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gL V rrctJYtÊeIi, ,,, r Apie d T P \ ( J Anatole BLOOMFIELD Ernmanuelle DAILL CLE L E N O U V E L Anatole BLOOMFIELD Emmanuel le DAILL Allionce fronçaise CLE INTERNATIONAL www.cle-inter.com Direction éditoriale : Michèle Grandmanein Édition : Christine Ligonie Maquette et mise en pages : Gildaz Mazurié / Alinéa Couverture : Michel Munier O CLE International / Sejer, Paris 2006 ISBN : 978-2-09-A35231-3 pour la version avec CD ISBN : 978-2-09-035243-4 pour la version sans CD AVAN'T-PROPOS Le nouveau dispositif du DELF - Diplôme d'études en langue française - a été officiellement modifié en septembre 2005. Depuis cette date,les unités capritalisables ont disparu. Aujour- d'hui,le mot DELF ou DALF a valeur de diplôme. On distingue ainsi I'ordre ci-dessous pour Ie public adulte : DELF Al - DELF A2; DELF Bl - DELF B2; DAI,F Cl - DALF C2 Les mentions A1, A2,BI,B2,CI, C2 correspondent aux échelles de niveau du Cadre euro- péen commun de réference. Ce qui implique que les nouveaux diplômes sont calibrés sur ces échelles. Les épreuves proposées pour chacun des niveaux sont organisées sous forme de tâche à réaliser telles que I'on pourrait avoir à les mettre en ceuvre dans la vie courante ou professionnelle. Les examens du DELF sont offerts à tous ceux qui ont besoin d'une reconnaissance officielle de leur niveau en langue française. Cet ouvrage correspond au DELF 82 qui présente des épreuves écrites et orales en réception et en production. Il correspond à un enseignement allant de 350 à 550 heures de français, selon le contexte et le rythme d'enseignement. Les activités d'entraînement proposées sont destinées à un public de grands adolescents et d'adultes préparant ce diplôme dans une école de langue au lycée ou à I'université. En terme de connaissance et de compétence,le niveau 82 évalue une compétence d'utilisateur dit autonome et vise à rendre compte des spécifications du niveau avancé. Le locuteur se concentre sur I'efficacité de l'argumentation. Il rend compte de ses opinions, les défend dans le cadre d'une discussion en s'appuyant sur des exernples, des arguments, des com- mentaires. Son argumentation est construite, nourrit d'éléments mettant en évidence les avantages et les inconvénients d'un thème donné. Ii est capable cle faire un exposé construit ou de répondre à un interlocuteur à bon escient. Parler avec naturel, comprendre dans le détail et s'adapter aux changements de sens, de style et d'insistance issus de toute conver- sation sont les éiéments forts du niveau B2.La maîtrise de la langue n'est plus un obstacle pour suivre ou participer à une conversation avec des natifs. L'autocorrection s'effectue naturellement par la conscience du fonctionnement de la langue. Les objectifs de ce matériel sont les suivants : - Cet ouvrage prépare à un diplôme dont la description des épreuves est décrite dans le tableau joint. - il permet à chacun de se mesurer aux difficultés et aux types d'épreuves, à son rythme, en lui faisant acquérir les éléments indispensables (maîtrise des discours, communication ora le et écr i te . . . ) . L équipe qui a conçu cette préparation est composée de spécialistes de l'évaluation en fran- çais, fortement impliqués dans le DELF et dans d'autres systèmes de certification (auteur de manuel, formateurs, responsable de centres d'enseignement du français. . . ). Ils ont intégré au plus près les indications et les orientations du Conseil de l'Europe présentées par le biais du Cadre européen commun de référence et les référentiels pour les langues nationales et régionales, du ministère de l'Éducation nationale, de la Commission nationale et du conseil d'orientation pédagogique du DELF et du DALF. Ce manuel présente donc tous les éléments indispensables pour une préparation efficace. Isabelle NORMAND Richard LESCURE Responsable du service Pédagogie et Responsable de la filière Français comme langue Certifications de l'Allionce Française étrangère (université d'Angers) ; président de lury; de Paris membre du Conseil d'orientqtion pédagogique du DELF-DALF et du groupe d'experts pour la rénova- tion du DELF-DALF. DIPLOME D'ETUDES EN LANGUE FRANCAISE DELF 82 (NIVEAU 82 DU CADRE EUROPÉEN COMMUN DE RÉFÉRENCE POUR LES TANGUES) I I I Note totale sur 1oo SeuiI de réussite : 5o/too Note minimale requise par épreuve : 5/25 DELF Bu : nature des épreuves Durée Note sur Compréhension de I'oral r Réponse à des quest ionnaires de compréhension portant sur deux documents enregistrés: - interview, bultet in d' informations, . . . (une seute écoute) - exposé, conférence, discours documentaire, émission de radio ou tétévisée (deux écoutes). Durée maximale des documents : 6 min. 3o minutes(environ) 25 Compréhension des écrits r Réponse à des ques t ionna i res de compréhens ion por tan t sur deux documents écr i t s : - texte à caractère informati f , concernant la France ou l 'espace francophone ; - texte argumentat i f . r heure 25 Production écrite r Pr ise de posit ion personnel le argumentée (contr ibut ion à un débat, let tre formette, art ic le cr i t ique.. .) r heure 25 Production orale r Présentat ion et défense d'un point d 'un cour t document déc lencheur . de à part i rvue zo minutes préporotion 3o minutes 25 Durée totale des épreuves collectives : 2 h 30. SOMMAIRE Chapitre r : Compréhension orale -\ctivités d'écoute et de compréhension de I'oral pages Presentation de l'épreuve et des activités de compréhension orale . . . . . . .7 l. Comprendre des annonces, des instructions orales et des documentaires radiodiffusés . . . 8 2. Comprendre des conférences, des exposés, des discours (éducationnels, professionnels) . . 13 3. Comprendre une conversation entre locuteurs natifs . . . . . 18 E p r e u v e s t y p e s . . . . . . . 2 4 A u t o - é v a l u a t i o n . . . . . . 2 7 Chapitre z : Compréhension écrite \ctivités de lecture et de compréhension des écrits Présentation de l'épreuve et des activités de compréhension écrite . . . . . .29 l. Lire un texte informatif . . . . . 30 l . L i r e u n t e x t e a r g u m e n t a t i f . . . . . . . . 4 5 E p r e u v e s t y p e s . . . . . . . 6 0 A u t o - é v a l u a t i o n . . . . . . 6 4 Chapitre 3 : Production écrite .\ctivités d'écriture et de rédaction Présentation de l'épreuve et des activités de production écrite . . .65 l . R é d i g e r u n t é m o i g n a g e , u n e c r i t i q u e , u n c o u r r i e r p e r s o n n a l i s é . . . . . . . . . . . 6 6 l. Ecrire un essai, un rapport argumenté ou une lettre formelle . . . . .91 E p r e u v e s t y p e s . . . . . . . 9 9 Auto-évaluat ion . . . . . 100 Chapitre 4 : Production orate .\ctivités d'expression orale en continu et en interaction Présentation de l'épreuve et des activités de production orale . . . 101 l. Préparer la présentation d'un point de vue . . . . . . 103 2. Présenter un point de vue construit et argumenter . . . . . . 129 3 . D é b a t t r e e t d i a l o g u e r . . . . . 1 4 6 E p r e u v e s t y p e s . . . . . . 1 5 4 A u t o - é v a l u a t i o n . . . . . 1 5 7 COMPREHENSION ORALE CHAPITRE I ACTIVITÉS D'ÉCOUTE ET DE COMPRÉHENSION DE TORAL D Description des activités [-cs activités proposées pour le travail de la n Compréhension de l'oral , sont organisées en trois par t ies. l. Comprendre des annonces, des instructions orales et des documentaires radiodiffusés 3. Comprendre des conférences, des exposés, des discours (éducationnels, profèssionnels) 3. Con-rprendre une conversation animée entre locuteurs natifs \bus écouterez différents types de documents correspondant à des extraits de conversation, de dis- iussion, d'entretien, d'exposé, de présentation et de programme radiophonique. (-c: documents font référence aux quatre domaines (sphères d'activitésou centre d'intérêt) : personnel, public, professionnel, éducationnel. D Démarche -\ l'aide de ces documents vous vous entraînerez à : - comprendre globalement une situation; - repérer le point de vue et l'attitude d'un locuteur ; - prendre correctement des notes ; - corriger des notes prises de façon erronée ; - retrouver, reformuler le plan d'un exposé, d'une présentation orale ; - caractériser le type de relation entre les personnages en fonction du registre de langue utilisé; - répondre en argumentant à I'aide d'exemples précis ; - reformuler le message entendu. D Déroulement des épreuves [)ans cette partie < Compréhension de I'oral , de l'examen du Delf B2, vous entendrez deux tvpes de documents sonores. Pour le premier document, vous aurez d'abord une minute pour lire les questions. Ensuite vous entendrez le document une seule fois (environ deux minutes d'écoute) puis vous aurez trois minutes pour répondre aux questions. Pour le second document, vous aurez d'abord une minute pour lire les questions. Ensuite vous entendrez une première fois le document, puis \,'ous aurez une pause de trois minutes pour com- nreneer a répondre aux quest ions. \ t'rus entendrez une seconde fois le document, puis vous aurez encore cinq minutes pour com- pl.iter r.os réponses. Chaoitne 1 r 7 COMPRÉHENSION ORALE r- Comprendre des annonces, des instructions orales et des documentaires radiodiffusés I pocuvtENT soNoRE No r activité r Vous devez rédiger une brève synthèse sur les chiffres du tourisme dans le monde et en France à partir de ce reportage radio et à l'aide des notes prises ci-dessous. Yérifiez ces notes : cochez-les quand elles sont justes et corrigez-les si elles sont fausses. f, environ six cents millions de touristes dans le monde I'irnnée derr-rière f un milliard sept cents millions prévus dans cinq ou six ans I près de deux millions personnes dans le secteur du tourisme en France E jusqu'à i2 000 emplois directs ou indirects par an E entre 65 et B0 millions de touristes en France par an selon les années E près de 97 millions de visiteurs en France I'année dernière activité , Pour compléter votre synthèse, dégagez les informations principales et vérifiez-les. l. Le secteur du tourisme mondial est... vrai faux on ne sait pas a. en stagnation économique J f f b. en récession économique i I tr c. en expansion économique f J If 2. Les prévisions statistiques envisagent pour I'avenir... vrai faux on ne sait pas a. une augmentation par trois du nombre de touristes dans le monde J J f, b. une diminution par deux du nombre de touristes dans le monde J J tr c . une augmentat ion par deux du nombre de tour is tes dans le monde f f E 3. La France est un pays où le secteur du tourisme... vrai faux on ne sait pas a. se porte bien pour le moment mais risque de connaître de graves difficultés J f tr b. se porte mal et risque de connaître une crise grave J f tr c. se porte bien mais doit se remettre en question etévoluer J J tr activitê 3 l. Pour argumenter, identifiez les problèmes que le secteur du tourisme en France doit résoudre. fi Les structures d'accueil, comme les hôtels, ne sont plus assez nombreuses. E Les touristes n'ont pas assez d'argent à dépenser. I . 