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DELF B2 200 activités


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gL
V
rrctJYtÊeIi, ,,, r Apie
d T P \ ( J
Anatole BLOOMFIELD
Ernmanuelle DAILL
CLE
L E N O U V E L
Anatole BLOOMFIELD
Emmanuel le DAILL
Allionce fronçaise
CLE
INTERNATIONAL
www.cle-inter.com
Direction éditoriale : Michèle Grandmanein
Édition : Christine Ligonie
Maquette et mise en pages : Gildaz Mazurié / Alinéa
Couverture : Michel Munier
O CLE International / Sejer, Paris 2006
ISBN : 978-2-09-A35231-3 pour la version avec CD
ISBN : 978-2-09-035243-4 pour la version sans CD
AVAN'T-PROPOS
Le nouveau dispositif du DELF - Diplôme d'études en langue française - a été officiellement
modifié en septembre 2005. Depuis cette date,les unités capritalisables ont disparu. Aujour-
d'hui,le mot DELF ou DALF a valeur de diplôme. On distingue ainsi I'ordre ci-dessous pour
Ie public adulte : DELF Al - DELF A2; DELF Bl - DELF B2; DAI,F Cl - DALF C2
Les mentions A1, A2,BI,B2,CI, C2 correspondent aux échelles de niveau du Cadre euro-
péen commun de réference. Ce qui implique que les nouveaux diplômes sont calibrés sur
ces échelles. Les épreuves proposées pour chacun des niveaux sont organisées sous forme de
tâche à réaliser telles que I'on pourrait avoir à les mettre en ceuvre dans la vie courante ou
professionnelle.
Les examens du DELF sont offerts à tous ceux qui ont besoin d'une reconnaissance officielle
de leur niveau en langue française. Cet ouvrage correspond au DELF 82 qui présente des
épreuves écrites et orales en réception et en production.
Il correspond à un enseignement allant de 350 à 550 heures de français, selon le contexte et
le rythme d'enseignement. Les activités d'entraînement proposées sont destinées à un
public de grands adolescents et d'adultes préparant ce diplôme dans une école de langue au
lycée ou à I'université.
En terme de connaissance et de compétence,le niveau 82 évalue une compétence d'utilisateur
dit autonome et vise à rendre compte des spécifications du niveau avancé. Le locuteur se
concentre sur I'efficacité de l'argumentation. Il rend compte de ses opinions, les défend
dans le cadre d'une discussion en s'appuyant sur des exernples, des arguments, des com-
mentaires. Son argumentation est construite, nourrit d'éléments mettant en évidence les
avantages et les inconvénients d'un thème donné. Ii est capable cle faire un exposé construit
ou de répondre à un interlocuteur à bon escient. Parler avec naturel, comprendre dans le
détail et s'adapter aux changements de sens, de style et d'insistance issus de toute conver-
sation sont les éiéments forts du niveau B2.La maîtrise de la langue n'est plus un obstacle
pour suivre ou participer à une conversation avec des natifs. L'autocorrection s'effectue
naturellement par la conscience du fonctionnement de la langue.
Les objectifs de ce matériel sont les suivants :
- Cet ouvrage prépare à un diplôme dont la description des épreuves est décrite dans le
tableau joint.
- il permet à chacun de se mesurer aux difficultés et aux types d'épreuves, à son rythme, en
lui faisant acquérir les éléments indispensables (maîtrise des discours, communication
ora le et écr i te . . . ) .
L équipe qui a conçu cette préparation est composée de spécialistes de l'évaluation en fran-
çais, fortement impliqués dans le DELF et dans d'autres systèmes de certification (auteur de
manuel, formateurs, responsable de centres d'enseignement du français. . . ).
Ils ont intégré au plus près les indications et les orientations du Conseil de l'Europe présentées
par le biais du Cadre européen commun de référence et les référentiels pour les langues
nationales et régionales, du ministère de l'Éducation nationale, de la Commission nationale
et du conseil d'orientation pédagogique du DELF et du DALF.
Ce manuel présente donc tous les éléments indispensables pour une préparation efficace.
Isabelle NORMAND Richard LESCURE
Responsable du service Pédagogie et Responsable de la filière Français comme langue
Certifications de l'Allionce Française étrangère (université d'Angers) ; président de lury;
de Paris membre du Conseil d'orientqtion pédagogique du
DELF-DALF et du groupe d'experts pour la rénova-
tion du DELF-DALF.
DIPLOME D'ETUDES
EN LANGUE FRANCAISE
DELF 82
(NIVEAU 82 DU CADRE EUROPÉEN COMMUN DE RÉFÉRENCE POUR LES TANGUES)
I
I
I
Note totale sur 1oo
SeuiI de réussite : 5o/too
Note minimale requise par épreuve : 5/25
DELF Bu : nature des épreuves Durée Note sur
Compréhension de I'oral
r Réponse à des quest ionnaires de compréhension portant
sur deux documents enregistrés:
- interview, bultet in d' informations, . . . (une seute écoute)
- exposé, conférence, discours documentaire,
émission de radio ou tétévisée (deux écoutes).
Durée maximale des documents : 6 min.
3o minutes(environ) 25
Compréhension des écrits
r Réponse à des ques t ionna i res de compréhens ion por tan t
sur deux documents écr i t s :
- texte à caractère informati f , concernant la France
ou l 'espace francophone ;
- texte argumentat i f .
r heure 25
Production écrite
r Pr ise de posit ion personnel le argumentée
(contr ibut ion à un débat, let tre formette, art ic le cr i t ique.. .)
r heure 25
Production orale
r Présentat ion et défense d'un point
d 'un cour t document déc lencheur .
de à part i rvue
zo minutes
préporotion
3o minutes
25
Durée totale des épreuves collectives : 2 h 30.
