de faire de Charleroi une ville àfort attrait touristique. Cela pourrait également avoir comme consé- quence plus négative une attractivité tellement grande que la ville risque d’être « envahie » par le tourisme. 12. Les médias ont influencé notre regard sur Charleroi dans le sens où elle est présentée de plus en plus comme une ville moderne, culturelle et animée. Cela développe donc son attractivité. La ville devient une destination touristique très prisée. (Réponse libre pour la deuxième partie de la question.) 13. Dans l’ordre : renaître de ses cendres – revitalisation – méta- morphose – gigantesque chantier – redynamiser – rénover – reprendre vie – réaménagement – trouver un second souffle – rénovation – requalification urbaine – redynamisation – se réinventer – redorer son image – faire peau neuve – recon- vertir – recouvrir les murs – rajeunie – redorer l’image. 14. Dans l’ordre : usine – hangar – ring – cité minière – agglo- mération – centre-ville – banlieue – centres commerciaux – périphérie – galerie – commerce– bureau – hôtel – loge- ment – quartier– quai – rive – marina – immeuble – bâtiment – centre de congrès – Palais des Beaux-Arts – Palais des Expositions – édifice – musée – forge – salle de concert – chemin – mur – fresque – capitale. 15. Changements positifs : Se lancer dans un gigantesque chantier. Cause du change- ment : « suite au choc… » La ville de Charleroi renaît de ses cendres. Cause du chan- gement : « à force de volonté politique… » Rénover le passage de la Bourse et construction d’un centre commercial. Cause du changement : « ainsi, pour redynami- ser… » Le centre-ville a repris vie. Cause du changement : « dès l’instant où la galerie… » Une requalification urbaine du nord-ouest du centre-ville. Cause du changement : « par ses rénovations… » Le Pays Noir se réinvente et redore son image. Cause du changement « grâce à un élément… » Le musée d’art de la Province du Hainaut propose de nombreuses activités. Cause du changement : « comme ce dernier a l’ambition… » La création du projet Urban Dream. Cause du changement : « étant donné que la ville était fermement déterminée… » La postulation au titre de capitale européenne de la culture en 2030. Cause du changement : « d’autant plus que l’image positive de la ville… ». Changements négatifs : Charleroi est la ville belge au plus lourd passé industriel. Cause du changement : « avec ses usines délabrées… » Le centre-ville s’est vidé. Cause du changement : « du fait de l’exode de la bourgeoisie… ». 16. C O R R I G É S UNITÉ 1 — parce que, car, comme, puisque + phrase conjuguée. — en raison de, à cause de, dû à, faute de, suite à, à force de, du fait de, grâce à + nom — de peur de, de crainte de, à force de, sous prétexte de + verbe à l’infinitif — vu que, étant donné que, d’autant plus que + phrase conjuguée — avec, sans, par, pour + nom — maintenant que, dès l’instant où + phrase conjuguée 17. Réponse libre. Proposition : Moi, je trouve que la ville de Rio est très belle avec ses nombreux espaces verts, ses plages et ses bâti- ments modernes. 18. Réponse libre. Proposition : animée, moderne, aérée… 19. Proposition : Avec l’expansion de la ville et l’augmentation constante du nombre d’habitants, il a été décidé la construction d’une gigantesque zone industrielle en périphérie de la ville. À cause de l’absence de parcs, la ville semble grise et polluée. Dû à l’augmentation des foyers disposant d’une voiture et donc aux embouteillages de plus en plus fréquents, le centre-ville a été fermé à la circulation. La municipalité a décidé de développer le réseau des trans- ports en commun, d’autant plus que le tourisme de masse affecte de plus en plus la circulation en ville. Avec la reconversion des bâtiments historiques, la mairie souhaite redonner un souffle nouveau à la ville. 20. Proposition : Sur cette photo, on voit une rue d’un village abandonné. Les bâtiments ont été délaissés et la nature a commencé à reprendre ses droits. On peut imaginer que cette petite ville a été abandonnée suite au développement et à l’expansion d’une plus grande ville voisine. Peu à peu, il y a eu un exode urbain de ses habitants pour aller trouver du travail en ville. On pourrait imaginer une autre raison expliquant l’abandon de cette ville. Le gouvernement a décidé de réaliser des essais nucléaires dans les champs environnants, ce qui a forcé tous ses habitants à s’exiler au plus loin et de manière irréversible. 21. Réponse libre. 22. Proposition : La ville de Balestrino en Italie est une ville fantôme. La ville était habitée jusqu’en 1953, où elle a alors été abandonnée pour des raisons géologiques. Une nouvelle ville a été cons- truite alors en contrebas. 23. Proposition : Je pense que ce que l’auteur cherche à exprimer est le fait que l’on peut voir de la beauté ou de la laideur dans n’importe quel paysage, cela dépend de la manière dont on regarde le paysage et de ce que l’on souhaite lui attribuer comme caractéristique. Par exemple, un paysage indus- triel à l’abandon peut être considéré comme laid car il est gris et délaissé ; mais il peut aussi être considéré par très esthétique pour un amateur d’art urbain ou de street art par exemple. 24. Proposition : Sur la première photo, on voit une ville très dense avec des nombreuses habitations basses et très colorées. Cette photo donne une impression de forte promiscuité, mais également de joyeuse agitation grâce aux couleurs chau- des des murs des maisons. Sur la deuxième photo, on voit des bâtiments très hauts et très modernes. Cette photo donne une impression de ville très moderne et très active, où se rencontreraient de nombreuses personnes en costumes, travaillant dans des bureaux. Réponse libre pour la deuxième partie de la question. 25. L’angle de vue en plongée renforce la sensation de ville très dense, très habitée, cela renforce aussi la sensation de manque d’espace. L’angle de vue en contre-plongée renforce la sensation de grandeur et de modernité des bâtiments. Cela renforce également la sensation d’un lieu où vivent uniquement de jeunes actifs. On imagine principalement des bureaux accueillant des banquiers, des traders en bourse… 26. Cette ancienne cité minière/une agglomération : la ville de Charleroi. Celui-ci : le Palais des Expositions. Le Pays Noir : la ville de Charleroi, ancienne cité minière. Ce dernier/il : BPS22. Ces périphrases, synonymes et pronoms permettent d’éviter à l’auteur de répéter des noms déjà évoqués. 27. Réponse libre. � DOSSIER 1 – CONSTRUIRE ET CRÉER 28. L’auteur parle de la ville de Paris et explique que la particu- larité de cette ville à l’époque à laquelle se situe son histoire était la puanteur omniprésente. 29. L’auteur cherche ici à provoquer le dégoût chez son lecteur. Le procédé utilisé est la répétition du mot « puanteur » et du verbe « puer ». Le choix d’utilisation de ce procédé est de créer chez le lecteur un effet de « trop-plein » afin de réellement lui inspirer le dégoût, voire même de l’amener à « sentir » physiquement cette puanteur à la lecture de son roman. 30. Mots se rapportant à la ville : rue – arrière-cour – cage d’escalier – rivière – place – église – pont – palais. 31. Réponse libre. 32. Le titre de la chanson est probablement Réveille-toi ou Ma C O R R I G É SUNITÉ 1 ville, réveille-toi car cette phrase est répétée très régulière- ment tout au long de la chanson. Le rythme de la chanson est en accord avec le titre car c’est un rythme très enjoué et très rapide. 33. Excitante, dissidente, résistante, intelligente, tolérante, cos- mopolite, hétéroclite, érudite, émérite, favorite, audacieuse, courageuse, mélodieuse, délicieuse, langoureuse, amicale, idéale, musicale, originale, délirante, attachante, surpre- nante, importante, bien-portante, fantastique, romantique, anarchique, aromatique, sympathique, cavalière, familière, hospitalière, nourricière, polyglotte, internaute, patriote, algérienne, italienne, bohémienne,comorienne, iranienne, irakienne, ukrainienne, mauricienne, brésilienne, ivoirienne, indonésienne, arménienne, péruvienne, somalienne, co- lombienne, australienne, équatorienne, chilienne, calédo- nienne, égyptienne, caucasienne, bolivienne, hawaïenne, éthiopienne, canadienne, malienne, haïtienne, laotienne, palestinienne. 34. Ils chantent en français, en anglais et en provençal car ce sont probablement les trois langues qu’ils parlent. On peut en déduire, comme ils l’indiquent dans la chanson, que la ville de Marseille est une ville à la fois hétéroclite et polyglotte. 35. Réponse libre. Proposition : J’adore la chanson New York, New York de Frank Sinatra. Elle donne l’image d’une ville en pleine ébullition, où tout est possible. 36. Synonymes de « beau/belle » : attirant/e, attrayant/e, agréable, mignon/ne, splendide, ravissant/e, magnifique, charmant/e Synonymes de « laid/e » : disgracieux/euse, affreux/euse, laid/e, hideux/euse, vilain/aine, horrible. 37. Réponse libre. 38. Réponse libre. 39. Ce préfixe indique la répétition d’une action. Répéter une action Rendre plus… réinventer, refaire, redynamiser, reprendre, réaménager, requalifier, rebaptiser. renforcer, ralentir, rafraîchir, redorer, revitaliser, rajeunir. 40. Réponse libre. Propositions : Répéter une action Rendre plus… Rappeler, réitérer, réécouter, repeindre, reconstruire, réinventer… Radoucir, rénover, réchauffer… 41. Réponse libre. 42. Le préfixe -dé indique la négation ou la cessation d’une action. Propositions : désaimer, défaire, démonter, désinstaller… 43. Charleroi : le Pays Noir Paris : la Ville Lumière Bruges : la Venise du Nord Marrakech : la Ville Rouge La Réunion : l’Île Intense Tombouctou : la perle du désert Avignon : la cité des Papes Abidjan : le Manhattan de l’Afrique Bruxelles : la capitale de l’Europe � DOSSIER 2 – DÉCOUVRIR 1. Réponse libre. Proposition : J’imagine la ville du futur comme une ville-jardin où la nature aura repris ses droits. Nous vivrons tous dans des bâtiments où les constructions humaines et naturelles vivront en harmonie. Chaque habitant cultivera son propre potager… 2. Sur la première image, on voit une ville du futur qui fait la part belle aux énergies renouvelables : panneaux solaires, éoliennes… On voit aussi des arbres. Cette vision de la ville du futur laisse à penser que l’être humain aura appris à produire uniquement des énergies « propres ». Sur la deuxième image, on voit une ville très moderne et très illuminée. La nature n’est pas présente du tout mais on voit qu’elle est hyper-connectée donc on déduit que les nouvelles technologies sont très fortes ici. Sur la troisième image, on voit une ville très moderne mais où la nature est également très présente. Tous les bâti- ments sont complètement recouverts de plantes. 3. Réponse libre. Proposition : 1er article : dans cet article, on parle de la tendance des territoires à l’heure actuelle à favoriser un maximum l’auto- production énergétique en accordant notamment une importance toute particulière aux énergies renouvelables. 2ème article : dans cet article est présentée la volonté actue- lle des urbanistes à densifier plus les zones urbaines mais également à y réintroduire des végétaux pour réduire ainsi la production de chaleur. 3ème article : dans cet article, on évoque le fait que les zones urbaines sont de plus en plus gérées par les données numériques, et que cela a pour conséquence la nécessité de mieux réguler ces données numériques pour défendre notamment les libertés individuelles. 4ème article : dans cet article est abordée la question de la diversification des moyens de transport en zones urbaines pour limiter notamment la congestion des déplacements due à l’augmentation des populations urbaines. (Réponse libre pour la deuxième partie de la question.) 4. L’introduction permet de comprendre que les articles présentés plus bas évoquent les différentes tendances qui C O R R I G É S UNITÉ 1 pourront se dégager dans les villes du futur, tendances fortement tributaires des caractéristiques particulières de chaque ville (taille, niveau de développement, politiques publiques…). 5. Réponses libres. Propositions : Selon moi, les villes du futur devront impérativement être verticales pour ne pas trop empiéter sur les zones rurales environnantes. Je pense que la nature devra avoir une place importan- te dans les villes du futur : l’Homme du futur devra à la fois être urbain et proche de la nature, en comprendre l’importance et savoir également la maîtriser, notamment en cultivant son propre potager. Je pense qu’il serait positif que les bâtiments soient auto- nomes sur le plan énergétique. Les recherches actuelles dans les énergies renouvelables ainsi que le développe- ment de celles-ci les rendent à la fois accessibles et simples d’utilisation. Je pense que le fait d’hyper connecter un lieu, que ce soit une maison particulière ou un bâtiment tout entier peut être à la fois extrêmement pratique et extrêmement risqué. Que faire quand le système dysfonctionne ? 6. Le sujet du jour est le développement des transports alternatifs, notamment les NVEI, les Nouveaux Véhicules Électriques. On parle dans cette émission du fait que les transports alternatifs aux transports en commun (vélo clas- sique ou électrique, trottinette classique ou électrique, roue électrique…) font de plus en plus d’adeptes. Les arguments donnés par ces adeptes sont que cela leur offre plus de libertés, plus de rapidité et que cela leur permet également de pratiquer une activité physique régulière. Cela a une influence positive sur leur humeur. 7. Q la voiture Q le vélo-la bicyclette Q le vélo électrique Q la trottinette Q la trottinette électrique Q la roue électrique-le gyroroue Q le hover Q le gyropode Q le skate électrique. 8. Éloïse se déplace en bicyclette vintage blanche car cela a une influence positive sur son humeur. Sylvain se déplace en roue électrique (gyroroue) car c’est amusant et cela lui permet de redécouvrir Paris. Nicolas est vendeur de vélos et de trottinettes électriques. Il constate qu’il s’agit d’une prise de conscience relativement récente. 9. Réponse libre. Proposition : Dans ma ville, on ne voit pas encore énormément le dé- veloppement de ces NVEI. Je continue à me déplacer en transports en commun car cela reste moins cher et plus écologique que le fait d’utiliser sa voiture personnelle. � DOSSIER 2 – CONSTRUIRE ET (INTER)AGIR 1. Auteur : Laurent Damasio Titre : Les furtifs Genres : roman d'anticipation, d'amour, politique, philoso- phique, le sens de la vie. Opinion du chroniqueur : Il a adoré, il dit qu'il est génial et il conseille de se précipiter pour l'acheter. Nombre de pages : 700 pages Résumé : dans un futur proche, où on est surveillé, et en permanence jugé et noté, un couple ne survit pas à la perte de leur fille et le père sombre dans la folie. Il pense qu'elle a été enlevée par les furtifs et il va mener une enquête désespérée. 2. C'est un monde où on est surveillé, pénalisé et voir même éliminé si on n'obéit pas aux règles établies de cette société. 3. Réponse libre. 4. Le narrateur décrit l’organisation sociale d’une ville du futur imaginaire, où les citoyens les plus démunis, qui ne peuvent pas payer le « forfait standard » leur donnant le droit de résider dans cette ville, sont forcés de quitter la ville par l’entreprise privée propriétaire de la ville. Il donne l’exemple d’une tour au centre-ville d’Orange où les habitants tentent de résister à cette logique. 5. Ces deux expressions sont mises entre guillemets car elles sont utilisées de manière complètement ironique. La ville du futur imaginée par Alain Damasio est une personnifica- tion du système capitaliste dans tout ce qu’il peut avoir de plus absurde ; à aucun moment on ne peut alors parler de « libération » ou même de « redynamisation ». 6. L’extrait du roman d’Alain Damasio présente de nombreu-ses caractéristiques du roman d’anticipation : les villes évoquées ainsi que les entreprises privées existent réelle- ment, la date évoquée (2030) est extrêmement proche de nos jours. Enfin, le roman est écrit au présent de l’indicatif, ce qui donne l’impression que les événements narrés sont réellement en train de se passer. Le parallèle fait avec le système capitaliste est à la fois effrayant et crédible. 7. Réponse libre. Proposition : Je pense malheureusement que le monde de ce roman d’anticipation est tout à fait plausible. Certains faits ne sont que très peu éloignés de notre réalité et, si l’argent conti- nue à régner en maître, on peut tout à fait imaginer une évolution similaire à celle évoquée par l’auteur. Comme autre livre qui se passe dans une ville intelligente, on peut nommer « 1984 » de Georges Orwell où tous les habitants sont sous le contrôle absolu de « Big Brother ». 8. Il s'agit d'un document,appelé « communication », fait par une intervenante pour participer à un colloque. Il est ques- tion des changements que la ville intelligente apportera.Un C O R R I G É SUNITÉ 1 exemple de reformulation : « La ville intelligente sera-t-elle aussi juste ? » 9. Alice Beaufort organise sa communication sur le modèle d’une dissertation en proposant de souligner tout d’abord les bienfaits que pourra apporter la ville intelligente, puis en étudiant quels pourront être les éventuelles menaces ; et enfin en exposant les impacts que pourront avoir la généra- lisation des données numériques sur les citoyens. 10. Mérites de la ville intelligente : fluidification de la mobilité urbaine, optimisation de la consommation énergétique, amélioration de la gestion de l’eau et des déchets, améliora- tion de la sécurité… Dangers de la ville intelligente : surveillance de masse, con- trôle de la population, possible exploitation des données numériques par une entreprise privée qui pourrait amener cette entreprise à devenir « propriétaire » de la ville, mena- ce de la vie privée et de la démocratie… (Réponse libre pour la deuxième partie de la question.) 11. Proposition : Fascination technologique, peur du Big Brother, ville du futur, cité politique, maire élu, citoyens, ville-service nu- mérisée, réponse en temps réel, démocratie condamnée, citoyens et usagers. 12. « Omniprésent » signifie qui est présent partout et tout le temps. « Panoptique » signifie qui permet une vision globale, complète. 13. Le lien avec le roman de Damasio est très étroit : la profes- seure Alice Beaufort expose la possible dérive d’une ville où l’exploitation des données numériques par une entreprise privée la rendrait alors, de fait, « propriétaire » de la ville. C’est justement cette dérive qui est imaginée par Damasio. Le fait qu’une communication « sérieuse » évoque cette possible dérive rend d’autant plus plausible le monde imagi- né par Damasio. 14. — Les verbes en gras introduisent une conséquence. Leur sens est « avoir pour conséquence ». — L’analyse du big data a rendu possible l’amélioration de la sécurité. — Les villes intelligentes donneront naissance à des transformations. — L’usage du big data mène à une surveillance de masse. — La prof analyse les villes intelligentes et les menaces qui sont le résultat de ces innovations. 15. Dans l’ordre : l’intensité – la quantité de la conséquence. 16. Dans l’ordre : un connecteur : c’est pourquoi, de ce fait, d’où. un verbe : donner naissance à, rendre possible, être le résul- tat de, permettre, engendrer, conduire à, découler de. expressions + phrase à l’indicatif : de sorte que, si bien que, c’est la raison pour laquelle. conséquence avec une notion d’intensité ou de quantité : tant de-tellement de + nom + que au point que- à tel point que + phrase conjuguée verbe + tellement-tant + que + phrase conjuguée. 17. Réponses libres. Propositions : — Le développement des véhicules autonomes entraîne l’abandon progressif des moyens de transport tradi- tionnels. — La multiplication des moyens de transport alternatifs a engendré une plus grande liberté pour les citoyens. — L’omniprésence des caméras de surveillance provoque une perte progressive des libertés individuelles. — La densification des villes aboutit à une verticalisation des espaces urbains qui pourra un jour poser problè- me. — La généralisation du Wifi conduit à une hyper-connec- tivité de tous les appareils et par extension de tous les citoyens. 18. Propositions : — L’augmentation de la criminalité au Brésil est telle que le gouvernement doit prendre des mesures drastiques en centre-ville : installation de caméras de vidéo- surveillance, patrouillage de la police à intervalles réguliers, incitation à la délation… — La Terre est menacée par des catastrophes écologi- ques, à tel point que les scientifiques déclarent qu’elle ne sera peut-être plus habitable pour l’Homme dans seulement quelques générations. — Le GPS est une menace pour notre sens de l’orientation, au point que les nouvelles générations sont incapables de se déplacer sans cet outil. — Les smart cities sont tant des cibles pour une cyber- attaque que de nombreuses municipalités commen- cent à faire marche arrière et à réduire de plus en plus l’utilisation et l’exploitation des données numériques. 19. Réponse libre. Propositions : On voit sur cette affiche une ville où le niveau de l’eau a monté à tel point que les habitants se déplacent en bateaux et en barques. Tous les bâtiments ont été rehaussés, no- tamment le Château des Ducs de Bretagne, en arrière-plan, dont les fondations sont des bâtiments modernes. La pro- duction énergétique semble être assurée principalement par des panneaux solaires et des éoliennes. Au-delà de la grande modernité des bâtiments, on voit également que la nature est assez présente : jardins, arbres, potagers… � DOSSIER 2 – CONSTRUIRE ET CRÉER 20. Les problèmes mentionnés découlent tous de la forte crois- sance de la population urbaine : 60% des citoyens vivent dans un habitat précaire, il y a un manque d’infrastructures, de l’insécurité et de la pollution. C O R R I G É S UNITÉ 1 Les projets citoyens évoqués : assainissement, construc- tion, réhabilitation. 21. Réponse libre. 22. Le pronom le remplace la situation, le fait que c’était le statut même de la ville qui se jouait. Phrase sans le pronom : C’était le statut même de la ville qui se jouait. Tout le monde sentait que c’était le statut même de la ville qui se jouait. » Le pronom neutre le peut remplacer : un adjectif une situation ou une idée 23. Réponse libre. 24. Réponses libres. Proposition : — Les villes le sont de plus en plus : hyperconnectées. — Les citadins le font de moins en moins : utiliser les transports en commun traditionnels. — Les entreprises du numérique le veulent : automatiser l’exploitation des données numériques dans la gestion des villes. — Les élus l’oublient quelquefois : la liberté individuelle devrait être un droit inaliénable. — La professeure le dit souvent : les dangers liés à la numérisation automatique des données sont réels. 25. Réponse libre. Proposition : Je le crois tout à fait, et je le ressens également. 26. Réponse libre. Proposition : « Marina a obtenu une augmentation et une promotion au travail./ Je l’ignorais, je suis ravi pour elle ! » 27. Réponses libres. Proposition : — Les citoyens le font de plus en plus et cela leur permet d’être plus rapides pour se rendre au travail. — Utiliser les NVDEI. — Les dirigeants emploient des entreprises privées pour le faire. — Traiter et gérer les données numériques. — C’est la première chose que nous faisons lorsque nous naissons. — Respirer. 28. Je suis du coin : quartier. Tu veux aller au petit coin avant le film ? : toilettes. L’épicerie du coin est ouverte jusqu’à 20h : quartier. Y’a une poste dans le coin ? : quartier. 29. Il a voyagé aux quatre coins du monde : Il a beaucoup voya- gé et dans le mondeentier. Il y a des boutiques à tous les coins de rue : Il y a énormé- ment de boutiques dans toutes les rues. 30. 1. Avec des « si », on mettrait Paris en bouteille : On peut tout imaginer avec des hypothèses, même des choses irréalisables. 2. C’est Byzance ici ! : Cet endroit est très chic et très luxueux. 3. Rome ne s’est pas faite en un jour ! : Cela prend du temps de construire un projet, surtout si celui-ci est ambi- tieux. 4. À Perpète-lès-oies : très loin d’ici. (Réponse libre pour la deuxième partie de la question.) � STRATÉGIES D’ÉCRITURE 1. Le projet qui a motivé l’écriture de cette lettre ouverte est le projet de construction d’un centre commercial sur la friche industrielle d’Omni Tech, en périphérie de la ville de Liège. Les arguments développés sont qu’il existe déjà une saturation de ce type de zones commerciales aux alentours de Liège, que cela augmenterait le trafic automobile déjà trop présent, qu’il y aurait un étalement de la zone urbaine démesuré, que la construction de centres commerciaux affaiblit les commerces indépendants et enlaidit le paysa- ge urbain, et enfin que ce projet aurait pour conséquence de couper la ville de Liège de la Meuse, son cours d’eau. L’auteur propose comme alternative la construction sur cette friche d’un espace vert pour reconstruire le lien social et réduire la chaleur urbaine. 2. 1. 1. L’expéditeur est Patrice Deweeler, président de l’asbl Liègeurb. Le destinataire est Monsieur le Bourgmestre de la ville de Liège. 2. Le niveau de langue est formel. 3. Cette lettre est publique (lettre « ouverte »). 4. Dans le premier paragraphe, l’auteur rappelle le projet qui a motivé la rédaction de cette lettre. Dans le deuxième paragraphe, il s’appuie sur les récentes recherches socio-économiques qui démontrent l’aberration d’un tel projet. Dans le troisième paragraphe, il explique en quoi ce projet est incohérent avec les politiques actuelles, notamment sur le plan de la mobilité urbaine. Dans le quatrième paragraphe, il avance des arguments d’ordre esthétique pour justifier sa requête d’abandon du projet. Dans le cinquième paragraphe, il émet une alternative pour le projet de réhabilitation de cette friche industrielle. Dans le dernier paragraphe, il remercie le Bourgmestre de l’attention portée à sa lettre et prend congé. 5. Les objectifs de la lettre ouverte sont de faire prendre conscience à son destinataire ainsi qu’à tous ses éventuels lecteurs des incohérences de ce projet, et de la possibilité de proposer un projet alternatif qui sera plus bénéfique aux habitants de la ville de Liège. 