1- Comprendre des annonces, des instruct ions onales et des documentaines radiodif fusés COMPREHENSION ORALE E Le secteur du tourisme en France a eu un problème d'image et de considération. tr La population française supporte mal la présence des touristes. E Le potentiel touristique de la France est faible. E Les professionnels français du tourisme ne font pas assez la publicité du potentiel touristique de la France. f, Le tourisme en France doit gagner en professionnalisme. I Les pays d'Europe du Sud, comme I'Italie, l'Espagne ou le Portugal font trop de concurrence à la France. fl Beaucoup de visiteurs voyagent à travers la France mais n'y restent pas ou y séjournent trop peu de temps 2. Classez-les dans I'ordre oir ils sont mentionnés dans le document sonore. n o l n " 2 n o 3 ^ o A I t a n o 5 b Sivité + Lequel de ces trois messages présentent le plus complètement les aspects que le tourisme en France doit développer ? Message A Pour amél iorer ses performances, [e secteur tour ist ique en France doit : -augmenter le niveau de son professionnat isme et développer sa communicat ion publ ic i taire concernant [e potent iel tour ist ique de [a France ; - adopter une démarche market ing pour mieux promouvoir te potent iel tour ist ique de la France ; - dévetopper [e marché des séiours tour ist iques de courte durée. Message B Pour amétiorer ses performances, [e secteur tour ist ique en France doit : -augmenter [e n iveau de son pro fess ionna l isme e t déve lopper sa communica t ion pub l ic i ta i re concernant [e potent ieI tour ist ique de la France ; - développer [e marché des séjours tour ist iques de courte durée ; - améliorer I'accueiI des visiteurs par un changement des comportements et par ta quatité des struc- tures d'accuei[ . Message C Pour amétiorer ses performances, [e secteur tour ist ique en France doit : - recruter plus de personnets quat i f iés ; - augmenter [e nombre des structures d'accuei l tour ist ique comme les hôtels, les campings, etc. ; - adopter une démarche market ing pour mieux promouvoir le potent iel tour ist ique de [a France ; - baisser les pr ix des services tour ist iques pour que les tour istes aient envie de rester ptus tong- temDS e t de consommer p lus . Chapitne 1 . 9 COMPREHENSION ORALE P oocul,tENT soNoRE No z activité 5 l. Rendez compte de l'information principale de ce bulletin d'infbrnration. 2. Ce reportage est constitué ou composé de plusieurs parties: retrouvez-les, reformulez-les et précisez leur finalité. activité 6 1. Expliquez à quoi correspond la date du 6 juillet 2005. 2. Dites à quoi fait référence le chiffre 2,65 milliards mentionne dans le reportage. activité 7 Rapportez les paroles de ces personnes et attribuez à chacune les propos qu'elle a tenus dans ce reportage. r . Le mai re ad io in t de New Yor l< e t I J a . , , Les appréc ia t ions de La commiss ion fondateur du < New York C i tv 2or2 >) d 'éva lua t ion sont L ]n superbe t rempl in pour aborder Les t ren te dern le rs iours de no t re C a m P a g n e . D z . Le responsab le du doss ie r f de Moscou J b . u Nous somrnes to ta iement persuadés que nous sommes en tè te dans Ia course aux Jeux ; n o t r e c a n d i d a t u r e e s t i r , g é e h u m a i n e , 3 . Le prés ident de [a cand ida ture t r réa l i sab le e t t ien t compte des ques t ions de la v i t te de Londres d 'env i ronnement . > f l c . u Not re v iL ie fa i t par t ie du pe lo ton de tê te e t 4 . Le mai re de Madr id i t nous avons une grande chance de l 'empor te rà S ingapour s i le p ro je t de cons t ruc t ion de Grand Stade es t accepté . ) f l d . u Le raooor t de la Commiss ion d 'éva lua t ion es t ouver t , ob iec t i f e t pos i t i f . > 1O . 1- Comprendne des annonces, des instnuctions onales et des documentaires nadiodiffuses COMPREHENSION OBATE activité 8 Vous vous êtes plus particuiièrement attaché à la réaction du maire de Paris. Caractérisez-la. l. Entourez deux propositions. Dans sa réaction,le maire de Paris fait preuve : a. de modestie b. d'optimisme c. d'une grande assurance d. de patriotisme 2. Cochez deux propositions. fl Le maire de Paris exprime sa confiance en la victoire. J Le maire de Paris garde un profil bas et reste déterminé. E Le maire de Paris déclare que Paris est la ville la mieux placée pour gagner. E Le maire de Paris félicite la Cornmission d'évaluation pour ses appréciations. hcivitc 9 Relevez les pointsforts de la candidature de Paris remarqués par la Commission d'évaluation. P nocuuENT soNoRE N'3 pvité ro Lors d'un stage d'initiation au métier du journalisrne, on vous propose d'analyser ce document. Répondez. l. Comment pourriez-vous appeler ce type de programme radio ? fi une critique musicale fi une enquête policière tr un billet d'humeur 2. De quelle manière le sujet est-il traité par la journaliste ? La iournaliste.. vral faux on ne peut pas le dire par le en spéc ia l i s te de la mus ique pour p iano présente des in fo rmat ions nouve l tes e t non connues du pub l ic fai t référence à des informations censées être déià connues du oubl ic trai te [e sujet de manère object ive t rai te [e sujet de manère subject ive s'adresse à son auditoire en restant neutre cherche à créer une comoi ic i té avec son auditoire parle en spécial iste de la scutpture de Rodin adopte un point de vue int imiste et enthousiaste adopte un po in t de vue pragmat ique e t ra t ionne l Chapitne 1 . 11 COMPREHENSION ORALE activité g Afin de montrer comment la journaliste a organisé et construit sa rubrique reportage, retrouvez la trame de ce programme. Ce gue présente la journaliste informations détaitlées numéro d'ordre chronotogique des hypothèses object ives sur le pianiste un po in t de vue personne l une descr ip t ion de [ 'ambiance une descr ip t ion de [ 'env i ronnement na ture une descr ip t ion phys ique du p ian is te [ 'ef fet produit sur Ies inter locuteurs du pianiste le mode de communica t ion du p ian is te activité 12 l. Cernez maintenant le point de vue de la journaliste. Pour la journaliste... f peu importe de savoir d'où vient cet homme J peu importe de savoir si, dans cette histoire,l'horr-rme en cluestior-r a sin-rulé et avait un but personnel intéressé fl peu importe de savoir si la police pourra identifier cet honrnre ca r . . . fl I'essentiel est qu'il retrouve I'usage de la parole E l'essentiel est ce que cette affaire a provoqué dans I'esprit cles sens fl l'essentiel est qu'il puisse se produire prochainement en concert 2. Vous racontez cette anecdote à des amis : choisissez les erpressions appropriées pour qualifier cette affaire. Entourez-les. < Vous savez, c'est une affaire qui est vraiment... a. étrange et suspecte b. surprenante et poétique c. mystérieuse et dramatique ... et qui suscite chez les gens... > a. le rêve et I'imagination b. la surprise et la tristesse c. le doute et la suspicion activité 13 À la fin, la journaliste choisit de conclure sa rubrique reportage en citant des titres d'æuvres littéraires françaises classiques. Pour expliquer ce choix, dites quel est I'effet recherché sur I'auditoire: E impressionner I'auditoire et le mettre mal à I'aise E donner à I'auditoire une preuve de sa culture littéraire personnelle E quitter son auditoire en donnant des signes de comprlicitci 12 . 1 - Compnendne des annonces , des ins t ruc t ions ora les e t des documentô fes nao,oo .qrses COMPREHENSION ORALE 2- Comprendre des conférences, des exposés, des discours(éd ucation nels, profession nels) I oocuunNT soNoRE N'4 rtivité r4 flcottezces extraits d'enregistrements radio, identifiez le ou les domaine(s) dont on parle. k tivité rS domaines extrait no r extrait no z extrait no 3 extrait no 4 extrait no 5 cutture science histoire commerce l ingu is t iq ue entreprise médec ine loisirs éducat ion P oocul,tnNT soNoRE N'5 l. Selon vous, quel est le titre de l'émission que vous venez d'entendre ? a. f La construction des maisons en bois en France : un secteur en difficulté b. tr La construction des maisons en bois en France : un secteur méconnu et mal considéré c. f La construction des maisons en bois en France : un secteur d'avenir en pleine expansion et à vite découvrir 2. Cette émission est... E une publicité fl une information fl un débat qui a pour but d'être... E persuasiflive E dissuasif/ive E informatif/ive tr polémique Un de vos amis, sensible aux questions d'écologie, fait le projet de construire une maison. Intéressé par le sujet de cette émission vous avez pris des notes dans I'idée de lui en parler. Relisez ces notes prises après l'écoute de cet exposé, revoyez les chiffres et corrigez-les. 1. Les maisons en bois représentent en 2005 près de 15 % du marché de la construction de maisons individuelles en France. 