SOMMAIRE
Chapitre r : Compréhension orale
-\ctivités d'écoute et de compréhension de I'oral
pages
Presentation de l'épreuve et des activités de compréhension orale . . . . . . .7
l. Comprendre des annonces, des instructions orales et des documentaires radiodiffusés . . . 8
2. Comprendre des conférences, des exposés, des discours (éducationnels, professionnels) . . 13
3. Comprendre une conversation entre locuteurs natifs . . . . . 18
E p r e u v e s t y p e s . . . . . . . 2 4
A u t o - é v a l u a t i o n . . . . . . 2 7
Chapitre z : Compréhension écrite
\ctivités de lecture et de compréhension des écrits
Présentation de l'épreuve et des activités de compréhension écrite . . . . . .29
l. Lire un texte informatif . . . . . 30
l . L i r e u n t e x t e a r g u m e n t a t i f . . . . . . . . 4 5
E p r e u v e s t y p e s . . . . . . . 6 0
A u t o - é v a l u a t i o n . . . . . . 6 4
Chapitre 3 : Production écrite
.\ctivités d'écriture et de rédaction
Présentation de l'épreuve et des activités de production écrite . . .65
l . R é d i g e r u n t é m o i g n a g e , u n e c r i t i q u e , u n c o u r r i e r p e r s o n n a l i s é . . . . . . . . . . . 6 6
l. Ecrire un essai, un rapport argumenté ou une lettre formelle . . . . .91
E p r e u v e s t y p e s . . . . . . . 9 9
Auto-évaluat ion . . . . . 100
Chapitre 4 : Production orate
.\ctivités d'expression orale en continu et en interaction
Présentation de l'épreuve et des activités de production orale . . . 101
l. Préparer la présentation d'un point de vue . . . . . . 103
2. Présenter un point de vue construit et argumenter . . . . . . 129
3 . D é b a t t r e e t d i a l o g u e r . . . . . 1 4 6
E p r e u v e s t y p e s . . . . . . 1 5 4
A u t o - é v a l u a t i o n . . . . . 1 5 7
COMPREHENSION ORALE
CHAPITRE I
ACTIVITÉS D'ÉCOUTE ET DE COMPRÉHENSION DE TORAL
D Description des activités
[-cs activités proposées pour le travail de la n Compréhension de l'oral , sont organisées en trois
par t ies.
l. Comprendre des annonces, des instructions orales et des documentaires radiodiffusés
3. Comprendre des conférences, des exposés, des discours (éducationnels, profèssionnels)
3. Con-rprendre une conversation animée entre locuteurs natifs
\bus écouterez différents types de documents correspondant à des extraits de conversation, de dis-
iussion, d'entretien, d'exposé, de présentation et de programme radiophonique.
(-c: documents font référence aux quatre domaines (sphères d'activitésou centre d'intérêt) :
personnel, public, professionnel, éducationnel.
D Démarche
-\ l'aide de ces documents vous vous entraînerez à :
- comprendre globalement une situation;
- repérer le point de vue et l'attitude d'un locuteur ;
- prendre correctement des notes ;
- corriger des notes prises de façon erronée ;
- retrouver, reformuler le plan d'un exposé, d'une présentation orale ;
- caractériser le type de relation entre les personnages en fonction du registre de langue utilisé;
- répondre en argumentant à I'aide d'exemples précis ;
- reformuler le message entendu.
D Déroulement des épreuves
[)ans cette partie < Compréhension de I'oral , de l'examen du Delf B2, vous entendrez deux
tvpes de documents sonores.
Pour le premier document, vous aurez d'abord une minute pour lire les questions.
Ensuite vous entendrez le document une seule fois (environ deux minutes d'écoute) puis vous
aurez trois minutes pour répondre aux questions.
Pour le second document, vous aurez d'abord une minute pour lire les questions. Ensuite vous
entendrez une première fois le document, puis \,'ous aurez une pause de trois minutes pour com-
nreneer a répondre aux quest ions.
\ t'rus entendrez une seconde fois le document, puis vous aurez encore cinq minutes pour com-
pl.iter r.os réponses.
Chaoitne 1 r 7
COMPRÉHENSION ORALE
r- Comprendre des annonces, des instructions orales
et des documentaires radiodiffusés
I pocuvtENT soNoRE No r
activité r Vous devez rédiger une brève synthèse sur les chiffres du tourisme dans le monde et en
France à partir de ce reportage radio et à l'aide des notes prises ci-dessous.
Yérifiez ces notes : cochez-les quand elles sont justes et corrigez-les si elles sont fausses.
f, environ six cents millions de touristes dans le monde I'irnnée derr-rière
f un milliard sept cents millions prévus dans cinq ou six ans
I près de deux millions personnes dans le secteur du tourisme en France
E jusqu'à i2 000 emplois directs ou indirects par an
E entre 65 et B0 millions de touristes en France par an selon les années
E près de 97 millions de visiteurs en France I'année dernière
activité , Pour compléter votre synthèse, dégagez les informations principales et vérifiez-les.
l. Le secteur du tourisme mondial est... vrai faux on ne sait pas
a. en stagnation économique J f f
b. en récession économique i I tr
c. en expansion économique f J If
2. Les prévisions statistiques envisagent pour I'avenir... vrai faux on ne sait pas
a. une augmentation par trois du nombre de touristes
dans le monde J J f,
b. une diminution par deux du nombre de touristes
dans le monde J J tr
c . une augmentat ion par deux du nombre de tour is tes
dans le monde f f E
3. La France est un pays où le secteur du tourisme... vrai faux on ne sait pas
a. se porte bien pour le moment mais risque de
connaître de graves difficultés J f tr
b. se porte mal et risque de connaître une crise grave J f tr
c. se porte bien mais doit se remettre en question
etévoluer J J tr
activitê 3 l. Pour argumenter, identifiez les problèmes que le secteur du tourisme en France doit
résoudre.
fi Les structures d'accueil, comme les hôtels, ne sont plus assez nombreuses.
E Les touristes n'ont pas assez d'argent à dépenser.
I . 1- Comprendre des annonces, des instruct ions onales et des documentaines radiodif fusés
COMPREHENSION ORALE
E Le secteur du tourisme en France a eu un problème d'image et de considération.
tr La population française supporte mal la présence des touristes.
E Le potentiel touristique de la France est faible.
E Les professionnels français du tourisme ne font pas assez la publicité du potentiel
touristique de la France.
f, Le tourisme en France doit gagner en professionnalisme.
I Les pays d'Europe du Sud, comme I'Italie, l'Espagne ou le Portugal font trop de
concurrence à la France.
fl Beaucoup de visiteurs voyagent à travers la France mais n'y restent pas ou y séjournent
trop peu de temps
2. Classez-les dans I'ordre oir ils sont mentionnés dans le document sonore.
n o l
n " 2
n o 3
^ o A
I t a
n o 5
b Sivité + Lequel de ces trois messages présentent le plus complètement les aspects que le
tourisme en France doit développer ?
Message A
Pour amél iorer ses performances, [e secteur tour ist ique en France doit :
-augmenter le niveau de son professionnat isme et développer sa communicat ion publ ic i taire
concernant [e potent iel tour ist ique de [a France ;
- adopter une démarche market ing pour mieux promouvoir te potent iel tour ist ique de la France ;
- dévetopper [e marché des séiours tour ist iques de courte durée.