3. Articuler la lettre : J’ai l’honneur de vous écrire au nom de/en effet/tout d’abord/ en parallèle/ cependant/ sur le plan de/ par conséquent/ par ailleurs. C O R R I G É SUNITÉ 1 � LETTRE OUVERTE POUR LA RÉGLEMENTATION DE LA CIRCULATION DES TROTTINETTES À Rennes, le 17/11/2019 Madame le Maire, Je me permets de vous écrire au nom de l’association des habitants du centre-ville de Rennes pour vous demander de légifé- rer au plus vite sur la circulation des trottinettes en ville, et plus précisément dans le centre-ville piéton de la ville. En effet, ce nouveau moyen de transport, dont nous reconnaissons parfaitement l’utilité à la fois économique, écologique et sanitaire, et son utilisation, sont à l’heure actuelle au sein d’un vide juridique problématique. Les conséquences de ce vide juridique sont dommageables pour les commerçants et habitants du centre-ville. Tout d’abord, nous tenons à vous féliciter pour votre volonté de développer au sein de notre ville des moyens de transport alternatifs dont les bienfaits sont nombreux tant sur le plan écologique que sanitaire ; et nous ne saurions être plus reconnais- sants des politiques mises en place dans ce sens pour le bien-être de tous. Cependant et je pense que vous saurez le reconnaître, le fait que l’utilisation de ces NVEI ne soit nullement encadrée légale- ment a de nombreux impacts négatifs sur la tranquillité des habitants et commerçants du centre-ville. Nous pouvons citer notamment le manque de places de stationnements spécifiques à ces véhicules, ce qui amène leurs usagers à les parquer de manière anarchique : devant les entrées des commerces et restaurants, dans les cages d’escalier d’immeubles où la place est déjà réduite… De plus, le statut des usagers de ces nouveaux véhicules restant encore à l’heure actuelle floue, ils utilisent à la fois la voie et les trottoirs, ce qui peut être dangereux pour tous. Les chauffeurs de bus sont dérangés par leur conduite désordonnée et doivent parfois freiner de manière soudaine. Les piétons quant à eux (et je pense particulièrement aux jeunes parents avec des poussettes ou des enfants en bas âge) ne savent plus si le trottoir leur appartient ou non. Enfin, au niveau de la sécurité, nous sommes régulièrement horrifiés de voir des enfants et adolescents au « volant » de ces engins, sans casque et sans protection pour les genoux et coudes. Un accident est bien vite arrivé et il nous semble indispensable que la circulation des ces véhicules soit encadré par des lois strictes sur le plan sécuritaire. Par conséquent, nous vous demandons de prendre en considération nos remarques et de mettre en place au plus vite des réglementations pour l’utilisation des nouveaux véhicules, notamment sur les points évoqués ci-dessus. Je vous remercie par avance de l’attention que vous saurez porter à ma lettre et je vous prie d’agréer, Madame le Maire, l’expression de ma considération la plus grande. Marianne Leprêt, présidente de l’association des habitants du centre-ville de Rennes Exprimer son opinion : doute de/ nous tenons à rappeler que/ nous pensons que/ c’est d’autant plus inacceptable que/ il nous paraît infiniment triste/ quelle absurdité/ nous semble/ en espérant que. Demander, proposer : pour vous demander de/ nous proposons de. 4. Réponse libre. 5. Réponse libre. 6. Réponse libre. Proposition (thème : réglementer la circulation des trotti- nettes) : C O R R I G É S UNITÉ 1 DE LA FOURCHE À LA FOURCHETTE � DOSSIER 1 – DÉCOUVRIR 1. Réponse libre. Proposition : J’imagine la végétation du Maghreb comme très aride en raison de la chaleur qu’il y fait et des nombreux déserts. J’imagine notamment des cactus ou des plantes grasses. Je pense qu’on y cultive principalement des racines comme le manioc ou encore des agrumes : oranges, citrons… 2. Dans les trois initiatives présentées, les points communs sont le fait que l’on parle d’initiatives agricoles biologiques ou à ambition biologique, qui cherchent à développer l’agriculture de produits indigènes. De plus, les projets présentés dans ces articles ont en commun d’être portés par des femmes. 3. Réponse libre. Proposition : Oui, je trouve que l’introduction résume parfaitement les trois textes car elle souligne bien les problématiques clima- tiques des pays du Maghreb qui ont mené à la création de ces projets. De plus, elle rappelle que le potentiel agricole de cette région du monde est porté par les femmes. 4. La dernière phrase de l’introduction souligne le fait que malgré les problématiques agricoles propres à ces régions, il existe un potentiel qu’il ne faut plus ignorer mais au con- traire valoriser. Les problèmes évoqués sont la sécheresse des sols et la diminution des terres agricoles. La solution est la revalori- sation de produits agricoles « autochtones » et adaptés à ces conditions climatiques extrêmes comme le figuier de Barbarie ou l’acacia moringa. 5. Réponse libre. Proposition : Ce qui me semble intéressant dans la première initiative est le fait que les produits des femmes de ce village ne soient vendus que sur les marchés locaux, ce qui encourage le commerce de proximité et permet une production dans des quantités raisonnables car c’est souvent la surexploitation qui est responsable de la dégradation de la qualité des sols. Ce qui me semble intéressant dans la deuxième initiative est le fait qu’elleredonne aux populations locales des espoirs d’avenir en leur offrant du travail dans un domaine presque impérissable : tout est utilisable dans ce cactus, ou presque, et il sert à produire tant des produits cosmétiques qu’alimentaires. Ce qui me semble intéressant dans la troisième initiative est que la créatrice de cette initiative travaille principalement avec des propriétaires de petites parcelles de terre, redon- nant ainsi un souffle nouveau à ces travailleurs modestes. 6. Réponse libre. Proposition : Il existe un réseau en Bretagne, « Agriculture au féminin », qui s’occupe d’accompagner et de former les femmes qui travaillent dans l’agriculture. 7. La terre La végétation Les actions de l’humain La sécheresse des sols La diminution des terres cultivables La diminution des stocks d’eau La dégra- dation de la qualité du sol Une terre aride Les agrumes Les produits maraî- chers Le figuier de Bar- barie Les épines Les pépins Les fleurs La pulpe du fruit Une huile Une racine L’acacia moringa Les feuilles Un arbuste Une graine L’agriculture inten- sive Traiter avec des in- secticides naturels Se constituer en coopérative Bénéficier d’aides gouvernementales Certifier bio Exporter Limiter l’arrosage Planter Produire Commercialiser 8. Réponse libre. Proposition : La permaculture est une méthode qui vise à créer des systèmes, humains ou agricoles, en s’inspirant de l’écologie naturelle. Ainsi, pour chaque système, on prend en consi- dération les caractéristiques de l’écosystème environnant. Cela commence à se démocratiser dans mon pays, j’essaie moi-même de faire un potager à la maison en suivant les principes de la permaculture. 9. Le petit village de Brachoua est intéressant car il est passé de la précarité à l’autonomie alimentaire en 2 ans à peine grâce à la permaculture. 10. Avant 2013, la situation était très précaire : pas d’eau courante, pas d’électricité, manque d’activité économique qui poussait les hommes de ce village à aller travailler à la capitale. En 2013, les habitants se regroupent autour de l’association « Agriculteurs modernes » et commencent à chercher des solutions. C’est à la suite d’une visite de ferme écologique en permaculture grâce à l’association environnementale « Ibn Al Baytar » que les habitats décident de mettre en place ce mode de culture dans leur village. 11. Permaculture : forme de culture qui mélange différentes techniques inspirées de la nature. 12. — 40 familles ont commencé à cultiver leur potager selon la méthode de la permaculture. C O R R I G É SUNITÉ 2 — Les habitants ont ensuite développé de nouvelles filières pour valoriser leurs produits : vente de paniers gastronomiques vendus directement en ville une fois par semaine. — Les femmes ont créé leur coopérative de fabrication de couscous. — Les villageois ont aménagé des circuits de randonnée. 13. Réponse libre. Proposition : Je pense que c’est une merveilleuse initiative car elle a permis aux habitants de ce village de revaloriser leurs compétences et les produits de leur village pour atteindre une autonomie alimentaire et financière tout en respectant la nature. � DOSSIER 1 – CONSTRUIRE ET (INTER)AGIR 1. Réponse libre. Proposition : Sur cette affiche, on voit des habitants d’un village africain utiliser d’anciens emballages de pesticides pour tirer l’eau de leur puits. Après avoir bu l’eau, tous les habitants sont malades car les produits contenus dans ces emballages sont toxiques et ne disparaissent jamais totalement. 2. Réponse libre. Proposition : Oui, je pense que l’affiche éditée par PAN Africa atteint ses objectifs, mais seulement partiellement. Il est important d’informer les populations locales des dangers des emba- llages des pesticides sur leur santé ; mais il serait égale- ment essentiel de contrôler les entreprises qui utilisent des pesticides en en limitant la consommation ou en les obligeant à un recyclage sain de ces emballages. L’affiche est relativement efficace car elle est très visuelle et les gens qui la consultent sauront qu’il est très dangereux d’utiliser d’anciens emballages de pesticides pour stocker des pro- duits de consommation alimentaire. 3. La plupart des participants sont animés d’un sentiment de colère, de révolte et de tristesse face à l’utilisation des pesticides dans l’agriculture dont on sait pourtant par- faitement de nos jours qu’ils sont nocifs pour la santé et l’environnement. 4. Nadège est dérangée par le fait que la nocivité de ces produits soit connue dans les pays européens et que les vendeurs et utilisateurs de pesticides africains ignorent cela complètement, notamment du fait de leur analphabétisme. Zakaria défend quant à lui l’utilisation des pesticides en rappelant que l’agriculture au Burkina Faso est la principale source de revenus pour 90% de la population. Il souligne également que les pesticides tuent également les mousti- ques porteurs de maladies. Maïmouna est choquée que ces produits continuent d’être vendus en Afrique alors qu’ils sont déjà interdits en Europe. Le montant des dépenses pour guérir les maladies liées à l’utilisation de ces produits la frappe particulièrement. Aboubakar reconnaît que les pesticides peuvent simplifier la vie des agriculteurs, mais il estime que les autorités de- vraient prendre des décisions sur ce point car les consé- quences nocives sur la santé sont reconnues. 5. Réponse libre. 6. Commentaire de Nadege : * Informations : la moitié des vendeurs et des agriculteurs ne savent ni lire ni écrire, ils ignorent le nom des produits qu’ils utilisent. - J’ai lu un reportage sur www.jeuneafrique.com…. * Opinions : je sup- pose que la toxicité des pesticides est connue dans les pays européens./ À ce qu’il paraît/ Ça me révolte./ Tu parles ! J’en veux terriblement à tous ceux…. Commentaire de Zakaria : * Informations : Je vous rappelle que le secteur agricole constitue la principale source de revenus pour environ 90% de la population burkinabé. / les pesticides tuent les moustiques, porteurs de maladies mortelles. * Opinions : Au risque de choquer, je crois qu’il ne faut pas complètement diaboliser les pesticides. / Comment voules-vous… Commentaire de Maïmouna : * Informations : certains pesticides sont interdits en Europe mais continuent d’être vendus en Afrique. / Le coût total des maladies et des bles- sures liées aux pesticides pourrait atteindre 90 milliards de dollars d’ici 2020. *Opinions : à mon sens, ce qui est révol- tant/ J’hallucine quand j’entends que/ C’est insensé ! Commentaire d’Aboubakar : * Informations : les pesticides sont nocifs sur l’humain, ils auraient des effets négatifs sur la grossesse des femmes et seraient à l’origine de nom- breux cancers. * Opinions : J’admets que les pesticides facilitent le travail des agriculteurs. /C’est inadmissible ! / Sauf erreur de ma part…/ Prenons exemple sur eux ! 7. Réponse libre. Proposition : Oui, les agriculteurs dans mon pays ont de grandes difficul- tés à générer des revenus suffisants pour vivre. Ils sont sou- vent amenés à vendre leurs produits à des hypermarchés qui pour garder des prix compétitifs continuent de baisser les prix de vente, et donc bien entendu le pourcentage reversé aux producteurs ! 8. J’admets que – N’oublions pas que – Sans parler de – C’est inadmissible ! – Je suppose que – À ce qu’il paraît – Ça me révolte – À mon sens, ce qui est révoltant – J’hallucine – C’est insensé ! – Au risque de choquer, je crois que – Je vous rappelle que – Comment voulez-vous que – Sans parler du fait que – Je trouve ça d’une infinie tristesse – Je trouve scandaleux – Tu parles ! – J’en veux terriblement – Sauf erreur de ma part – Prenons exemple sur eux ! 9. des verbes : admettre, supposer, révolter, choquer des adjectifs : scandaleux, insensé, inadmissible, insuffisant des adverbes : terriblement, complètement, évidemment, notamment des expressions pour nuancer un propos : sauferreur de ma part, au risque de choquer, à ce qu’il paraît exprimer son opinion : à mon sens, je crois que exprimer un sentiment fort : j’en veux terriblement, c’est inadmissible, c’est insensé, ça me révolte C O R R I G É S UNITÉ 2 10. Ce reportage fait écho au commentaire d'Aboubakar qui parle de la recherche sur les biopesticides, notamment au Bénin où l'alternative aux pesticides chimiques sont déjà une pratique réelle comme le montre ce reportage. 11. Il représente un espoir parce qu'il va changer la vie de beau- coup d'agriculteurs. Ces graines issues d'un fruit qui tombe d'un arbre, et qui peuvent être vendues, ça représente une petite richesse. C'est une graine oubliée et qui peut être récupérée pour ses principes actifs, son huile est un répulsif contre les moustiques et elle est considérée donc comme un pesticide naturel. 12. Il a commencé à ressentir des maux physiques et des angoisses, à cause des pesticides et il s'est décidé à monter une entreprise pour la fabrication d'un biopesticide à partir de centaines de graines de margousier. Du Bénin, et des pays voisins, les commandes affluent... C'est la seule entre- prise à produire des biopesticides certifiés biologiques, 25% moins cher que les équivalents chimiques. 13. Un tiers des 300 agriculteurs ont accepté ses produits bien qu'ils aient été sceptiques au début. Préserver la santé en gagnant plus d'argent, c'est gagnant-gagnant. (Réponse libre pour la deuxième partie de la question.) 14. Réponses libres. Propositions : — Des chiffres plus qu’inquiétants. Le bilan est tombé ce week-end, c’est maintenant plus de 60% des petits producteurs qui doit vivre avec l’équivalent d’un SMIC ou moins, malgré des semaines de travail de souvent de plus de 80 heures ! — Des pratiques révoltantes. Les hypermarchés pré- fèrent importer des fruits et légumes du Nord de l’Afrique où la main d’œuvre est peu chère et condam- ne ainsi les producteurs locaux tout en augmentant considérablement notre empreinte carbone. — Une initiative insolite. En Irlande, certaines muni- cipalités ont décidé de « rémunérer » les moutons s’occupant de « tondre » les pelouses publiques. Le salaire mensuel : un massage et une « coupe de che- veux » pour que ces paisibles animaux décompressent après leur dur mois de labeur ! — Un scandale total ! Malgré les cas de plus en plus nom- breux de cancers liés à l’utilisation des pesticides Mon- tesanto dans l’agriculture intensive, les dirigeants de cette marque ne sont toujours pas traduits en justice. — Ne nous taisons plus ! Les conditions de vie du bétail élevé en batterie relèvent de la torture animale pure et dure. Il est temps de commencer à élever la voix ! 15. Sur ce dessin, on voit un petit animal, probablement une taupe ou une souris, qui interpelle un agriculteur en train d’arroser un champ de carottes avec des pesticides visible- ment très nocifs. Cet agriculteur se protège d’un masque pour cela. Ce dessin veut transmettre un message clair : si nous devons nous protéger lorsque nous aspergeons nos champs de pesticides chimiques et dangereux pour la santé, les produits cultivés dans ces champs seront bien évi- demment eux aussi contaminés et il nous sera impossible de les consommer sans nous mettre en danger. L’objectif désiré par ce dessin est atteint. 16. Réponse libre. 17. Cette phrase signifie que le paysan est à la base de la socié- té, que c’est lui qui la modèle et que par conséquent il faut en prendre soin si l’on veut avoir une société saine. 18. Cette chronique radio parle de la végétalisation des villes. Dans une première partie, le chroniqueur rappelle que la limite entre les zones urbaines et rurales se réduit de plus en plus car les municipalités implémentent des espaces verts pour réduire notamment les effets négatifs du réchau- ffement climatique. Il rappelle également que ces initiatives permettent de (re)créer du lien social dans les villes. Dans un deuxième temps, le chroniqueur donne l’exemple de l’apiculture en ville qui se démocratise dans certaines gran- des villes. Enfin, il évoque l’initiative des éco-pâturages dont les conséquences positives sont nombreuses : entretenir les espaces verts de manière écologique (sans utiliser de pesticides !), gain de temps pour les agents d’entretien, création de lieux d’échanges, sensibilisation des enfants à la biodiversité… 19. 1. La végétalisation des villes permet de lutter contre les effets du réchauffement climatique. 2. Le miel produit à Paris ou à Montréal est exceptionnelle- ment bon car il contient les saveurs des fleurs décoratives qu’on ne trouve pas à la campagne. 3. L’éco-pâturage est le fait d’entretenir les espaces verts grâce aux animaux qui broutent. 4. Les deux exemples donnés sont ceux de Gilles Amar qui promène ses chèvres à Bagnolet, dans la banlieue parisien- ne ; et de Julie-Lou Dubreuilh et Guillaume Leterrier qui font brouter à leurs moutons les parcs de la ville de La Courneu- ve deux fois par jour. 20. Q écologique : « l’éco-pâturage est une façon d’éviter les pesticides ». Q pédagogique : « les enfants sont directement sensibili- sés à la biodiversité ». Q social : « des pelouses longtemps abandonnées devien- nent alors de vrais lieux d’échange ». 21. Une ruche : dessin 7 Un troupeau : dessin 5 Un champ : dessin 2 Un mouton : dessin 9 Un/e berger(ère) : dessin 1 Un pâturage : dessin 4 Une vache : dessin 8 Une chèvre : dessin 3 Un/e apiculteur(trice) : dessin 6 C O R R I G É SUNITÉ 2 � DOSSIER 1 – CONSTRUIRE ET CRÉER 22. Réponse libre. Propositions : une grange, un poulailler, une étable, un cochon, une poule… 23. Sur cette image, on voit des moutons qui sont en train de brouter l’herbe à côté d’un bâtiment moderne. Cette ima- ge est représentative de l’éco-pâturage mentionné dans la chronique précédemment : les moutons sont ici dans un espace urbain. 24. Réponse libre. Proposition : Cet homme semble se trouver sur le toit d'un immeuble, en pleine ville, à Paris. La vidéo va certainement traiter de la possiblité de planter de culture urbaine. 25. Proposition : Culture maraîchère : agriculture écologique, maraichage urbain, mètres cultivés, des plantations, la végétalisation, évaporation d'eau, installation Plantes aromatiques et légumes : tomate cerise, salade mesclun, courgettes, pousses, romarin, oseille, plantes vivaces Consommateurs : salariés de l'Opéra, restaurateurs autour de l'Opéra 26. Q la salade Q la courgette Q la tomate cerise Q le mesclun Q le romarin Q l'oseille 27. Réponse libre. 28. Monsieur Hippocrate apparaît comme une personne raciste et très colérique. 29. Être pauvre : ne pas avoir un radis. Tomber souvent amoureux : avoir un cœur d’artichaut. Mentir : raconter des salades. Avoir de l’influence : être un gros légume. N’avoir aucune valeur : ne pas valoir une cacahuète. Faire les choses trop vite : mettre la charrue avant les bœufs. Être idiot/e : avoir un pois chiche dans la tête. Être mort/e et enterré/e : manger des pissenlits par les racines. Être laid/e : avoir une tête de chou. Être petit/e : être haut comme trois pommes. 30. Réponse libre. 31. Réponse libre. 32. L’effet comique de cet extrait vient de la multiplication des expressions imagées contenant le lexique des légumes et de l’agriculture. � DOSSIER 2 – DÉCOUVRIR 1. Le kilomètre alimentaire c'est le terme utilisé pour déter- miner le nombre de kilomètres nécessaires à un aliment pour atterrir sur notre assiette, pas seulement en termes de distance physique, mais en termes des activités liées au déplacement de cet aliment, à savoir l'énergie, le trans- port, l'emballage, ou la transformation. 2. Dans le premier encadré, on parle de la logique très particulière de la consommation de la volaille en France. Malgré le fait que la France soit le premier producteur de volaille en Europe, une grande partie de la volaille con- sommée dans ce pays est en réalité importée. Dans le secondencadré, on décrit le parcours de la noix de cajou depuis son lieu de production (l’Afrique) jusqu’à son lieu de consommation (l’Europe) en passant par son lieu de transformation (l’Amérique). Ce fruit sec voyage souvent plus de 10.000 kilomètres avant d’être consom- mé ! Dans le troisième encadré, on parle du parcours de la co- quille Saint-Jacques de Bretagne qui transite par la Chine pour être nettoyée avant de revenir en France où elle sera vendue aux consommateurs. Le quatrième encadré décrit en quoi la crevette est l’un des produits de consommation les plus polluants, et révèle également le temps écoulé entre sa pêche et sa consommation ; qui remet en question son statut de « produit frais ». Dans le cinquième encadré, on parle du parcours du cabillaud, depuis la Norvège où il pêché à l’assiette des Français en passant par la Chine où il est transformé. On découvre également la technique utilisée pour faire paraî- tre ce poisson plus gros ! Dans le dernier encadré, on parle des boyaux des sau- cisses boudins belges, qui eux aussi voyagent en Chine pour être calibrés avant de revenir en Europe pour être consommés. L’aliment qui fait le plus long voyage est le cabillaud : 15.000 kilomètres de voyage aller-retour. L’aliment qui fait le voyage le plus international est la noix de cajou qui est produite en Afrique, envoyée en Améri- que pour être transformée, et consommée en Europe. Réponse libre pour la dernière partie de la question. 3. Les causes communes à tous ces voyages sont les coûts de la main d’œuvre qui sont moins élevés dans certains pays (en Chine notamment), ce qui fait qu’il est plus inté- ressant économiquement d’envoyer les aliments pour être transformés loin de leur lieu de production et loin de leur lieu de consommation. Les conséquences de ces voyages sont terribles au niveau écologique et social : l’empreinte carbone résultant de tous ces voyages « inutiles » est gi- gantesque ; et le fait de toujours chercher la main d’œuvre la moins chère entraîne une diminution de l’emploi dans les zones de production notamment. C O R R I G É S UNITÉ 2 4. Réponse libre. 5. L’introduction transmet également une opinion. On le voit par le ton utilisé de manière générale, les expressions (« cela semble démentiel », « sommes-nous devenus fous ? », « le monde marche sur la tête ») et l’utilisation de la ponctuation (points d’interrogation et d’exclamation). 6. « Kafkaïen » signifie absurde et oppressant, comme l’ambiance qui règne dans les romans de Franz Kafka. « Ubuesque » signifie d’un comique grotesque et démesuré, comme le personnage du Père Ubu dans la pièce de théâtre « Ubu roi » d’Alfred Jarry. Synonymes ou mots exprimant la même idée dans les tex- tes : dépasser l’entendement, démentiel, fou, marcher sur la tête, ne pas tourner rond, choquant, un comble, incroyable, invraisemblable. 7. Réponse libre. 8. La protagoniste s’appelle Malika. C’est une jeune fille qui habite à Tanger, au Maroc. Elle travaille dans une usine où elle s’occupe de décortiquer des crevettes. 9. Cet extrait littéraire est un parfait exemple des trajets alimentaires décrits dans le document. Les crevettes que décortique Malika sont pêchées en Thaïlande, elles passent par les Pays-Bas où elles sont traitées, sont envoyées au Ma- roc pour être décortiquées par une main d’œuvre peu chère et envoyées de nouveau en Europe où elles seront ven- dues pour la consommation. L’auteur illustre à travers son personnage le phénomène de la délocalisation du traite- ment des aliments pour trouver une main d’œuvre toujours moins chère (« les filles étaient payées une misère ») et dont les conditions de travail sont inacceptables (« elle se plaig- nait sans cesse d’avoir froid. Et ses doigts étaient devenus quasi-insensibles ».) 10. Ce qu'on appelle le poulet de dégagement à la Réunion, ce sont les parties du poulet, comme les ailes et les cuisses, qu'on ne consomme pas en France métropole, et qui sont envoyées pour être commercialisées dans d'autres pays, comme par exemple La Réunion, à des tarifs très bas, en grande surface et au rayon surgelés et concurrencent la production locale. 11. Les tarifs sont imbattables, les morceaux de poulet inven- dus, se vendent à moins de deux euros le kilo. C'est un tarif introuvable en métropole. L'intérêt pour les industriels de l'Hexagone c'est de vendre les morceaux invendus à La Réunion. Les éleveurs réunionnais ont du mal à vendre car ils doivent concurrencer avec les produits surgelés moins bon et qui viennnet de métropole. Ça nuit à l'économie locale et le gouvernement ne contrôle pas cette logique. L'élevage doit se baser sur l'agriculture et pas sur cette concurrence déloyale. 12. Les restaurateurs trouvent que le poulet surgelé qui vient de métropole n'a pas de goût, il est fade, insipide et n'a aucun intérêt. 13. Réponse libre. 14. Réponse libre. � DOSSIER 2 – CONSTRUIRE ET (INTER)AGIR 1. L’empreinte carbone signifie l’empreinte négative que nous laissons en termes d’émission de gaz à effet de serre. Elle dépend de notre manière de nous déplacer, de nous chau- ffer, de nous alimenter… Réponse libre pour la deuxième partie de la question. Proposition : Je pense que dans ma vie quotidienne c’est également mon alimentation qui contribue le plus à mon empreinte carbo- ne car je consomme beaucoup de produits d’importation, qui sont souvent moins chers que les produits locaux… 2. Réponse libre. Proposition : Oui, je pense que c’est effectivement très satisfaisant d’acheter et de consommer local car on peut savoir exacte- ment d’où viennent les produits, discuter directement avec les producteurs… et on a la sensation de consommer de manière responsable et écologique. 3. Réponse libre. Proposition : Ma première réponse serait bien évidemment ! En consom- mant local, on réduit les trajets alimentaires invraisembla- bles, on consomme des produits de saison… 4. Réponse libre. Si la réponse correspond à la proposition de réponse de la question précédente : première partie de l’article et dernier paragraphe. 5. Paragraphe 1 (Introduction) Consommer local n’est pas toujours écologique. Paragraphe 2 : Consommer local est écologique car celui réduit la pollution liée au transport et à la conservation. Paragraphe 3 : La plus grande partie de la pollution des produits de l’agriculture n’est pas liée au transport mais aux techniques de production. Paragraphe 4 : Pour consommer de manière écologique, il vaut mieux regarder la culture du produit que son transport. Paragraphe 5 : Il est plus écologique de consommer un fruit ou un légume qui a été produit dans un écosystème qui lui correspond, même s’il a voyagé par la suite. Paragraphe 6 : Il faut faire preuve de bon sens pour con- sommer de manière écologique. Paragraphe 7 : Il est parfois préférable de consommer des produits d’importation. Paragraphe 8 : Lorsque l’on consomme des produits d’importation, il faut faire attention aux normes de pro- duction du pays qui peuvent différer de celles que nous connaissons. C O R R I G É SUNITÉ 2 Paragraphe 9 : Consommer local reste la meilleure alternati- ve si l’on veut soutenir le commerce local. 6. Réponse libre. Proposition : Merci pour cet article qui permet de faire la lumière sur ce qu’est une réelle démarche écologique dans la consom- mation. Je souhaiterais ajouter que le fait de consommer local vous permettra de soutenir l’économie locale et les petits producteurs avec qui vous pourrez converser, en savoir plus sur les processus utilisés dans la production… ce qui créera du lien social et vous permettra de vous rappro- cher de la nature ! 7. Réponse libre. 