2. En Allemagne, ce pourcentage est de 3 0/0. bdvité r0 3. Dans les pays d'Europe scandinave, ce pourcentage est de 65 o/o, 4. Aux États-Unis et au Canada, ce pourcentage est de 86 o/o. 5. On observe une progression d'environ 6 o/o par an du nombre de maisons individuelles en bois. Chapitne I . 13 COMPREHENSION ORALE 6.28 o/o des foyers français accepteraient d'habiter dans unc r-n.ii:or.r cr') b,.,ir. 7. Le bois est 12 fois plus isolant ou 12 fois moins conducteur quc lc L.,..rt,ri r.r f -i0 fbis plus isolant ou 150 fois moins conducteur que I'acier. activité r7 l. Cet exposé présente une série de préjugés et des éléments plus ob jectifs: différenciez- les de manière à vous faire votre propre opinion. affirmations préjugés propos obf ect i fs Les maisons en bois ne sont pas sol ides et ont une durée de vie t imitée. Le bois n'est pas résistant au feu. Le bois est un exceltent conducteur thermique. Une structure en bois supporte b ien la cha leur en cas d ' incend ie . Les maisons en bois sont plus dangereuses en cas d ' incend ie . Quand le bo is b rû [e , i tne produit pas de fumées toxiques. L'ut i l isat ion du bois est à déconsei l ler pour la sécuri té d'une construct ion. Le pr ix d'une maison en bois est p lus é levé qu 'une maison < en O U f D , 2. Dans ce document, quelles sont les catégories professionnelles citées qui ont une bonne connaissance du matériau bois ? aetivitêr8 l. Quel est le point faible du bois mentionné dans I'exposé ? 2. Quelle est la solution proposée pour remédier à ce problème ? activité'lg À quels avantages et à quels types de clientèle la construction de maisons en bois est associée ? E à une clientèle financièrement favorisée E au respect du pouvoir d'achat des clients consommateurs f au respect de l'environnement [ à la concurrence contre la construction de maisons en béton 14 .2- Compnendne des confénences, des exposés, des discours féducationnel, pnofessionnel] hËvité zo COMPREHENSION OFALE tr à la préservation de la forêt tr à la lutte contre l'effet de serre E à l'engagement en faveur des associations ou des partis écologistes tr à des clients conscients de leur démarche P ooCuuENT SONORE N.6 l. Vous rapportez à quelqu'un I'information principale de ce reportage, que lui dites- vous ? 2. Onvous demande de compléter plus précisément cette information, que dites-vous ? l:fivité zr l. Retrouvez les dates correspondant à ces femmes. Florence Delay . 1988 Marguerite Yourcenar . 1990 Hélène Carrère d'Encausse . . 1980 Jacqueline de Romilly . 2000 2. Quel est le point commun de ces femmes et de ces dates ? lpivité zz l. Comment s'appelle la femme dont on parle dans ce document. 2. Pour quelle occasion est-elle citée ? 3. À quels événements biographiques et littéraires ces dates sont-elles associées ? dates événements 1936 1946 1955 1979 r98o 1997 InivitC z: Quelles sont les principales raisons du choix de I'Académie française ? Chapitre 1 . 15 GOMPRÉHENSION ORATE activité z4 l. De quelle manière la femme dont on parle exprime sa sarisfàcrion ? 2. Quel est l'espoir exprimé par cette femme ? P oocul,tENT soNoRE N.7 actÏvitê z5 Précisez ce dont il s'agit : a. Lémission des < Entreprises sur la Toile ,, est : I un journal radio d'informations courantes f un debat rad iophonique E un programme radio spécialisé b. Lémission porte sur: fl un thèmeprofessionnel relatif au tourisnre et a la culrur.. I un thème de I'actualité poiitique interntrtionale f un thème professionnel relatif au domaine nrciclic,rl c. Elle est diffusée: f tous les jours E toutes les semaines E tous les mois activité e6 a. La société dont on parle dans des < Entreprises sur la Toile ,, s'appelle: . b. Cette société est: fl une entreprise privée nationale f une organisation publique internationale E une organisation indépendante non gouvernenrent.rle c. Cette société: E a pour fonction de faire des bénéfices commercr.rlr\ fl a pour fonction de proposer un service d'utilité publique E n'a pas pour fonction de faire des bénéfices commc-rciirlr\ d. Cette société se spécialise dans: tr la production et la vente de médicaments à base de prodr,rits nirturels E la recherche et le développement concernant les praticlues locales de médecines tradit ionnelles f la lutte contre l'expansion globale de la médecine moderne de tvpe occidental activitÉ z7 l. Quelle source d'information la journaliste a-t-elle utilisée pour présenter cette société ? 16 ' 2- Comprendne des conférences, des exposés, des discours [éducationnel, ppotessronne]l COMPREHENSION ORALE 2. De quelle façon la journaliste présente-elle cette société ? Entourez la réponse adéquate. a. de manière positive b. de manière négative c. de manière objective et neutre lCivité zA Vous êtes journaliste pour une revue spécialisée dans les approches médicales alternatives. On vous demande d'écrire, dans une rubrique d'informations générales, quelques lignes pour présenter rapidement cette société : complétez votre texte en choisissant les informations correctes. ( l) a. organisation de loi 1901 b. entreprise de loi 1901 c. association de loi 1901 (2) a. en 1987 b. en 1977 c. en 1997 (3) a. une pharmacienne et anthropologue française b. un pharmacien et anthropologue français c. une pharmacienne et anthropologue indienne (4) a. en Inde b. au Cambodge c. au Ladakh (5) a. du nord-ouest de I ' Inde b. du sud-ouest du Cambodge c. du sud de la France (6) a. en Inde b. au Cambodge c. au Ladakh (7) a. faire progresser la médecine moderne b. préserver les traditions des médecines locales c. arrêter la progression de la médecine moderne (8) a. différents pays b. différents mil ieux sociaux c. différentes disciplines scientifiques . . . (nom delasociété) est (1) . . . qu ia été fondée (2) . . . par (3) . . . après une mission humanitaire effectuée G)... : cette personne, originaire (5) .. . mais quihabite (6) .. . , a, entre autres, donnépour mission àcette société de (7) .. . . C'est la raison pour laquelle .. . . . . (nom de la société) adopte une approche ouverte des problèmes de santé, à la fois scientifique, médicale, humaine et culturelle et c'est pourquoi cette société favorise la recherche et le développement dans (B) ... Chapitne 1 . 17 COMPBÉHENSION ORALE activitê z9 l. Quels sont les deux éléments du problème qui touche le Ladakh selon Nomad RSI ? 2. Quelle conséquence risque d'apparaître pour la population locale selon Nomad RSI ? 3- Comprendre une conversation entre locuteurs natifs I pocul,tgNT soNoRE N. I activité 3o Plusieurs sentiments sont exprimés dans ce dialogue, reconnaissez-les I Prise de parole I (l'homme) E surprise E colère J agacenrent Prise de parole 2 (la femme) tr tàtigue E agacement J colèr.' Prise de parole 3 (l'homme) E énervement E tendresse -l conrprehensior-r Prise de parole 4 (la femme) E froideur [] douceur J q.rn.- Prise de parole 5 (l'homme) E frustration et syrnpathie J satistaction et compréhension E frustration et reproche Prise de parole 6 (la femme) fl étonnement sincère et iriquic'tude J irritation et attitude défensive E étonnement sincère et irrit.rtion Prise de parole 7 (i'homme) fl excuse et attitude désolée J ir-rstiilc.rtitrn c-t provocation E excuse et humour tendre Prise de parole 8 (la femme) tr réaction susceptible et compréhensit-rn J réaction sus- ceptible et reproche E réaction slrscr'prtlblg et nrenace Prise de parole 9 ( l 'homme) E demande de justi f ication et menace J etonnement et reproche E demande de tustiflcatior.i c't attitLrde de défiance activité 3r l. Choisissez les adjectifs qui caractérisent le mieux Ia relation entre ces deux personnes. Entourez-les. a imable I é t range / tendue / romant ique / pass ionnee i cont l ic t r :e l le / désespérée I normale / agressive i triste 2. Quels termes ou expressions peuvent correspondre à l'échange que \rous venez d'entendre ? Cochez-les. fi une négociation E un conflit familial f un débat E une dispute E une polémique f une scène de nrénage D une discussion f un malentendu f, un différend activité 32 l. Identifiez le résumé qui correspond totalement à la situation entendue. Résumé A Un homme demande à une femme ce qu 'e l le a ma is ce l le -c i [u i demande de la la lsser t ranqu i l le e t de ne pas lu i adresser la paro te . L 'homme lu i répond de man ière i ron ique e t la femme se sent provoquée : I 'homme se just i f ie mais ajoute une parole blessante. La femme se sent à nouveau pro- voquée, exige de lui des excuses et le menace. L'homme lui répond sans faire baisser la tension. a, b. 18 . 