Message B
Pour amétiorer ses performances, [e secteur tour ist ique en France doit :
-augmenter [e n iveau de son pro fess ionna l isme e t déve lopper sa communica t ion pub l ic i ta i re
concernant [e potent ieI tour ist ique de la France ;
- développer [e marché des séjours tour ist iques de courte durée ;
- améliorer I'accueiI des visiteurs par un changement des comportements et par ta quatité des struc-
tures d'accuei[ .
Message C
Pour amétiorer ses performances, [e secteur tour ist ique en France doit :
- recruter plus de personnets quat i f iés ;
- augmenter [e nombre des structures d'accuei l tour ist ique comme les hôtels, les campings, etc. ;
- adopter une démarche market ing pour mieux promouvoir le potent iel tour ist ique de [a France ;
- baisser les pr ix des services tour ist iques pour que les tour istes aient envie de rester ptus tong-
temDS e t de consommer p lus .
Chapitne 1 . 9
COMPREHENSION ORALE
P oocul,tENT soNoRE No z
activité 5 l. Rendez compte de l'information principale de ce bulletin d'infbrnration.
2. Ce reportage est constitué ou composé de plusieurs parties: retrouvez-les,
reformulez-les et précisez leur finalité.
activité 6 1. Expliquez à quoi correspond la date du 6 juillet 2005.
2. Dites à quoi fait référence le chiffre 2,65 milliards mentionne dans le reportage.
activité 7 Rapportez les paroles de ces personnes et attribuez à chacune les propos qu'elle a tenus
dans ce reportage.
r . Le mai re ad io in t de New Yor l< e t I J a . , , Les appréc ia t ions de La commiss ion
fondateur du < New York C i tv 2or2 >) d 'éva lua t ion sont L ]n superbe t rempl in pour
aborder Les t ren te dern le rs iours de no t re
C a m P a g n e . D
z . Le responsab le du doss ie r f
de Moscou J b . u Nous somrnes to ta iement persuadés que
nous sommes en tè te dans Ia course aux Jeux ;
n o t r e c a n d i d a t u r e e s t i r , g é e h u m a i n e ,
3 . Le prés ident de [a cand ida ture t r réa l i sab le e t t ien t compte des ques t ions
de la v i t te de Londres d 'env i ronnement . >
f l c . u Not re v iL ie fa i t par t ie du pe lo ton de tê te e t
4 . Le mai re de Madr id i t nous avons une grande chance de l 'empor te rà
S ingapour s i le p ro je t de cons t ruc t ion de
Grand Stade es t accepté . )
f l d . u Le raooor t de la Commiss ion d 'éva lua t ion
es t ouver t , ob iec t i f e t pos i t i f . >
1O . 1- Comprendne des annonces, des instnuctions onales et des documentaires nadiodiffuses
COMPREHENSION OBATE
activité 8 Vous vous êtes plus particuiièrement attaché à la réaction du maire de Paris.
Caractérisez-la.
l. Entourez deux propositions.
Dans sa réaction,le maire de Paris fait preuve :
a. de modestie
b. d'optimisme
c. d'une grande assurance
d. de patriotisme
2. Cochez deux propositions.
fl Le maire de Paris exprime sa confiance en la victoire.
J Le maire de Paris garde un profil bas et reste déterminé.
E Le maire de Paris déclare que Paris est la ville la mieux placée pour gagner.
E Le maire de Paris félicite la Cornmission d'évaluation pour ses appréciations.
hcivitc 9 Relevez les pointsforts de la candidature de Paris remarqués par la Commission
d'évaluation.
P nocuuENT soNoRE N'3
pvité ro Lors d'un stage d'initiation au métier du journalisrne, on vous propose d'analyser ce
document. Répondez.
l. Comment pourriez-vous appeler ce type de programme radio ?
fi une critique musicale
fi une enquête policière
tr un billet d'humeur
2. De quelle manière le sujet est-il traité par la journaliste ?
La iournaliste.. vral faux on ne peut pas
le dire
par le en spéc ia l i s te de la mus ique pour p iano
présente des in fo rmat ions nouve l tes e t non connues du pub l ic
fai t référence à des informations censées être déià connues du oubl ic
trai te [e sujet de manère object ive
t rai te [e sujet de manère subject ive
s'adresse à son auditoire en restant neutre
cherche à créer une comoi ic i té avec son auditoire
parle en spécial iste de la scutpture de Rodin
adopte un point de vue int imiste et enthousiaste
adopte un po in t de vue pragmat ique e t ra t ionne l
Chapitne 1 . 11
COMPREHENSION ORALE
activité g Afin de montrer comment la journaliste a organisé et construit sa rubrique reportage,
retrouvez la trame de ce programme.
Ce gue présente la journaliste informations détaitlées numéro d'ordre chronotogique
des hypothèses object ives sur
le pianiste
un po in t de vue personne l
une descr ip t ion de [ 'ambiance
une descr ip t ion de
[ 'env i ronnement na ture
une descr ip t ion phys ique du
p ian is te
[ 'ef fet produit sur Ies
inter locuteurs du pianiste
le mode de communica t ion du
p ian is te
activité 12 l. Cernez maintenant le point de vue de la journaliste.
Pour la journaliste...
f peu importe de savoir d'où vient cet homme
J peu importe de savoir si, dans cette histoire,l'horr-rme en cluestior-r a sin-rulé et avait un
but personnel intéressé
fl peu importe de savoir si la police pourra identifier cet honrnre
ca r . . .
fl I'essentiel est qu'il retrouve I'usage de la parole
E l'essentiel est ce que cette affaire a provoqué dans I'esprit cles sens
fl l'essentiel est qu'il puisse se produire prochainement en concert
2. Vous racontez cette anecdote à des amis : choisissez les erpressions appropriées pour
qualifier cette affaire. Entourez-les.
< Vous savez, c'est une affaire qui est vraiment...
a. étrange et suspecte
b. surprenante et poétique
c. mystérieuse et dramatique
... et qui suscite chez les gens... >
a. le rêve et I'imagination
b. la surprise et la tristesse
c. le doute et la suspicion
activité 13 À la fin, la journaliste choisit de conclure sa rubrique reportage en citant des titres
d'æuvres littéraires françaises classiques.