8. Les mots en gras expriment l’opposition. On pourrait refor- muler la phrase ainsi : « Contrairement à ce qu’on pense, même si elle cultivée dans son milieu naturel, cette banane n’est pas si écolo. » (Accepter toute autre réponse similaire). 9. Mots et expressions pour exprimer l’opposition dans l’article: bien que, cependant, toutefois, malgré, avoir beau…, au contraire, paradoxalement, quoique, or, même si, en revanche, mais, il n’empêche que. Tableau : Exemple 1 : « En revanche, si on veut des produits […], il vaut mieux consommer des produits étrangers. » Exemple 2 : « c’est loin d’être le souci le plus important, au contraire ! » Cependant, toutefois, or, il n’empêche que, même si + phra- se à l’indicatif Exemple 3 : « Or, les productions étrangères sont parfois plus écologiques que les productions locales. » Bien que, quoique + phrase au subjonctif présent ou passé. Exemple 4 : « Bien que la libre circulation des marchandises et des aliments se soient imposées partout en Occident… » Malgré + nom ou pronom Exemple 5 : « Le transport a beau être problématique sur le plan écologique… » 10. Il convient de préciser, il faut aussi noter, il n’y paraît, il faut donc regarder, il est préférable d’acheter, il est beaucoup plus difficile, il faut acheter et consommer local, il vaut mieux consommer, il n’empêche que, il faut aussi faire attention. Les verbes qui suivent ces pronoms sont des verbes imper- sonnels conjugués au présent de l’indicatif. 11. Réponses libres. Propositions : — Bien que je fasse de nombreuses heures supplémen- taires au travail, je n’ai pas le droit à un jour de congé quand j’en demande un. — Même si je bois beaucoup de boissons sucrées, je n’ai pas l’impression d’être en mauvaise santé. — Ma copine Marianne est la fille la plus sympathique de la planète ; il n’empêche que quand on a besoin d’un service, elle n’est jamais présente ! — 12. Les producteurs français font beaucoup d’efforts, toutefois ils sont toujours soumis à la rude concurrence des tomates espagnoles et marocaines. Les agriculteurs français ven- dent régulièrement à perte. Les producteurs français ont beau faire beaucoup d’efforts, ils sont toujours soumis à la rude concurrence des tomates espagnoles et marocaines. Les agriculteurs français ven- dent régulièrement à perte. Les producteurs français font beaucoup d’efforts ; il n’empêche qu’ils sont toujours soumis à la rude concurren- ce des tomates espagnoles et marocaines. Les agriculteurs français vendent régulièrement à perte. 13. Réponses libres. Propositions : Apéritif : Même si elles ont bon goût, tes chips industrielles ont pro- bablement été mises en sachet par une main d’œuvre peu chère qui travaille dans des conditions inhumaines. Menu : La cuisine locale te paraît plus écologique ; il n’empêche que nous sommes en hiver et que ce n’est pas la saison des tomates ; et pourtant il y en a dans ta ratatouille ! La cuisine du monde est originale ; toutefois cela implique d’acheter des produits qui ont dû traverser la moitié du globe en avion. Plat : Je comprends que tu aies envie de cuisiner du poisson ; cependant est-ce que tu t’es renseigné auparavant sur l’origine de ce poisson et ses conditions de production ? Cuisiner un plat végétarien n’est pas forcément écologique, au contraire ! Avec ta proposition de salade de tofu aux mangues, tu utilises des produits qui viennent de loin, et qui ont donc une grosse empreinte carbone. Accompagnement : Tu veux du riz comme accompagnement tandis que tu sais très bien qu’il est produit de manière industrielle ? Ton quinoa a beau avoir le label bio, ce n’est pas exacte- ment un produit de consommation local ! Fromages : Malgré le prix attractif, je ne pense pas qu’il faille acheter du fromage en supermarché ; il sera toujours moins bon que celui acheté directement au producteur. Le fromage du producteur est sans doute plus savoureux ; en revanche il coûte très cher ! Dessert : Même si ton dessert fait maison est sans doute bien mei- lleur qu’un dessert acheté en commerce, je ne pense pas que ça vaille le coup car ça va nous prendre beaucoup de temps pour cuisiner. Un dessert acheté surgelé est une bonne manière de gag- ner du temps ; toutefois c’est plus cher et moins bon qu’un dessert fait maison… 14. Réponse libre. 15. Réponses libres. Proposition : — Quand on veut cuisiner un tartare de bœuf, il est préfé- rable de se renseigner sur l’origine de la viande avant C O R R I G É S UNITÉ 2 de l’acheter. Une viande issue de l’élevage en batterie aura moins de saveur qu’une viande issue de l’élevage à l’air libre. — Il vaut mieux organiser ses menus en fonction des fruits et légumes de saison. Par exemple : il vaut mieux cuisiner un gazpacho en été et une soupe à l’oignon en hiver… — Il est recommandé d’acheter du thé issu du commerce équitable, on s’assure ainsi que les producteurs sont payés correctement pour leur travail. — Il faut faire attention aux conditions dans lesquelles sont produites les bananes que nous consommons : vérifier que les agriculteurs utilisent peu de pesticides ou uniquement des biopesticides. 16. Réponse libre. Proposition : La soupe à l’oignon, quand il fait froid dehors et que vous la mangez au coin du feu, ça ressemble un peu au paradis ! 17. On parle du phénomène du filon régional dans la grande distribution. Il se manifeste par la vente de plus en plus populaire de produits et marques typiquement régionaux en grandes surfaces. (Réponse libre pour la dernière partie de la question.) 18. Introduction : On mange de plus en plus local et régional, et les grandes surfaces l’ont compris en proposant de plus en plus de ces produits dans leurs rayons. Comment expliquer ce succès ? Idée 1 : d’abord, la journaliste explique que la proximité ras- sure et qu’il y a dans l’achat local une démarche citoyenne. Idée 2 : ensuite, elle mentionne l’effet psychologique d’appartenir à une tribu qui réside dans le fait de consom- mer local. Idée 3 : et puis, elle rappelle qu’il y a un véritable intérêt économique pour les grandes surfaces car ces produits se vendent comme des petits pains. Conclusion : pour finir, le journaliste mentionne que le phé- nomène se déplace légèrement : des produits régionaux deviennent produits nationaux. Les distributeurs jouent sur le côté nostalgique ou même dépaysant de ces produits pour vendre plus. 19. Trouver la poule aux œufs d’or : trouver un bon filon, qui rapporte de l’argent. Jouer la carte du local : favoriser les produits locaux car on sait qu’ils ont du succès. Se vendre comme des petits pains : se vendre extrêmement facilement et rapidement. Prendre quelqu’un pour une vache à lait : profiter de quelqu’un économiquement, tirer un profit continuel de quelqu’un. 20. Réponse libre. 21. Ça permet de manger plus sain : manger local. Pourquoi les Français aiment tant ça ? : les produits régio- naux. Ça rassure : la proximité. Ça permet à l’usine qui les produit de garder ses employés : acheter une brioche du coin. Ça renforce l’idée d’identité locale : les produits régionaux. Ça rapporte : les produits régionaux. Ça se vend comme des petits pains : les produits régionaux. Ça n’est pas près de s’arrêter : l’augmentation du chiffre d’affaires d’Intermarché grâce au lancement de sa marque Itinéraire des saveurs. Ça permet d’offrir au client un produit qu’il a goûté dans son enfance ou pendant des vacances : le fait de vendre des produits régionaux sur l’ensemble du territoire. Ça joue donc sur l’effet nostalgie ou dépaysement : les pro- duits régionaux disponibles dans d’autres régions. Exemple du tableau : un des exemples cités ci-dessus. 22. Réponse libre. Propositions : Ça va ? Ça y’est. C’est ça. Comme ça. Sans ça… � DOSSIER 2 – CONSTRUIRE ET CRÉER 23. Réponse libre. Proposition : Ce logo évoque que le produit sur lequel il est apposé a fait l’objet de contrôles pour en préserver les caractéristiques : région d’origine, savoir-faire, ingrédients… 24. AOP : c'est un label européen, Appellation d'Origine Proté- gée, dénomination d'un signe d'identification crée en 1992. Les critères : l'AOP c'est le critère le plus strict. Ça désigne des produits produits, élaborés et transformés dans une aire géographique déterminée, avecle savoir-faire de pro- ducteurs locaux, et des ingrédients provenant de la région. Europe : 175 Belgique : 1 25. Il y a 45 fromages AOP en France et 15 variétés de fromages AOP en Suisse. 26. Réponse libre. 27. . FALTA (A LA ESPERA). le camembert : goûtu, plus de caractère, goût vraiment fort le comté : goût fruité, fort, fondant, crémeux, salé le herve : plus de caractère sans être trop agressif, un vrai goût de fromage, de terroir, texture agréable, plastifié, goût tout fait, supermarché, qui ne se développe pas le parmesan : texture et toucher le roquefort : aspérités, particulier, on n'a pas le même goût sur tous les morceaux, moins agressif, aromes rajoutées, superficiel, industriel. 28. Réponse libre. C O R R I G É SUNITÉ 2 29. Audio nº Expressions familières Significa- tion 3 C’est relou C’est affreux, inadmissible. 5 Ça ma saoule ! Louche, bizarre. 1 Ça craint Ça m’agace. 2 Chelou C’est pénible, ennuyeux. 4 C’est chiant C’est lourd. 6 Ça me gave Ça m’agace. 30. Réponses libres. Propositions : On va manger au nouveau restau vegan ce soir ? / Ah non, ça me saoule de manger vegan, j’ai envie de viande. Il paraît que si on ne fait rien pour limiter notre émission de gaz à effets de serre, la température mondiale pourrait augmenter de 6% d’ici à 2100. / Ouah, ça craint ! Luc dit qu’il essaie d’être un écocitoyen mais il prend l’avion plusieurs fois par an et il mange de la viande à presque tous les repas. / C’est chelou. Pour mieux consommer, il faut aussi savoir dépenser plus d’argent pour des produits de qualité. / Oui mais c’est chiant, je n’ai pas beaucoup d’argent moi. 31. Le verlan est le fait d’échanger les syllabes de certains mots pour qu’ils apparaissent à l’envers (l’envers> verlan). Les exemples de l’activité 2 sont : relou et chelou. D’autres mots de verlan : ouf, une meuf, un keum, la teuf, pécho, vénère, teubé, reuf, reup, zarbi, chanmé… 32. Je suis vénère : je suis énervé-e. Il est chanmé : il est méchant (dans le sens impressionnant). Y a une teuf ce soir : y a une fête ce soir. C’est une super meuf : c’est une super femme. Il est sympa ce keum : il est sympa ce mec. C’est un truc de ouf ! : c’est un truc de fou ! C’est zarbi : c’est bizarre. Il est teubé : il est bête. � STRATÉGIES D’ÉCRITURE 1. La donnée qui ne provient pas de l’analyse du graphique est le classement 2017 des plus gros consommateurs de bio dans le monde, où la France se classe en septième position, bien loin derrière la Suisse qui est première. 2. Ce graphique […] nous donne des informations/ On constate que/ sont de plus en plus nombreux/ n’a cessé d’augmenter/ il s’élevait à près de…/il a atteint et dépassé la barre des…/n’a plus baissé/ il a donc plus que doublé/ on remarque que/ la France se classe/ en première position/ plus de 75% des produits biologiques…/environ un quart des produits bio…/ la moitié à l’intérieur de…/ l’autre moitié… 3. Si on observe l’infographie, on constate qu’en 2014 c’est la production de volaille qui tient le haut de l’affiche avec 144 millions de poulets élevés chaque année. Toutefois, seuls 11% de la production de volaille française sont sous signe officiels de qualité ou d’origine. Bien loin derrière la volaille viennent les bovins avec près de 20 millions de têtes élevées en 2014, suivis par les porcins, avec presque 14 millions de têtes. Ces chiffres peuvent paraître surprenants quand on sait que c’est pourtant la viande porcine qui a la préférence des Français avec 32kg de cette viande consom- mée chaque année par habitant, contre seulement 26 kg de volaille. Mais ces chiffres risquent d’évoluer et la tendance risque même de s’inverser car on constate une hausse de 54% de la consommation de viande de volaille en un peu plus de 20 ans, tandis que pour la viande bovine on observe une baisse de presque 5% ! En termes d’élevage, ce sont les caprins qui occupent le bas du tableau : à peine plus d’un million de têtes élevées en 2014. Pour l’élevage des vaches et brebis laitières, on remarque que les vaches continuent à être en tête avec 3.7 millions de vaches laitières élevées chaque année tandis que les brebis représentent moins de la moitié de ce chiffre avec 1.3 million. La France réalise cependant un chiffre impressionnant en étant le producteur de 40% de la collecte européenne de lait de chèvre. Enfin, cette infographie révèle que plus de 210.000 exploitations sont consacrées à l’élevage, ce qui représente près de 305.000 emplois à plein temps. C O R R I G É S UNITÉ 2 DE LA TÊTE AUX PIEDS � DOSSIER 1 – DÉCOUVRIR 1. Réponse libre 2. Propositions (de gauche à droite et de haut en bas) : Sur cette couverture de magazine, on voit une femme avec la peau très blanche. Elle porte des vêtements très féminins, qui ressemblent à des vêtements de la Renaissance. Elle porte également un long collier de perles noires, et elle tient dans ses bras un petit furet beige. Sur cette couverture de magazine, on voit un homme d’une quarantaine d’années. Il est assis en extérieur. Il a cheveux bruns et porte une moustache. Il sourit. Il porte un pantalon orange, une veste en tweed marron, un pull noir autour du cou et une montre. Sur cette couverture de magazine, on voit une femme noire, très chic. Elle a une coupe de cheveux très originale. Elle porte des boucles d’oreille et elle est très maquillée. Elle sourit. Elle porte une chemise beige et un débardeur bleu. Sur cette couverture de magazine, on voit un homme très musclé. Il porte un jean, une ceinture blanche et un tee-shirt noir. Il porte une montre au poignet gauche. Avec sa main gauche, il soulève son tee-shirt et dévoile ses abdominaux. Sur cette couverture de magazine, on voit une femme noire. Elle a les cheveux courts et les yeux très maquillés. Elle porte un vêtement rouge. Elle ne sourit pas. Sur cette couverture de magazine, on voit une femme d’un certain âge. Elle a les cheveux gris. Elle porte une chemise rose qu’elle tient fermée autour du cou. Sur cette couverture de magazine, on voit une très jeune femme noire mais avec un teint très clair. Elle porte des tresses africaines. Elle a les yeux clairs et des taches de rousseur sur le visage. Sur cette couverture de magazine, on voit une femme recouverte de crème à raser. Elle a les cheveux bruns et regarde l’objectif, un peu surprise. 3. Jeunes hommes aux abdominaux dessinés, femmes avec des taches de rousseur et aux cheveux roux, femmes aux cheveux blancs, quadragénaires à la barbe poivre et sel, beautés au genre indéfini. 4. Réponse libre. Proposition : Oui, je suis d’accord avec cette phrase. Les couvertures de la presse masculine et féminine dictent les canons de beauté de chaque époque. On voit par exemple que ceux-ci évoluent doucement : il n’est pas rare de voir maintenant des couvertures avec des visages et des corps qui ont des « défauts », car ces petites imperfections sont de plus en plus considérées comme des signes de beauté… 5. Première couverture : Qu’est-ce que la beauté aujourd’hui ? Deuxième couverture : Dossier beauté homme : Des rites et des produits pour être toujours au top. Troisième couverture : Aïssa Maïga : « La figure de la femme noire est une invention ». Quatrième couverture : 17 exercices pour des abdos en béton. Cinquième couverture : Belle sans bistouri ! Sixième couverture : Exclusif. Sophie Fontanel, nouvelle icône, fait éclater tous les codes du style. / Cheveux trop blancs, trop frisés ou trop raides, et si c’était cool ? Septième couverture : Spécial beauté. Sois belle et ouvre-la ! Huitième couverture : Dossier de l’été. L’angoisse du poil. Réponse libre pour la deuxième partie de la question. 6. Réponse libre. 7. Sophie Fontanel a vu passer un jour une femme avec les cheveux blancs, alors qu'elle était dans le sud de la France et elle l'a trouvée belle avec ses cheveux blancs, elle la com- pare à une apparition. Elle s'est demandé pourquoi elle la trouvait belle. Et puis l'apparitionfait aussi référence à celle de ses propres cheveux blancs qu'elle a laissés pousser. 8. Le fait de réfléchir et d'écrire là-dessus ça l'a aidée à laisser pousser ses cheveux blancs. Le livre est le récit de cette lente apparition . 9. L’intention de Sophie Fontanel est de montrer que l’idée que les cheveux blancs ne sont pas considérés comme esthétiques chez une femme est une construction purement sociale. Pour sa part, elle estime au contraire qu’accepter et assumer ses cheveux blancs rendraient à la fois les femmes plus belles et moins victimes des diktats de la mode. 10. Réponse libre. Proposition : Dans mon pays, les cheveux blancs sont également consi- dérés comme sexy chez les hommes et signe de vieillesse chez les femmes. La plupart des femmes dans mon pays commencent à se teindre les cheveux dès l’apparition du premier cheveu blanc. � CONSTRUIRE ET (INTER)AGIR 1. Le message transmis par ce poème est que la femme noire est belle de par sa couleur de peau et de par ses formes. 2. Le thème commun de ces deux titres d’article est celui des standards de beauté chez les femmes noires. 3. Le premier article dévoile que le rapport des femmes à leur physique en Afrique a évolué, et qu’elles suivent actuelle- ment les critères de beauté de la femme occidentale au dé- triment de leurs caractéristiques physiques naturelles. Cet article met en cause les médias qui déversent sur le marché africain magazines, séries télévisées, articles Internet… C O R R I G É SUNITÉ 3 où les critères de beauté occidentaux sont mis en avant, dénonçant ainsi une poursuite du colonialisme à travers la mode, la culture et les médias. 4. Le deuxième article décrit le phénomène d’appropriation des critères esthétiques blancs pour les cheveux et coupes de cheveux chez les femmes noires. Le cheveu afro n’est pas considéré comme esthétique, et ces femmes font donc tous les efforts du monde pour se défriser les cheveux, se coiffer à l’occidentale… La visibilité dans cet article décrit l’apparition dans les médias de femmes noires arborant fièrement le cheveu afro. L’invisibilisation décrit le phé- nomène selon lequel les cheveux afro ont été pendant très longtemps complètement absents du paysage médiatique français. 5. Cette phrase signifie qu’il ne faut pas hésiter à aborder le cheveu afro et à en être fière, comme l’on pourrait être fière de porter une couronne. 6. Les deux articles se complètent dans le sens où l'un défend le retour au naturel des attributs de la femme africaine, concernant la couleur de la peau et la nature des cheveux, et l'autre décrit le constat d'un processus de libération du canon esthétique hérité de de la domination coloniale, et du retour au naturel qui fait que de plus en plus de femmes entretiennent leur chevelure à la coiffure afro. 7. Réponse libre. Proposition : Dans les pays asiatiques, les canons de beauté occidentaux sont aussi très représentés et de nombreuses femmes cher- chent à se blanchir la peau, à se débrider les yeux, à se tein- dre les cheveux… pour ressembler plus à des occidentales. 8. Réponse libre. Proposition : Je pense que le phénomène du retour au naturel est très positif. En effet, les critères de beauté ne devraient pas être les mêmes d’un groupe ethnique à l’autre car les caractéris- tiques physiques sont différentes. Malheureusement, dans mon pays, ce phénomène n’est pas encore très répandu. 9. Corps Des jambes interminables, un teint clair- mate, être mince, des lèvres charnues, une poitrine pulpeuse, un fessier rebondi, un teint noir ébène, une femme corpulen- te, des formes généreuses, chétive, ano- rexique, un postérieur plat comme une planche, une femme dodue, une femme maigre, une femme forte, peau noire Visage Lèvres charnues, teint clair-mate. Cheveux Blonde, brune, une perruque, un produit capillaire, une greffe, une mèche, des tresses, des tissages, des nattes, che- veux crêpus, une chevelure afro, une chevelure lisse, se défriser, se coiffer, des cheveux frisés 10. La première phrase est à la forme passive, ce qui sous-en- tend qu’une tierce personne leur défrise les cheveux. La deuxième phrase est à la forme active, ce qui sous-en- tend que les femmes se défrisent elles-mêmes les cheveux. 11. Phrases à la forme passive : Au Niger, les femmes corpu- lentes, dodues, sont encore appréciées. / La femme maigre étant considérée comme pauvre, maltraitée ou malade. / […] des concours de beauté sont organisés pour récompen- ser […]. / Les coiffures sont faites à présent de greffes et de mèches. / […] les chevelures afro sont, depuis des siècles, discriminées et suspectées d’être […] / […] des décennies à se faire défriser les cheveux. / Certaines Françaises d’origine africaine se sont fait insulter ou discriminer […]. / des produits nocifs utilisés par de nombreux coiffeurs afro / Cette visibilité a été initiée par des blogueuses de la sphère afro-française. / le combat se mène dans le monde du cinéma. Tableau – La forme passive : En général, on construit la forme passive avec être + partici- pe passé + par. Certains verbes à la forme passive sont suivis de de au lieu de par. 12. Q la presse féminine Q la chirurgie esthétique Q a mode masculine Q un collègue de travail Q le marché de l’esthétique 13. Jonas est l’homme d’une des femmes du dialogue. Il veut se faire épiler au laser. 14. Le métier de barbier est revenu à la mode grâce à la mode du port de la barbe chez les hommes, et en particulier chez les hipsters. 15. On m’a posé des extensions : je me suis fait poser des extensions. Tout ce qu’on peut écrire : tout ce qui peut s’écrire. On vend mieux la presse : les magazines se vendent mieux. Des barbiers leur taillent la barbe : ils se font tailler la barbe chez le barbier. Il y a de plus en plus de barbiers : les barbiers se multiplient. 16. 1. Se faire avoir. Q Non volontaire. 2. Se faire engueuler. Q Non volontaire. 3. Se faire renverser. Q Non volontaire. 4. Se faire refaire le nez. Q Volontaire. 5. Se faire voler. Q Non volontaire. 6. Se faire traiter. Q Non volontaire. 17. Une personne + au/ aux/ à la + nom + adjectif C O R R I G É S UNITÉ 3 Une personne + avec + nom Une personne + de + groupe nominal 18. Réponse libre. Propositions : Le garçon aux cheveux blonds. / La femmes à la peau noire. / L’homme au grand front… 19. Réponse libre. Proposition : C’est une actrice australo-américaine à la peau très blanche, aux cheveux très blonds et à la stature très menue. Elle s’est fait injecter beaucoup de botox pour paraître plus jeune. C’est Nicole Kidman ! 20. Réponse libre. Proposition : Je pense que dans quinze ans les canons de beauté mascu- lins auront beaucoup mangé. On considérera comme beau les hommes très minces, au visage très fin et aux cheveux longs, à la pilosité inexistante et aux yeux clairs. Par contre je pense que les standards féminins n’auront pas changé. Une belle femme sera toujours une femme au corps très mince, à la poitrine pulpeuse et aux fesses rebondies, aux cheveux longs et lisses et à la peau claire. 21. Réponse libre. Proposition : Je ne suis pas du tout d’accord avec l’opinion du journaliste. Je pense que le fait de juger quelqu’un sur son apparence physique plutôt que sur ses qualités professionnelles est dangereux. De plus, je pense que le retour est naturel est non seulement beau, mais aussi essentiel, en particulier pour les gens issus des minorités ethniques. 22. Sur la première série d’images, l’homme s’est fait refaire le nez. Sur la deuxième série d’images, l’homme s’est fait refaire le menton. � DOSSIER 1 – CONSTRUIRE ET CRÉER 23. Réponses libres. Propositions : Ça se lit souvent chez le coiffeur. > Les magazines de mode. Ça se porte de plus en plus serré. > Les pantalons. Ça se mange au petit déjeuner. > Les bagels. Ça s’écoute pour danser. > Les chansons de Stromae. Ça s’achète dans toutes les librairies et ça se lit très facile- ment. > Les livres de GuillaumeMusso. 24. Norman aborde la question de la virilité. (Réponse libre pour la deuxième partie de la question.) 25. Les attributs et le comportement d’un homme viril sont qu’il porte de l’after shave, il fait de la musculation, il serre la main très fort quand il dit bonjour, il ouvre les cannettes de bière avec un briquet, il craque ses doigts. Un brun ténébreux est très viril, toujours très masculin, avec des lunettes de soleil et une cigarette à la bouche. 26. Q un beau gosse Q un mec Q un type 27. Réponse libre. Proposition : Dans ma culture, un homme viril est un homme fort et mus- clé, qui doit savoir bricoler et protéger les plus faibles. Il doit être droit, loyal et galant. 28. 1. b 2. d 3. g 4. e 5. h 6. c 7. f 8. a 29. Réponse libre. � DOSSIER 2 – DÉCOUVRIR 1. Définitions du mot « genre » : une idée générale, un concept / un groupe d’êtres ou d’objets présentant des caractéris- tiques communes / une catégorie d’œuvres/ une catégo- rie grammaticale. Le titre ici parle du genre féminin ou masculin chez l’être humain. Le fait de mettre le « s » entre parenthèses laisse entendre que le genre peut être multiple chez un même être humain. 2. Tous les protagonistes vivent ou subissent une tension entre l’image que leur corps projette et leur propre sub- jectivité par rapport à leur corps (le désir de changer d’apparence)et au regard que les autres portent sur celui-ci. Ils doivent s’accepter et se faire accepter, à travers leur choix. Points communs Différences Les personnages sont nés dans un corps dans lequel ils ne se reconnaissent pas : nés femmes mais se sentant hommes, ou nées hommes et se sentant femmes. Les personnages souhai- tent se réconcilier avec leur véritable identité. Certains personnages décident d’en passer par une véritable transformation physique notamment grâce à la chirurgie esthétique, et d’autres se contentent d’adopter les vêtements et habitudes de « l’autre sexe ». 3. Un tomboy est un garçon manqué en anglais. (Réponse libre pour la deuxième partie de la question.) Proposition : Je trouve le terme de garçon manqué en français assez intéressant. En effet, ce terme illustre bien l’idée d’une identité « manquée », comme si la personne était bel et bien née dans un corps ne lui correspondant pas. 4. Réponse libre. Proposition : Oui, je pense que l’âge joue un grand rôle dans notre rap- port au corps car, très souvent, dans les premières années de notre vie on se plie plus facilement aux codes du genre imposés par la société. Ce n’est qu’en avançant dans l’âge que l’on acquière la maturité et la force nécessaires de refu- C O R R I G É SUNITÉ 3 ser, le cas échéant, ces codes. 5. Réponse libre. Proposition : Ce thème m’intéresse énormément car je sais que de nom- breuses personnes sont en souffrance et n’acceptent pas le corps dans lequel elles sont nées, ou tout simplement ne se reconnaissent pas dans les codes de genre communément acceptés. Malheureusement, c’est une thématique dont on parle encore très peu dans mon pays. 6. Réponse libre. Proposition : Je suis particulièrement intéressé par le fait de voir la pièce de théâtre Trans car j’aime beaucoup le théâtre et que je trouve que la manière dont cette thématique est abordée est intéressante : être à l’écoute de son corps peut aussi vouloir dire être disposé à faire les modifications nécessai- res pour s’y sentir bien. 7. C'est un personnage queer et il a écrit une chanson pour l'Eurovision. 