3- Compnendne une convensation entne locuteuns nati fs COMPRÉHENSION ORALE Réponse : . . . . . P oocuunNT soNoRE N'9 Fivite ff l. Cette situation est... (deux réponses) fJ une réunion de travail f une dispute f un débat fl un échange de suggestions et de propositions E une discussion fl une séance d'assemblée générale 2. Qualifiez la relation entre les personnes entendues. Dites si les termes proposés sont appropriés et complétez le tableau. Résumé B Un homme demande à une femme ce qu 'e t te a mais ce l le -c i lu i demande de [a la isser t ranqu i l le et de ne pas lui adresser [a parole. L 'homme lui répond de manière agressive et [a femme se sent provoquée : l 'homme se just i f ie mais ajoute une parole btessante. La femme se sent à nou- veau provoquée, exige de lui des excuses et [e menace. L'homme lui répond sans faire baisser [a tens ion . Résumé C Un homme demande à une femme ce qu 'e l te a ma is ce t le -c i lu i demande de la la isser t ranqu i [ [e et de ne pas lui adresser la parote. L 'homme lui répond de manière agressive et [a femme se sent provoquée : l 'homme se just i f ie mais ajoute une parote blessante. La femme se sent à nou- veau provoguée, exige de lui des excuses et le menace de le quitter. L'homme lui répond sans faire baisser la tension. la retation entre les personnes est... vral faux on ne peut pas savoir conviv ia le professionne[[e conft ictuel le amicale et forme[[e a m ale et informelte ance n n e fufivite 3a l. Cochez ce qui correspond à la scène que vous avez entendue. a. E une personne fait des propositions au groupe pour I'organisation de la journée b. fl une personne décide d'un programme pour la journée à la place des autres c. E les trois autres personnes du groupe s'opposent à ce que dit la quatrième personne d. fl deux personnes expriment des réserves, une personne exprime son accord e. I deux personnes exprirnent leur accord, une personne exprime des réserves Chaoitne 1 . 19 COMPRÉHENSION ORALE f. tr le groupe se rallie à la proposition de la femme g. I le groupe ne prend aucune décision finale h. E ce groupe de personnes est en vacances i. fl ce groupe de personnes effectue un voyage professionnel j. tr quelqu'un du groupe propose une solution au problème que tnentionne ia femme k. f aucune personne du groupe n'a de solution au problènre souler'é par la femme 2. Quel mode d'hébergement ces personnes ont-elles choisi ? 3. Précisez les trois problèmes auxquels le groupe est confronté. a. b. activité 35 Finalement, queferont ces quatre personnes ? Proposition A D'abord, e[ [es se promèneront et v is i teront le centre vi l le, ensuite ei les prendront un café pour se reposer avant d 'a t le r à ta p tage en f in d 'après-mid i e t [e so i r , e l les dormi ron t en p le in a i r p rès de la mer. Proposition B D'abord, et tes se promèneront et v is i teront [e centre vi l le, ensuite el les prendront un café pour se reDoser avant d 'a l le r à l ' o f f i ce du tour isme en f in d 'après-mid i pour chercher un hébergement , e t [e soir , et les i ront au bord de [a mer. Proposition C D'abord. el tes i ront à t 'of f ice du tour isme pourtrouver un l ieu où dormir le soir et ensuite et les déci- deront de ce qu'el les feront après, en fonct ion du temps : faire un peu de tour isme en vi l le, pren- dre une consommation dans un café, reioindre ta ptage. Réponse : . . . . . . I oocul,tENT soNoRE No ro activité 36 Entourez la bonne réponse. l. Dans cette situation,les personnes: a. s'expriment dans une langue formelle b. s'expriment dans une langue usuelle informelle c. utilisent des expressions vulgaires 2O . 3- Compnendre une conversatton entne locuteurs nati fs COMPRÉHENSION ORATE 2. Dans cette situation,la femme fait part d'une expérience qu'elle a eue récemment: E vrai E faux E on ne peut pas le dire 3. Reliez avec des flèches les propositions adéquates . discutent d'un problème professionnel . parlent d'un sujet à caractère culturel La femme et I'homme ne sont pas d'accord et se disputent . échangent des impressions, expriment des appréciations . partagent un même point de vue ! ectivita 37 l. Complétez le tableau. [a femme qu'on entend est atlée... vral faux on ne sait pas à un saton orofessionnel d 'art contemoorain à une conférence en histoire de [ 'art à une exposit ion d'arts plast iques à un vernissage dans une galer ie de peinture pour inaugurer une exoosit ion 2. Quel est le thème général de l'événement en question ? 3. Quels types d'æuvres ont été présentés ? l. Quelles informations donne-t-on sur le tarif de I'entrée ?haivité:a F,stivité gg 2. Le statut de la femme qui parle: E est connu f, n'est pas connu l. Quelles sont les raisons du mécontentement de la personne ? 2. D'où viennent les autres commentaires suscités par cet événement ? 3. De quel type de commentaires s'agit-il ? Cochez. a. E de réserves b. tr de critiques positives c. E de critiques négatives 4. Précisez-les : Chaprtne 1 . 21 COMPBÊHENSION ORALE agtivité 4û 1. A la fin de cet échange,l'homme exprime un sentiment. Lequel ? 2. Selon la dernière personne qui parle, F ce type d'erreurs doit être rapporté aux organisatelrrs I-c':Poitr.lblr-'s cle l'ér'énement tr il faut ignorer ce type cl'erreurs tr il faut accuser les organisateurs responsables de l'ér'en.'rllerlt 3. Le fait d'avoir noté certaines erreurs incite la femme à agir : quelie démarche compte- t-elle entreprendre ? P pocuurNT soNoRE No rr activitê 4r l. La discussion entendue concerne le domaine: E de I'enseignement supérieur général en France fl du recrutement dans les grandes entreprises en France fl de l'enseignement supérieur sélectif en France 2. Quel est le sujet de la discussion ? Répondez en formulant une question précise. activité 4z Quel est I'objectif de ce programme radio ? Choisissez en cochant deux réponses possibles. obiectifs réponses Présenter un po in t de vue or ien té e t un ique sur un su je t po lémique Provoquer un débat cont rad ic to i re sur un su je t po lémlque Amener tes aud i teurs à par tager le même po in t de vue que les inv i tés p résents dans le studio Permet t re d 'échanger des in fo rmat ions ob jec t ives e t des po in ts de vue sub jec t i f s activitÉ 43 Dites ce que fait chacune des personnes qui participent à la discussion. Reliez avec des flèches (plusieurs flèches possibles par personne)' . parle de sa situirt i t tn, clc sott r ' \périence per- sonnelle . donne des in forntat io t - ts c- t des expl icat ions objectives . abonde dans le sens d'un interlocuteur en don- nant des préc is ions . exprime un point de vue critique . prend à partie un interlocutettr . défend sa position en faisarlt une mise au point Gérard Deloing. Amélie. B runo . Malek. de t ' ind ignat ion de [ ' indi f férence 22 . 3- Compnendre une convensation entne locuteurs natifs COMPREHENSION ORALE activité 44 l. Votre ami Norbert veut faire des études en France. Vous lui donnez des informations et des explications objectives sur le sujet débattu, à partir de ces témoignages. 2. Trouvez une autre expression pour désigner la < discrimination positive >. 3. Rapportez les points de vue de Bruno et Amélie. point de vue de Bruno point de vue d'Amélie activité 45 mment Malek a-t-il intégré Sciences-Po ? > Donnez deux éléments de réponse.l . < C o a . . . b. 2.Précisez comment Malek considère la façon dont il a été recruté à Sciences-Po. Donnez trois éléments de réponse. a. Chapitne 1 . 23 COMPRÉHENSION ORALE EPREUVES TYPES P nocuptnNrsoNoRr N6 r w Activitê 46 Lisez d'abord les questions pendant une minute. Ecoutez ensuite le document enregistré. Puis répondez aux questions en trois minutes marimum. l. Ce reportage vise à : E critiquer la présence des entreprises chinoises a P.rri. E démontrer les effets négatifs de la concurrencc- de: entrc'pri:e: chinoises sur les entre- prises françaises à Paris E présenter le profi l des entreprises et des dir igeant: d c'Dlrc'pri :c chinois à Paris 2. a.En quatre ans le nombre des entreprises chinoise: a Plr i . . i c ' t t ' ntult ipl ié: E par plus de trois D par plus de deux fl par plus de quatre b. Cette progression concerne la periode : Q 1999-2003 tr 2000-2004 E premier semestre 2001-prenlier semestre l t l [)- i 3. a. Les entreprises chinoises sont-el les profi tables pour I 'econontic' locale parisienne ? E o u i E n o n b. Iustifiez votre réponse avec trois arguments : 24 . Epneuves types 3 1 I 3 . nombre des dirigeants d'entreprises chinoises nombre des dirigeants d'entreprises étrangères 3 2 6 5 . ' nombre d'immatriculations des entreprises chinoises ' nombre d'immatriculations des entreprises étraneères l , l o /o ' ' pourcentage des entreprises chinoises ' pourcentage des entreprises étrangères 20 o /o ' 15 o/o ' . pourcentage des entrepreneurs français entre 25 et 35 ans 'pourcentage des entrepreneurs chinois entre 25 et 35 ans 76 millions d'euros . . montant total des prêts bancaires des entreprises chinoises pour l 'année2004 . montant total des prêts bancaires des entreprises étrangères pour l'année 2004 48 o/o ' 25 o/o ' pourcentage des pourcentage des femmes françaises entrepreneurs à Paris femmes chinoises entreDreneurs à Paris COMPRÉHENSION ORALE w Activitê 47 1. À quoi correspondent ces chiffres ? Reliez avec des flèches. 2. Numérotez d.e un à quatre par ordre d'importance (du plus important au moins important) les secteurs économiques où les entreprises chinoises se placent à Paris. restau rat ion informatioue et autres industr ie de manufacture commerce P pocunngNT so]{ûRE N" * F" Activité 48 Lisez d'abord les questions pendant une minute. Ensuite écoutez une première fois le document enregistré : ne cherch ez pas à prendre des notes mais concentrez-vous sur le document. Puis, pendant trois minutes, commencez à répondre aux questions. Écoutez ensuite le document une seconde fois. Prenez enfin cinq minutes pour terminer de compléter vos réponses. l. D'une manière générale, cette interview aborde le sujet: f des femmes divorcées I des familles avec un seul parent E des femmes qui élèvent seules leur(s) enfant(s) 2. Plus particulièrement, lereportage: E présente un cas exceptionnel de femme parent isolé E présente les difficultés quotidiennes d'une femme divorcée E présente un cas représentatif de la situation de parent isolé Chapitne 1 . 