Pour expliquer ce choix, dites quel est I'effet recherché sur I'auditoire:
E impressionner I'auditoire et le mettre mal à I'aise
E donner à I'auditoire une preuve de sa culture littéraire personnelle
E quitter son auditoire en donnant des signes de comprlicitci
12 . 1 - Compnendne des annonces , des ins t ruc t ions ora les e t des documentô fes nao,oo .qrses
COMPREHENSION ORALE
2- Comprendre des conférences, des exposés, des discours(éd ucation nels, profession nels)
I oocuunNT soNoRE N'4
rtivité r4 flcottezces extraits d'enregistrements radio, identifiez le ou les domaine(s) dont on parle.
k tivité rS
domaines extrait no r extrait no z extrait no 3 extrait no 4 extrait no 5
cutture
science
histoire
commerce
l ingu is t iq ue
entreprise
médec ine
loisirs
éducat ion
P oocul,tnNT soNoRE N'5
l. Selon vous, quel est le titre de l'émission que vous venez d'entendre ?
a. f La construction des maisons en bois en France : un secteur en difficulté
b. tr La construction des maisons en bois en France : un secteur méconnu et mal considéré
c. f La construction des maisons en bois en France : un secteur d'avenir en pleine
expansion et à vite découvrir
2. Cette émission est...
E une publicité fl une information fl un débat
qui a pour but d'être...
E persuasiflive E dissuasif/ive E informatif/ive tr polémique
Un de vos amis, sensible aux questions d'écologie, fait le projet de construire une
maison. Intéressé par le sujet de cette émission vous avez pris des notes dans I'idée de
lui en parler.
Relisez ces notes prises après l'écoute de cet exposé, revoyez les chiffres et corrigez-les.
1. Les maisons en bois représentent en 2005 près de 15 % du marché de la construction de
maisons individuelles en France.
2. En Allemagne, ce pourcentage est de 3 0/0.
bdvité r0
3. Dans les pays d'Europe scandinave, ce pourcentage est de 65 o/o,
4. Aux États-Unis et au Canada, ce pourcentage est de 86 o/o.
5. On observe une progression d'environ 6 o/o par an du nombre de maisons individuelles
en bois.
Chapitne I . 13
COMPREHENSION ORALE
6.28 o/o des foyers français accepteraient d'habiter dans unc r-n.ii:or.r cr') b,.,ir.
7. Le bois est 12 fois plus isolant ou 12 fois moins conducteur quc lc L.,..rt,ri r.r f -i0 fbis plus
isolant ou 150 fois moins conducteur que I'acier.
activité r7 l. Cet exposé présente une série de préjugés et des éléments plus ob jectifs: différenciez-
les de manière à vous faire votre propre opinion.
affirmations préjugés propos obf ect i fs
Les maisons en bois ne sont pas
sol ides et ont une durée de vie
t imitée.
Le bois n'est pas résistant au
feu.
Le bois est un exceltent
conducteur thermique.
Une structure en bois supporte
b ien la cha leur en cas
d ' incend ie .
Les maisons en bois sont plus
dangereuses en cas d ' incend ie .
Quand le bo is b rû [e , i tne
produit pas de fumées toxiques.
L'ut i l isat ion du bois est à
déconsei l ler pour la sécuri té
d'une construct ion.
Le pr ix d'une maison en bois est
p lus é levé qu 'une maison < en
O U f D ,
2. Dans ce document, quelles sont les catégories professionnelles citées qui ont une
bonne connaissance du matériau bois ?
aetivitêr8 l. Quel est le point faible du bois mentionné dans I'exposé ?
2. Quelle est la solution proposée pour remédier à ce problème ?
activité'lg À quels avantages et à quels types de clientèle la construction de maisons en bois est
associée ?
E à une clientèle financièrement favorisée
E au respect du pouvoir d'achat des clients consommateurs
f au respect de l'environnement
[ à la concurrence contre la construction de maisons en béton
14 .2- Compnendne des confénences, des exposés, des discours féducationnel, pnofessionnel]
hËvité zo
COMPREHENSION OFALE
tr à la préservation de la forêt
tr à la lutte contre l'effet de serre
E à l'engagement en faveur des associations ou des partis écologistes
tr à des clients conscients de leur démarche
P ooCuuENT SONORE N.6
l. Vous rapportez à quelqu'un I'information principale de ce reportage, que lui dites-
vous ?
2. Onvous demande de compléter plus précisément cette information, que dites-vous ?
l:fivité zr l. Retrouvez les dates correspondant à ces femmes.
Florence Delay . 1988
Marguerite Yourcenar . 1990
Hélène Carrère d'Encausse . . 1980
Jacqueline de Romilly . 2000
2. Quel est le point commun de ces femmes et de ces dates ?
lpivité zz l. Comment s'appelle la femme dont on parle dans ce document.
2. Pour quelle occasion est-elle citée ?
3. À quels événements biographiques et littéraires ces dates sont-elles associées ?
dates événements
1936
1946
1955
1979
r98o
1997
InivitC z: Quelles sont les principales raisons du choix de I'Académie française ?
Chapitre 1 . 15
GOMPRÉHENSION ORATE
activité z4 l. De quelle manière la femme dont on parle exprime sa sarisfàcrion ?
2. Quel est l'espoir exprimé par cette femme ?
P oocul,tENT soNoRE N.7
actÏvitê z5 Précisez ce dont il s'agit :
a. Lémission des < Entreprises sur la Toile ,, est :
I un journal radio d'informations courantes
f un debat rad iophonique
E un programme radio spécialisé
b. Lémission porte sur:
fl un thèmeprofessionnel relatif au tourisnre et a la culrur..
I un thème de I'actualité poiitique interntrtionale
f un thème professionnel relatif au domaine nrciclic,rl
c. Elle est diffusée:
f tous les jours
E toutes les semaines
E tous les mois
activité e6 a. La société dont on parle dans des < Entreprises sur la Toile ,, s'appelle: .
b. Cette société est:
fl une entreprise privée nationale
f une organisation publique internationale
E une organisation indépendante non gouvernenrent.rle
c. Cette société:
E a pour fonction de faire des bénéfices commercr.rlr\
fl a pour fonction de proposer un service d'utilité publique
E n'a pas pour fonction de faire des bénéfices commc-rciirlr\
d. Cette société se spécialise dans:
tr la production et la vente de médicaments à base de prodr,rits nirturels
E la recherche et le développement concernant les praticlues locales de médecines
tradit ionnelles
f la lutte contre l'expansion globale de la médecine moderne de tvpe occidental
activitÉ z7 l. Quelle source d'information la journaliste a-t-elle utilisée pour présenter cette société ?
16 ' 2- Comprendne des conférences, des exposés, des discours [éducationnel, ppotessronne]l
COMPREHENSION ORALE
2. De quelle façon la journaliste présente-elle cette société ? Entourez la réponse
adéquate.
a. de manière positive
b. de manière négative
c. de manière objective et neutre
lCivité zA Vous êtes journaliste pour une revue spécialisée dans les approches médicales
alternatives. On vous demande d'écrire, dans une rubrique d'informations générales,
quelques lignes pour présenter rapidement cette société : complétez votre texte en
choisissant les informations correctes.