8. Il aime les perruques, le maquillage, les leggings, les petits hauts. Il n'est jamais en jupe et pas habillé en femme. Pour lui, c'est une petite part de féminité qu'il revêt. Il est attiré par ça depuis tout petit et sa mère l'a laissé vivre sa de façon naturelle. D'ailleurs il décrit son enfance comme une enfance solaire et merveilleuse. Il redéfinit les codes de la masculinité, c'est une autre façon d'être un mec, il met du maquillage, il porte des hauts, mais ce n'est pas une drag-queen. Les drag-queen transforment leur visage en y passant beaucoup d'heures à se maquiller pour leurs spectacles, alors que Bilal met un peu de mascara et un peu de maqui- llage. 9. Réponse libre. � DOSSIER 2 – CONSTRUIRE ET (INTER)AGIR 1. L’image de l’article évoque le futur car un y voit un robot courir sur un terrain d’athlétisme. Le lien avec le corps est que le robot est clairement humanoïde : il a une tête, un tronc, des jambes… Le lien avec le titre de l’article est évident : l’article parle des Jeux Olympiques du futur (en 2096 !). 2. Réponse libre. Proposition : Je pense que les conséquences de l’amélioration du corps dans le domaine du sport seront catastrophiques. Le propre du sport est de tester les capacités physiques de l’être humain, si celles-ci sont modifiées et augmentées, alors le sport perd son intérêt et même son essence. 3. Réponse libre pour la première partie de la question. Proposition pour la deuxième partie de la question : Je pense malheureusement que les prévisions de Patrick Clastres sont probables. En effet, les évolutions récentes en médecine et en robotique pour améliorer les capacités physiques des êtres humains sont telles que l’on peut tout à fait imaginer qu’elles vont dénaturer à moyen terme le sport de compétition. 4. Patrick Clastres dit que les Jeux Olympiques de 2096 n’auront pas lieu car le Comité International Olympique aura été dissolu en 2094. Ses arguments sont que le pro- cessus d’augmentation de l’homme aura été achevé et que par conséquent les sports ne ressembleront plus en rien à ce que nous connaissons aujourd’hui. Ainsi, les qualités physiques feront de moins en moins la différence entre les athlètes, et les performances athlétiques seront vertigineu- ses. 5. La vision de l’historien est une dystopie. Éléments du texte : un récit résolument pessimiste, la levée de cette interdiction changera alors radicalement la face du sport, seules subsisteront les règles fondamentales, les sports de combat à très haut niveau de violence seront particulièrement prisés, les paris sportifs atteindront de nouveaux records… 6. Réponse libre. Proposition : Oui, je pense que la disparition des Jeux Olympiques serait une véritable perte car c’est un bel événement sportif où les athlètes se surpassent, où les capacités physiques et men- tales sont mises à dure épreuve au nom du sport. C’est un événement très important selon moi car il permet aux spec- tateurs d’assister à de très belles performances sportives. 7. Mots et expressions liés aux progrès technologiques : l’ingénierie technologique et génétique, le processus d’augmentation de l’homme, une prothèse, un exosque- lette, un dermosquelette, une modification génétique, une nanotechnologie, des jambes et bras bioniques, un athlète cyborg. 8. Dissoudre : une dissolution. Progresser : une progression. Augmenter : une augmentation. Modifier : une modification. Évoluer : une évolution. Développer : un développement. 9. alors – dès lors – dorénavant 10. L’action qui a lieu en premier est celle du verbe à la forme composée. 11. Tableau : Le futur antérieur C’est un temps composé, formé de l’auxiliaire être ou avoir conjugué au futur simple + le participe passé du verbe. On l’utilise après des connecteurs temporels : à partir du moment où, quand, après que, dès que, une fois que, aussi- tôt que. 12. Réponse libre. C O R R I G É S UNITÉ 3 13. Réponse libre. Propositions : — Dès qu’on aura pu greffer des ressorts dans les tibias des athlètes, ceux-ci pourront sauter jusqu’à toucher le dernier étage des gratte-ciels. — À partir du moment où l’on aura greffé des branchies à l’humain, les compétitions d’apnée n’existeront plus car l’homme pourra vivre aussi bien sur terre que sous l’eau. — Quand les hommes auront des jambes bioniques pouvant se transformer selon les éléments en contact, ils feront des spectacles de ski nautique qui seront à la fois sportifs et artistiques. — Unefois que les athlètes auront des prothèses à la place des bras, ils n’auront plus besoin de rames pour faire de l’aviron. — Après que l’on pourra choisir quel type de prothèse se mettre à la place du bras selon le moment de la journée, l’escrime deviendra le sport le plus populaire, pratiqué à n’importe quel moment de la journée. 14. Réponses libres. Propositions : — À partir du moment où tous les objets électroniques seront connectés dans la maison, il suffira d’une coupure d’électricité pour ne plus être capable de rien faire chez soi. — Quand le cinéma sera en 5 dimensions, il faudra éviter d’aller voir des films violents, au risque d’en ressortir blessé. — Après que les transports en commun seront autant aériens que terrestres, il faudra redéfinir les règles de circulation. — Dès que la télétransportation aura été démocratisée, il ne faudra que quelques instants pour atteindre notre destination de vacances. — Une fois que nous aurons une puce implantée dans le cerveau nous permettant de comprendre n’importe quelle langue, nous n’aurons plus besoin d’apprendre de langues étrangères. 15. Réponses libres. Proposition : — Je passerai le DELF B2 quand j’aurai obtenu 100/100 à l’examen blanc. — Je gagnerai le César du meilleur espoir masculin une fois qu’un grand réalisateur m’aura repéré et m’aura fait tourner dans un de ses films. — Je déciderai de faire un enfant le jour où ma femme et moi aurons acheté notre maison. — Je trouverai le job de mes rêves dès que j’aurai eu le courage de quitter mon boulot actuel. — Mon mari, mes enfants et moi ferons un long voyage après que les enfants auront tous eu leur bac. 16. Réponse libre. Proposition : J’aimerais avoir des prothèses amovibles en forme de pal- mes pour pouvoir nager plus vite. 17. Réponse libre. Propositions : — À partir du moment où la médecine aura trouvé la cure des grandes maladies de ce siècle, les hommes vivront en meilleure santé et ils seront plus sereins. Ils mettront à profit leur énergie et leur dynamisme pour créer des espaces de nature où ils vivront en harmonie avec les éléments… — Après que l’ingénierie génétique et technologique sau- ra réaliser des modifications génétiques sans risque pour la santé, les humains se ressembleront tous ; il n’y aura plus de particularités physiques, nous serons tous des clones avec le même visage et le même corps, les mêmes compétences et les mêmes aptitudes. 18. Réponse libre. Proposition : Je pense que c’est très positif que les marques de cos- métique décident de promouvoir des modèles avec des particularités physiques ; cela nous rappelle que le concept de normalité est complètement fabriqué. La marque en tire le bénéfice qu’elle apparaît comme ouverte et tolérante, et comme s’adressant à tous types d’hommes. Les personnes handicapées sont, grâce à ce type de campagne, plus visi- bles et ainsi moins marginalisées. 19. Réponse libre. Proposition : Quand la marque Biotherm aura commencé à diffuser sur les médias des images de sa nouvelle égérie, les personnes handicapées se sentiront plus représentées. Une fois que les personnes handicapées se sentiront plus représentées, elles hésiteront moins à élever la voix pour faire valoir leurs droits… 20. Réponse libre. 21. Ces verbes sont à l'imparfait et au plus-que-parfait, et ils s'emploient pour parler de situations du passé. Mais le plus- que-parfait est un passé antérieur à l'imparfait. Tableau : Les temps du passé L’imparfait décrit une situation, un cadre, des circonstances sur une durée indéfinie. Ex : J’avais du mal avec mon corps. Le passé composé raconte un événement ponctuel qui a une durée définie. Ex : La natation m’a aidé à sortir de ma zone de confort. Le plus-que-parfait est employé dans un récit au passé pour renvoyer à des faits qui ont eu lieu avant le moment du passé que l’on raconte. Ex : Il avait fait un tweet l’année dernière. 22. Réponses libres. Propositions : — Il avait décidé de courir comme Forrest Gump, sans in- terruption pendant plusieurs semaines. Il a failli réussir mais, un jour où il courait sur le côté de la route, un cerf a brusquement traversé la route et ils se sont heurtés. Il a fini avec une bonne entorse de la cheville. — Elle avait reçu pour son anniversaire une nouvelle corde à sauter. Elle a décidé d’y jouer avec ses grands frères, mais comme ils étaient beaucoup plus grands qu’elle, elle a dû sauter très haut, et elle est tombée sur la tête. C O R R I G É SUNITÉ 3 — Il avait décidé de faire un gâteau pour faire une surpri- se à sa maman pour son anniversaire. Mais au moment où il sortait le gâteau du four, sa mère est entrée dans la cuisine. Ça l’a surpris et pour cacher sa surprise, il a refermé la porte du four… sur son bras ! — Il avait fait attention pendant tout le trajet de ne pas abimer le carton contenant le nouveau jeu de vaisse- lle de sa belle-mère. Alors qu’il traversait la rue juste devant chez elle, il a croisé son ex petite amie et, de stress, a laissé tomber le carton sur la route qui s’est aussitôt fait rouler dessus par une voiture. 23. Réponses libres. Propositions : — La roue a complètement modifié notre manière de vi- vre, que ce soit au niveau du transport des matériaux ou des humains, elle a révolutionné notre vie. — Grâce à l’électricité, on a observé une nette évolution des moyens de communication avec la création du télégraphe, puis du téléphone, puis de l’internet… — Les ONG ont permis un développement des conditions de vie pour de nombreuses personnes en situation de précarité. — Avec la voiture, les êtres humains ont pu augmenter leurs distances de voyage. — Avec l’apparition d’Internet, les communications et les échanges d’information se sont développés. — Grâce à la pénicilline, on a pu augmenter l’efficacité de certains traitements médicaux. — La machine à laver : cette invention a permis de mo- difier les comportements des ménagères et leur offrir plus de temps libre. 24. Réponse libre. Proposition : Tout d’abord, ce héros a décidé de s’épiler intégralement le corps et la tête afin d’être plus aérodynamique. Il s’est également teint la peau dans son ensemble en bleu pour ne plus être sensible aux rayons du soleil. Il s’est fait greffer une carte sd dans le cerveau pour pouvoir retenir automati- quement toutes les informations qu’il emmagasinait. Il s’est fait installer un bras bionique sur lequel il peut greffer des armes et se battre ainsi très efficacement… 25. Réponse libre. Proposition : Le pongiste Ibrahim Hamadtou s’est illustré lors des Jeux paralympiques de Rio de 2016. Cet Egyptien, père de 3 enfants, a perdu ses deux bras dans un accident de train alors qu’il n’était âgé que de 10 ans. Pendant les trois années qui ont suivi cette tragédie, il est resté chez lui sans oser sortir, silencieux. Un proche essaie de le sortir de sa dépression avec le sport en lui suggérant le football pour lequel il n’a pas besoin de ses bras. Mais ce sport restait trop dangereux, en particulier en cas de chute. C’est alors qu’il se tourne vers le tennis de table, en faisant d’abord tenir sa raquette sous son aisselle droite. Les résultats ne sont pas très probants, il décide alors de tenir la raquette dans sa bouche. Grâce à un travail acharné et de nombreux ajuste- ments, il est devenu une véritable star dans son pays. 26. Le transhumanisme est un projet qui consiste à augmenter l’être humain. Le projet initial est de lutter contre le vieillis- sement. C’est un mouvement, financé principalement par Google, qui a créé en 2008 l’Université de la Singularité dans la Silicon Valley et qui a décliné toute une série de filiales comme Google Brain ou encore Calico. 27. Le transhumanisme cherche à créer une humanité à la fois vieille de par son expérience et jeune de par sa vigueur et ses capacités physiques. � DOSSIER 2 – CONSTRUIRE ET CRÉER 28. Réponses libres. Propositions : X-Men,Alita, Glass, Mad Max, Frankenstein… 29. Sur cette image, on voit un doigt humain effleurer un doigt de robot. Elle suggère la création du robot par l’homme, comme dans La création d’Adam, la fameuse fresque de Mi- chel Ange où l’index de Dieu rejoint celui d’Adam et donne ainsi vie à l’homme. 30. Réponse libre. Proposition : je pense que le transhumanisme est extrêmement dange- reux. Il me semble essentiel de développer la médecine pour éviter la souffrance à l’homme, mais il me paraît insensé de vouloir transformer l’homme au point de réduire le vieillissement. Il y a une raison pour laquelle la durée de vie de l’homme est telle qu’elle est. 31. Dysfonctionnement, dyslexie, dysharmonie, dissymétrie, dysenterie… 32. Transfert, transhumance, transfusion, transpiration, transg- enre, transférer, transformation… 33. 1. Ne pas fermer l’œil de la nuit : ne pas dormir un seul instant. 7ème illustration. 2. Accueillir quelqu’un à bras ouverts : accueillir quelqu’un très chaudement, très amicalement. 5ème illustration. 3. Ne pas avoir les yeux en face des trous : ne pas bien voir ou ne pas bien regarder. 8ème illustration. 4. Tenir la jambe à quelqu’un : parler à quelqu’un longue- ment. 4ème illustration. 5. Prendre ses jambes à son cou : partir en courant très vite. 3ème illustration. 6. Ça coûte un bras ! : ça coûte très cher. 1ère illustration. 7. Les bras m’en tombent ! : je suis très étonné. 2ème illus- tration. 8. Casser les pieds de quelqu’un : embêter quelqu’un. 6ème illustration. C O R R I G É S UNITÉ 3 � STRATÉGIES D’ÉCRITURE 1. L’entrée en matière : de « dans un monde » à « nombreux pays ». La présentation du sujet : de « les standards de beauté » à « des yeux d’Européens ». La problématique : de « mais pourquoi » à « le plus beau » L’annonce du plan : de « d’abord » à « causes historiques ». 2. La synthèse du sujet :de « ainsi » à « reste très forte ». L’élargissement du sujet : de « faut-il supposer » à « la ques- tion se pose ». 3. Réponse libre. 4. Mots clés : jeunes, séduits, chirurgie esthétique, développe- ment et accélération d’actes non chirurgicaux légers et fa- ciles d’accès, besoin d’identification aux célébrités, réseaux sociaux, corps normés, sculptés, idéaux. Reformulation : les moins de 35 ans font appel à la chirurgie esthétique pour ressembler à leurs idoles. 5. Réponse libre. 6. Réponse libre. C O R R I G É SUNITÉ 3 D’AMOUR ET D’AMITIÉ � DOSSIER 1 – DÉCOUVRIR 1. Réponse libre. 2. Traditions : la future mariée tunisienne est le centre d’attention pendant quelques jours et chaque jour il y a une cérémonie célébrant ce jour du mariage qui arrive, Nouvelles tendances : l’automariage (ou se marier avec soi- même), des mariages chers et chics où on paye des grosses sommes d’argent, les enterrements de vie de garçon ou de jeunes femmes (le pourcentage progresse). 3. Réponse libre 4. Les petits noms d’amour Les expres- sions pour parler d’amour Les mots pour parler du maria- ge Mamour Faire battre les cœurs Se passer la bague au doigt Chouchou Déclarer sa flamme Le jour J Doudou Trouver l’âme sœur Une cérémonie Un chum Une blonde 5. Réponses libres. Proposition pour la dernière partie de la question : mon chéri, mon amour, mon cœur… 6. Proposition : Se prendre un râteau signifie se faire refuser une proposi- tion amoureuse. L’image du râteau illustre la violence que cela peut représenter (ce n’est pas très agréable de recevoir un râteau dans le visage !). 7. Réponse libre. Proposition : Oui, l’objectif des fêtes de mariage est de célébrer l’amour mais cela peut aussi être des rassembler sa famille et ses amis, de passer un moment tous ensemble… 8. Propositions : — La pièce montée : c’est le gâteau servi traditionne- llement lors des fêtes de mariage. Ce gâteau est très grand, et il y a souvent deux personnages en haut du gâteau, représentant les deux mariés. — Faire la chenille : c’est une activité populaire lors des fêtes de mariage. Les invités se mettent les uns derrière les autres en se tenant par les épaules et se promènent en dansant au rythme de la musique. — Faire tourner les serviettes : c’est également une activi- té très populaire lors des fêtes de mariage. Les invités font tourner les serviettes entre leurs mains au rythme de la musique. — La lune de miel : c’est le voyage que réalisent les jeu- nes mariés juste après leur mariage. C’est le moment pour eux de découvrir de nouveaux endroits et de profiter l’un de l’autre avant de reprendre « une vie normale ». 9. Parce que, paraît-il, le jour de notre mariage est le plus beau jour de notre vie. 10. Elle parle d’une émission de télévision de télé-réalité qui s’appelle Quatre mariages pour lune de miel. Cette émis- sion consiste en une compétition entre quatre mariées, qui s’affrontent et se notent, lors du jour de leur mariage, sur différents critères comme le lieu de réception, le repas, l’ambiance… Les gagnants remportent une lune de miel. 11. Ce qui interpelle la chroniqueuse dans cette émission c’est que l’on voit des femmes mettre en compétition ce qui est présenté comme la consécration de leur rêve de petite fille. 12. Les standards d’un mariage réussi sont des mariages qui coûtent cher et qui sont chics. Les conséquences de cette standardisation sont qu’elle crée une sorte d’humiliation et d’auto-humiliation de la part des personnes n’ayant pas un gros budget à propos d’un jour qui est censé être le plus beau jour de leur vie. 13. Réponse libre. � DOSSIER 1 – CONSTRUIRE ET (INTER)AGIR 1. Réponse libre. 2. Réponse libre. 3. Réponse libre. Propositions : Question 3 : Je pense que cet amour scénarisé a un impact négatif, particulièrement chez les plus jeunes générations qui, lorsqu’elles vivent un amour « réel » sont toujours déçues en comparaison avec ce qu’elles voient dans les films et ne peuvent donc pas s’épanouir dans leurs rela- tions. Question 4 : Je pense que c’est important de montrer au cinéma des histoires d’amour crédibles et réalistes, avec leurs lots de déceptions, frustrations et complications ; mais c’est aussi bien de pouvoir rêver et s’évader parfois devant des comédies romantiques un peu « utopiques », tant que l’on est conscient qu’il s’agit d’un film et non de la réalité. 4. Réponse libre. 5. L’article rejoint ce qui est dit dans l’interview dans le sens où il est dit que les comédies romantiques présentent des schémas stéréotypés. Selon Julia R. Lippman, les deux C O R R I G É S UNITÉ 4 mythes véhiculés par ces comédies sont le mythe selon le- quel le harcèlement est acceptable s’il vient d’un amoureux, et le mythe selon lequel l’amour est plus fort que tout. 6. Réponse libre. Proposition : Les comédies romantiques véhiculent également le stéréotype de personnes belles, riches et ayant beaucoup de temps pour eux. Cela peut être dangereux car si l’on compare ces stéréotypes avec nos propres vies, on peut ne pas se sentir à la hauteur. 7. Réponse libre. Proposition : Oui, les comédies romantiques hollywoodiennes ont beaucoup de succès dans mon pays. Avec le cinéma et l’exportation dans le monde entier du cinéma hollywoodien, ces codes sont aujourd’hui universels. 8. Les mots pour parler d’amour et des sentiments : trouver l’âme sœur, tomber amoureux, l’élu de son cœur, avoir des papillons dans le ventre, une tromperie, une rupture, un cœur d’artichaut, se faire plaquer, un amoureux transi, une passion amoureuse, à l’eau de rose. 9. « Vous » représente les lecteurs de l’article. La représente la comédie romantique « Je ne suis pas un homme facile ». 10. Dans l’ordre : avant – après – avant – avant – après. 11. Réponses libres. Propositions : — Moi j’aime offrir des fleurs à ma copine, c’est un petit geste mais ça lui fait toujours plaisir. / Moi je n’offre jamais de fleurs, je trouve ça inutile, elles vont mourir en quelques jours à peine. — On va souvent au cinéma avec mon chéri, c’est unren- dez-vous amoureux où on peut se retrouver tous les deux. / Nous, on n’y va jamais. C’est cher et on préfère rester à la maison regarder des séries… sur Netflix ! — Pour moi la Saint-Valentin c’est ridicule ! On n’a pas be- soin d’un jour précis pour avoir des attentions envers son amoureux ! / Je ne suis pas d’accord avec toi, pour moi la Saint-Valentin c’est un moment privilégié où peut enfin passer du temps en tête à tête et se faire de jolis cadeaux. — Des pétales de rose sur le lit, alors ça jamais ! Je trouve ça ridicule et cliché ! / Moi, mon chéri m’a accueillie une fois à la maison avec des pétales de rose sur le lit et j’ai trouvé ça très émouvant, très gentil et surtout super romantique. — Avec mon amoureuse, on aime bien s’écrire des poè- mes. On se rappelle pourquoi on s’aime, et c’est une très jolie attention… / Moi je n’ai jamais écrit un poème à mon copain et il est hors de question que je le fasse ! Surtout que je ne sais pas très bien écrire… — Venise pour moi c’est un rêve ! Les canaux, les gondo- les, les restaurants romantiques en terrasse au bord de l’eau… J’espère vraiment avoir l’occasion d’y aller un jour avec ma femme ! / Moi Venise j’y suis allée une fois avec mon chéri et j’ai trouvé ça très décevant : sale, surfait et en plus très cher ! — Je pense que c’est important, en couple, de se faire des cadeaux régulièrement, même quand ce n’est pas une occasion spéciale. Il faut entretenir la flamme et rappe- ler régulièrement à l’autre que l’on tient à lui. / Oui, je suis d’accord avec toi, même si je préfère recevoir des cadeaux qu’en faire ! — Nous essayons avec mon mari de nous faire au moins une fois par mois un dîner aux chandelles : on cuisine un bon petit plat, on ouvre une bonne bouteille de vin, on écoute de la musique… ça nous permet de nous retrouver. / Oui, je te comprends. Avec ma copine nous ne prenons pas le temps de le faire mais je pense que c’est une bonne idée pour passer du temps de qualité ensemble. 12. Réponses libres. Propositions : — Si je craquais pour quelqu’un de beaucoup plus jeune ou de beaucoup plus vieux que moi, ça ne me poserait aucun problème. Je m’en réjouirais et je vivrais ma relation à fond ! L’amour n’a pas d’âge. — Si mon bien-aimé m’offrait un cadeau nul, je lui dirais et je lui rendrais. Je pense que c’est important qu’il sache quel type de cadeau me plaît. — Si mon chouchou me demandait de l’emmener dans mon café préféré où j’allais tout le temps avec mon ex, je lui avouerais la situation mais je l’emmènerais quand même. Les situations évoluent avec le temps. — Si ma chérie était sortie avec mon meilleur ami, je lui dirais que ça ne me pose pas de problème. Le passé, c’est le passé. Je lui dirais qu’elle a définitivement bon goût ! 13. Propositions : Il l’empêche de monter dedans à la dernière minute pour lui déclarer sa flamme. : Un avion ! Il lui en envoie tous les jours de toutes les couleurs à son travail. : Des fleurs ! 14. Réponse libre. 15. Réponse libre. Proposition : dans cette chanson, l’auteur explique qu’il peut exister de nombreuses raisons d’aimer une personne, certaines très bonnes et d’autres moins bonnes, et que ces raisons ne devraient pas être exposées à l’être aimé. 16. Les raisons : Ta jolie paire de fesses/ La peur de la solitude/ Le hasard et la paresse/ Une mauvaise habitude/ Ton odeur/ Ta façon de t’endormir/ Ta sœur/ Ton argent. Proposition : Dans la liste donnée, certaines raisons d’aimer sont jolies et romantiques, d’autres sont au contraire horribles et ne sont pas représentatives d’un réel amour. 17. Proposition : ton rire, ta vision du monde, tes valeurs, ton sourire, ton humour… / ta voiture, ta maison, ton héritage C O R R I G É SUNITÉ 4 familial… 18. On voit des femmes jolies et fortes, on imagine des person- nages indépendants, qui ont un caractère bien défini, qui sont féministes et fières de l’être et qui ne se laissent pas faire. 19. Lieu : Dakar, Sénégal. Scénariste : Kalista Sy. Intrigue : la série parle de cinq femmes actives en quête d’amour. 20. Q le mariage forcé Q l’ultra-séduction Q le viol et les violences Q la polygamie Q l’alcoolisme Q la sexualité. 21. Proposition : Je pense que cette série divise beaucoup au Sénégal car elle montre des personnages de femmes puissantes, alors que la société sénégalaise est une société encore très pa- triarcale, où la polygamie notamment est encore d’actualité. De plus, la série dénonce des réalités dures au Sénégal, ce qui ne doit pas plaire à tous. � DOSSIER 1 – CONSTRUIRE ET CRÉER 22. Premier dessin : avoir des papillons dans le ventre Deuxième dessin : avoir un coup de foudre Troisième dessin : déclarer sa flamme Quatrième dessin : tomber amoureux-se Cinquième dessin : se prendre un râteau Sixième dessin : passer la bague au doigt Septième dessin : avoir le cœur brisé 23. Propositions : — Poser un lapin à quelqu’un : cela signifie ne pas venir à un rendez-vous. L’origine de cette expression vient de l’antiquité où le lapin était le symbole de la fécondité. Son absence signifiait donc la pauvreté. A l’origine, cela voulait dire « ne pas payer les services d’une fille », en d’autres termes d’une prostituée. Aujourd’hui, la signification de cette expression s’est bien étendue. — Craquer pour quelqu’un : cela signifie aimer beaucoup quelqu’un. On peut imaginer que l’origine de cette expression vient de craquer sa carapace, on a beau ne pas vouloir tomber amoureux mais une certaine personne arrive tout de même à nous faire tomber amoureux, à faire craquer notre carapace. — Avoir le cœur qui bat la chamade : cela signifie avoir le cœur qui bat très fort et c’est très régulièrement as- socié au sentiment amoureux. Le mot chamade vient du mot piémontais « ciamada » qui signifie « clameur » ou « appel ». Dans cette expression, le cœur « appelle » l’être aimé quand il bat. 24. Réponse libre. 25. Réponse libre. 26. Réponse libre. � DOSSIER 2 – DÉCOUVRIR 1. Réponse libre. Proposition : Dans mon pays, les relations amicales sont très pudiques et c’est très rare que deux ami-e-s affichent physiquement en public leur affection. 2. Proposition : Le concept de bromance vient de l’anglais « brother » et « romance » et désigne une relation amicale forte entre deux hommes hétérosexuels, sans caractère sexuel. 3. On parle du président américain Donald Trump et du prési- dent français Emmanuel Macron. Le premier est américain, septuagénaire et nationaliste, le deuxième est français, quadragénaire et internationaliste. Les signes de leur en- tente complice sont les contacts physiques « typiquement français » que Donald Trump autorise à Emmanuel Macron. 4. Q les fléchettes Q les virées étudiantes Q les blagues douteuses Q le sport en commun Q la bière 5. Réponse libre. Proposition : Une bande de copines sentirait le maquillage, les cocktails, les soirées pyjama, les magazines… 6. Le terme de « bromance » a été créé en 2000 par le journaliste américain Dave Carnie. Il a été utilisé en 2006 par deux participants d’une émission de télé-réalité, « Big Brother ». Ce terme est aujourd’hui énormément recherché sur Google. Le synonyme inventé récemment, en 2017, est « amythié ». 7. Réponse libre. Proposition : Il s’agit d’une bande d’amis qui décident de faire ensemble de la natation en compétition. Ils ne sont ni très doués ni très sportifs mais une forte amitié les lie. 8. Réponse libre. 