25 COMPFÉHENSION ORALE w Activitê 49 l. Pendant l'interview un journaliste stagiaire a pris les notes suivantes. Corrigez-les si nécessaire : a. Hausse de 34 o/o du nombre des familles monoparelttitle s etttre 1 991) et 1999 b. Les familles monoparentales représentent 27 % des tanrilles en Frrrrtce c.24o/o des famil les dans la capitale sont monoparentalcs d..95 o/o = part des femmes qui sont parent isolé e.43 o/o - part des revenus du travail dans les ressources tlniurcieres clc's femmes parent isolé 2.Donnez cinq informations sur la situation personnelle de Marie-Laure, a. Trois informations concernant sa situation familiale : J . . . . . b. Deux informations concernant ses i rct iv i tes. prr) tcs\ i t rnDc' l lc- ct e\ tr i t -protèssionnel le : l . 2. 3. a. Quel le est la di f f icul té majeure que \ lar ie-Laur.- rct ' I . r . ) i t t rL ' qLrot idiennetnent ? b. Quel le est la contrainte de temps qr-r i lu i p-ro5g Ploblgt lc d 'rn ' t t ' t l orgait isat ion ? k Activité 5o 1. a. Qu'est-ce que Parents-Solos ? Parents-5olos année de créat ion "bf .t' 'ft 2 exemptes de services possibles 1 . 2 , b. Décrivez. 2. a . Mar ie-Laure par le de personnes qui montrent de f in teret pout ' Paret r ts-Solos, lesquelles ? 26 . Épneuves types COMPREHENSION ORALE b. Quelle est la raison de cet intérêt selon Marie-Laure ? AUTT]-EVALUATION Vous avez fait les activités de compréhension orale du Delf 82. \{aintenant, dites si vous êtes capables de : 1. Comprendre des annonces, des instructions orales et des programmes radiodiffusés 2. Comprendre des conférences, des exposés, des discours 3. Comprendre une conversation entre locuteurs natifs Si vous répondez < pas très bien , ou ( pas bien du tout >, refaites les activités concernées. V s réoonses: *' Pour comprendre la langue orale standard, sur des sujets familiers ou non familiers se rencontrant dans la vie personnelle ou professionnelle, je peux : repérer et comprendre les informations principales et secondaires d'un message identifier précisément et reprendre les idées principales d' i n terventions complexes suivre une intervention d'une certaine longueur et une argumentation complexe suivre I'essentiel d'une conversation, d'une conférence, d'un discours, d'un rapport ou d'un exposé È 6 ; g H H rh aD t { j - . j v v . ; ô , 6 'q X . a E l-! L/ ^ h ) i i F d^ a1 I t tr tr tr r t I tr tr I tr tr tr tr E Chapitne 1 . 27 COMPREHENSION ECRITE CHAPITRE 2 ACTIVITÉS DE LECTURE ET DE CoMPRÉHENSIoN DES ÉcRTTs w Description des activités Les activités proposées pour le travail de compréhension des écrits sont organisées en deux parties. 1. Lire un texte informatif 2. Lire un texte areumentatif Vous lirez différents types de textes correspondant à des articles de presse, des notices explica- tives, des textes de campagne électorale, des lettres, des extraits de courrier des lecteurs, des pas- sages de textes littéraires contemporains ou encore des critiques gastronomiques, touristiques. Ces documents font référence aux quatre domaines (sphères d'activités ou centre d'intérêt) : personnel, public, professionnel, éducatif. W Démarche A I'aide de ces textes vous vous entraînerez à : - comprendre globalement un texte assez long ; - affiner votre compréhension en répondant à diverses questions portant sur le sens ; - repérer la structure spécifique du texte et son fonctionnement ; - identifier le point de vue et I'attitude particulière de l'auteur ; - observer les mots, les phrases employés par I'auteur pour atteindre son but : informer etlou argumenter ; - analyser les arguments. W Déroulement et contenu des épreuves Dans cette partie < Compréhension écrite > de l'examen du DELF 82, vous lirez deux docu- ments écrits. Vous disposerez d'une heure pour répondre aux questions portant sur deux textes. Pour chaque texte nous vous conseillons de : - faire une première lecture du texte pour vous, sans être influencer par les questions ; - de noter de façon rapide ce que vous retenez du texte lu ; - de lire ensuite les questions et de relire le texte avec ce nouvel éclairage ; - enfin, de répondre aux questions, dans I'ordre proposé, en vous demandant toujours pour- quoi vous avez choisi cette réponse et non une autre. Il est important de revenir souvent au texte pour vérifier que vous êtes sur la bonne voie dans votre compréhension du texte. Chapitne 2 . 29 COMPFÉHENSION ÉCRITE r- Lire un texte informatif DOCUMENT NO T La paix des hommes passe par la préservat ion de l 'envi- ronnement er vice versa.Tel est le message que viennent d e l e n r . c r l c s i r r r é s d e S t o c -, v J l v , v v v v k h o l m e n a t t r i b u a n t l e p r i x Nobe l de la pa ix à Wangar i M a a t h a i . S a c r é s y m b o l e , puisque c'esl la première fois o e p u i s s a c r é a t i o n q u e l a p r e s t i g r e u s e i n s t i t u t i o n récompense non seulement u n e f e m m e a f r r c a i n e , m a i s auss i une v ie au serv ice du r - n m h r t  n n l n n i n r r o V o i ! à t r e n t e a n s q u e c e t t e Kenyane au discours radicai , a rdente fémin is te e t fonda- t r rce du Green Be l t Move- m e n t , I u t t e a v e c a c h a r n e - ment contre la déforestation qui ravage lAfr ique et la pau- r r r e t é n r r i c n r é s r r l t e . S o n arme pr inc ipa le ? De pe t r ts arbustes : un peu partout sur le cont inent , ie Mouvement de la ce in tu re ver te a a ins i planté plus de trente mi l l ions d ' a r h r c s e T s e s s i x m i l l e péprn ie res emplo ien t au jour - d ' h u i p l u s i e u r s d i z a i n e s d e m i l l i e r s 6 s f e m m e s r i e n qu'au Kenya. P lan tc r des arhres nour lu t - ter contre la famine peL,î faire sourire. C'est poufiant un fcr- m i d a b l e r é s u m e d e c e q u e peut être un combat écolo- n inr ro r^ r lnha l o t fnnc iè rement v r Y u v Y , v v q l humaniste. << Ouand on est nhscrlp nar la survtc. on ne peut pas s'off rrr le luxe de ; t - ^ " ^ô^ r \ / . t . iOn deI J V I I J | j I d t d l J t ( J Ç t V A L I ' e n v i r o n n e m e n t , e x p l t q u e Wangari Maathai, par ai l leurs min is t i ' e ad jo in te de l 'Env i - r o n n e m e n t d u K e n y a . O t , n l t tç ipc rPqçôt t rccs (comme I'eett) cnnt rares nlus la lUtteI v v v J t v t entre les hommes qui veu- lent en prof iter est féroce. ,t We rr:n i ka Zar achowicz, Télérama n' 2858, 23 octcbre 2004. activité 5r Tiouvez un titre au texte. Selon vous, quel titre conviendrait le mieux à ce texte ? tr L écologie récomPensée f La paix Par les Plantes E Une fèmme saluée Par un Nobel activité 5z Quelles informations ? a. Un événement est à I'origine de cet article. Retrouvez-le. b. Que retenez-vous de cet article ? Vous écrivez à un ami et vous lui racontez ce que \rous \-eltez d'apprgnclls en lisant cet arti- cle. Complétez cet extrait de lettre. Ie viens de lire un article au sujet du dernier prix Nobel de la pau activité 53 Observez le vocabulaire. a. Dans ce texte où il est question de paix, la journaliste emPrunte cles mots au champ lexi- cal de la guerre. Cherchez ces mots dans le texte et relevez-ies. 3O . 1- Line un texte infonmati l COMPRÉHENSION ÉCRITE b. Quel effet produit leur emploi ? lactivité 54 Selon I'article, quel est le lien entre le déboisement et la misère de la population ? ] activité 55 Dans son article Weronika Zarachowicz écrit: < Planterdes arbres pour lutter contre la famine peut faire sourire. > Expliquez cette phrase avec vos propres mots. lactivitê 56 Relisez votre extrait de lettre (activité 52 b.). Êtes-vous toujours d'accord avec votre < compte rendu > ? Sinon, qu'aimeriez-vous changer ? Pourquoi ? Faites les changements qui vous semblent importants. DOCUMENT NO z AFEV Donner un peu de so i Gaëlle et Nabila ne se ressemblent pas. La première. les cheveux rai- des et roux, suit un Deug d'anglais. La seconde est brune et bouclée et suit un Deug d'histoire à Nanterre. Malgré ces différences, toutes deux ont décidé un jour de donner de leur temps aux autres. Et c'est I'Afev qu'elles ont choisie. L'Association de la fondation étudiante pour la vi l le a été créée en 1991 et ras- semble 5 000 étudiants bénévoles sur toute la France, impliqués dans des actions de solidarité vers les enfants et les jeunes des quartiers défavorisés. Nabila et Gaëlle, à 20 et 23 ans, ont décidé, elles, de faire de l'accompagnement scolaire deux heures par semaine. < J'étais dans Ia file d'attente à la pyramide de Jussleu quand j'aivu l'affiche de I'A- fey, commente Gaêlle : "Venez don- ner deux heures de votre temps à un enfant". Y était adjointe Ia |iste des partenaires. Tout cela m'a sem- blé très sérieux. alors je me suis lancée.l < Au début, je voulais aider des personnes âgées, se souvient Nabila. Mais dès que j'ai vu l'affi- che pour de l'accompagnemenf sco- Iaire, lai sauté sur l'occasion et j'ai envoyé ma feuille d'inscription le jour même. l Le pr inc ipe de I'Afev est simple : à aucun moment il ne s'agit de faire du soutien sco- laire même si les bénévoles peu- v e n t a i d e r s u r d e s p o i n t s m a l compr is en c lasse . Ce que l 'on S'engager pour les autres... attend d'eux. c'est ou'ils se com- portent comme des grands frères ou des grandes sæurs pour ces enfants. Et c'est ce qu'ils font : < 0n parle du racket à /école, explique Nabila. Les é/èves de I'établisse- ment, en face de celui des enfants dont je m'occupe, viennent semer la pagaille. l Lors des rendez-vous du lundi entre Gaèlle et Nadège, Malama avec qui elle travaillait I 'année passée, vient toujours faire un touç quand ce n'est pas Saber, qui passe en 6'cette annêe. C'est donc bien l'affectif qui est en jeu, < Je crols lrès fort à I'exempb de mon itinéraire scolaire, explique Gaëlle. SiTs voient que moi. qui ai Chapitne 2 . 