( l) a. organisation de loi 1901
b. entreprise de loi 1901
c. association de loi 1901
(2) a. en 1987
b. en 1977
c. en 1997
(3) a. une pharmacienne et anthropologue française
b. un pharmacien et anthropologue français
c. une pharmacienne et anthropologue indienne
(4) a. en Inde
b. au Cambodge
c. au Ladakh
(5) a. du nord-ouest de I ' Inde
b. du sud-ouest du Cambodge
c. du sud de la France
(6) a. en Inde
b. au Cambodge
c. au Ladakh
(7) a. faire progresser la médecine moderne
b. préserver les traditions des médecines locales
c. arrêter la progression de la médecine moderne
(8) a. différents pays
b. différents mil ieux sociaux
c. différentes disciplines scientifiques
. . . (nom delasociété) est (1) . . . qu ia été fondée (2) . . . par (3) . . . après
une mission humanitaire effectuée G)... : cette personne, originaire (5) .. . mais
quihabite (6) .. . , a, entre autres, donnépour mission àcette société de (7) .. . . C'est
la raison pour laquelle .. . . . . (nom de la société) adopte une approche
ouverte des problèmes de santé, à la fois scientifique, médicale, humaine et culturelle
et c'est pourquoi cette société favorise la recherche et le développement dans (B) ...
Chapitne 1 . 17
COMPBÉHENSION ORALE
activitê z9 l. Quels sont les deux éléments du problème qui touche le Ladakh selon Nomad RSI ?
2. Quelle conséquence risque d'apparaître pour la population locale selon Nomad RSI ?
3- Comprendre une conversation entre locuteurs natifs
I pocul,tgNT soNoRE N. I
activité 3o Plusieurs sentiments sont exprimés dans ce dialogue, reconnaissez-les I
Prise de parole I (l'homme) E surprise E colère J agacenrent
Prise de parole 2 (la femme) tr tàtigue E agacement J colèr.'
Prise de parole 3 (l'homme) E énervement E tendresse -l conrprehensior-r
Prise de parole 4 (la femme) E froideur [] douceur J q.rn.-
Prise de parole 5 (l'homme) E frustration et syrnpathie J satistaction et compréhension
E frustration et reproche
Prise de parole 6 (la femme) fl étonnement sincère et iriquic'tude J irritation et attitude
défensive E étonnement sincère et irrit.rtion
Prise de parole 7 (i'homme) fl excuse et attitude désolée J ir-rstiilc.rtitrn c-t provocation
E excuse et humour tendre
Prise de parole 8 (la femme) tr réaction susceptible et compréhensit-rn J réaction sus-
ceptible et reproche E réaction slrscr'prtlblg et nrenace
Prise de parole 9 ( l 'homme) E demande de justi f ication et menace J etonnement et
reproche E demande de tustiflcatior.i c't attitLrde de défiance
activité 3r l. Choisissez les adjectifs qui caractérisent le mieux Ia relation entre ces deux
personnes. Entourez-les.
a imable I é t range / tendue / romant ique / pass ionnee i cont l ic t r :e l le / désespérée I
normale / agressive i triste
2. Quels termes ou expressions peuvent correspondre à l'échange que \rous venez
d'entendre ? Cochez-les.
fi une négociation E un conflit familial f un débat
E une dispute E une polémique f une scène de nrénage
D une discussion f un malentendu f, un différend
activité 32 l. Identifiez le résumé qui correspond totalement à la situation entendue.
Résumé A
Un homme demande à une femme ce qu 'e l le a ma is ce l le -c i [u i demande de la la lsser t ranqu i l le e t
de ne pas lu i adresser la paro te . L 'homme lu i répond de man ière i ron ique e t la femme se sent
provoquée : I 'homme se just i f ie mais ajoute une parole blessante. La femme se sent à nouveau pro-
voquée, exige de lui des excuses et le menace. L'homme lui répond sans faire baisser la tension.
a,
b.
18 . 3- Compnendne une convensation entne locuteuns nati fs
COMPRÉHENSION ORALE
Réponse : . . . . .
P oocuunNT soNoRE N'9
Fivite ff l. Cette situation est... (deux réponses)
fJ une réunion de travail
f une dispute
f un débat
fl un échange de suggestions et de propositions
E une discussion
fl une séance d'assemblée générale
2. Qualifiez la relation entre les personnes entendues.
Dites si les termes proposés sont appropriés et complétez le tableau.
Résumé B
Un homme demande à une femme ce qu 'e t te a mais ce l le -c i lu i demande de [a la isser t ranqu i l le
et de ne pas lui adresser [a parole. L 'homme lui répond de manière agressive et [a femme se
sent provoquée : l 'homme se just i f ie mais ajoute une parole btessante. La femme se sent à nou-
veau provoquée, exige de lui des excuses et [e menace. L'homme lui répond sans faire baisser [a
tens ion .
Résumé C
Un homme demande à une femme ce qu 'e l te a ma is ce t le -c i lu i demande de la la isser t ranqu i [ [e
et de ne pas lui adresser la parote. L 'homme lui répond de manière agressive et [a femme se
sent provoquée : l 'homme se just i f ie mais ajoute une parote blessante. La femme se sent à nou-
veau provoguée, exige de lui des excuses et le menace de le quitter. L'homme lui répond sans faire
baisser la tension.
la retation entre les personnes est... vral faux on ne peut pas
savoir
conviv ia le
professionne[[e
conft ictuel le
amicale et forme[[e
a m ale et informelte
ance n n e
fufivite 3a l. Cochez ce qui correspond à la scène que vous avez entendue.
a. E une personne fait des propositions au groupe pour I'organisation de la journée
b. fl une personne décide d'un programme pour la journée à la place des autres
c. E les trois autres personnes du groupe s'opposent à ce que dit la quatrième personne
d. fl deux personnes expriment des réserves, une personne exprime son accord
e. I deux personnes exprirnent leur accord, une personne exprime des réserves
Chaoitne 1 . 19
COMPRÉHENSION ORALE
f. tr le groupe se rallie à la proposition de la femme
g. I le groupe ne prend aucune décision finale
h. E ce groupe de personnes est en vacances
i. fl ce groupe de personnes effectue un voyage professionnel
j. tr quelqu'un du groupe propose une solution au problème que tnentionne ia femme
k. f aucune personne du groupe n'a de solution au problènre souler'é par la femme
2. Quel mode d'hébergement ces personnes ont-elles choisi ?
3. Précisez les trois problèmes auxquels le groupe est confronté.
a.
b.
activité 35 Finalement, queferont ces quatre personnes ?