9. cocasse – intègre – fidèle à ses principes– maladroit – atta- chant – haut en couleurs – coléreux – dépressif – naïf – loyal. Proposition : Pour moi, c’est important qu’un ami soit intègre, fidèle à ses principes et loyal ; mais c’est aussi important qu’il soit tolérant et ouvert d’esprit. Pour moi, le pire défaut chez une personne est le fait d’être coléreux, mais aussi d’être C O R R I G É S UNITÉ 4 intolérant. 10. Le journaliste trouvait ce terme rafraîchissantdans le sens où il cassait l’image de relations viriles entre les hommes d’un point de vue machiste, celle des héros de cinéma des années 80 surtout. 11. Selon l’auteur, le mot bromance est dangereux car il se substitue à un mot existant déjà et représentant déjà parfaitement ce type de relation, l’amitié. Pour lui, le fait d’utiliser le terme de bromance une sorte d’homophobie car ce terme sous-entend que la relation amicale entre deux hommes représentée par le mot bromance ne contient aucun caractère sexuel. 12. Réponse libre. � DOSSIER 2 – CONSTRUIRE ET (INTER)AGIR 1. Réponse libre. 2. Proposition : Oui, j’ai plusieurs amis qui pourraient remporter ces prix. On pourrait imaginer d’autres prix comme : le prix de l’ami le plus fou, le prix de l’ami qui adore les animaux, le prix de l’ami qui a toujours les dernières actualités, le prix de l’ami le plus populaire… 3. Les réseaux sociaux ont influencé les rapports amicaux dans le sens où, avec Facebook notamment, on peut « me- surer » l’amitié, grâce aux émoticônes montrant différentes émotions. 4. Cicéron explique que pour lui, l’amitié ne devrait pas être soumise à « un calcul bien étroit et mesquin ». En d’autres termes, il explique que l’amitié ne doit pas être quelque chose qui peut être quantifiée, calculée, analysée, qu’elle devrait être au-delà de ce type de considérations. Suite de la réponse : réponse libre. 5. Selon l’article, les réseaux sociaux peuvent nous permettre de nous rendre compte de certaines « caractéristiques » de nos amis que nous ignorions (concernant leurs goûts, leurs opinions politiques…). Suite de la réponse : réponse libre. 6. Réponse libre. Proposition : un baromètre de l’amitié est une façon de mesurer et de quantifier l’amitié, en soumettant nos amis à un « test » et en voyant alors lesquels de nos amis se montrent réellement fidèles et prêts à nous aider en toutes circonstances. 7. Réponse libre. Proposition : Ces résultats ne sont pas surprenants selon moi. La situa- tion dans laquelle prétend être Martin Monestier est une situation extrême, qui, si elle était réelle, pourrait amener ses amis à devenir d’éventuels complices d’un crime. Si un ami me demandait la même chose, j’essaierais avant toute chose de le convaincre de contacter la police et d’expliquer dans quelles circonstances ce terrible événement a eu lieu. 8. Réponse libre. Proposition : Je pense que l’expérience de Martin Monestier est la plus fiable car elle comprend une réelle implication de la part des amis, tandis que sur Facebook il est simple de réagir à la publication d’un ami et cela ne demande que peu d’engagement réel. 9. Martin Monestier : « il leur a demandé s’ils pouvaient l’aider en lui donnant de l’argent et une voiture pour s’enfuir .» Tableau : Le discours rapporté au passé (dans l’ordre) : Si Ex : « Il leur a demandé s’ils pouvaient l’aider… » fallait avait fallu aurait fallu faudrait 10. — Passé composé> Plus-que-parfait — Imparfait > Imparfait — Plus-que-parfait > Conditionnel passé — Futur simple> Imparfait 11. La première phrase exprime une hypothèse. La deuxième phrase exprime un regret. 12. « à peine la moitié d’entre eux auraient été prêts à l’aider s’il en avait eu besoin ». 13. Réponse libre. Proposition : J’ai demandé à un ami s’il pouvait me prêter de l’argent pour payer des factures en retard. Il a accepté mais il m’a demandé de lui signer un document de reconnaissance de dette ! 14. Réponse libre. Proposition : Moi : « Pourquoi tu ne m’as rien offert pour mon annivers- aire ? Marie : « Parce que je n’ai pas beaucoup d’argent en ce moment. Déception et colère Fabien a demandé à Marie pourquoi elle ne lui avait rien offert pour son anniversaire. Elle a répondu qu’elle n’avait pas beaucoup d’argent. 15. Réponse libre. Propositions : Dans un ascenseur : J’ai demandé à une dame à quel étage elle allait et elle m’a répondu qu’elle avait oublié où elle habitait ! Dans une salle d’attente : J’ai demandé à la secrétaire médi- cale à quelle heure le médecin allait me recevoir et elle m’a répondu que le médecin était déjà parti ! Dans un parc : J’ai demandé à un homme de ramasser la crotte de son chien, et il m’a répondu que je pouvais le faire C O R R I G É SUNITÉ 4 si ça me dérangeait ! Au travail : J’ai demandé à mon patron pourquoi je n’avais pas d’augmentation après toutes ces années, et il m’a ré- pondu que j’aurais dû demander avant ! 16. Réponse libre. 17. Réponse libre. Proposition : Si j’avais été plus patiente, j’aurais pu apprendre à jouer d’un ou de plusieurs instruments de musique. 18. Réponses libres. Propositions : Et si j’avais accepté ce rôle dans une comédie musicale très célèbre ? Je serais aujourd’hui internationalement reconnu et je jouerais dans de nombreux films. Et si j’avais pu rencontrer un chien qui parle ? J’aurais aujourd’hui un super ami avec qui passer beaucoup de temps. 19. On peut en déduire que ces deux personnages sont des amies très proches. Il s’agit d’une émission humoristique. 20. Elles veulent jouer ensemble car elles sont meilleures amies. Catherine change d’avis car Liliane ne connaît pas les dates importantes de sa vie (sa date d’anniversaire, l’année de leur rencontre, l’année de naissance de sa fille…). Elle estime qu’une « vraie » meilleure amie devrait connaître ces dates. Je comprends sa réaction. En tant que meilleur ami, on se doit de connaître les dates importantes de la vie de l’autre. 21. Q enjouées Q drôles Q susceptibles Q maladroites Q théâtrales Catherine est également sensible et Liliane est un petit peu hypocrite. 22. À la fin de l’épisode, Catherine a demandé à Liliane si elle lui avait rapporté un café parce qu’elle se souvenait que c’était sa boisson préférée et Liliane lui a affirmé que c’était le cas. Liliane a demandé à Catherine si elle aimerait du sucre dans son café mais Catherine lui a rappelé qu’elle ne prenait ja- mais de sucre dans son café. A la fin de l’épisode, elles sont toujours amies. 23. Réponse libre. 24. Réponse libre. Proposition : pour moi, il est important d’être toujours hon- nête et de ne jamais cacher la vérité, même si elle fait mal. � DOSSIER 2 – CONSTRUIRE ET CRÉER 25. Les trois manières de tomber en amitié: Le coup de foudre amical : on est touché par un style, par le côté esthétique, parce que quelque chose nous impression- ne de l'Autre. Se voir régulièrement, c'est la façon la plus classique de tomber en amitié, sentir que petit à petit l'Autre nous inté- resse, nous stimule, et une relation se développe. l'amitié se fait progressivement. La confrontation : il y a une rencontre et tout de suite une confontration qui, à l'issue de celle-ci, va provoquer qu'on se rende compte que l'Autre a des grandes qualités, car on l'a connu dans une situation difficile et cela fait qu'on le connaît et qu'on sait à qui on a à faire. Le point commun de ces trois façons de tomber en amitié, c'est le désir. L'Autre devient intéressant pour stimuler ma curiosité au point que l'autre devient un objet du désir d'une certaine façon. 26. Réponse libre. 27. Réponse libre. 28. Cette société s’occupe de la défense des animaux, notam- ment des animaux domestiques, et cherche à créer des relations saines et stables entre les animaux domestiques et leurs maîtres. 29. Ces lettres s’adressent à des animaux domestiques récu- pérés à la SPA. Les personnes sont reconnaissantes car les relations qu’elles entretiennent avec ces animaux domesti- ques les rendent extrêmement heureux. 30. Facile à vivre, joueur/euse, affectueux/euse, doux/ouce, jaloux/ouse, fier/ère, fidèle. Phrases d’exemples : Mon chien est très facile à vivre, il est toujours d’accord pour partir en promenade, quand il a besoin de sortir pour faire ses besoins il attend toujours patiemment devant la porte… Mon chien est joueur ; il adore quand je lui lance une balle, il part la chercher et me la rapporte… J’ai le plus affectueuxdes chats : tous les matins, il vient me faire des câlins dans le lit. Ma chienne est très douce, elle aime rester près de moi, se reposer auprès du feu, elle adore quand je lui fais des bisous… Mon chat est super jaloux ! Je ne peux pas caresser un au- tre animal sans qu’il vienne se mettre entre nous et réclame les caresses pour lui ! Mon chien est très fier ; quand je le gronde après qu’il a fait une bêtise, il peut rester des heures à me bouder. C’est assez drôle à voir. Ma chienne est la plus fidèle des chiennes. Quand je rentre du travail le soir, elle m’attend toujours derrière la porte et me fait la fête. Je ne pourrais pas vivre sans elle et elle ne pourrait pas vivre sans moi. 31. Réponse libre. Proposition : Je suis touchée par la phrase « nous étions faits pour vivre ensemble » et je la comprends très bien. Si mon chien comprenait le langage humain, j’aurais envie de lui dire la même chose et je sais bien qu’il me répondrait qu’il ressent cela aussi ! C O R R I G É S UNITÉ 4 32. Réponses libres. Propositions : Je pense que le fait d’être réservé est une qualité. Je n’aime pas les gens trop expansifs avec le reste du monde. Je pré- fère les gens discrets, je les trouve souvent plus honnêtes et sincères que les autres. Je pense que le fait d’être naïf est un défaut. Nous vivons dans un monde où il faut se méfier de presque tout le mon- de. Quand est trop naïf, on se fait trop souvent avoir. Pour moi, être obstiné peut être une qualité car cela permet d’atteindre ses objectifs mais cela peut également être un défaut ; il faut aussi parfois savoir renoncer. Oui, être terre à terre est bien évidemment une qualité ! Les gens qui sont dans les nuages ou n’ont pas le sens des réalités ont souvent du mal à s’en sortir dans la vie. 33. Réponses libres. Propositions : Qualités Défauts Bienveillant/e Drôle Sympathique Serviable Fidèle Coléreux/se Mesquin/e Radin/e Égoïste Intolérant/e 34. Réponse libre. � STRATÉGIES D’ÉCRITURE 1. Surligner les mots-clés et les idées principales : couleur jaune. Distinguer les paragraphes, leur donner un titre pour faire ressortir le plan du texte : couleur rouge. Déterminer l’intention de l’auteur : couleur bleue. 2. Le résumé de l’article suit bien le plan d’origine, il respecte bien l’intention de l’auteur et le nombre de mots imposé. 3. Réponse libre. Proposition : COMÉDIES ROMANTIQUES : attention, danger ? Comment les comédies romantiques influencent-elles nos relations amoureuses ? Ah, les comédies romantiques ! Un amoureux transi poursuit sa belle pour cause de passion amoureuse aiguë entraînant une foule de situations comiques. Les États-Unis font la part belle à ces productions à l’eau de rose. Pour- tant, outre-Atlantique, la professeure Julia R. Lippman n’a pas du tout le sourire. Experte du genre et de la sexualité à l’université du Michigan, elle a mené l’enquête pour savoir si ces films que nous aimons tant avaient une influence positive ou négative sur nos relations amoureuses. Un harcèlement « acceptable » ? La spécialiste et son équipe révèlent que les femmes ac- ceptent plus facilement les comportements obsessionnels s’ils ont une perspective romantique. Autrement dit: se faire harceler, non, mais se faire harceler par un amoureux, ça se discute… Julia R. Lippman a confié au site du Guardian que « les femmes qui ont visionné des films montrant une poursuite romantique persistante étaient plus à même d’accepter ce qu’on appelle les “mythes du harcèlement” que les femmes qui ont regardé des films montrant des agressions effrayantes ou des documentaires animaliers.» Ces mythes du harcèlement regroupent « des croyances fausses ou exagérées sur le harcèlement qui minimisent sa gravité ». À l’origine, le mythe de « l’amour plus fort que tout » La professeure Lippman a expliqué que « le problème de ces comédies est qu’elles jouent sur le mythe de l’amour plus fort que tout. C’est bien sûr faux. L’amour, c’est super, mais le respect de l’autre l’est tout autant ». L’intention de l’auteur est de montrer que les résultats de l’enquête menée par la professeure Lippman sont sans appel : les comédies romantiques nous montrent une vision du harcèlement amoureux erronée : le harcèlement n’est jamais acceptable ; il faut avant tout respecter l’autre. 4. Proposition : Dans cet article issu du site Internet madame.lefigaro.fr du 16 février 2016, l’auteure, Mylène Bertaux, questionne l’influence des comédies romantiques hollywoodiennes, très populaires aux États-Unis, sur nos relations amoureu- ses en s’appuyant sur les résultats d’une enquête menée par la professeure Julia R. Lippman, experte du genre et de la sexualité à l’université du Michigan. L’auteure rapporte que les résultats de l’enquête ont démontré une tendance, de la part des femmes « con- sommatrices » de comédies romantiques, à accepter le harcèlement amoureux, quand celui-ci devrait toujours être considéré tel qu’il est, à savoir un non-respect de la décision de l’autre. La professeure rappelle que cette acception part du principe que l’amour est plus fort que tout, ce qui est une idée fausse car, selon elle, il est plus important encore de respecter l’autre. 5. Réponse libre. C O R R I G É SUNITÉ 4 LE CŒUR À L’OUVRAGE � DOSSIER 1 – DÉCOUVRIR 1. Réponse libre. 2. Proposition : Je pense que j’ai une très bonne capacité à communiquer. Par contre, je voudrais développer mon sens de la créati- vité. Cela me permettrait de montrer à mes collègues et clients que je peux proposer des solutions concrètes et innovantes à nos problèmes. 3. Réponse libre. 4. Selon l’article, les compétences transversales sont utiles à ac- quérir car elles peuvent servir dans différents métiers et sec- teurs d’activité. À l’ère de la robotisation du travail, c’est très important car nous serons amenés à changer plusieurs fois de métier et aussi car, face aux robots, les Hommes devront avoir plus que seulement des compétences techniques. 5. Réponse libre. Proposition : On pourrait ajouter l’empathie car cette compétence permet de mieux comprendre et de s’identifier à l’Autre. Par exemple, une personne empathique pourra facile- ment adapter ses produits, ses services ou sa communi- cation à son public, ce qui peut être utile dans beaucoup d’entreprises. 6. En France, les cinq compétences préférées sont individue- lles et interpersonnelles. Ce résultat prête à penser qu’en France, les entreprises recherchent des candidats qui ont fait un travail de développement personnel. On cherche des candidats avec de l’expérience et une personnalité. Aux Pays-Bas, en Allemagne et au Royaume-Uni, trois compé- tences sur cinq qui sont privilégiées sont des compétences transversales individuelles et interpersonnelles. Les deux restantes sont liées aux comportements envers l’entreprise. Dans ces pays, on s’attend donc à ce que le candidat soit davantage dévoué à son entreprise en plus d’avoir de la personnalité. On retrouve aussi comme compétences recherchées communes à ces trois pays, la flexibilité et la bonne communication - et on ne retrouve pas cela en Fran- ce. La culture d’entreprise de chaque pays est différente et doit être prise en compte. 7. Réponse libre. 8. Proposition : Je pense que pour apprendre une langue étran- gère, on a besoin de savoir communiquer, c’est à dire connaî- tre les règles de communication à l’écrit et à l’oral. Cela peut aider à faire des rédactions écrites, à convaincre à l’oral… 9. Compétences : écouter, se concentrer, assimiler, retenir (la mémoire) et la créativité et l'attention. Et, indirectement, il y a aussi la capacité de s'adapter de manière globale (à une culture, par exemple). Conseils : éprouver du plaisir, car c'est motivant. Et si c'est compliqué de trouver du plaisir, se demander pourquoi on le fait, et connecter cela avec l'objectif qui va donner un sens au challenge. 10. Réponse libre. 11. Réponse libre. 12. Réponse libre. � DOSSIER1 – CONSTRUIRE ET (INTER)AGIR 1. Réponse libre. Proposition : Un/e bon/ne chef/fe d’entreprise doit savoir être un/e leader, c’est à dire conduire et encadrer un grou- pe. Il/ elle doit aussi savoir écouter et comprendre. 2. Proposition : J’imagine qu’il est ambitieux, exigeant, créatif, perfectionniste et un peu autoritaire. 3. Le style de management de Jeff Bezos est efficace mais impitoyable car il y a peu de place à l’humain - et c’est ce qui manque beaucoup - Tous ses principes sont tournés vers l’efficacité et la productivité. Son management repose sur 14 règles établies par Bezos lui-même et à son image : l’obsession du client, l’investissement personnel inven- ter et simplifier, avoir souvent raison, apprendre et être curieux, recruter et développer les meilleurs, placer le niveau d’exigence toujours plus haut, voir grand, privilégier l’action, maîtriser et optimiser les coûts, gagner la con- fiance, analyser en profondeur, avoir du cran, s’opposer et s’engager et obtenir des résultats. 4. Ses lieutenants sont les personnes qui travaillent dans son entreprise, pour lui. C’est un mot qui normalement appar- tient au domaine militaire. L’emploi de ce mot montre le fort pouvoir qu’il exerce sur ses employés. Il est le capitaine, le grand chef, et ses salariés sont à ses ordres et lui doivent obéissance. 5. Proposition : Pour travailler chez Amazon, il faut être docile, totalement engagé dans l’entreprise, motivé, rigoureux et créatif. 6. Les avantages : on est libres de s’exprimer, de développer et d’exercer sa pensée critique. Aussi, avoir une expérien- ce chez Amazon montre une certaine force car on a su s’adapter et travailler dans un environnement stressant où la compétition règne pour contribuer au succès de l’entreprise et surtout on connait la machine de l’intérieur. Les inconvénients : Il n’y a pas de place à l’intuition. Dire “je ne le sens pas” ne sera pas accepté. La compétition et C O R R I G É S UNITÉ 5 le manque d’humanité (entraide, travail d’équipe …) peut être également très difficile à supporter pour certains. Oui, j’aimerais faire partie de cette équipe car je trouve ça stimulante et formateur d’évoluer dans un environnement tel que celui-ci / Non, je souffirais du manque d’humanité en général dans cette entreprise. 7. L’article ne mentionne pas les personnes qui se font mana- ger. Par exemple, les personnes qui gèrent, préparent ou livrent les commandes. Ces emplois sont reconnus comme étant difficile. 8. Proposition : Selon moi, Management s’adresse à des mana- gers, des chefs d’entreprises et plus généralement à tous ceux qui s’intéressent aux sujets en lien avec l’économie. C’est un magazine économique. 9. Proposition : J’ai entendu que Bernard Arnault (LVMH), Gérard Mulliez (Auchan) ou encore Axel Dumas (Hermès) étaient des dirigeants de grandes sociétés françaises. Je connais aussi Mark Zuckerberg (Facebook), grand dirigeant américain. (Réponse libre pour les deuxième et troisième questions.) 10. Proposition de mots pour le nuage : efficace, inhumain, capitaliste, moderne, optimal, horrible, militaire … 11. Amazon est un empire (neutre ou négatif), un géant (neu- tre) et un rouleau compresseur (négatif). On pourrait ajouter : un loup, un mangeur d’hommes, une machine infernale, une dictature, un modèle à suivre, un champion ... 12. Interrogations totales Interrogations partielles • Sont-ils vraiment effica- ces ? • Amazon est-il toujours un «accélérateur de carrière» pour les jeunes diplômés ? • Quelles sont ces 14 règles ? • Qu’est-ce qu’un bon mana- ger selon Jeff Bezos ? • Que se passe-t-il si on s’oppose aux règles mêmes ? Les structures interrogatives (en gras, celles utilisées dans le texte) : Interrogations totales : Interrogations partielles : • (Est-ce-que + ) Sujet + verbe + complément ? • (Sujet + ) Verbe + pro- nom + complément ? • Quel.le.s + verbe + sujet … ? • Quel.le.s + sujet + verbe + pronom ? • Mot interrogatif (est-ce que) sujet + verbe … ? • Mot interrogatif + verbe + sujet / pronom ... ? 13. Ces préceptes sont-ils réellement applicables ? g Ils = les préceptes Amazon est-il toujours un « accélérateur de carrière » g Il = Amazon 14. Tableau : L'interrogation avec inversion Dans l'ordre : après, entre, après. 15. Proposition : Partagez-vous la philosophie de Jeff Bezos ? Est-ce-que vous aimez la manière d’être dirigé chez Amazon ? Com- ment vous sentez-vous chez Amazon ? Que souhaiteriez- vous améliorer ? Vous êtes intégrés facilement chez Ama- zon ? Accepteriez-vous de répondre à quelques questions concernant votre expérience chez Amazon ? 16. Proposition : Oui, j’aimerais y participer car je voudrais travailler dans une entreprise francophone au Canada / Non, je préfère travailler dans mon pays. Questions : Acceptez-vous les stagiaires ? Est-il possible d’évoluer rapidement dans votre entreprise ? Quel est le salaire que vous proposez à un débutant comme moi ? Combien de langues vos employés parlent-ils en général ? 17. Proposition : Où travailles-tu ? Quelles sont tes responsabilités ? Est-ce-que tu aimes ton travail ? Depuis combien de temps tu travailles dans cette entreprise ? 18. Proposition : À quel mouvement artistique, cet artiste appartient-il ? Quel moment de la journée, ce tableau représente-t-il ? Cet artiste est-il connu ? Quel métier, l’artiste a-t-il représenté ? Quelle vision du travail, l’artiste donne-t-il ? Ces femmes sur ce tableau, que font-elles ? 19. Q la pharmaceutique Q l’assurance Q le commerce Q la banque Q le charbon Q l’électroménager 20. Propositions : Combien de personnes, le groupe Pharaon emploie-t-il ? De quelle nationalité, ce groupe est-il ? Quand l’histoire de l’entreprise a-t-elle commencé ? Qu’est-ce-qui a renforcé les échanges entre le Liban et l’Europe ? Que se passe-t-il en 1877 ? 21. Les secteurs d’activité : le secteur pharmaceutique, l’assurance et le commerce – se retirer du commerce de la soie en 1912 – le commerce du charbon – le secteur bancaire C O R R I G É SUNITÉ 5 - la distribution de produits pharmaceutiques et électromé- nagers – services financiers. Les actions : Le groupe Pharaon emploie aujourd’hui plus de 2 000 personnes – elle se lance dans les services por- tuaires et dans l’assurance – l’ouverture du canal de Suez renforce les échanges – les frères Pharaon s’imposent parmi les acteurs principaux – Les deux frères diversifient leurs ac- tivités – création de la banque Pharaon – se retirer du com- merce – l’entreprise continue de se développer – l’entreprise s’engage dans la distribution – de nouvelles opportunités se créent – le groupe crée une société anonyme qui importe, distribue et commercialise – la conquête des marchés de l’Est – n’a jamais cessé d’entreprendre Les structures : une filiale en Roumanie en 1995, puis se dé- veloppe en Asie centrale et en Afrique – usine de fabrication de soie – le groupe crée une société anonyme qui importe – un groupe mondialisé - 22. Réponse libre. 23. Réponse libre. 24. Les compétences nécessaires pour ce poste : savoir gérer les activités liées au recrutement, collaborer à la mise en place de projets de développement, gérer les opérations de ressources humaines, accueillir, intégrer et conseiller ses équipes (donc savoir communiquer et avoir des habiletés relationnelles), savoir s’adapter et écouter, maîtriser le français et l’anglais. + Réponse libre. 25. Informations manquantes : type de contrat, conditions de travail et rémunération proposés. 26. Réponse libre. 27. Réponse libre. 28. Recherche secrétaire bilingue avec un niveau d’études de 4 années d'études après le bac, pour s’intégrer dans une équipe dynamique pour un contrat à durée déterminée sur la période juillet août et selon des horaires flexibles. 29. Réponse libre. 30. Sujet : tenue vestimentaire / choix : jupe-culotte Sujet : accessoire / choix : sacà dos Sujet : arriver en avance ou en retard / choix : arriver pile à l'heure Sujet : lecture / choix : Le Monde Sujet : position / choix : rester debout Sujet : accepter à boir / choix : de l'eau Sujet : rémunération / choix : parler du profil recherché DOSSIER 1 – CONSTRUIRE ET CRÉER 31. Le poste ne correspond pas vraiment à l'annonce, car elle ne dit pas que c'est pour un remplacement, que la rému- nération ne correspond qu'au Smic et que l'horaire est de beaucoup plus de 40 heures. 32. L'humoriste voit le marché de l'emploi comme un vrai parcours du combattant. Le chômage devient une source de grande pression pour celui/celle qui recherche du travail, une angoisse et beaucoup de stress car les exigences sont très élevées. Et cette pression est d'autant plus ressentie chez les femmes et notamment celles qui ont des enfants en bas âge. 33. Réponse libre. 34. Q Je vous en prie, asseyez-vous. Q Je peux vous offrir à boire ? Q Je lis sur votre CV que vous parlez anglais. Q Quelles seraient vos prétentions (salariales) ? Q Le Smic, ça vous va ? Q Écoutez, c'est parfait. On vous écrira. 35. Questions du recru- teur relatives à/aux/ au Questions du candidat relatives à/au/aux – les expériences – les qualités et les défauts. – les compétences techniques – le parcours scolaire – ... – les conditions de travail – le type de contrat – les possibilités d’évolution de carrière – l’entreprise (atmosphère, mode opératoire …) Proposition : En France, le recruteur n’a pas le droit de demander l’âge, l’adresse ou la religion de la personne. S’il s’adresse à une femme, il ne peut pas l’interroger sur ses projets de grosses- se. Tout cela est considéré comme discriminant. 36. Pour mettre toutes les chances de son côté, il faut être actif (ne pas rester “les bras croisés”) et se préparer. Il faut mettre le recruteur en confiance en reconnaissant les qualités et les défauts qui nous sont propres. Concernant les défauts, il faut le rassurer en disant comment on peut les améliorer. Il faut également se préparer à bien répondre aux questions, montrer que l’on s’intéresse à l’entreprise et prouver sa motivation. 37. Il se présente comme étant expert dans son domaine par son expérience (spécialisé dans le recrutement). Il précise le nombre d’années d’expérience qu’il a (plus de 6 ans). Il explique qu’il a travaillé pour et avec différents types de personnes (des étudiants, des cadres … ) aux objectifs va- riés (trouver un premier emploi ou un nouveau challenge) et pour différentes industries. Tout cela l’a conduit à écrire un guide pratique qui permet aux candidats de se préparer à un entretien d’embauche. 38. Réponse libre. 39. Réponse libre. C O R R I G É S UNITÉ 5 40. Réponse libre. 41. 1. d - 2. b - 3. f - 4. c - 5. a - 6. e 42. Réponse libre. � DOSSIER 2 – DÉCOUVRIR 1. Réponse libre. Proposition : Je pense que le travail c’est la santé et que ne rien faire c’est la conserver ! / Oui, je pense qu’avoir un travail permet de bien se sentir socialement et moralement. 2. De nombreux écrivains du XIXe siècle abordent le thème du travail et des conditions de travail dans leurs romans, surtout la description du monde des ouvriers (Émile Zola), et celui des fonctionnaires (Honoré de Balzac). 