31 COMPRÉHENSION ÉCRITE pourtant redoublé une c/asse. ie réussls quand même. ie crois que ça aura sur eux un effet d'entraî- nement. Et puis il y a la gratuité de notre travail qui rend l'échange plus iche : Iors de la première rencontre, on précise aux enfants qu'on ne nous paie pas pour venir ici. Quand on leur dit qu'on vient parce qu'on a envie de les voir, de les rencontrer, l/s sonf souvent frès émus et bals- sent /es yeux : "Tu ne me connais pas ?" "Non, mais je viens quand même". > < Quand les deux heures Passées avec Sophia, Se/rm ef Fatoumata s'achèvent, je suls blen, ajoute Nabila. Les aider m'aide aussi à sortir de mes problèmes. l La sat isfact ion que toutes deux tirent de ces échanges est très per- sonnelle, au point qu'aucune d'en- tre elles n'évoque son engagement entre amis. Nabila a demandé que I'on ne donne pas son nom, tandis que Gaélle avoue ne Pas en Parler à ses amis : < Sl on fait du béné' volat, ce n'esf pas pour Ie clamer Si on en parle. c'est pour que les autres viennent. Sii'arrive à accro- cher des gens, alors là, ie surs flère. Mon but, c'esl de promouvoir le bénévolat, et pas moi. t Chez Nabila et Gaëlle, l ' idée consiste à apporter sa pierre à l'édifice, même s'il existe pour cela plusieurs for- mes d'engagement. < Cerfarns sonf p/us à /'arse avec des enfants, d'au- lres avec /es fâches administrati- ves. D ( Je ne crois pas que /es gens sengagent pour combler un manque ou pour boucher un trou >, a j o u t e N a b i l a . L e s d e u x f i l l e s auraient l 'une comme I'autre d'ex- cellentes raisons de ne pas s en- gager dans le bénévolat. Nabi la travaille dans un magasin comme vendeuse et Gaëlle souffre régu- lièrement de problèmes de santé. À t'ntev des réunions sont organi- sées en cours d'année entre les bénévo les e t une psycho logue. < Celle qui est intervenue /'an passé s'occupait des prévenus, se sou- vient Gaëlle. Dans la maiorité des cas, elle expliquait que ces Per' sonnes avaient eu des problèmes sco/alres. r C'est à cela que pense Gaël le quand el le rencontre Ma- lama, Saber et Nadège. Quand elle va les chercher à l'école élémen- taire 0l iv ier-Metra, s i tuee dans le 20" arrondissement de Pans et clas- sée réseau d'éducat ion pr ior i taire, eile pense qu ils ne seront peutêtre oas des oremrers de la classe mais qu'au moins ils ne deviendront pas d a c d é l i n n r r a n t c v v v v v , , , , Y v v ' ' r v Nadège, l 'élève de Gaëlle, redou- ble son CM2 cette année. Gaélle a convenu avec I'Afev et le proviseur de continuer à travailler avec elle l'année prochaine. < Je me rappelle que Nadège avart des problèmes avec les tableaux de valeurs - les mèfres. décimètres, centimètres. Elle m'a avoué n'y rien compren- dre. donc nous avons travaillé tou- tes /es deux sur ce problème. La semaine d 'après , Nadège m'a raconté que la maîtresse avait traité de ce problème en c/asse et qu'elle était la seule à savoir répondre à ses questlons. La maitresse frês é tonnée demande à Nadège : "Comment saislu tout cela ?" C'est mon étudrante, répond Nadège. J'étais d'autant plus heureuse que j'avais induit un comportement post- tif, celui de l'élève qui peut comme /es aufres réusslr à l'école, " Katia Horeau Daprès LÉcole des parenfs, hors série septembre 2003. Afev 26, bis rue du Château-Landon 75010 Paris Tét. : 07 40 36 01 07 E-mail : afev.nat@free.fr activité 57 Iustification : aetivité18 Reformulez. Dites si les affirmations sont vraies ou fausses. Cochezla case qui convient et justifiez votre réponse. a. D'autres organismes sont associés à l'Afev dans son actlol-t. E vrai fl faux Justification : b. Au début, Gaëlle a hésité avant de se décider à faire de I'accompagnement scolarre. fl vrai fl faux 4. " j 'ai sauté sur I 'occasion ' , 32 . 1- Lire un texte informatif COMPRÉHENSION ÉCR|TE b. n ils se comportent comme des grands frères ou des grandes sæurs pour ces enfants > c. < l'idée consiste à apporter sa pierre à l'édifice > activitê 59 Plusieurs notions sont reprises à différents endroits du texte. Lisez les extraits et dites à quel mot ils renvoient en complétant le tableau. 1. < les bénévoles > a. < I'étais d'autant plus heureuse que j'avais induit un com- portement positif , 2. < l'affectif > O. ".t1y a la gratuité de notre travail qui rend l'échange plus rtche > 3. < l'engagement ) c. < ils sont souvent très émus > 4. <la satisfaction, d. < impliqués dans des actions de solidarité, DOCUMENT N" 3 Ouestions pratiques Note d ' informat ion de la médiathèque d' lvry-sur-Seine Où sont les vidéos (DVD et VHS) ? Comment sont-e l les rangées ? Les f i lms de f i c t i on en DVD e t en VHS son t c l assés ensemb le , dans l e rayon qu i se trouve à l 'entrée de l 'Espace Adulte. l ls sont rangés par ordre alphabétique de réalisateurs. Les fi lms documentaires sont plus dispersés : i ls sont classés par sujets, au milieu des l ivres. E x e m p l e : l e s f i l m s s u r l a c i v i l i s a t i o n é g y p t i e n n e e n 9 3 2 , c ' e s t - à - d i r e d a n s l e r a y o n n n r r a c n n n r ] a n i Combien de DVD et de VHS peut-on emprunter ? Vous avez droi t à 2 vidéos (DVD et VHS confondus), pour une durée de 2 semaines. Nous vous pr ions de manipuler les documents avec précaut ion : Vous devez extraire doucement les DVD de leur boît ier. Vous ne devez jamais poserun DVD a i l leurs que dans son bo î t ie r ou dans l 'appare i l de lecture. N'oubl iez nac de rembobiner les cassettes. Comment faire si l 'on perd ou si l 'on a abîmé une vidéo (VHS ou DVD) ? Si vo r r s âvez emnnrn té r rne v idéo e t o r i e vo rs n ' è tes nas en meç l i r e de l a rend re nous' ' r ' " ' ' ' ' vous demanderons de rache te r un l i v re à l a p lace . (En e f f e t , pou r des ques t i ons de droi ts d 'auteurs, vous ne pouvez pas nous racheter un document audiov isuel ) . Comment fa i re s i le document éta i t défectueux au moment où on l 'a emprunté ? Signalez- le nous, en nous donnant le p lus de précis ions possib les (à quel endroi t du f i lm, que l chap i t r e ? , es t - ce un p rob lème de son , d ' image . . . ? ) . Remarque : Nous vér i f ions tous les documents que vous nous s ignalez défectueux mars lorsqu' i ls fonct ionnent sur nos apparei ls , nous les remettons en rayon. 7 . 2. 3. 4. Chapitne 2 . 33 activité 6o corrrpRÉnerusloru ÉcRne Peut-on regarder des f i lms dans l 'espace adulte de la médiathèque ? Sur la télévision de l 'espace adulte, vous pouvez regarder des f i lms documentaires. Pour cela i l suff i t de nous présenter le f i lm au bureau d'accuei l . Nous vous prêterons un casque sans f i l en échange de votre carte de la médiathèque ou d'une carte d' ident i té. Attent ion : Certains { i lms cependant ne peuvent pas être regardés dans notre enceinte car nous n'avons pas pu les acheter avec le < droi t de consultat ion >. Certains f i lms sont disponibles uniquement pour la consultat ion sur place, i ls se trouvent juste à côté de la télévision. activitê 6r a. Ce document présente: E des lois f des consignes E des ordres b. I l s 'adresse: E au personnel fl aux usagers E aux clients c. Ce texte est publié: E dans un magazine municiPal t sur un site Internet qui présente des médiathèques E dans la brochure d'une médiathèque a. À la lecture de ce texte, qu'apprend-on des services offerts par la médiathèque ? Faites l'in- ventaire des possibilités offertes par ce lieu. b. Nina fréquente régulièrement la médiathèque. Lisez les différentes actions faites par Nina et dites si elles sont conformes aux recommandations éditées dans ce document' Cochez la case qui convient. Les actions de Nina... ... suivent Ies recommandations ... ne suivent pas les recommandations Justification r. Etle souhaite voir un film s u r [ ' i m p r e s s i o n n i s m e : el le cherche d'abord quel réat isateur a fai t un f i tm sur [e sujet. z . Après avo i r regardé une cassette vidéo, el le I a r e m e t d i r e c t e m e n t dans te boîtier. 34 . 1- Lire un texte infonmatif Les actions de Nina... ... suivent les recommandations ... ne suivent pas Ies recommandations Justification 3. N ina a perdu un DVD de [a médiathèque : el le ['a remplacé en apportant un roman. 