Proposition A
D'abord, e[ [es se promèneront et v is i teront le centre vi l le, ensuite ei les prendront un café pour se
reposer avant d 'a t le r à ta p tage en f in d 'après-mid i e t [e so i r , e l les dormi ron t en p le in a i r p rès de
la mer.
Proposition B
D'abord, et tes se promèneront et v is i teront [e centre vi l le, ensuite el les prendront un café pour se
reDoser avant d 'a l le r à l ' o f f i ce du tour isme en f in d 'après-mid i pour chercher un hébergement , e t
[e soir , et les i ront au bord de [a mer.
Proposition C
D'abord. el tes i ront à t 'of f ice du tour isme pourtrouver un l ieu où dormir le soir et ensuite et les déci-
deront de ce qu'el les feront après, en fonct ion du temps : faire un peu de tour isme en vi l le, pren-
dre une consommation dans un café, reioindre ta ptage.
Réponse : . . . . . .
I oocul,tENT soNoRE No ro
activité 36 Entourez la bonne réponse.
l. Dans cette situation,les personnes:
a. s'expriment dans une langue formelle
b. s'expriment dans une langue usuelle informelle
c. utilisent des expressions vulgaires
2O . 3- Compnendre une conversatton entne locuteurs nati fs
COMPRÉHENSION ORATE
2. Dans cette situation,la femme fait part d'une expérience qu'elle a eue récemment:
E vrai E faux E on ne peut pas le dire
3. Reliez avec des flèches les propositions adéquates
. discutent d'un problème professionnel
. parlent d'un sujet à caractère culturel
La femme et I'homme ne sont pas d'accord et se disputent
. échangent des impressions, expriment des
appréciations
. partagent un même point de vue
! ectivita 37 l. Complétez le tableau.
[a femme qu'on entend est atlée... vral faux on ne sait pas
à un saton orofessionnel d 'art contemoorain
à une conférence en histoire de [ 'art
à une exposit ion d'arts plast iques
à un vernissage dans une galer ie de peinture pour inaugurer une
exoosit ion
2. Quel est le thème général de l'événement en question ?
3. Quels types d'æuvres ont été présentés ?
l. Quelles informations donne-t-on sur le tarif de I'entrée ?haivité:a
F,stivité gg
2. Le statut de la femme qui parle:
E est connu
f, n'est pas connu
l. Quelles sont les raisons du mécontentement de la personne ?
2. D'où viennent les autres commentaires suscités par cet événement ?
3. De quel type de commentaires s'agit-il ? Cochez.
a. E de réserves
b. tr de critiques positives
c. E de critiques négatives
4. Précisez-les :
Chaprtne 1 . 21
COMPBÊHENSION ORALE
agtivité 4û 1. A la fin de cet échange,l'homme exprime un sentiment. Lequel ?
2. Selon la dernière personne qui parle,
F ce type d'erreurs doit être rapporté aux organisatelrrs I-c':Poitr.lblr-'s cle l'ér'énement
tr il faut ignorer ce type cl'erreurs
tr il faut accuser les organisateurs responsables de l'ér'en.'rllerlt
3. Le fait d'avoir noté certaines erreurs incite la femme à agir : quelie démarche compte-
t-elle entreprendre ?
P pocuurNT soNoRE No rr
activitê 4r l. La discussion entendue concerne le domaine:
E de I'enseignement supérieur général en France
fl du recrutement dans les grandes entreprises en France
fl de l'enseignement supérieur sélectif en France
2. Quel est le sujet de la discussion ? Répondez en formulant une question précise.
activité 4z Quel est I'objectif de ce programme radio ? Choisissez en cochant deux réponses
possibles.
obiectifs réponses
Présenter un po in t de vue or ien té e t un ique sur un su je t po lémique
Provoquer un débat cont rad ic to i re sur un su je t po lémlque
Amener tes aud i teurs à par tager le même po in t de vue que les inv i tés p résents dans le
studio
Permet t re d 'échanger des in fo rmat ions ob jec t ives e t des po in ts de vue sub jec t i f s
activitÉ 43 Dites ce que fait chacune des personnes qui participent à la discussion. Reliez avec des
flèches (plusieurs flèches possibles par personne)'
. parle de sa situirt i t tn, clc sott r ' \périence per-
sonnelle
. donne des in forntat io t - ts c- t des expl icat ions
objectives
. abonde dans le sens d'un interlocuteur en don-
nant des préc is ions
. exprime un point de vue critique
. prend à partie un interlocutettr
. défend sa position en faisarlt une mise au point
Gérard Deloing.
Amélie.
B runo .
Malek.
de t ' ind ignat ion
de [ ' indi f férence
22 . 3- Compnendre une convensation entne locuteurs natifs
COMPREHENSION ORALE
activité 44 l. Votre ami Norbert veut faire des études en France. Vous lui donnez des informations
et des explications objectives sur le sujet débattu, à partir de ces témoignages.
2. Trouvez une autre expression pour désigner la < discrimination positive >.
3. Rapportez les points de vue de Bruno et Amélie.
point de vue de Bruno point de vue d'Amélie
activité 45 mment Malek a-t-il intégré Sciences-Po ? > Donnez deux éléments de réponse.l . < C o
a . . .
b.
2.Précisez comment Malek considère la façon dont il a été recruté à Sciences-Po.
Donnez trois éléments de réponse.
a.
Chapitne 1 . 23
COMPRÉHENSION ORALE
EPREUVES TYPES
P nocuptnNrsoNoRr N6 r
w Activitê 46
Lisez d'abord les questions pendant une minute. Ecoutez ensuite le document
enregistré. Puis répondez aux questions en trois minutes marimum.
l. Ce reportage vise à :
E critiquer la présence des entreprises chinoises a P.rri.
E démontrer les effets négatifs de la concurrencc- de: entrc'pri:e: chinoises sur les entre-
prises françaises à Paris
E présenter le profi l des entreprises et des dir igeant: d c'Dlrc'pri :c chinois à Paris
2. a.En quatre ans le nombre des entreprises chinoise: a Plr i . . i c ' t t ' ntult ipl ié:
E par plus de trois
D par plus de deux
fl par plus de quatre
b. Cette progression concerne la periode :
Q 1999-2003
tr 2000-2004
E premier semestre 2001-prenlier semestre l t l [)- i
3. a. Les entreprises chinoises sont-el les profi tables pour I 'econontic' locale parisienne ?