3. Les problèmes évoqués sont la monotonie et la pénibilité des tâches, les licenciements, la précarité et la perte de sens. Texte de Métier évoqué Conditions de travail Ponthus ouvrier travail physique difficile (charges lourdes, pénibi- lité…), environnement désa- gréable (odeur, froid…). Delaume hôtesse de caisse travail physique, répétitif, rapide et dénué de sens (cerveau anesthésié, je n’étais plus personne juste un corps), manque de considération et de respect par la hiérarchie et par les clients. Gunzig hôtesse de caisse travail rapide. Gauz vigile travail précaire, répétitif et physique. Cela donne l’image d’un monde du travail difficile, ingrat, injuste, hiérarchisé … 4. Le fait d’aller à la ligne donne un effet saccadé. Cet effet de style permet d’insister sur chaque mot qui reflète les condi- tions de travail difficiles du narrateur. Cela fait référence au métier du narrateur qui travaille à la chaîne / à la ligne. Il est un maillon d’une longue chaîne/ligne. Son travail est très répétitif, ses gestes saccadés, son corps fatigué. 5. Le narrateur se moque de la lettre de motivation en dé- nonçant l’hypocrisie cachée derrière des phrases toutes faites. De la part du candidat, il y a un décalage entre la mo- tivation réelle / cachée (avoir un travail / un salaire ) et celle affichée et fausse (s’intégrer dans une équipe dynamique, un projet de carrière ambitieux … ) . Il utilise des expressions et mots péjoratifs tels que circonlocutions moyenâgeuses et phrases lèche-cul. 6. Dans le roman de Gunzig, le syndicat est perçu comme étant pire que le diable, qui remet en cause la culture d’entreprise, qui pose des problèmes à l’entreprise. Dans le roman de Delaume, la caissière est désabusée, lasse, elle ne se bat plus pour récupérer son poste ou porter plainte. Au contraire, la caissière du roman de Gunzig ne souhaite pas se laisser faire. 7. Dans ce roman, le syndicat est complètement diabolisé, pire qu’une secte satanique. (Réponse libre pour la deuxième partie de la question.) 8. Réponse libre. 9. Réponse libre. 10. L'ubérisation est un modèle d'activité mondialisé et ultra- libéral où la base de la relation entre les entreprises, les clients et les employés se fait essentiellement à travers les nouvelles technologies, sans cadres ni normes pré-établies par une convention-emploi. La critique est basée justement sur l'absence de normes et sur la précarisation de l'emploi et l'exploitation des travailleurs, et en même temps, ses défenseurs valorisent la reconnaissance du libre-arbitre. 11. L'ubérisation du travail date de 2009, et ça vient du terme Uber qui est le nom d'une entreprise en Californie. Mais l'origine du terme est allemande, et ça veut dire "sur". C'est un terme nietzschéen, et ça représente l'être humain libéré, le "surhomme". Les critiques viennent du fait que l'ubérisation se fait à n'importe quel prix en imposant une absence de règles dans le marché du travail qui précarise de plus en plus les travailleurs. 12. Le préfixe uber signifie « le meilleur », « le plus tendance/ extra/super ». Ce mot vient de l’allemand über qui signifie « au-dessus ». Le lien avec le travail vient du fait que dans le monde de l’entreprise, il faut toujours être le plus compé- tent, le plus rapide, innover le plus vite possible pour être de plus en plus compétitif en étant toujours au top de la tendance. 13. Réponse libre. � DOSSIER 2 – CONSTRUIRE ET (INTER)AGIR 1. Réponse libre. 2. D’après la chanson, la clé de la réussite c’est le travail. 3. Q se donner à fond Q croire au destin Q se prendre au sérieux C O R R I G É SUNITÉ 5 4. Proposition : C’est une chanson entrainante, joyeuse, ensoleillée qui met de bonne humeur et donne de la motivation. 5. Réponse libre. 6. Réponse libre. 7. L’ancienne génération rêvait de devenir fonctionnaire car ça voulait dire que le salaire était assuré et ça permettait d’avoir des projets stables au point de vue familial, etc. 8. Points communs avec Bezos Différences avec Bezos travaille tout le temps, fait preuve d’abnégation et de courage, est totalement dévoué à ce qu’il fait, place le client au centre, innove. s’intéresse à créer une entre- prise où il fait bon vivre pour les salariés, investit dans les gens / le capital humain. 9. Proposition : La méritocratie, c’est quand on obtient les fruits de son travail et de ses efforts. 10. Damas Gibault exemple de méritocratie car : – reconnaissance de réussite et influence auprès de 1,2 million de followers. – ex-blogueuse qui a commencé petit mais qui à force de travail et de passion a réussi à construireplus grand. exemple de méritocratie car : – il a été innovant et courageux. – il a commencé petit pour construire plus grand et avoir aujourd’hui une entreprise reconnue et rentable. MAIS il fait partie de l’élite (a fait HEC) donc avait probablement du réseau pour l’aider à réussir. 11. Les ingrédients de la réussite : l’esprit start-up / entrepre- neur, le courage, la créativité, la passion / la forte motiva- tion, le travail acharné / l’abnégation au travail / la persévé- rance, la reconnaissance par les Autres, la maîtrise / l’intérêt pour les nouvelles technologies, le cumul d’expériences et de connaissances, avoir beaucoup d’argent. 12. percer jeune : devenir reconnu / célèbre, réussir jeune. être un poid lourd : être quelqu’un d’important, d’influent. se planter : échouer. être formé sur le tas : apprendre sur le terrain, en prati- quant. franchir le cap : commencer quelque chose , franchir une étape décisive. lancer sa boîte : ouvrir / commencer son entreprise. Les autres mots pour parler de la réussite professionnelle : devenir l’égérie de, un livre à succès, être en vedette, se faire une place, la figure de la réussite, célèbre, puissant, influent, bankable. 13. Les caractéristiques sont : Q Faire réfléchir le lecteur Q Illustrer à l’aide d’exemples ( exemples : ils incarnent bien cette génération, Comme aux Etats-Unis où Mark Zuckerberg) Q Expliquer un phénomène, une théorie, un fait (exemple : On observe une révolution similaire) Q Présenter le sujet dans une introduction (cf : le chapô) 14. C’est un texte explicatif. 15. Pour introduire des faits, on peut utiliser les verbes (….) + infinitif ou phrase introduite par que. Pour appuyer une idée avec des exemples pour la rendre plus évidente (…) + phrase nominale (ou nom). On utilise également les verbes (…) + nom ou phrase intro- duite par que. On peut utiliser comme + phrase ou nom ou selon/d’après + nom. 16. Q Le cas concret (...) Q L’expérience vécue (...) Q Les données chiffrées (...) 17. Proposition : Première phrase : je suis d’accord, les gens ont plus envie d’aider les personnes gentilles et donc celles-ci réussissent mieux // je ne suis pas d’accord, les gens trop gentils se laissent trop souvent marcher sur les pieds ou ont plus de mal à prendre des décisions et donc à réussir. Deuxième phrase : je suis d’accord, ils passent plus de temps au bureau, ils sont stressés par leurs responsabilités et peuvent facilement mettre de côté leur vie personnelle // je ne suis pas d’accord, ils peuvent plus facilement déléguer le travail et donc passer plus de temps avec leur famille. Ils ont aussi plus d’argent pour profiter de leur vie privée. Troisième phrase : je suis d’accord, aujourd’hui, à l’ère de la robotisation, c’est la productivité et la rentabilité qui comp- tent le plus. Il faut être efficace. // je ne suis pas d’accord, il y a des entreprises dans lesquelles le capital humain compte plus que l’efficacité. Quatrième phrase : je suis d’accord, on passe beaucoup plus de temps au travail qu’à la maison // je ne suis pas d’accord, il faut savoir faire la part des choses. 18. Cette infographie montre les domaines des métiers les plus recherchés en France d’une part et ceux les moins recher- chés. 19. Réponse libre. 20. Proposition : Peut-être que David Guilbaud veut dire que C O R R I G É S UNITÉ 5 les gagnants du système sont ceux à qui le système profite, ceux qui le comprennent, savent jouer avec, l’utiliser. C’est souvent l’élite, ceux qui ont accès aux informations, aux réseaux … et donc c’est plus facile pour eux de réussir. Pour avoir bonne conscience, ils disent qu’ils le méritent, qu’ils ont travaillé pour atteindre ce succès … Certes, mais ça aurait peut-être été plus difficile s’ils n’avaient pas fait partie de cette élite. (Réponse libre pour la deuxième partie de l’énoncé.) � DOSSIER 2 - CONSTRUIRE ET CRÉER 21. Le dessin explique que la personne a signé un contrat avec des Russes alors qu’il était saoul et faisant la fête. Ça montre un trait culturel pour faire des affaires en Russie. 22. Proposition : Oui, je pourrais mieux profiter de la vie, de ma famille // Non, je m’ennuierais et j’aime beaucoup mon travail. 23. Qui ? Les frugalistes sont des personnes issues de la classe moyenne ou supérieure et souhaitent travailler moins pour vivre mieux même s’ils gagnent moins d’argent. Objectif ? Leur objectif est de prendre leur retraite avant d’avoir 40 ans. Comment ? Ce sont des stratèges qui se sont servis de tout ce qui existait dans la société, par exemple des placements financiers, immobiliers ou rentes pour pouvoir vivre sans travailler ou peu. Origine ? Ce mouvement vient des États-Unis et de l’idée anti-consumériste selon laquelle on peut vivre heureux et sobre. Qu’est-ce qui a permis son émergence ? La philosophie et le moteur comme quoi on peut être libre et indépendant financièrement en épargnant et en faisant de bons inves- tissements pour créer un revenu passif ainsi que réduire les coûts de la vie (pas de voiture, pas de loisirs, pas de voyages exotiques) 24. Réponse libre. 25. Réponse libre. 26. Réponse libre. 27. Donner un coup de main : aider quelqu’un. Exemple : Tu peux me donner un coup de main pour mon déménagement ? Un travail de fourmi : un travail où l’on doit être très patient, minutieux et rigoureux. Exemple : Cette reproduction me demande de fournir un travail de fourmi. Faire quelque chose par-dessus la jambe : faire quelque chose sans soin, rapidement, sans y accorder beaucoup d’importance. Exemple : Les devoirs de mathématiques ? Je ne les com- prends qu’à moitié alors je vais les faire par-dessus la jambe. Un travail de longue haleine : un travail qui demande beau- coup de temps et de persévérance. Exemple : Séduire cette fille fut un travail de longue haleine. Elle ne cessait de répéter que je n’étais pas son style. 28. Dans l’ordre : de – à – de – à – de – de (ou) du – des – de – d’ – d’. 29. Rarissime : ça montre que c’est vraiment très rare. 30. Dans l’ordre : simplissime – cultissime – gravissime – urgen- tissime – nullissime - génialissime Cet exercice de grammaire est simplissime. Je l’ai fait en 1 minute. Ce film avec Audrey Tautou est cultissime. Tout le monde le connaît ici. Cet acte terroriste a eu des conséquences gravissimes. Apporte ce courrier à Madame Richard ! C’est urgentissime. Ce livre est nullissime. Quel ennui ! Cette exposition est génialissime. J’y retournerai bien ! 31. La démocratie : le système / pouvoir qui appartient au peuple. La méritocratie : le système / le pouvoir du mérite. L’idiocratie : le système / le pouvoir qui appartient aux gens idiots. La voyoucratie : le système / le pouvoir qui appartient aux gens malhonnêtes / voyous. 32. Réponse libre. Proposition : bureaucratie (existant), médiacratie (existant), jeucratie, intellocratie, gourmetcratie… C O R R I G É SUNITÉ 5 � STRATÉGIES D’ÉCRITURE 1. Eric Craps est candidat au poste de Directeur à l’Institut Marguerite Duras et écrit à la personne responsable des ressources humaines. La structure de la lettre, dans l’ordre : Préciser la raison de sa candidature – Donner ses motivations – Se présenter et parler de ses compétences – Conclure et prendre congé. 2. En pièce-jointe, le candidat introduit son CV. 3. 4. Réponse libre. 5. Réponse libre. Objet : candidature au poste de directeur à l’Institut Marguerite-Duras Madame, Monsieur, Je travaille comme professeur et conseiller principal en éducation au sein de l’Institut Marguerite-Duras depuis trente ans. Ce sont ma solide expérience et mon attachement à cet établissement qui motivent ma candidature au poste de directeur. En effet, étant un ancien étudiant de l’Institut Marguerite-Duras, je suis conscient du rôle important de notre établissement. Former et accompagner des jeunes vers le marché du travail m’a toujours motivé. L’année prochaine, l’Institut devra faireface à divers défis : mettre en place le plan de pilotage et lancer le projet de l’École citoyenne. L’idée de fédérer et coordonner toute la communauté scolaire autour de ce projet m’enthousiasme. J’ai acquis beaucoup d’expérience en travaillant en étroite collaboration avec quatre directions successives et plusieurs équipes pédagogiques à des postes et dans des départements différents. M’étant activement investi dans de nombreux groupes de réflexion et de décision pour le bien de notre école, j’ai conscience des besoins de notre établissement et j’ai des propositions pour son avenir. En tant que responsable de projet et de l’équipe éducative, j’ai la capacité à travailler efficacement sous pression et à gérer plusieurs projets simultanément. Je fais preuve d’un grand sens d’initiative et de prise de décision. De plus, j’ai développé des aptitudes tant professionnelles qu’humaines au contact de mes collègues et des élèves. Je serais ravi d’obtenir un entretien avec vous, afin de vous exposer plus en détail mes motivations. Vous trouverez ci-joint mon CV. Je reste également à votre disposition pour toute information complémentaire. Dans l'attente de votre réponse, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, mes salutations distinguées. Eric Craps C O R R I G É S UNITÉ 5 L’ART ET LA MANIÈRE � DOSSIER 1 – DÉCOUVRIR 1. Ce sont des artisans, ils travaillent avec leurs mains, ils font un travail manuel. (Réponse libre pour la deuxième question.) 2. La mondialisation et l’industrialisation menacent l’artisanat car les gens vont acheter de plus en plus de nouveaux pro- duits préfabriqués et prêts à installer et donc ne feront plus appel aux artisans. 3. Réponse libre. 4. Le Siao se veut la vitrine de l’artisanat africain g Le Siao veut représenter l’artisanat africain. 5. Réponse libre. 6. Réponse libre. 7. Ils répondent à la question de l’introduction « Comment sauvegarder ce patrimoine ? » Les expressions utilisées expriment la manière. 8. Les savoir-faire, l’artisanat et la protection du patrimoine : la poterie, le patrimoine culturel immatériel de l’Unesco, la technique, les créations, forger, réparer, entretenir, tisser, habiller, sculpter, décorer, les objets faits main, le tissage, la couture, le cuir, le bois, la perle, les traditions séculaires, être une petite main, les ouvriers, les tâches minutieuses, les ateliers, sauvegarder un héritage, les métiers traditionnels, un forgeron, un tailleur de pierre, les méthodes traditionne- lles, des savoir-faire ancestraux. 9. 1. Madeleine est couturière et créateur de vêtements pour homme et femme. 2. Elle travaille pour des personnes qui ne trouvent pas des vêtements adaptés à elles dans le prêt-à-porter. 3. Elle dit que son métier c'est travailler avec ses dix doigts et qu'il faut de la passion et de la patience. Elle dit qu'il faut aussi beaucoup de rigueur et de la concentra- tion. 4. Elle dit que le travail avec les mains c'est pas de l'industrie, c'est assidu. Elle adore travailler avec les mains, travailler avec de la délicatesse, c'est comme une boulimie, comme un dessert, comme du chocolat, un plaisir personnel. 10. Elle dit que l’artisanat est un métier difficile parce qu'il faut beaucoup d'éléments pour arriver au résultat exigé, et qui demande beaucoup d'efforts de la main de l'Homme, con- trairement à l'industrie qui fabrique. 11. Réponse libre. � DOSSIER 1 – CONSTRUIRE ET (INTER)AGIR 1. Réponse libre. Proposition : Cette expression exprime le fait que le parfum est le fruit d’un travail qui demande un travail artistique dans le sens où ça doit toucher et séduire l’odorat. Donc le flacon doit aussi avoir ce côté artistique, faisant appel au dessin, à la vue, à la recherche de séduire les sens. 2. Compétences du nez : avoir une bonne mémoire (des odeurs), savoir assembler / créer des odeurs, savoir rester objectif, être exigent / persévérant / rigoureux / patient, être intuitif et à l’écoute des besoins du client / de l’équipe. 3. Réponse libre. 4. Proposition : Le parfum est un art et une industrie : il est le résultat d’un travail de recherche et de création. Les nez qui créent les parfums sont tels des artistes, sensibles et créatifs. Un par- fum doit toujours répondre à un cahier des charges précis et le but final est d’être vendu en masse. Le parfum, c’est une question de géographie et de climat : dans certaines régions, le climat est plus propice cultiver des fleurs délicates (ex : à Grasse) et c’est pourquoi Frago- nard et Molinard, parfumeries connues à l’international, sont dans cette région. Le savoir-faire de Grasse fait partie du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. Un parfum de luxe, c’est un ensemble de savoir-faire : le contenant est aussi important que le contenu. Pour créer un parfum de luxe, on a besoin de différents savoir-faire : celui du nez, du sculpteur-dessinateur, de l’horticulteur, du verrier. 5. Réponse libre. 6. Réponse libre. 7. Les critères d’un bon nom de parfum : choisir un nom inspi- rant / évocateur, simple (ex : un nom de fleur ou de couleur) / facile à dire, libre, déclinable, qui ne soit pas choquant ou évocateur de quelque chose de négatif dans certaines cultures / pays. 8. Un spécialiste du naming doit être cultivé, avec une bonne culture générale, connaître les langues, aimer lire, être ou- vert d’esprit, avoir le goût de la poésie et aimer jouer avec les mots. 9. Réponse libre. 10. Réponse libre. 11. Échouer / Rater : 5/ parvenir, réussir Un échec / Un flop / Un fiasco : 5/ un exploit, un triomphe, battre tous les records, être numéro un Une très mauvaise idée : 5/ un coup de génie C O R R I G É SUNITÉ 6 12. Être en mesure de / être capable de + verbe à l’infinitif g contraires : ne pas être en mesure de / être incapable de ... Faire preuve de / être doté de + nom g contraires : ne pas faire preuve de / ne pas être doté de … Être apte à + nom ou verbe à l’infinitif g contraires : être inapte à Être capable de + verbe à l’infinitif g contraires : être inca- pable de 13. Réponse libre. 14. Réponse libre. 15. Réponse libre. 16. Les mots en gras se prononcent de la même manière mais ils ne s’écrivent pas pareil. Pour la première phrase, on pourrait dire : On commence la cueillette dans les minutes qui précèdent l’aube. Pour la deuxième phrase, on pourrait dire : Son parfum d’avant / antérieur a eu beaucoup de succès. Tableau : Le participe présent et l’adjectif verbal (dans l’ordre) : émergeant g émergent convainquant g convaincant un/e communicant/e un contenant 17. Réponse libre. 18. Réponse libre. 19. À deux, reformulez cette même consigne de cinq façons différentes, au moyen des expressions en étiquettes. À deux, reformulez cette même consigne de cinq façons différentes, par le biais des expressions en étiquettes. À deux, reformulez cette même consigne de cinq façons différentes avec les expressions en étiquettes. À deux, reformulez cette même consigne de cinq façons différentes, en vous aidant des expressions en étiquettes. À deux, reformulez cette même consigne de cinq façons différentes, grâce aux expressions en étiquettes. 20. Grigoris montre son amour en récoltant de l’eau de pluie et en la mettant dans un flacon de parfum qu’il offre à son amour. Ce geste est romantique / original / absurde 21. Réponse libre. 22. On va parler du métier de souffleur de verre. 23. Christophe pense à la matière quand il travaille, c'est com- me une psychothérapie, il pense au moment présent. 24. Il dit que c'est un privilège et un honneur d'avoir son atelier sur un site comme celui de la cristallerie du val Saint Lam- bert, un lieu qui a beaucoup d'histoire, car ça a été l'une des plus grandes cristalleries d'Europe, ce qui faisait la fierté de toute la région. 25. Réponse libre. 26. Proposition : Image 1 : machine à coudre, couture, couturière, tissu, vête- ment, textile, travail manuel… Image 2 : machine à écrire, ancêtrede l’ordinateur, secrétai- re, taper à la main, écrire, dactylo… 27. Les deux personnes sont une adolescente et sa grand-mè- re. Elles parlent de l’évolution de la condition de la femme au cours du temps et de son évolution dans le monde du travail. L’adolescente doit faire un exposé à l’école sur ce sujet-là. 28. mercière couturière sténo- dactylo – savoir vendre / avoir la fibre commerciale et aimer le contact avec les clients. – être créative et avoir du goût. – être habile de ses mains – être créative – être rigoureuse et patiente. – savoir prendre des notes / écri- re et taper à la machine rapidement 29. Réponse libre. 30. Réponse libre. 31. Réponse en fonction de la langue maternelle de chaque élève. 32. Tableau : Exprimer la continuité, l'interruption et la progres- sion d'un action continuité : encore g Ex : Elle utilise encore la sténo, interruption : ne + verbe + plus g Ex : La grand-mère ne travaille plus. action non réalisée qui va se réaliser g ex : ne + verbe + encore g Ex : L’ordinateur n’existait pas encore. action réalisée précédemment : déjà g Ex : La machine à écrire existait déjà en 70. - Ex : Au fur et à mesure que je lis et utilise Défi, j’apprécie davantage ce manuel. - Ex : Tant que je peux, je fais du sport. 33. Réponse libre. 34. Réponse libre. 35 et 36. L’adresse La maladresse – Avoir des mains en or – Avoir des doigts de fée – Avoir le tour – Avoir deux mains gauches – Avoir les mains pleines de pouces – Faire quelque chose comme un manche – Être comme un éléphant dans un magasin de porcelaine 37. Réponse libre. C O R R I G É S UNITÉ 6 � DOSSIER 2 – DÉCOUVRIR 1. Réponse libre. 2. Réponse libre. 3. L’encre qui coule en général ça forme une tâche qui s’étend, qui a du mal à partir et qui est très visible à cause de la cou- leur sur n’importe quelle matière ou tissu. Cette expression doit vouloir dire que des œuvres ont fait polémique, ont fait beaucoup parler d’elles et que les rumeurs ou commentai- res se seraient étendus. 4. Déjeuner sur l’herbe Le radeau de la Méduse Scènes des massacres sujet : la nudité de la femme face aux hommes habillés. style : contrastes brutaux entre ombre et lumière + mauvaise pers- pective. sujet : représente un fait divers tragique ayant eu lieu = trop réaliste, trop violent sujet : mise en scène de victimes style : “culte du laid, mas- sacre de la peinture” 5. Le déjeuner sur l’herbe : ce qui a choqué c’est la femme nue au premier plan car ele normalement les femmes nues apparaissant sur les tableaux étaient des déesses de la mythologie et dans ce cas c’est une femme « en chair et en os » face aux deux hommes habillés. Les couleurs ont également choqué à cause du contraste de lumière. Le Radeau de la Méduse : ce qui a choqué c’est le réalisme et la violence d’un fait réel et tragique tel que le naufrage où les membres de l’équipage sont morts noyés, tués et dévorés par leurs camarades devenus fous. La toile a été qualifiée de « tas de cadavres ». Scènes des massacres de Scio : ce qui a choqué dans ce ta- bleau c’est que normalement, dans les scènes de guerre, ce sont les vainqueurs qui sont peints, contrairement à cette toile où ce sont les victimes qui sont peintes. 6. Réponse libre. 7. 1. C’est une des premières peintures du prolétariat urbain. 2. La perspective du parquet, le réalisme de la matière du sol et des mouvements du corps. 3. La réalité de son époque, l’étude des gestes du travail physique et les outils de ses ouvriers. 4. La critique lui reproche son exactitude bourgeoise, son réalisme très cru considéré même vulgaire. 8. Réponse libre. 9. On interroge le personnage de la femme du tableau Déjeuner sur l’herbe. 10. Proposition : Le Déjeuner sur l’herbe est un tableau majeur de l’art du 19e siècle peint par Manet. Il a été très critiqué car il montrait une femme nue - qu’on supposait prostituée - et, pour la première fois, la femme nue représentée n’était pas une déesse ou une créature mythologique mais une humaine avec ses imperfections. On ne pouvait pas s’empêcher de la regarder et sous-entendre beaucoup de choses. De plus, le regard perçant de cette femme mettait le spectateur bour- geois face à lui-même en causant un malaise chez certains. Enfin, dans ce tableau, c’est aussi la manière de peindre de Manet - tel un impressionniste - qui a très vivement été blâmée. Aujourd’hui, c’est un tableau très apprécié et il est considéré comme un tableau majeur du tournant vers l’art moderne. 11. Les artistes contemporains critiqués / jugés comme mau- vais aujourd’hui seront peut-être considérés comme des génies dans le futur. 12. Réponse libre. � DOSSIER 2 – CONSTRUIRE ET (INTER)AGIR 1. Les faits divers qui ont inspiré des écrivains. 2. Le document parle du phénomène suivant : les français s’intéressent de plus en plus aux faits divers / réels. Paragraphe 1 : Alors que c’est un phénomène ancien dans le monde anglo-saxon, écrire et lire des faits divers est deve- nu, depuis une vingtaine d’années, très à la mode en France. Paragraphe 2 : Au 19e siècle déjà, les faits divers inspiraient de nombreux auteurs tels que Flaubert, Stendhal ou Dumas mais, à cette époque, on ne confessait pas ses sources d’inspiration de peur d’être mal jugé. Paragraphe 3 : Les Américains sont habitués à ce phénomè- ne avec la narrative non-fiction. On ne peut pas traduire ce genre en français, ce qui atteste de la difficulté des Français à faire autre chose que des romans. 3. Le roman L’Adversaire est important car il marque le point de départ d’un changement de mentalité : on peut écrire sur le fait divers. L’affaire Romand fait référence à Jean-Claude Romand qui a menti à ses proches pendant vingt ans sur ses activités professionnelles en faisant croire à sa famille qu’il avait une vie professionnelle alors que ce n’était pas le cas. Quand son épouse apprend la vérité, il la tue et il tue également ses enfants. 4. Réponse libre. 5. Réponse libre. 6. Réponse libre. 7. Réponse libre. 8. Les crimes et la justice : des affaires criminelles, une en- quête, un procès, un jugement (juger), un vol, un assassinat, un réquisitoire, un procureur, être acquitté, un coupable, la justice, être condamné à la prison à perpétuité, un avocat, C O R R I G É SUNITÉ 6 une plaidoirie (plaider), la défense, des délibérations, un chef d’accusation, un meurtre, préméditer un geste. 9. Réponse libre. 10. Proposition : Le tueur aux mangas est une série d’album de BD belge. Tout commence à Bruxelles, dans un parc, où une jeune fille retrouve un cadavre sur lequel est inscrite une phrase culte d’un manga japonais. Dès lors, elle et sa bande de copains un peu geeks commencent une enquête. 11. Les qualités de cette BD sont le bon rythme de narration, bonne intrigue, personnages crédibles, dessins beaux et réalistes qui donnent une belle image de Bruxelles. Le chro- niqueur regrette cependant que le style de dessin japonais n’ait pas été ajouté à l’esthétique de la BD franco-belge. 12. Réponse libre. 13. Réponse libre. 14. Réponse libre. 15. Réponse libre. 16. Le photographe conseille aux enfants de photographier les membres de leurs familles parce que ça leur fera de beaux souvenirs et cela permet aussi de garder une trace de la famille. 17. Le reporter travaille seul tandis que le photographe de mode travaille en général avec une équipe. 18. Le photographe est tel un chat car il est toujours à l’affût d’une proie, d’un bon sujet à photographier, ce qui peut se comparer à « capturer » un moment. 