4 . Quand son magnéto- scope est en panne, Nina demande à voir les f i lms qu 'e l le cho is i t dans les t o c a u x d e l a m é d i a - thèque. DOCUMENT N'4 COMPREHENSION ECEITE Les révoltés du boulot Jeunes abonnés au chômage, moins jeunes traités comme des salariés Kleenex, cadres stressés, la troupe des dissidents de I'entreprise ne cesse de grossir, l ls ne font pas la révolution, Pas même la grève. lls sont simplement dé-mo-ti-vés. Certains sortent du système. D'autres traînent les pieds ou s'investissent ailleurs. Mais tous rejettent des boulots qui ne leur offrent plus de sens. Une enquête surprenante qui explique pourquoi, en France aujourd'hui, un livre intitulé Bonjour paresse arrive en tête des ventes, I l es t l 8 heu res . Dans l e j a rd in duT I pav i l lon de ban l ieue de son père , I à An,ony , l t l i nh pcur enrendre le grondement des RER qui charrient leur lot quotidien de travaiileurs en transit . Aujourd'hui, comme hier, Minh, 3l ans, n' ira pas au bureau. Cela fait un an que, faute de salaire mensuel, il a laissé tomber son appar- tement parisien pour revenir habiter chez son père. Celui-ci, qui a trimé toute sâ vie comme ingénieur, ne comprend toujours pas. On pourrait p r e n d r e M i n h p o u r u n T a n g u y attardé qui renâclerait à quitter le nid. Un fumiste. Pas du tout. Il y a peu encore, fraîchement diplômé de Sup de Co-Rouen, ie jeune homme incar- nait au bouton de manchette près le parfait jeune cadre dynamique. Le \ t . r f r Igenre à l i re Les Lchos le mat in . le genre beau parleur, CV en béton, avec stage chez Arthur Andersen et tout le tintouin. Il avait été embauché chez LVMH. Un salaire confortable, d e s v o y a g e s . L a c l a s s e . P u i s l a m a c h i n e s c s t e n r a y é e . . A u n momenL on comprend que /e bnt du jeu c'est uendre du cognac eT de maxi- miser les profits. Et niquer les autres pour auoir son auancement. Quel inté- rêt ? , Alors, après quatre ans, il a démissionné. Ses supérieurs ont sort i le grand jeu pour le retenir. fuen n'y a fait. Avec ses économies - o je bos- sais tellement elue je n'auais même plus le temps dr depenser ! , -, il est parti en congé sabbatique, six mois, en Amé- rique latine. De retour en France, ii se résigne à rechercher un job. Va pour le marketing puisque c'est sa spécia- l i té . Son pro f i l in té resse LC) réa l . Entretien d'embauche : * C'était ttn uendredi. On a terminé ti 20 /,teures. Il y auait encore des cadres deuant /eu.r ordinateur. J'ai eu unflasit. C'était k même blabla que LVMH sartf qu'il iagtssait de uendre dcs shampoings. J'ai dit stop. , M inh n 'a r ien d 'un cas exc€p- tionnel. Comme lui, ils sont de plus en plus nombreux à rejoindre la rébel- Iion antiboulot. Une troupe de révol- ter, le plus souvent passive. et qui ne cesse de grossir. S'y retrouvent la tribu des trentenaires rompus à la précarité et au déclassement (30 o/o des salariés s'estiment, selon I'Insee, surdiplômés par rapport au poste qu'iis occupent), la cohorte des débutants qui n'arri- ven t pas à débuter , les abor . rnés à I 'ANPE. I l y a aussi les HEC er les Chaoitre 2 . 35 COMPRÉHENSION ÉCBITE polytechniciens, ces élites chouchou- tées qui se contrefichent des grandes entreprises et se précipitent vers l'as- sociatif, le service public ou préfèrent ûler à l'étranger. Un signe : la chaire ( entrepreneuriat social o de l'Essec et le forum humanitaire de HEC n'ont jamais connu un te l succè: . n Nous consttltons une mise à dis- tance, un regard critique sur /'entre' prise chez I'ensemble des jeunes ), assure Pascale Levet, responsable du Lab'Ho, l 'o rgan isme d 'é tudes de la soc ié té d'intérim Adecco. Et les quadras ne sont pas en reste. Peut-être même sont- i ls les plus désa-busés. Prenez Catherine, 40 ans, travaillant dans Ie milieu glamour et convoité de l'édi- tion. En rupture de banc. elle a refusé un CDI et préfère multiplier CDD et missions en free-lance : ,, La carrière, la grande entreprise, très Peu Pour moi. r Dans le lot, il y a même des cadres sup écæurés d'être l'endus avec les meub le t à chaque fu r ion , sur tou t lorsqu'ils r.oient leurs patrons se faire la malle avec des golden parachutes et des retraites béton. Faites un rapide sondage autour de vous. Les antiboulots sont partout, et i ls n'ont jamais été aussi nomb- reux ! Ils vous expliquent qdils s'en- n u i e n t a u b u r e a u . S e f i c h e n t royalement des plans de carrière et de leur CV. Prônent I ' IVC, I ' Inter- r u p t i o n v o l o n t a i r e d e C o n t r a t : départ en congé sabbatique, forma- t ion pour une reconversion... Signe des temps. Le best-sel ler de la rentrée r'appelle Bonjour paresse, un pamphlet signé Corinne N{aier, 40 ans, psychanall'ste et cadre rebelle d 'EDF.In i t ia lement t i ré à 4 000 exemplaires, le l ivre a déjà dépassé l e s l 0 0 0 0 0 e n F r a n c e e t v a s o r t i r en Grande-Biretâgne, en Espagne, aux États-Unis, en Corée, au Japon, etc. Du jamais-vu ! La voilà aujour- d'hui sacrée par la presse internatio- nale comme une icône de la contre- c u l t u r e , 1 a M i c h a e l M o o r e d e s machines à caFe . En exhortant les cadres à se servir de 1 'en t repr ise comme e l le se ser t d'eux, Corinne Maier a fait mouche. Bonjour paressr est devenu le mani- feste des révoltés du boulot. Chacun, cadre ou non, salarié ou chômeur, s'y reconnaît et s'y retrouve, moins isolé qu' i l n'aurait cr:u. o J'ai resPiré en découurant que Damien n'était pas le seul à fuir le monde du trauail ! ,, confesse cette mère d'un jeune Sup dc Co. B ien sur , on ava i t dé jà eu le cultissime Droit à la paresse, de Paul Lafargue, ou,les o prisonniers du bou- lot ,, d'Henri Salvador, en passant par I ' i ne f fab le e t suranné Caston Lagaffe. Mais jamais 1a thématique antiboulot na été aussi tendance. Exit I'entreprise triomphante et paillettes des années 1980. Ringard Ie jeune cadre qui se défonce au bureau I u LHorreur économiqlte o. r.er- sion Viviane Forrester. Ie harcèlement moral sont passés p:rr là. l.es sc:rnda- les Enron, Vivendi aussi. Auiourd'hui, ce sont les l ivrcs anti-entreprise, les pamphlets altermor.rdialistes - même les plus ardus - qui se vendent comme des petits pains. A Montpellier s'est même tenu en mai dernier un festival des films antiboulot t, n C'est /e pen- dant nature/ de /'intenslf)carion dc tm- uai/ à laquelle sont soumis /es salarils ,,, expl ique Michel Clol lac, chercheur au Cent re d 'é tudes de l 'e rnp lo i e t coauteur d'une vaste enquête parue l'an passé sur le bonheur au travail. C)n entend déjà les ciivas libéralo- l ibéra les en tonner le re f ra in b ien connu : " Il faut remettre la France du trau/li\. C'est la faute aux 35 heu' res ! , Les Français seraient devenus flemmards I Paresseux ! Pas si simple. Si Catherine la CDDiste refuse le moule, ce n'est pas pour se la couler douce : u Je gagne moins qu'auattt et je trauaille bien plus. Mais au moins je n'ai pas de hiérarchie absurde à respec- ter. L'entreprise érige I'inefficaciré en règle de fonctionnement. , Son com- pagnon vient d'ailleurs à son tour de lu i emboî te r le pas , réa l i san t que n I'entreprise n'auair plus rien à lui aPPorter ,. Phénomène de mode ? Diaboli- sation de la méchante mult inatio- nale ? Peut-être, mais Michel Gollac constate : n Dans les enquêtes euro- péennes, la France est toujours mal pk' cée pour les conditions de trauail. Nos entreprises ont de grls problèmes d'or- ganisation. Elles soumettent leurs sala' riés à des injonctions contradictoires, des dernandes irrëa/istes particulière- mertt insupportables. , Nos grands managers voudra ien t ra t ionâ l i ser , mais nombre d'entre etx restent, dans le lond. \ 'aguernent a l le rg iques aux p r é c e p r c s e r à l . r l a n g u e a n g l o - saxonne. La n'rondial isat lon avance p , r L r r I c r t r c i l l q u r o u P o u r l e p i r e , y compr is chez nous , ma is e l le s 'ac - comnrode mal ar.ec certains de nos part icularismes locaux. Notamment " une hiérarchie encore traditionaliste qui ne sait pas déléguer. Sans compter /'absence de ciéueloppement personnel, de formation, d'éuolution,, explique Douglas Rosane, directeur en France du cabinet américain lSR (Interna- rional Sun'ev Research), qui étabi i t des cornparirrsons internationales. Et Corinne \1,r ier d enfbncer le clou : . Depuis Louis .YI\i rien n'a changé. , Évidemment. la complainte des anr ibou lo t . pc t r r . rpp . r r r i t re comme paladoxale dans un pavs or) le taux de chômage est I 'un des plus élevés d'Europe et la durée hebdomadaire du travai l , la plus courte. Mais, en fait, là se trorle bien la racine du mal. n CDI ou pas CDI, on est tous en sur' sis. On sait qu'on Peut êtrc uiré du jour au /endemain. Comment, dans ces conditi ons, uoulez-uous uous épanouir dans uoTre bou/ot ?,, dit cette salariée désabusée. Comment s' investir dans 36 . 1- Line un texte informatif u n e c a r r i è r e q u a n d d é b u t e r e s t devenu un parcours du combattant et durer, une gageure ? Antijeunes, les entreprises sont également aller- giques aux u vieux ,, : jetés comme des K leenex dès 55 ans , c 'es t en France que les seniors travaillent le moins ! n Trauaille dur et tu réussiras. , C'est ce que Ie patron paternaliste de l 'enrreprise l tamil iale à I 'ancienne pro- mettait à ses salariés : une carr ière à long terme, de l 'avancement. À 1'époque, c'était donnant-donnant. Plus maintenant. Le contrat social a explosé. Vous n'avez pas les bons diplômes, les bons réseaux ? Dom- mage, il n'y a plus de place à la table des nantis '. n L'ascenseur social n'existe plus. Si uous n'auez pas tous les atouts dans uotre manche, uous n'auez Aucune chance ,, raconte Patrick Lemattre, professeur à HEC et consultant. Le rynisme brutal affiché par c€r- tains dirigeants, comme Patrick Le Lay, I'auteur de la désormais célèbre épître o TFI uend du temps dr cerueau disponible à Coca-Cola ), n'arrange s a n r d o u t e r i e n . M a i s a u m o i n s s a définition du business a le mérite de la clarté. Le vocabulaire affectionné par les entreprises n'est pas plus délicat. u Réduction des centres de coût, (= licencier), u allocation ressource, (= o i - r p lacer les sa la r iés ) . E t cer ta ines équations font franchement froid dans le dos : dans les devis des multinatio- nales, on calcule en jour/homme les coûts de production, on troque I'in- génieur roumain contre I'informati- c i e n i n d i e n , o u I ' o u v r i e r t u n i s i e n contre le chinois. Bel humanisme ! Comment continuer à mettre du sien dans une enrreprise