E o u i E n o n
b. Iustifiez votre réponse avec trois arguments :
24 . Epneuves types
3 1 I 3 . nombre des dirigeants d'entreprises chinoises
nombre des dirigeants d'entreprises étrangères
3 2 6 5 .
' nombre d'immatriculations des entreprises chinoises
' nombre d'immatriculations des entreprises étraneères
l , l o /o '
' pourcentage des entreprises chinoises
' pourcentage des entreprises étrangères
20 o /o '
15 o/o '
. pourcentage des entrepreneurs français entre 25 et 35 ans
'pourcentage des entrepreneurs chinois entre 25 et 35 ans
76 millions d'euros .
. montant total des prêts bancaires des entreprises chinoises
pour l 'année2004
. montant total des prêts bancaires des entreprises étrangères
pour l'année 2004
48 o/o '
25 o/o '
pourcentage des
pourcentage des
femmes françaises entrepreneurs à Paris
femmes chinoises entreDreneurs à Paris
COMPRÉHENSION ORALE
w Activitê 47
1. À quoi correspondent ces chiffres ? Reliez avec des flèches.
2. Numérotez d.e un à quatre par ordre d'importance (du plus important au moins
important) les secteurs économiques où les entreprises chinoises se placent à Paris.
restau rat ion
informatioue et autres
industr ie de manufacture
commerce
P pocunngNT so]{ûRE N" *
F" Activité 48
Lisez d'abord les questions pendant une minute. Ensuite écoutez une première fois
le document enregistré : ne cherch ez pas à prendre des notes mais concentrez-vous
sur le document.
Puis, pendant trois minutes, commencez à répondre aux questions. Écoutez ensuite
le document une seconde fois. Prenez enfin cinq minutes pour terminer de compléter
vos réponses.
l. D'une manière générale, cette interview aborde le sujet:
f des femmes divorcées
I des familles avec un seul parent
E des femmes qui élèvent seules leur(s) enfant(s)
2. Plus particulièrement, lereportage:
E présente un cas exceptionnel de femme parent isolé
E présente les difficultés quotidiennes d'une femme divorcée
E présente un cas représentatif de la situation de parent isolé
Chapitne 1 . 25
COMPFÉHENSION ORALE
w Activitê 49
l. Pendant l'interview un journaliste stagiaire a pris les notes suivantes. Corrigez-les si
nécessaire :
a. Hausse de 34 o/o du nombre des familles monoparelttitle s etttre 1 991) et 1999
b. Les familles monoparentales représentent 27 % des tanrilles en Frrrrtce
c.24o/o des famil les dans la capitale sont monoparentalcs
d..95 o/o = part des femmes qui sont parent isolé
e.43 o/o - part des revenus du travail dans les ressources tlniurcieres clc's femmes parent
isolé
2.Donnez cinq informations sur la situation personnelle de Marie-Laure,
a. Trois informations concernant sa situation familiale :
J . . . . .
b. Deux informations concernant ses i rct iv i tes. prr) tcs\ i t rnDc' l lc- ct e\ tr i t -protèssionnel le :
l .
2.
3. a. Quel le est la di f f icul té majeure que \ lar ie-Laur.- rct ' I . r . ) i t t rL ' qLrot idiennetnent ?
b. Quel le est la contrainte de temps qr-r i lu i p-ro5g Ploblgt lc d 'rn ' t t ' t l orgait isat ion ?
k Activité 5o
1. a. Qu'est-ce que Parents-Solos ?
Parents-5olos
année de créat ion
"bf .t' 'ft
2
exemptes de services possibles 1 .
2 ,
b. Décrivez.
2. a . Mar ie-Laure par le de personnes qui montrent de f in teret pout ' Paret r ts-Solos,
lesquelles ?
26 . Épneuves types
COMPREHENSION ORALE
b. Quelle est la raison de cet intérêt selon Marie-Laure ?
AUTT]-EVALUATION
Vous avez fait les activités de compréhension orale du Delf 82.
\{aintenant, dites si vous êtes capables de :
1. Comprendre des annonces, des instructions orales et des programmes radiodiffusés
2. Comprendre des conférences, des exposés, des discours
3. Comprendre une conversation entre locuteurs natifs
Si vous répondez < pas très bien , ou ( pas bien du tout >, refaites les activités concernées.
V s réoonses:
*' Pour comprendre la langue orale standard, sur des sujets familiers ou non
familiers se rencontrant dans la vie personnelle ou professionnelle, je peux :
repérer et comprendre les informations principales et secondaires
d'un message
identifier précisément et reprendre les idées principales
d' i n terventions complexes
suivre une intervention d'une certaine longueur
et une argumentation complexe
suivre I'essentiel d'une conversation, d'une conférence,
d'un discours, d'un rapport ou d'un exposé
È
6 ; g H H
rh aD
t { j - . j v
v . ; ô , 6 'q X . a E
l-! L/ ^
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E
Chapitne 1 . 27
COMPREHENSION ECRITE
CHAPITRE 2
ACTIVITÉS DE LECTURE ET DE CoMPRÉHENSIoN DES ÉcRTTs
w Description des activités
Les activités proposées pour le travail de compréhension des écrits sont organisées en deux
parties.
1. Lire un texte informatif
2. Lire un texte areumentatif
Vous lirez différents types de textes correspondant à des articles de presse, des notices explica-
tives, des textes de campagne électorale, des lettres, des extraits de courrier des lecteurs, des pas-
sages de textes littéraires contemporains ou encore des critiques gastronomiques, touristiques.
Ces documents font référence aux quatre domaines (sphères d'activités ou centre d'intérêt) :
personnel, public, professionnel, éducatif.
W Démarche
A I'aide de ces textes vous vous entraînerez à :
- comprendre globalement un texte assez long ;
- affiner votre compréhension en répondant à diverses questions portant sur le sens ;
- repérer la structure spécifique du texte et son fonctionnement ;
- identifier le point de vue et I'attitude particulière de l'auteur ;
- observer les mots, les phrases employés par I'auteur pour atteindre son but : informer etlou
argumenter ;
- analyser les arguments.
W Déroulement et contenu des épreuves
Dans cette partie < Compréhension écrite > de l'examen du DELF 82, vous lirez deux docu-
ments écrits.
Vous disposerez d'une heure pour répondre aux questions portant sur deux textes.
Pour chaque texte nous vous conseillons de :
- faire une première lecture du texte pour vous, sans être influencer par les questions ;
- de noter de façon rapide ce que vous retenez du texte lu ;
- de lire ensuite les questions et de relire le texte avec ce nouvel éclairage ;
- enfin, de répondre aux questions, dans I'ordre proposé, en vous demandant toujours pour-
quoi vous avez choisi cette réponse et non une autre. Il est important de revenir souvent au
texte pour vérifier que vous êtes sur la bonne voie dans votre compréhension du texte.