19. Réponse libre. 20. 1. Leur style est fantaisiste, pop et fait de référence. Ils se sont rencontrés en 1976 et ils collectionnaient des pho- tomatons, ils voulaient y mettre des couleurs dessus. 2. La peinture sert à idéaliser ce qu'il y a sur l'image, perfectionner, adoucir des couleurs, faire ressortir des expressions, comme sur le peinture classique. 3. Il y a un côtétrès fabriqué, un vrai travail de perfec- tionnement de la photo originale. 4. L'actualité, ce qu'il se passe dans le monde. 5. Ils représentent l'actualité à travers les autoportraits. 21. Réponse libre. 22. Dans l’ordre : un espèce de ... c’est plus réaliste que … + on dirait … une sorte de… c’est toujours pareil … + toujours la même photo + se res- semblent + tous différents c’est comme si … univers aussi sensuel que … + semblable à … ça ressemble à … c’est comme voyager ... 23. Tableau : La comparaison Dans l’ordre : c’est comme + verbe / nom comme si + verbe à l’imparfait ou au plus-que-parfait un genre de + nom ressembler à + nom on dirait + nom � DOSSIER 2 – CONSTRUIRE ET CRÉER 24. Proposition : Les œuvres de Pierre et Gilles ressemblent à des peintures un peu surréalistes d’une autre époque. On dirait des peintures, et c’est comme si le photographe avait voulu un effet un peu kitch. 25. Réponse libre. 26. Réponse libre. 27. Réponse libre. 28. Réponse libre. 29. Réponse libre. 30. Réponse libre. 31. Super, génial : 1 S’évanouir : 6 Saigner abondamment : 3 Ne pas être sensible : 5 Des scènes érotiques : 4 Faire peur : 7 Détester quelqu’un : 2 Avoir envie de vomir : 8 32. Proposition : féminicide, homicide, insecticide, génocide, pesticide, suicide, herbicide… 33. Une loi liberticide : Une loi qui tue / empêche la liberté g Adopter une loi qui empêcherait de se marier avec la per- sonne que l’on aime serait une loi liberticide. Un homme accusé de féminicide : Un homme accusé d’avoir tué une femme g Il faut lutter contre les violences conjugales qui peuvent entraîner des féminicides. Une lutte fratricide : Une lutte qui oppose les membres d’une même fratrie / communauté g Ces frères, tous deux sportifs de haut-niveau, s’affronteront dans une lutte fratri- cide lors du championnat du monde. 34. Une case : chaque "compartiment" de la planche. Une bulle : La bulle blanche sur la partie gauche-centre de l'image Une planche : Ce document Une onomatopée : Booom ! Wham ! Wow ! Crash ! Un décor : la silhouette de la ville C O R R I G É S UNITÉ 6 Un gros plan : le poing � STRATÉGIES D'ÉCRITURE 1. Il s'agit du soulèvement populaire contre Charles X en 1830 qui a duré trois jours et connu sous le nom des Trois Glorieuses. 2. Couleur jaune : présentation Couleur rouge : description Couleur bleue : interprétation 3. Réponse libre. C O R R I G É SUNITÉ 6 SUR LE BOUT DE LA LANGUE � DOSSIER 1 – DÉCOUVRIR 1. Réponse libre. 2. Réponse libre. 3. Réponse libre. 4. L’expression « parcours du combattant » fait référence au fait de surmonter une épreuve, de franchir les obstacles. Les verbes pour parler des étapes et obstacles : franchir les écueils, dompter, triompher, apprivoiser, faire des choix cornéliens, ne pas être au bout de ses peines. 5. Réponse libre. 6. Pour dire 90 (4 X 20 + 10), il faut suivre une autre logique que pour dire 80 (4 X 20) ou 70 (60+10). De plus, 90 ne se dit pas de la même manière en France, en Belgique ou en Suisse. Dire une chocolatine est spécifique à une région en France car dans les autres régions, on dit un pain au chocolat. 7. Proposition : Ne pas être au bout de ses peines, cela veut dire ne pas avoir terminé de souffrir, et qu’il va falloir se battre pour atteindre un objectif. 8. Réponse libre. 9. C’est la langue française qui parle. Le texte est à la fois amusant et ironique (Mais c’est ce qui fait mon charme, non? / …si j’étais trop facile, vous vous ennuierez, non?), mais également revendicatif (Mais, quoique vous en disiez - alors vous comprenez maintenant pourquoi - c’est pas si compliqué- ils n’en font qu’à leur tête - ils me fatiguent - n’importe quoi - vous allez me traiter de vieille réac qui ne veut pas changer mais…). 10. Il fait écho aux cases 4, 5 et 8. 11. Réponse libre. 12. « Que l’on se débarrasse de toutes mes règles après tout, et vive l’anarchie ! » 13. Vieille réac = vieille réactionnaire (contre les nouvelles cou- tumes) = traditionaliste / conservatrice. (Réponse libre pour les deux dernières questions.) 14. — le livre et les lecteurs ciblés : le livre - recueil des chro- niques de la langue française présentées sur RTL - a été écrit par Muriel Gilbert. Il est qualifié de drôle, érudit et plein d’astuces. Ce livre s’adresse à ceux qui sont fâchés avec l’orthographe mais aussi à ceux qui aiment déjà la langue française — le mot « nénuphar » : Ce mot a beaucoup changé d’orthographe au fil des siècles. On l’écrivait avec un “f” jusqu’à 1935 puis l’Académie française a décidé d’écrire ce mot avec “ph” car elle pensait que ce mot venait du grec. Mais en fait, l’origine du nom vient de l’arabe. Depuis 1990, les deux graphies sont autorisées. — la difficulté du français : Le français est une langue compliquée comme beaucoup d’autres langues (chinois, arabe, allemand…). Ce qui est difficile, c’est que quand on pense avoir fini d’apprendre, la langue change (la rue, les lois, les règles ...). C’est un apprentissage sans fin. — La polysémie du mot « langue » : 2 sens g un ensem- ble de muscles et un outil qui permet de communiquer. 15. Pour Muriel Gilbert, la langue française a un goût de bon- bon. (Réponse libre pour la deuxième question.) � DOSSIER 1 – CONSTRUIRE ET (INTER)AGIR 1. Proposition : énervé, conservateur, passionné, militant ... 2. Il défend l’utilisation du passé-simple. Arguments : — Nous sommes paresseux : ce n’est pas parce qu’on n’utilise pas le passé-simple à l’oral qu’on doit le suppri- mer à l’écrit. — C’est un temps de l’écrit. Il donne de la vitalité au récit. — Il ne faut pas prendre les enfants pour des idiots en voulant faciliter la lecture. Il faut les pousser vers l’excellence. 3. Sur les spécificités du passé simple, il dit qu’on ne l’utilise qu’à l’écrit. Il dit : « Il est charmant avec ses formes désuètes et son accent circonflexe. (…) C’est un temps de l’écrit, de la littérature et des contes. » 4. La particularité de l’usine, c’est qu’elle ressemble à un grand zoo, une grande serre, “volière”, “fourmilière”. En ce qui concerne l’atmosphère, il y a beaucoup d’agitation, c’est un peu étouffant et intéressant à la fois : “s’activaient plusieurs mots”, “s’agiter perpétuellement, on aurait dit des fourmis”, “ne peut pas se tenir tranquille”, “24h/24, il travaille” “ ils courent partout”, “formidable désor- dre”, “étouffée”,“aveuglée”… Concernant ce que fait Jeanne, elle crée, compose, forme des phrases “tu pêches un verbe”, “tu vas construire ta première phrase”, “j’en saisis deux…” ... 5. Les verbes être et avoir sont de gentils verbes / auxiliaires qui proposent leur aide / apportent leur secours. 6. Réponse libre. C O R R I G É S UNITÉ 7 7. Les verbes au passé-simple : avançâmes (avancer), don- na (donner), expliqua (expliquer), mis (mettre), aperçus (apercevoir), tendit (tendre), fus (être), éternuai (éternuer), toussai (tousser), faillis (faillir), saisis (saisir), refermai (refermer), passai (passer), fut (être), laissai (laisser), retirai (retirer), tombèrent (tomber), montai (monter), approchai (approcher), confiai (confier), revint (revenir), découvris (découvrir), continuai (continuer). Le tableau (dans l’ordre) : donnai, donna, donnâmes, donnè- rent / mis, mit / vint / crus 8. fus = être : je fus, tu fus, il fut, nous fûmes, vous fûtes, ils furent. 9. Réponse libre. 10. L’auteur exprime le désespoir, la colère, la tristesse, la ran- cœur, l’amour, la passion. 11. Réponse libre. 12. vis (voir), plûtes (plaire), pris (prendre), aperçûtes (aper- cevoir), reçûtes (recevoir), rendis (rendre), fûtes (être), eûtes (avoir), offris (offrir), priai (prier), gémis (gémir), sûtes (savoir), fis (faire), écrivis (écrire), lûtes (lire), pûtes (pou- voir), mis (mettre) 13. Réponse libre. 14. Réponse libre. 15. Réponse libre. 16. Proposition : Première image : Le petit chaperon rouge. Le chasseur tua le loup qui avait mangé la grand-mèreet le petit Chaperon, comme ça il put les sauver. Deuxième image : Blanche Neige se réveilla avec le baiser du Prince. Troisième image : Cendrillon fut retrouvée par le Prince qui cherchait la propriétaire de la chaussure et ils se marièrent. Quatrième image : Hansel et Gretel échappèrent à la sorciè- re qui se cachait dans la maison en chocolat. (Réponse libre pour la troisième question.) 17. Les phrases ne sont pas construites comme d’habitude. Elles commencent par le complément / adjectif ou par que. Ce procédé met en relief certains éléments de la phrase. Tableau : La mise en relief (dans l’ordre) : — placer un adjectif en début de phrase — commencer la phrase par que. 18. Réponse libre. 19. Réponse libre. 20. Réponse libre. 21. Laélia Veron, docteure en langue et littérature françaises, maîtresse de conférence en stylistique à l’université et enseignante en milieu carcéral et Maria Candea, docteure en linguistique française, maîtresse de conférence et co- fondatrice de la revue Glad ! À travers leur ouvrage, elles s’insurgent contre le purisme de la langue française, ceux qui jugent la langue française comme étant en péril et qui promeuvent une vision du français mythique et mensongè- re. Elles soutiennent que pour aimer le français, il faut sim- plement le parler, le défendre, le connaître dans sa diversité. 22. Elles qualifient les puristes comme « les grincheux qui ont des discours ringards, scandaleux, sans aucune base scientifique. » 23. Elles reprochent en général que ces débats autour de la lan- gue française ont des sous-entendus politiques pas expli- citement exprimés. Par exemple, Alain Bentolila a répandu une intox en disant que certains jeunes n’auraient que 400 mots de vocabulaire. Ces jeunes visés sont “les jeunes de banlieue” qu’il stigmatise. 24. Selon elles, l’Académie française est une institution d’opérette. Les arguments qu’elles soutiennent sont le fait que l’Académie ne sert à rien et qui ne produit aucun outil bien que les gens ne sachent pas qu’elle ne sert à rien. De plus, elles soutiennent qu’elle empêche les gens de s’approprier la langue et de la penser. C’est une institution de l’ancien régime qui coûte très cher. 25. Proposition : le français est / appartient à tout le monde. Nous : les gens qui parlent / aiment / diffusent le français. 26. Réponse libre. 27. Réponse libre. 28. Ils parlent de l’orthographe française (la simplification, l’évolution de l’orthographe française), de la féminisation / démasculinisation de la langue française. Madame Orbin est la plus puriste. 29. Les expressions entendues : Q On est au moins d’accord là-dessus. Q C’est complètement faux. Q Écoutez… Q Je ne suis pas d’accord. Q C’est complètement faux. Q Je vous l’accorde. Q C’est de la démagogie. Q Pour en revenir au sujet Q On est au moins d’accord là-dessus. Q Mais oui, certainement. 30. Réponse libre. 31. Réponse libre. 32. Réponse libre. 33. Logique : illogique Rationnel : irrationnel C O R R I G É SUNITÉ 7 Légitime : illégitime, Régulier : irrégulier Utile : inutile Utilisable :- inutilisable Intéressant : inintéressant Correct : incorrect Fondé : infondé Explicable : inexplicable Recevable : irrecevable Probable : improbable. 34. in, il + l , ir + r, im + p 35. Réponse libre. 36. Facilité : Fastoche – Ça passe crème – C’est passé comme une lettre à la poste – Les doigts dans le nez. Difficulté : C’était la galère – Je galère – C’est du chinois – J’en bave – C’est chaud. � DOSSIER 2 – DÉCOUVRIR 1. Réponse libre. 2. Réponse libre. 3. Il existe 3 types de gestes : le geste qui peut accompagner la parole, le geste qui peut structurer le discours et le geste qui peut remplacer la parole. 4. Les mimiques faciales dont parle le texte sont les émotions, par exemple pour exprimer le dégoût, la surprise, entre autres. (Réponse libre pour la deuxième question.) 5. Proposition : les gestes pour indiquer les sorties, mettre sa ceinture, le chiffre deux, boire, tirer sur le ventre, gagner de l’argent / payer quelque chose, dire “je ne sais pas” ou “dé- solé”, montrer la peur, jouer de la flûte, aller se faire voir ... 6. Réponse libre. 7. L'annonce dit que l'avion décollera avec du retard et que personne ne servira de boissons. À la fin, une voix off dit qu'il serait temps qu'une compagnie change la perception que l'on a des vols intérieurs. Réponse libre pour la deuxième partie de la consigne. 8. Réponse nécessitant du visionnage de la publicité. 9. Proposition : Il y a un décalage entre le sérieux de l’hôtesse et les messages qu’elle transmet. Il y a un décalage entre les gestes et leurs significations... 10. Cette chronique est à propos de la gestuelle, sur le fait que parler avec ses mains dépend de la manière dont nous racontons les histoires. 11. On a fait visionner un dessin animé de la Panthère rose à plusieurs personnes puis on les a filmé en train de raconter l’histoire afin d’analyser leurs gestes. 12. En Chine, on raconte une histoire seulement si on connaît la morale ou l’objectif de celle-ci alors qu’en Occident, on raconte une histoire parce qu’elle est amusante ou parce qu’on veut illustrer quelque chose, ou même pour se déten- dre. 13. Réponse libre. � DOSSIER 2 – CONSTRUIRE ET (INTER)AGIR 1. Réponse libre. 2. Cette critique est élogieuse : sublime premier roman, la force de ce livre, il nous captive, écriture originale, mêlant de manière magistrale une écriture très travaillée, manie si bien, roman magnifique, plein d’humour, un roman tou- chant et puissant. 3. L’écriture très travaillée est mêlée à une langue « caillera » (racaille). 4. La langue « caillera » est le langage familier et argotique utilisé par les racailles, les jeunes considérés comme mépri- sables et vils. 5. Proposition : Candide a grandi dans une ambiance bourgeoise, il avait un professeur de philosophie qui lui enseignait qu’il vivait dans le meilleur des mondes possibles. Mais Candide tombe amoureux de Cunégonde, la fille d’un baron, et apparem- ment leur amour est découvert car il doit se sauver et il se retrouve à la rue. A partir de là, il vit toute une série de mé- saventures qui lui font découvrir la vraie vie, notamment la guerre. Après beaucoup de temps, il retrouve sa bien-aimée qui est malade, elle a la lèpre. 6. Réponse libre. 7. Réponse libre. 8. coucher ensemble : pécho se faire renvoyer à coups de pieds g se faire tej à coups de pompes dans l’cul mésaventures g galères tuer g buter mourir g crever se fait voler g se faire chouraver le chaos g merdier amoureuse g meuf 9. Registre soutenu Registre courant Registre familier se livrer à des ébats coucher ensem- ble se fait chasser se fait renvoyer C O R R I G É S UNITÉ 7 des souliers des chaussures des pompes des péripéties des mésaven- tures occire tuer trépasser mourir se faire détrous- ser se faire voler l'enchevêtrement le chaos sa dame son amoureuse pécho, se faire téj, des galères, buter, crever, se faire choura- ver, le merdier, sa meuf. 10. Dans l’ordre : familier, courant, soutenu 11. Réponse libre. 12. 1. soutenu 2. familier 3. courant 4. courant 5. familier 6. soutenu 7. courant 8. soutenu 9. familier 10. familier. 13. Proposition de réponse : Phrases de l’audio Registre familier Registre courant Registre soutenu Auriez-vous l’amabilité de me joindre au 07 45 45 45 ? Tu m’passes ton 07 ? Quel est votre numéro de téléphone s’il vous plaît ? X Eh mec, t’as une clope ? Le tabac est fermé. X Auriez-vous une cigarette, s’il vous plaît ? Auriez-vous la gentillesse de me donner / octroyer une cigarette, s’il vous plaît ? À quelle heure on se rejoint ce soir ? on se capte à quelle heure ce soir ? x À quelle heure souhaiteriez- vous que nous nous rejoig- nons ce soir ? Marc est en retard, qu’est- ce qu’il fait ? On l’attend ou pas ? Marc est à la bourre, qu’est- ce-qu’ilfout ? On l’attend ou on s’barre / casse ? x Marc est en retard, que fait- il ? L’attendons- nous ou partons-nous ? Tu veux quoi ? Pizza ou pâtes ? Moi, j’m’en fous, j’aime les deux. x Qu’est-ce-que tu veux ? Pizza ou pâtes ? Pour moi, c’est pareil, j’aime les deux. Que veux-tu ? Pizza ou pâtes ? Cela m’est égal car j’aime les deux. Pourriez-vous m’indiquer le petit coin pour dames s’il vous plaît ? Ils sont où les chiottes pour femmes ? Pourriez-vous m’indiquer les toilettes, s’il vous plaît ? x Pourriez-vous m’indiquer les toilettes, s’il vous plaît ? Ils sont où les chiottes ? x Pourriez-vous m’indiquer le petit coin s’il vous plaît ? Il m’est arrivé une mé- saventure très désagréable à Paris, je me suis fait détrousser dans le métro. J’ai eu une ga- lère à Paris. On m’a chouravé dans le métro. J’ai eu une mauvaise expérience à Paris. On m’a volé dans le métro. x Je me suis fait chourave mon sac dans le métro x On m’a volé mon sac dans le métro. J’ai été dé- troussé dans le métro. Chez moi, c’est le merdier, avec mon mec on est en plein dé- ménagement x Chez moi, c’est pas rangé, avec mon copain on est en plein dé- ménagement. Chez moi, ce n’est pas ordonné car mon bien-aimé et moi sommes en plein démé- nagement. 14. La présentatrice parle des tics de langage que nous avons tous et que nous utilisons de manière consciente ou non au quotidien. Quand ces expressions sont utilisées par d’autres, elles peuvent parfois nous agacer. 15. Selon Bernard Niray, ces expressions apparaissent de manière mystérieuse / naturelle / inconsciente car nous répétons / imitons ce que nous entendons autour de nous. Aussi, il y aurait un effet de mode que certaines personnes suivraient. 16. Les tics participent à la cohésion sociale (rassembler, créer du lien …) . Aussi, ils permettent de se distinguer (se démar- quer, …). Ensuite, dans les conversations, les tics permettent de garder le lien avec les interlocuteurs et d’éviter les silen- ces gênants. De plus, ils donnent du rythme à la conversa- tion, soutiennent le langage, structurent la pensée … Les tics sont comme les gestes. 17. Cette expression serait arrivée pendant la crise financière de 2008. On l’utilise pour rassurer son interlocuteur. C’est une réponse facile, un peu hypocrite. Pour preuve que cette expression est bizarre, il donne l’exemple du serveur qui répond « y a pas de souci » quand on commande un café. 18. Réponse libre. 19. Réponse libre. 20. Réponse libre. 21. L’un a l’air plus pédant, plus bourgeois et l’autre a l’air d’utiliser un langage plus familier donc ils vont certaine- ment utiliser un registre de langue différent. C O R R I G É SUNITÉ 7 (Réponse libre pour la deuxième partie de la consigne.) 22. Réponse libre. 23. Réponse libre. 24. Alain Mabanckou reproche l’absence de diversité culturelle en francophonie. La francophonie est le siège de la pensée française. On pense que l’économie doit prévaloir sur le culturel. Leïla Slimani est d’accord avec lui. Il ne faut pas que la France soit au centre. 25. La francophonie en Asie : en Asie, il y a un très grand appétit pour la langue et la culture françaises en général. Par exem- ple, on trouve 500 000 apprenants de français en Inde. En Chine, il y a aussi l’amour de l’Afrique, les chinois appren- nent le français pour aller travailler en Afrique. En Corée, la langue française est enseignée de plus en plus. La langue française et la colonisation : La francophonie rime avec colonie. La langue française est venue en Afrique grâce à la colonisation mais aujourd’hui la langue française appartient à tous et le français est, entre autres, une langue africaine. La Tunisie et le rapport au français en Afrique : On a ouvert de nombreuses alliances françaises et lors des inaugura- tions, il y a eu beaucoup de monde, illustration d’un fort engouement. En effet, la langue française est un facteur d’intégration et elle crée du lien entre les “pays du sud” (le français est une langue qui va du sud vers le sud) 26. Réponse libre. 27. Oui, ces commentaires vont dans le sens de l’écrivaine. 28. Commentaire 1 : anaphore Commentaire 2 : hyperbole Commentaire 3 : comparaison 29. Réponse libre. 30. Réponse libre. 31. Réponse libre. 32. Dessin 1 : Donner sa langue au chat. Dessin 2 : Être une langue de vipère. Dessin 3 : Avoir la langue bien pendue. Dessin 4 : Avoir un mot sur le bout de la langue. 33. Donner sa langue au chat g abandonner / arrêter de cher- cher et demander la réponse ou de l’aide. Être une langue de vipère g dire du mal des autres de façon méchante et sournoise. Avoir la langue bien pendue g être bavard / parler beau- coup. Avoir un mot sur le bout de la langue g difficulté à retrou- ver un mot que l’on a en mémoire. � STRATÉGIES ORALES : PRÉPARER UN EXPOSÉ 1. Réponse libre. 2. Réponse libre. 3. Q L’inventaire (…) 4. Q Comme vous pouvez le voir… Q Intéressons-nous d’abord à… Q Passons maintenant à… Q Comme le montre ce rapport, ... 5. Réponse libre. 6. Réponse libre. 7. Réponse libre. 8. Réponse libre. 9. Réponse libre. C O R R I G É S UNITÉ 7 LA RÈGLE DU JEU � DOSSIER 1 – DÉCOUVRIR 1. Réponse libre. 2. Réponse libre. 3. Ce qui a changé dans le monde de la poupée, c’est qu’on trouve de plus en plus de poupées à la peau sombre et aux cheveux crépus. Les grandes idées : Pendant longtemps, les fillettes noires ou métisses n’avaient pas de poupées auxquelles elles pouvaient s’identifier. Il a fallu du temps pour s’affranchir des codes esthétiques européens imposés par la colonisation. Le marché de la poupée noire et métisse est en développe- ment depuis 2010. La création du salon international du jouet éducatif et de la poupée noire a montré une forte représentation d’artisans de partout en Afrique qui ont pu commencer à se fédérer et être visibles. C’est un marché jeune mais prometteur grâce au commerce en ligne. C’est encore difficile de concurren- cer Mattel ou Corolle mais le prix de vente des poupées ethniques fort attractif pourrait changer bientôt la donne. Les poupées sont porteuses de l’histoire des communautés africaines et permettent aux jeunes joueuses de se sentir fières. 4. Caractéristiques : ce sont des poupées noires ou métisses, aux vrais cheveux frisés ou crépus. Leur prix est abordable. Ce sont des poupées porteuses de l’histoire des commun- autés africaines et qui mettent en valeur la mode afro. 5. Réponse libre. 6. Réponse libre. 7. C’est important que les enfants aient des jouets qui leur res- semblent car cela leur donne confiance et leur fait prendre conscience de leur propre valeur. La poupée fonctionne comme « un double » donc l’enfant traite sa poupée comme il devrait se traiter lui-même. 8. La situation est paradoxale car on trouve davantage de poupées noires en Europe de l’ouest qu’aux Antilles et en Afrique. 9. Réponse libre. 10. Réponse libre. � DOSSIER 1 – CONSTRUIRE ET (INTER)AGIR 1. Cet article propose de découvrir trois jeux traditionnels et d’y jouer en suivant les règles. — Mission 1 : des dominos – des pions – des graines – des cartes (l’intrus) — Mission 2 (dans l’ordre) : les dominos – le fanorona – l’awalé — Mission 3 : 1. le fanorona 2. l’awalé 3. les dominos — Mission 4 (faire situer sur une carte) : les dominos vien- nent des Antilles, le fanorona vient de Madagascar, l’awalé vient du golfe de Guinée. — Mission 5 : le jeu de la belotte 2. Ces jeux étaient réservés aux nobles, aux puissants. Aujourd’hui n’importe qui peut y jouer et n’importe où. 3. Réponse libre. 4. Réponse libre. 5. Les actions et le matériel des jeux : faire / disputer une partie, la règle du jeu, le plateau de jeu, jouer, piocher, s’emparer / déplacer les pions, un adversaire ... 6. Le pronom interrogatif quel / quelle s’accorde avec le mot qui suit. Le tableau : Les indéfinis (dans l’ordre) : N’importe qui peut y jouer.Ex. : Chaque joueur pioche sept pièces. Sur chacune d’entre elles (...) 7. Réponse libre. 8. Réponse libre. 9. Réponse libre. 10. Réponse libre en suivant la règle du jeu. 11. Les personnes interrogées doivent répondre à des ques- tions de couleur bleue, blanche et rouge, repêchage, banco et super-banco dans le but de gagner jusqu’à 1 000 euros. 12. Questions : — Dans l’expression un vieux … de mer, qu’est-ce-qui est considéré comme vieux ? C’est le loup. – Catégorie couleur / expressions françaises. — Que désigne la squadra azzura ? C’est l’équipe nationa- le de football italienne. – Catégorie couleur / sport. — De quel groupe (de musique) il s’agit ? C’est Earth, Wind and Fire. – Catégorie repêchage / musique. — Comment appelle-t-on ce type de musique qui est jouée seulement par un petit nombre d’instruments ? C’est la musique de chambre. – Catégorie banco / musique. 13. Réponse libre. 14. Il s’agit d’un puzzle. Éléments de description du jeu : un gros paquet, petites piè- ces de carton dentelées, commencer par les angles, en haut à droite, un autre coin, un rectangle de 60x80, emboiter C O R R I G É SUNITÉ 8 deux pièces, un jeu de patience. 15. Charles est accusé d’avoir triché. Il est énervé / impatient et donc il triche pour terminer plus vite le jeu. (Réponse libre pour la dernière question.) 16. On apprend des choses sur nous-même et sur notre entou- rage. 17. Calmer le jeu = réduire / atténuer les tensions, temporiser. L’invité conseille de relativiser en cas de défaite en insistant sur le fait que ça sera mieux la prochaine fois et que cette fois-ci, ce n’était qu’un coup de malchance. Il faut employer des mots rassurants et sympathiques. 18. Cette phrase veut dire que si on a perdu c’est parce qu’on n’a pas eu de chance, donc on n’y peut rien. 19. Selon l’invité, un joueur triche car il considère que c’est amusant (c’est comme un jeu dans le jeu) ou parce que le jeu avec les règles établies est ennuyeux (le tricheur réin- vente donc le jeu). (Réponse libre pour la dernière question.) 20. Réponse libre. 21. C’est une phrase qui dédramatise la situation ou le contexte d’un jeu, pour ne pas trop prendre au sérieux le résultat quel qu’il soit. 22. 12 millions de boîtes ont été vendues pendant l'année pré- cédente en France. Le créateur de jeux interviewé a déjà conçu 140 jeux dont la moitié ont été édités. Il dit qu'il est le Zinedine Zidane de la profession. Chaque année plus de 1 000 jeux sont lancés sur le marché français, soit deux foix plus qu'en 2010. Les jeux se développent encore plus depuis 5 ans grâce à de nouvelles applications pour smartphones et tablettes tactiles, permettant de jouer en ligne avec le monde entier. 23. La diversité des jeux et le fait qu'il y en ait pour tous les goûts et âges, ça permet aux bars à jeux de faire salle com- ble. Certaines personnes viennent pour la première fois et découvrent les jeux de stratégie mais il y a une dynamique conviviale qui fait que des jeunes se retrouvent depuis un certain temps dans un bar à jeux pour jouer et payent cha- cun 3 euros pour accéder à 800 jeux en libre service. La du- rée d'un jeu peut être d'environ 4 heures, pendant lesque- lles les personnes vont commander des consommations. Ce sont des passionnés, pour eux le jeu c'est la convivialité autour d'une table dans un bar. C'est une pratique qui s'étend au-delà de la jeunesse, pendant l'âge adulte. 