qui vous nie en tant qu'individu ? Sylvie Claudot, 33 ans, ex-chargée d'études dans une boîte de conseil à Lyon, raconte: o Je ne me sentais pas considerée comme une personne mais comme une ressource. On me faisait sentir que j'étais rem- phçable du jour au lendemain. , Elle a démiss ionné pour deven i r ins t i tu - trice. Comme elle, de plus en pius de salariés ne supportent plus de trimer pour des entreprises qui s'enivrent de share hold.er ualue, la sacro-sainte plus- value pour l 'act ionnaire, se dopent aux mégafusions et s'enflamment pour de lointains fonds de pension. Les rebelles du boulot fleurissent partout sur la planète - du moins dans les pays déve loppés, qu i peu- vent s'offrir ce luxe, mais nous som- mes les quasi-recordmen mondiaux de la démotivation. Dans le classe- ment réaiisé par ISR, la France arrive. pour ce qui est de la satisfaction au travail, au huitième rang des dix pays les plus riches. La CFDT et la CGC- PME, qui auscultent régulièrement le moral des cadres, l ivrent depuis quelques années des chiffres franche- ment alarmants. Ainsi 87 o/o des cadres, ceux qui par principe devraient être les plus impliqués, ne se sentent pas associés aux choix de leur entreprise, et 62 o/o jugent faible ou inexistante la gestion de leur carrière. Le torchon brûle entre employ- eurs e t employés . D 'au tan t qu 'en France la méfiance envers I'entreprise est atavique. Selon un récent sondage de la Sofres, 62 o/a des Américains pensenr que la plupart des entreprises se comportent de façon éthique et responsable, contre seulement 38 7o de Français ! I l y a bien eu le bref intermède de la bulle internet. Paren- thèse enchantée pendant laquelle les jeunes entrepreneurs s'enflammaient p o u r l e " M a i - 6 8 d e l ' é c o n o m i e " . Lent repr ise des copa ins , sympa, h u m a n i s t e , o ù d é m o c r a c i q u e m e n r chaque employé, du salariéau PDG, recevrait généreusement sa manne de s tock-op t ions ! P lus dure a é té la chute : ies dés i l lus ionnés , ren t rés depuis dans le bercai l des grosses entreprises, ont du mal à avaler la pi lule. Selon un baromètre mis sur pied par le syndicat CFE-CGC,43 o/o des cadres aftrment accomplir des tâches contraires à leur éthique per- sonnelle dans le cadre de leur travail. Idéa l i s te , Jean, commerc ia l à Chambéry 31 ans, rêvait d'une entre- pr ise éga l i ta i re o i r les bénéf ices seraient équitablement partagés. Il y a c r u . P r e s q u e . D a n s u n e p e r i r e société d'études qui voulait I'engager après sept mois de CDD. Le patron * lisaitLibé, se la jouait social ,. Un idéal vite terni. o Quand j'ai uu les écarts de salaires, complètement ltrbi- traires, cela m'a fait péter les plombs. Ce qui comptait en fait, c'était l'intérêt du panon lui-même, c'est tout ! , Alors il a refusé le fameux CDI. Dieu sait pourtânt qu'il rêvait d'un bouiot sta- ble. Depuis la f in de son DESS, en 1999, Jean avait cumulé les CDD n oît I'on uous colle dans un coxn en poussant les cartons r, et autant de périodes de chômage : n J'aurais bien aimé m'inuestir dans un projet à long terme, mais pas dans ces conditions... , Après six mois de chômage, il a enfin trouvé le Graal : un boulot de prof de BTS, où au moins o i l se sent utile ,. Ah I se sentir utile I Comme Jean, de plus en plus de pionniers décident de qu i t te r des jobs apparemment enviables pour des boulots moins payés mais porteurs de sens. Ainsi à I ' IUFM de Lyon, qu i fo rme aux concours du professorat, on croule sous les candidatures. Il a fallu dou- bler les effectifs de classes, avec 770 places cette année, mais vu I'engoue- ment les inscriptions étaient déjà clo- ses au bout d'un mois I Sur les bancs des aspirants profs, on trouve des ingénieurs, des banquiers, des cadres commerciaux. Tous désabusés. Tous prèts à faire une croix sur primes et bonus pour enfin n seruir à que/que cltose ,. Aux côtés de cette minorité grandissante de rebelles, il y a aussi la grande majori té si iencieuse des GOMPRÉHENSION ÉCRfiE Chapi tne 2. 37 COMPRÉHENSION ÉCR|TE révoités, cel le qui continue à faire semblant. Corinne Maier expiique:. o Tous mes amis qui font des "urais" métiers - prof auocat, peintre - sont heureux, même si parfois c'est la galère ih ne regrettent Par ; ceux qui trauaillent dans les grandes boîtes s'ennuient, n'y croient pas. , En fait, ils rêvent eux aussi de passer le cap. De faire leur révoiution cu l tu re l le . Sandr ine Bugegat , ex- conseillère au Crédit agricole, témoi- gne : n Je détestais mon métier, et.i'ai mis du temPs à penser à mA reconuer- sion. Aujourd'hui, tous rnes collègues m'enuient. Par/ent de deuenir kiné, aide-éducateur. u Même Catherine, la précaire assumée, fait fantasmer ses amis salariés avec ses CDD t * Ma liberté les fait bisquer. Et Jinalement je ne me sens pas plus précaire qu'eux : mes collègues €n ?oste stressent tous d'être dans le prochain plan de licen- ciement. Sans compter les quinquas licenciés : eux ne se caseront jamais parce qu( leur boite les auait mis sur la touche depuis longtemps... , Alors, en attendant, i'antiboulot, retranché dans son bureau, se met en pilote automatique. Pas question de s'investir afFectivement dans I'entre- prise. o r4 LVMH, on faisait des sëmi- naires, onjouait au golf, cool, en polo, sans crLu/lte. C'était juste histoire de te bourrer le crâne. Plus personne n'esr dupe ! ,, dit Minh. Idem pour Jean le Savoyard : n Se déJàncer pour une grande entreprise, c'est trlP con ! Tu es sûr de te faire auoir ! , Un discours que les chefs d'entreprise préÈrent ignorer. n Pour prouoquer un cltoc salu- taire, leur faire comprendre ce qui se passe dans la tête de leurs salariés, je donne à l i re aux patrons Bonjour Paresse, explique Patrick Lemattre. Souuent en uain, car ib n'acceptent ?ds lz debat. À leurs yeux, remettre en cAuse I'entrePrise c'est être un mécréant ! , Bon nombre de patrons préfèrent se gargariser de discours sur l'éthique, le développement durabie, la quête de sens dans des rapports annuels dodus bourrés de tableaux. læs publi- ci taires et les cabinets de conseii se frortent les mains. Les salariés, eux, ne voient rien venir. Mais gare ! Le jour ou nous s€rons tous des anti- boulots, qui fera donc tourner notre économie ? Arnaud Gonzague, Doan Bui, Véronique Radier D'après Le Nouuel Obseruateur n ' 2081, 23 septembre 2004. activité 6z Répondez aux questions. 1. Le texte est un article qui informe: D d'un événement E d'un fait de société [] de la sortie d'un livre 2. 3. Les auteurs informent et E donnent clairement leur point de vue f restent toujours neutres I laissent parfois apparaître leur opinion Le lecteur est E vrai E faux |ustification: parfois interpellé pour valider l'information donnée. activitrê 63 Les sources de I'information Un texte est un texte informatif s'il s'appuie sur des sources de nature diverses et variées. l. Relevez dans le texte un exemple pour chaque source mentionnée ci-dessous. Citez le texte. a . U n t é m o i g n a g e ( ( . . . . . . . . . . b. Une information chiffrée < c. Un avis d'expert ( . . . . . d. Une référence à un ouvrage < 1- Lrne un texbe informatif3 8 . COMPRÉHENSION ÉCRITE 2.Trotwez l'utilité de chaque source. Reliez les sources à leur fonction. Des sources qui ont une utilité. Des témoignages . . donnent du crédit aux analyses des jour- nalistes. Des chiffres . . montrent que les intellectuels se sont eux aussi penchés sur la question. Des avis d'experts . . rendent l'article plus ancré dans la réalité des citoyens. Des références à des ouvrages o . viennent appuyer I'information en lui donnant une obiectivité incontestable. Jactivitê'G4 Que signifient les sigles ? l. Certains sigles du texte sont explicitement expliqués par les auteurs de I'article, comme par exemple : < IVC, I'Interruption Volontaire de Contrat : départ en congé sabbatique... , (Il s'agit d'un sigle inventé pour les besoins de l'article, c'est un jeu de mots qui fait réference à I'IVG : Interruption Volontaire de Grossesse.) 2.Devinez leur sens en fonction du contexte. Dites ce à quoi renvoie chaque sigle, complétez le tableau. l. CDD a. une grande école 2. CFE-CGC b. une qualification 3. HEC c. une grande entreprise d'électricité 4. DESS d. une chaîne de télévision 5. RER e. un syndicat 6. EDF f. un contrat 7. TFl g. un train de banlieue 7. 2 . 3. 4. 5. 6. 7. f. $activité,,65 Retrouvez dans le texte les mots ou les expressions qui signifient: a . ne pas se fa t iguer : . . . . . . b . i ns i s te r : . . . . . c. renoncer à : d . l e t rava i l : . . . . . e. partr : f . démodé: g. I'entreprise : $activitê;6i6 Expliquez avec vos propres mots les expressions suivantes. a. n [...] Qui se vendent comme des petits pains > : Chapitne 2 . 39 COMPRÉHENSION ÉCRTITE b. n lelle] refuse le moule , c. n fles vieux] jetés comme des Kleenex > d. u [A l'époque,] c'était donnant-donnant ) e. < [certaines équations] font franchement froid dans le dos , f. < Le torchon brûrle [entre employés et employeurs] , g. n lles désillusionnés] ont du mal à avaler la pilule > h. < cela m'a fait péter les plombs > DOCUMENT N" 5 Si vous voulez découvrir la jeune création art ist ique cherchez-la otutôt hors des circuits inst i tut ionnels. Des amateurs éclairés l 'exposent dans leur propre aPpartement et instal lent ainsi le monde de [ 'art dans une séduisante convivial i té. Des particuliers, souvent artistes eux-mêmes ou pro- ches du monde de l 'art contemporain, depuis quelques années, ouvrent leurs portes et proposent leurs intérieurs comme lieu d'exposition aux jeunes artistes. Cette