24. Le créateur du jeu de société conçoit le jeu, il le met en place, il en fait le synopsis, puis le présente à un éditeur. Celui-ci devra le tester et comprendre comment il fonction- ne. Des réunions de travail s'établissent pour tester le jeu pendant des heures puis il est réglé en fonction du rythme, des règles, etc. 25. Des jeux de stratégie, des jeux de commerce, des jeux mili- taires, de négociation, de dessin, d'agilité. Il y en a pour tous les goûts de 7 à 77 ans. 26. Picto 1 : pour les joueurs agés de 10 ans et plus. Picto 2 : 2 joueurs minimum et 4 joueurs maximum. Picto 3 : temps de la partie de 40 minutes. 27. Piocher une carte : illustration 4 Utiliser son joker : illustration 3 Lancer les dés : illustration 1 Reculer d’une case : illustration 2 28. Réponse libre. 29. C’est ton tour : À toi ! 30. 1. Et paf ! 2. Hé-oh ! 3. Et hop ! 4. Ouf ! 5. Aïe aïe aïe ! 31. Expressions : — Se prendre au jeu : montrer son intérêt pour quelque chose qui au départ ne nous intéressait pas ou peu. — Entrer dans le jeu de quelqu’un : s’associer à une ac- tion exécutée par quelqu’un d’autre. — Jouer avec le feu : prendre des risques. — Jouer le jeu : participer, faire ce que l’on attend de nous. — Être vieux jeu : être ringard, pas à la mode, conserva- teur. — Voir clair dans le jeu de quelqu’un : comprendre les (vraies) motivations de quelqu’un. — Jouer carte sur table : être honnête, dire la vérité (jouer franc-jeu). — Tirer son épingle du jeu : se mettre en valeur, sortir du lot. � DOSSIER 2 – DÉCOUVRIR 1. La gamification consiste à utiliser des éléments ludiques dans des situations non-ludiques afin que celles-ci ne soient pas vécues comme contraignantes mais comme amusantes et plus motivantes et ainsi, inciter aux changements. 2. Exemples : En Suède, pour motiver les gens à faire de l’exercice, un escalier sous forme de piano a été installé à la sortie du métro. D’autre part, on a aussi installé un radar qui, au lieu de punir les excès de vitesse, récompense - par une photo et un peu d’argent - ceux qui respectent les limita- C O R R I G É S UNITÉ 8 tions. Dans les deux cas, l’espoir de récompense / satisfac- tion personnelle fonctionne et incite les gens à adopter de bons comportements. 3. Selon Benoît Paget, la ludification fonctionne bien car les gens réussissent à concilier l’utile et l’agréable. À travers la ludification on valorise un geste, et les personnes qui font ce geste, qui n’est d’abord pas naturel, grâce à la répétition, y trouvent du plaisir. 4. Réponse libre. 5. Réponse libre. 6. En rendant quelque chose amusant, on peut sortir de notre passivité, stimuler notre esprit joueur et être encouragés à passer à l’action. 7. Les secteurs de l’urbanisme, du sport, de la culture, « de l’amour » sont touchés par la ludification afin de (respecti- vement à chaque secteur) encourager le vivre ensemble, motiver à faire du sport, stimuler les intérêts pour l’Art, pimenter la quête amoureuse. 8. Réponse libre. 9. On parle de la ludification au travail, moyen utilisé pour motiver ou former les salariés. Cette ludification remonte aux années 1920 pour une montée en puissance dans les années 1980-90. 10. Intérêts Dangers – Tromper l’ennui et la monotonie du travail afin de redonner du rythme et de la bonne humeur à l’entreprise. – Améliorer la productivité de l’entreprise. – Favoriser la créativité. – On peut perdre le plai- sir de jouer. – Utiliser la ludification / gamification pour contrôler/manipuler les salariés. � DOSSIER 2 – CONSTRUIRE ET (INTER)AGIR 1. Réponse libre. 2. La ludification de l’enseignement permet aux élèves de mobiliser les connaissances, apprendre, réviser et progres- ser sans s’en rendre compte, favorise le travail en équipe, encourage à prendre la parole et à avoir confiance. 3. Réponse libre. 4. Les inconvénients : accepter et suivre des règles sans les remettre en question, cacher le véritable objectif de ce qu’on fait faire aux gens et donc ne rien transmettre, être de plus en plus déconnectés de la réalité (ou prendre la réalité pour un jeu). 5. Réponse libre. 6. Réponse libre. Proposition : L’ennui n’est pas né avec l’augmentation du temps libre et du divertissement, il existait déjà à l’époque gréco-romaine. Il n’est pas forcément négatif mais il faut savoir bien s’ennuyer et apprécier ces moments. Or, aujourd’hui, nous cherchons à tout prix à fuir l’ennui et c’est chose facile avec les nouvelles technologies. Malheureusement,cela fait que nous n’avons plus l’occasion d’apprécier les avantages de l’ennui. 7. Les bienfaits de l’ennui sont le développement de la créati- vité et l’ouverture sur le monde et les autres (à la recherche de sens). 8. Proposition : La ludification de l’enseignement peut être positive à condition que les élèves y trouvent un sens OU/ET Il ne faut pas avoir peur de s’ennuyer en classe (ludifier systémati- quement l’enseignement n’est pas recommandé) car l’ennui peut aider à être plus créatif, à mieux apprendre ... 9. Réponse libre. 10. Les mots de l’ennui : s’ennuyer, s’enquiquiner, s’embêter, se tourner les pouces Les mots de l’apathie : être blasé, avoir envie de rien, ne rien faire, s’emmerder à mourir, être barbant, être une loque, avoir la flemme. Registre familier : s’enquiquiner, s’emmerder à mourir, barbant, loque. L’ennui, c’est se poser et se calmer, laisser vagabonder les pensées, « avoir envie de faire une activité satisfaisante, mais en être incapable ». Dictionnaire : Désagrément, con- trariété passagère provoqués par une difficulté, un obstacle, un empêchement, etc L’apathie, c’est n’avoir envie de rien, ne s’intéresser à rien, être complètement inactif. C’est être incapable d’être ému ou réagir. 11. Dans la première phrase, après « que », le verbe est conju- gué au subjonctif. On pourrait remplacer les mots en gras par « pour que / afin que ». Dans la deuxième phrase, après « de », le verbe est à l’infinitif. Et on pourrait remplacer les mots en gras par « pour / afin de ». Dans les deux phrases ces expressions expriment le but. 12. Dans l’ordre : dans le but de - dans l’espoir que - de peur que 13. Réponse libre. 14. Réponse libre. 15. Réponse libre. 16. Réponse libre. C O R R I G É SUNITÉ 8 17. Réponse libre. Proposition : La première image représente un objet qui a été inventée pour permettre de continuer connecté pendant que le café refroidit. La deuxième image représente un objet qui a été inventé pour les pizzas. La troisième image représente un objet inventé pour déco- rer les longues barbes des hommes à Noël. (…) 18. Réponse libre. 19. Ça m’ennuie de vous dire ça : ça m’embête, ça me dérange, je suis désolé, ça ne va pas vous plaire ... 20. D’après le philosophe Lars Svendsen, on s’ennuie quand on attend quelque chose, à cause de la routine, quand on doit faire quelque chose de nouveau et qu’on n’y arrive pas. 21. Selon lui, les gens qui ne s’ennuient jamais sont toujours ennuyeux eux-même (aux yeux et aux oreilles de ceux qui les écoutent) alors que les gens qui s’ennuient sont plutôt intéressants. 22. Les conclusions : Cceux qui se disent “guéris” de l’ennui ne le sont pas. Ils sont dépendants des divertissements (plus on se divertit et plus on a besoin de l’être et ça sera toujours de pire en pire à cause de l’adaptation hédonique) On pense qu’on sera plus heureux en assouvissant toutes nos envies alors qu’une fois qu’on obtient ce que l’on veut, on finit par revenir à un état de bonheur stable (le tapis roulant hédo- nique). Depuis toujours, on a peur de l’ennui et on cherche à le fuir. C’est pour cela que l’on cherche toujours à faire quelque chose… et ainsi, on s’épuise et on se blase. L’ennui, ce n’est pas l’absence de divertissements, c’est l’absence de sens. On doit parfois accepter de s’ennuyer et y trouver du sens. 23. Réponse libre. 24. Réponse libre. 25. Selon la conceptrice de jeux vidéo, on devrait jouer et uti- liser les compétences et les idées de chacun pour trouver des solutions aux grands problèmes de notre monde. C’est un objectif ambitieux mais intéressant. 26. Dans les jeux-vidéos, les gamers consacrent beaucoup de temps, d’efforts et d’énergie. On prend plus de risques, on est plus optimistes sur nos capacités de réussite, et plus créatifs quand il s’agit d’inventer des stratégies. « En plus, dans ces jeux, tout le monde a une mission, il n’y a pas de petit boulot, on va tous contribuer à la victoire finale, c’est très motivant. » Cependant, les gamers pensent que dans la vraie, ils ne pourraient pas changer les choses. Ils n’ont pas autant de confiance en eux que quand c’est un jeu. 27. Dans l’ordre : Trois milliards d’heures par semaine : le temps passé à jouer à des jeux en réseau sur notre planète. Six millions d’années : c’est le temps que les joueurs de World of Warcraft ont passé à chercher à résoudre les pro- blèmes d’Azeroth. Vingt-trois ans : c’est le temps qu’il reste à vivre aux joueurs dans le jeu Superstruct à moins qu’ils ne trouvent des solu- tions pour sauver le monde. Huit semaines : c’est le temps d’essai du jeu lancé. 8 000 joueurs : ils ont cherché à résoudre les problèmes de santé, de manque de ressources, de nourriture, de sécurité pendant la période d’essai du jeu. Et ils ont trouvé plus de 500 solutions. 28. Réponse libre. � DOSSIER 2 – CONSTRUIRE ET CRÉER 29. Proposition : modification, rectification, momification, vini- fication, clarification, justification, qualification … Tous ces mots sont féminins. 30. C’est long comme un jour sans pain. S’ennuyer comme un rat mort. Se tourner les pouces. 31. 1. se lasser 2. apathie 3. relou 4. loque 5. ennui 32. Registre courant Registre familier 1 O 2 O 3 O 4 O 5 O 6 O � STRATÉGIES D’ÉCRITURE 1. Type de documents Doc A Doc B Doc C Thème 2 : Les in- convénients de la ludification. Thème 3 : Les avantages de la ludification. s’ennuyer est important l’ennui booste la créativité et pousse à aller vers les autres. C O R R I G É S UNITÉ 8 2. Réponse libre. 3. Couleur jaune : des idées. Couleur rose : les sources, les références des idées. 4. Réponse libre. C O R R I G É SUNITÉ 8 MORT DE RIRE � DOSSIER 1 – DÉCOUVRIR 1. Proposition : une bonne histoire, une bonne blague, une bonne anecdote. 2. Réponse libre. 3. « Tourner quelqu’un en dérision » : se moquer de quelqu’un. 4. Les jeux de mots : — un seau d’eau g payer en liquide — un belge à son coiffeur g la coupe du monde 5. Les blagues commencent par la formule « C’est l’histoire de … ». 6. Stéréotypes sur les français : ils ne parlent que leur langue, ils se plaignent / râlent tout le temps, ils ne sont pas polis, ils sont sales, ils ont une passion forte pour le vin rouge. Stéréotypes sur les belges : ils ne mangent que des frites, ils aiment payer en liquide, ils sont fiers de leur équipe de foot et leurs victoires. Stéréotypes sur les suisses : ils sont riches. Stéréotypes sur les québécois : ils mangent mal, ils ne cuisinent pas. 7. Humour noir : le chat mort dans le frigo. 8. Réponse libre. 9. Réponse libre. 10. Réponse libre. � DOSSIER 1 – CONSTRUIRE ET (INTER)AGIR 1. Les caractéristiques : les stand-uppers sont seuls sur scène, debout, ils parlent d’eux et des petits travers de la société. Ils viennent souvent des banlieues, parlent des stéréotypes, font preuve d’autodérision. Ils parlent directement au pu- blic, jouent avec lui, se moquent de lui. Ils sont des anthro- pologues du quotidien. Dans le stand-up, il n’y a pas de décor ou de mise en scène. Les stand-uppers ont bousculé l’humour français car pour la première fois un humoriste pouvait être autre chose que masculin et blanc. 2. Parce que chacun d’entre nous peut se retrouver dans ce que ces humoristes racontent. 3. Réponse libre. 4. Proposition : Il vaut mieux rire que pleurer. Rire a plus d’effets positifs sur nous et les autres. La vie est trop courte pour être prise au sérieux. Ça ne changera rien de pleurer alors autant se faire du bien en riant. Le rire et l’humour permettent de relativi- ser, minimiser ou oublier nos problèmes. Le rire rapproche les gens entre eux. Le rire contribue à la bonne santé. Le rire est une manière de dénoncer / critiquer quelque chose. 5. Réponse libre. 6. 1. La métaphore 2. L’antiphrase 3. Le jeu de mots. 7. Réponse libre. 8. Les stand-uppers sont des anthropologues du quotidien, ils sont le miroir de la société, le rire est (...)l’arme absolue. 9. Pour parler du succès : faire mouche, cartonner, c’est un carton, s’imposer, être la référence absolue Antonyme : faire un bide. 10. Il dit de Neymar qu’il est très beau (avec un beau physique) et il ne comprend pas qu’on puisse rester insensible à cette beauté. Il est très riche et puissant. Il aimerait l’avoir en ami pour pouvoir être aidé financièrement. Il dit de l’iPhone qu’il est omniprésent dans notre vie et on finit par y succomber. Chaque année, il y a un modèle qui n’a rien en plus si ce n’est une lettre (exemple : l’Iphone X) et il est à chaque fois 300 euros plus cher. Chez Apple, ce sont des génies qui réussissent à augmenter le prix en suppri- mant quelque chose (exemple : plus de boutons) 11. Réponse libre. 12. Réponse libre. 13. Proposition : Éléments caractéristiques du stand-up : l’humoriste se moque un peu du public, il interagit avec lui, il critique les petits travers de la société, il est debout ... 14. La figure de style la plus utilisée est celle du jeu de mots. — Alex Virozek est une œuvre d’art g Alex Virozek est incroyable, sujet à l’admiration… (métaphore) — Cartouche : demain, je me lève de bonheur g Demain, je me lève de bonne heure (jeu de mots) — Karine Dubernet : Souris pas g titre ironique. — Redouane Behache : Je suis show g je suis chaud / motivé (jeu de mots) — Jamel ou maintenant g maintenant ou jamais (jeu de mots) — Tanguy Pastureau n’est pas célèbre g Tanguy Pastu- reau est célèbre (antiphrase) — Yohan Lavéant : Lavéant machine g il est lavé en machine (jeu de mots). C O R R I G É S UNITÉ 9 15. Réponse libre. 16. Les étudiants parlent de Fary, un humoriste. Ils disent qu’ils l’apprécient et que cet humoriste est connu et aimé de beaucoup de monde. 17. Ils utilisent des éléments de mise en relief pour Fary en utilisant : le mec, lui, ça, l’, … 18. Regarde ce ce sketch de Fary. Il est vraiment hyper drôle ! J'ai adoré Fary sur YouTube- 19. Tableau : La mise en relief (2) Dans l'ordre : Avec un pronom tonique au début ou à la fin de la phrase. Avec c’est / ce sont au début de la phrase et un pronom tonique à la fin de la phrase. 20. Réponse libre. 21. Proposition : Kylian Mbappé : Lui, il est joueur de foot, c’est ça ? / C’est l’un des meilleurs joueurs de foot au monde, lui ? Les dominos : Regarde ça, c’est mon jeu préféré. Fief, le roman de David Lopez, ça, c’est une excellente idée de cadeau pour Noel. Défi 4 : Il est innovant ce manuel, tu ne trouves pas ? C’est vrai, ce manuel, il est très axé sur la culture ! Leïla Slimani : Elle a obtenu le prix Goncourt, elle ? Oui, pour son roman Une chanson douce. Je l’ai lu et en effet ça, c’est un bon roman ! 22. Proposition de notes prises après deux écoutes : • L’humour chez les enfants : très tôt, les enfants aiment faire des taquineries et imiter pour faire rire. • Les styles d’humour : l’humour adaptatif = l’humour avec les autres, pour mettre les gens ensemble ou l’humour sur soi-même (ex: l’humour belge) + l’humour non-adaptatif = l’humour au dépend des autres, agres- sif ou rabaissant (ex : l’humour basé sur les stéréoty- pes) • Les fonctions de l’humour : faire face à nos angoisses, rire de nos peurs, éviter les impolitesses, mieux sup- porter notre condition, rassembler les personnes entre elles, critiquer avec légèreté ... • Les vertus de l’humour : l’humour est une force de caractère, une capacité qui permet de prendre de la distance, de souligner une perspective amusante, de jouer avec des idées et d’en accueillir de nouvelles... • Le développement du sens de l’humour : les fem- mes ont un humour de solidarité et les hommes un humour de dominance. Comment devenir drôle ? en se confrontant à l’humour (aller voir des spectacles ou des films drôles, lire des blagues …) ou en appréciant l’humour et ceux qui en font, en trouvant quelque cho- se d’intéressant dans ce qui est dit. Il s’agit d’habituer notre cerveau à l’humour. 23. Réponse libre. 24. Réponse libre. 25. Réponse libre. 26. Procédé qui consiste à... 1. dire le contraire de ce qu’on pense : l’ironie 2. imiter de façon ridicule et à tourner en dérision une œu- vre sérieuse connue : la parodie 3. dire des propos insensés, contraires à la raison et au sens commun : l’absurde 4. se moquer de soi-même : l’autodérision 5. ridiculiser avec méchanceté : le sarcasme 6. mettre un sens caché à ce qu›on dit : le second degré 27. Réponse libre. 28. Réponse libre. 29. Réponse libre. � DOSSIER 1 – CONSTRUIRE ET CRÉER 30. Première scène BD : l’absurde Deuxième scène BD : le sarcasme Troisième scène BD : l’autodérision Quatrième scène BD : l’absurde – l’ironie 31. 1. positif 2. négatif 3. négatif 4. négatif 5. positif 6. positif 32. 1. d 2. e 3. c 4. a 5. b � DOSSIER 2 – DÉCOUVRIR 1. Ce que dénoncent les documents : 1. La situation complexe en Algérie. 2. L’élevage des poulets en batterie 3. Un problème de budget. 4. Le mauvais accueil des Suisses à l’égard des étran- gers. 5. Les armes. 6. Donald Trump. 2. Il y a des photos détournées, des jeux de mots, du second degré, de l’ironie, des caricatures … 3. Réponse libre. 4. Réponse libre. 5. Salutaire : qui a un effet favorable sur le peuple, les individus. C O R R I G É SUNITÉ 9 6. Réponse libre. 7. Ce journal est né au Bénin, de l’envie de ses créateurs qui étaient frustrés qu’il n’y ait plus de journaux humoristiques dans leur pays. 8. Sur la presse du pays, il est dit qu’il y a de la place pour un journal de nature satirique dans ce pays. Les carica- tures sont devenues rares dans les journaux à cause de la crise de la presse alors qu’avant, il y avait une tradition de dessins dans les journaux, même avec la censure. L’indépendance de la presse a régressé car celle-ci a été prise en otage par les hommes politiques. 9. La rédaction se veut au-dessus des clivages partisans. La rédaction ne s’interdit aucun sujet. Par contre, ce journal a des limites et respecte des règles éthiques et déontologi- ques. Par exemple, ils ne s’attaquent pas à la vie privée juste pour le plaisir de faire rire. 10. La version numérique du journal permet des interactions, des réactions. Ce journal comble un vide = il y a un lectorat pour ce type de journal. � DOSSIER 2 – CONSTRUIRE ET (INTER)AGIR 1. Les quatre femmes humoristes dont il est question dans l’article sont, comme le suggère le titre, drôles pour leur côté humoristique et pour leur côté atypique également. Elles déchaînent les passions dans le sens où elles ont beau- coup de succès mais aussi font le sujet de nombreuses criti- ques. Dans tous les cas, elles ne laissent pas indifférentes. 2. Les humoristes abordent les sujets de l’avortement, la liber- té des femmes, la maltraitance, la sexualité, la xénophobie, le handicap … 3. Réactions à l’humour de : — Constance : “font beaucoup parler d’elle”, “a provoqué un tollé”, “commentaires injurieux qu’elle a reçus” — Laura Laune : “son franc-parler n’est pas du goût de tous” — Caroline Vigneaux : “reçoit régulièrement des insultes et des menaces” — Blanche Gardin : “ses textes choquent de nombreux français” 4. Elle utilise l’anaphore. 5. Réponse libre. 6. Pour qualifier le type d’humour / les humoristes : noir, trans- gressif, irrévérencieux, sarcastique, cru, décapant, insolent, avec culot (culotté), burlesque, caricaturaux, polémique, pas consensuel … 7. Tableau : Les connecteurs logiques (dans l’ordre) : au moment de (situer dans le temps), en effet, par exemple (illustrer), tels que, d’ailleurs, notamment (illustrer), toute- fois, en revanche (exprimer l’opposition), ainsi (exprimer la conséquence), vu que, c’est pour cela (exprimer la cause), enfin (pour conclure). 8. Elle est interrompue car son histoire ne plaît pas à certaines personnes. Ces personnages sont des personnages féminis- tes, anticapitalistes, contre le racisme, contre l’homophobie, contre la famille/ mariage pour tous, contre l’exploitationdes richesses de l’Afrique, contre l’exploitation des animaux. 9. Elle change le déroulé de son histoire pour faire plaisir à ses détracteurs (exemple : la princesse s’appelait Louise … → Fatoumata). 10. Constance veut dénoncer le politiquement correct, c’est à dire l’attitude qui consiste à adoucir certaines formula- tions pour ne pas qu’elles blessent certaines catégories de personnes. 11. Réponse libre (ou écouter et s’inspirer de la suite de la chronique). 12. Réponse libre. 13. Réponse libre. 14. Réponse libre. 15. Réponse libre. Proposition : L’humoriste (et son sketch) est pince-sans-rire, cinglante, sarcastique, ironique, cruelle, réaliste … 16. Selon cette humoriste, la télévision abrutit / rend hypocrites ceux qui la regardent. La télévision ne diffuse que des pro- grammes inintéressants. Elle compare la TV à une drogue dure. 17. Les gens qui regardent des émissions nulles à la TV se justi- fient en disant que c’est juste pour constater / voir / évaluer le niveau de nullité. Ces gens disent savoir prendre du recul face à ces émissions. 18. Les gens ne s’aperçoivent pas qu’ils contribuent à l’augmentation du nombre d’émissions nulles. Elle compa- re la télévision à une drogue dure. Selon elle, du moment qu'on a une télévision chez soi, on ne peut pas s’empêcher de la regarder. 19. Réponse libre. 20. Le président français Macron a fait une blague au président burkinais Rock Kaboré. Il a dit à l’audience que Rock Kaboré était allé réparer la climatisation. Cette blague a fait fortement réagir les intern- autes (« déchaîné les passions »). C O R R I G É S UNITÉ 9 21. Question 1 : Est-ce que le président d’un pays peut faire des blagues dans n’importe quelle circonstance ? Question 2 : Alors on peut se demander : ça valait vraiment la peine d’en parler autant ? (Réponse libre pour la deuxième partie de la consigne.) 22. Réponse libre. 23. Ils répondent à la question « Peut-on rire de tout ? ». Les avis des internautes sont partagés. 24. Tableau : Exprimer la condition : • à condition que + phrase au subjonctif • à condition de + infinitif • à moins que + phrase au subjonctif • à moins de + infinitif • si / si et seulement si + phrase à l’indicatif • en cas de + nom • au cas où + phrase au conditionnel 25. Réponse libre. Proposition : On peut se moquer des gens à condition de ne pas le faire devant eux. On peut rire du physique à condition que ce ne soit pas trop méchant. On peut faire des blagues sexistes si et seulement si la per- sonne en face ne se prend pas trop au sérieux. 26. Réponse libre. 27. Réponse libre. 28. Réponse libre. 29. La couleur jaune a des connotations positives et négati- ves en fonction des époques et des Cultures. En Chine, le jaune avait une connotation positive, c’était la couleur de l’empereur. C’est aussi la couleur de l’or, du blé … En Occident, la connotation est négative au Moyen-âge puis sa réputation ne s’améliore pas au cours des siècles. On as- socie le jaune à la trahison, à la méchanceté et à la maladie. Aujourd’hui, on l’associe à la trahison et à la fourberie. 30. L’expression « rire jaune » remonte au 17e siècle et ça vou- lait dire rire de manière fourbe et malsaine. Puis un siècle après, Saint-Simon a utilisé l’expression vraiment dans son sens actuel : « Le jaune rappelle le teint des malades atteints d’hépatite ou de jaunisse et leur maladie serait sensée les empêcher de rire de bon cœur. Il fallait donc feindre une expression de circonstance pour éviter la gêne ». J’imagine que c’est un rire faux, forcé associé à une expression faciale de personne malade. 31. Réponse libre. 32. Réponse libre. 33. Rire énormément : éclater de rire, se marrer, être mort de rire, avoir un fou rire, pleurer de rire, déconner. 34. Proposition : rire dans sa barbe : rire de manière discrète, être pince sans rire := plaisanter en gardant un air sérieux. 35. 1. Qui est d’une ironie méchante : sarcastique 2. Qui bouscule les règles : transgressif(ive), insolent/e, culotté/e 3. Qui choque la pudeur, la morale : gras/se, grossier(ère), vulgaire, déplacé/e, indécent/e 4. Qui aborde des thèmes sexuels ou « pipi-caca ».: trash, cru/e 36. Réponse libre. 37. Proposition : — 1ère réponse : trash / vulgaire — 2ème réponse : étrange — 3ème réponse : culottée — 4ème réponse : noir / déplacé — 5ème réponse : sarcastique 38. Réponse libre. C O R R I G É SUNITÉ 9 � STRATÉGIES D’ÉCRITURE 1. Introduction du début à jusqu’à « trop grand nombre d’humoristes », développement des paragraphes 2 à 7 et conclusion dernier paragraphe. Les problématiques sont : pourquoi y a-t-il autant d’humoristes en France? Y en a-t-il trop? 2. Partie qui présente les raisons ou les explications avec des exemples. Partie qui répond par oui ou par non en présentant des arguments personnels et des exemples. C’est d’abord le succès du stand-up qui explique l’explosion des scènes humoristiques en France. En effet, l’ouverture du Jamel Comedy Club en 2008 a fait émerger de nombreux jeunes talents au style novateur qui ont dépoussiéré la scène humoristique française et, par conséquent, conquis un large public. De plus, leur surmédiatisation a suscité de nombreuses vocations et rempli les cafés théâtre d’amateurs humoristes. Ce sont ensuite les médias qui misent sur l’humour. À l’heure de l’infodivertissement, les chaînes télé et radio multiplient les chroniqueurs humoristiques. La radio publique France Inter en a fait sa spécialité. Ainsi, chaque émission d’actualités, scientifique ou culturelle, a son chroniqueur humoristique attitré au style bien marqué qui consacre un court billet sur un sujet de son choix. C’est enfin et surtout les réseaux sociaux qui rendent les humoristes plus visibles. Beaucoup sont devenus célèbres en postant des vidéos qui tournent en dérision des scènes de la vie quotidienne dans lesquelles chacun de nous peut s’identifier. La vidéo peut vite devenir virale, à condition que les réseaux sociaux s’en emparent. Ainsi, Ines Reg, humoriste de 27 ans, a créé le buzz suite à une vidéo postée sur Instagram, qui a été vues quatre millions de fois. Inès Reg tourne désormais partout en France. On entend souvent dans les médias qu’il y a trop d’humoristes C’est absurde car ces mêmes médias travaillent avec eux. D’après moi, le rire est devenu omniprésent car il est socialement valorisé. En effet, on considère qu’une personne ayant de l’humour fait preuve de recul et donc de réflexion sur elle-même et aussi sur la société qui l’entoure. Pour moi, il n’y a pas trop d’humoristes. Mais, ce qui me dérange, c’est qu’ils font presque tous la même chose: se moquer de nos petits travers, raconter des anecdotes personnelles et critiquer notre société. De plus, quand ils ont trouvé leur «style», il n’en change plus. D’après moi, rire avec eux, c’est adhérer à leurs points de vue, revendiquer son appartenance à une certaine classe sociale et partager des points communs dans la façon de vivre et de penser. Finalement, nous nous contentons de rire et d’être d’accord avec eux. 3. Voir texte au-dessus : en rouge les idées, en vert les exem- ples, en gras les connecteurs logiques, en gras et italique les expressions pour exprimer son point de vue. 4. Il pense que c’est absurde de dire qu’il y a trop d’humoristes en France. Par contre, il pense qu’ils font un peu tous la même chose et qu’une fois lancés dans leur style, ils ont du mal à s’en défaire. 5. Chaque paragraphe correspond à une idée (en général illustrée d’un exemple). Les paragraphes sont facilement visibles car, à chaque fois, l’auteur est revenu à la ligne et a fait un alinéa. Ils ont tous une taille à peu près égale. 6. Réponse libre. C O R R I G É S UNITÉ 9