Chapitne 2 . 29
COMPFÉHENSION ÉCRITE
r- Lire un texte informatif
DOCUMENT NO T
La paix des hommes passe
par la préservat ion de l 'envi-
ronnement er vice versa.Tel
est le message que viennent
d e l e n r . c r l c s i r r r é s d e S t o c -, v J l v , v v v v
k h o l m e n a t t r i b u a n t l e p r i x
Nobe l de la pa ix à Wangar i
M a a t h a i . S a c r é s y m b o l e ,
puisque c'esl la première fois
o e p u i s s a c r é a t i o n q u e l a
p r e s t i g r e u s e i n s t i t u t i o n
récompense non seulement
u n e f e m m e a f r r c a i n e , m a i s
auss i une v ie au serv ice du
r - n m h r t  n n l n n i n r r o
V o i ! à t r e n t e a n s q u e c e t t e
Kenyane au discours radicai ,
a rdente fémin is te e t fonda-
t r rce du Green Be l t Move-
m e n t , I u t t e a v e c a c h a r n e -
ment contre la déforestation
qui ravage lAfr ique et la pau-
r r r e t é n r r i c n r é s r r l t e . S o n
arme pr inc ipa le ? De pe t r ts
arbustes : un peu partout sur
le cont inent , ie Mouvement
de la ce in tu re ver te a a ins i
planté plus de trente mi l l ions
d ' a r h r c s e T s e s s i x m i l l e
péprn ie res emplo ien t au jour -
d ' h u i p l u s i e u r s d i z a i n e s d e
m i l l i e r s 6 s f e m m e s r i e n
qu'au Kenya.
P lan tc r des arhres nour lu t -
ter contre la famine peL,î faire
sourire. C'est poufiant un fcr-
m i d a b l e r é s u m e d e c e q u e
peut être un combat écolo-
n inr ro r^ r lnha l o t fnnc iè rement
v r Y u v Y , v v q l
humaniste. << Ouand on est
nhscrlp nar la survtc. on ne
peut pas s'off rrr le luxe de
; t - ^ " ^ô^ r \ / . t . iOn deI J V I I J | j I d t d l J t ( J Ç t V A L
I ' e n v i r o n n e m e n t , e x p l t q u e
Wangari Maathai, par ai l leurs
min is t i ' e ad jo in te de l 'Env i -
r o n n e m e n t d u K e n y a . O t ,
n l t tç ipc rPqçôt t rccs (comme
I'eett) cnnt rares nlus la lUtteI v v v J t v t
entre les hommes qui veu-
lent en prof iter est féroce. ,t
We rr:n i ka Zar achowicz,
Télérama n' 2858,
23 octcbre 2004.
activité 5r Tiouvez un titre au texte.
Selon vous, quel titre conviendrait le mieux à ce texte ?
tr L écologie récomPensée
f La paix Par les Plantes
E Une fèmme saluée Par un Nobel
activité 5z Quelles informations ?
a. Un événement est à I'origine de cet article. Retrouvez-le.
b. Que retenez-vous de cet article ?
Vous écrivez à un ami et vous lui racontez ce que \rous \-eltez d'apprgnclls en lisant cet arti-
cle. Complétez cet extrait de lettre.
Ie viens de lire un article au sujet du dernier prix Nobel de la pau
activité 53 Observez le vocabulaire.
a. Dans ce texte où il est question de paix, la journaliste emPrunte cles mots au champ lexi-
cal de la guerre. Cherchez ces mots dans le texte et relevez-ies.
3O . 1- Line un texte infonmati l
COMPRÉHENSION ÉCRITE
b. Quel effet produit leur emploi ?
lactivité 54 Selon I'article, quel est le lien entre le déboisement et la misère de la population ?
] activité 55 Dans son article Weronika Zarachowicz écrit: < Planterdes arbres pour lutter contre la
famine peut faire sourire. > Expliquez cette phrase avec vos propres mots.
lactivitê 56 Relisez votre extrait de lettre (activité 52 b.). Êtes-vous toujours d'accord avec votre
< compte rendu > ? Sinon, qu'aimeriez-vous changer ? Pourquoi ? Faites les changements
qui vous semblent importants.
DOCUMENT NO z
AFEV
Donner un peu de so i
Gaëlle et Nabila ne se ressemblent
pas. La première. les cheveux rai-
des et roux, suit un Deug d'anglais.
La seconde est brune et bouclée et
suit un Deug d'histoire à Nanterre.
Malgré ces différences, toutes deux
ont décidé un jour de donner de leur
temps aux autres. Et c'est I'Afev
qu'elles ont choisie. L'Association
de la fondation étudiante pour la
vi l le a été créée en 1991 et ras-
semble 5 000 étudiants bénévoles
sur toute la France, impliqués dans
des actions de solidarité vers les
enfants et les jeunes des quartiers
défavorisés. Nabila et Gaëlle, à 20
et 23 ans, ont décidé, elles, de faire
de l'accompagnement scolaire deux
heures par semaine. < J'étais dans
Ia file d'attente à la pyramide de
Jussleu quand j'aivu l'affiche de I'A-
fey, commente Gaêlle : "Venez don-
ner deux heures de votre temps à
un enfant". Y était adjointe Ia |iste
des partenaires. Tout cela m'a sem-
blé très sérieux. alors je me suis
lancée.l < Au début, je voulais aider
des personnes âgées, se souvient
Nabila. Mais dès que j'ai vu l'affi-
che pour de l'accompagnemenf sco-
Iaire, lai sauté sur l'occasion et j'ai
envoyé ma feuille d'inscription le
jour même. l Le pr inc ipe de
I'Afev est simple : à aucun moment
il ne s'agit de faire du soutien sco-
laire même si les bénévoles peu-
v e n t a i d e r s u r d e s p o i n t s m a l
compr is en c lasse . Ce que l 'on
S'engager pour les autres...
attend d'eux. c'est ou'ils se com-
portent comme des grands frères
ou des grandes sæurs pour ces
enfants. Et c'est ce qu'ils font : < 0n
parle du racket à /école, explique
Nabila. Les é/èves de I'établisse-
ment, en face de celui des enfants
dont je m'occupe, viennent semer
la pagaille. l
Lors des rendez-vous du lundi entre
Gaèlle et Nadège, Malama avec qui
elle travaillait I 'année passée, vient
toujours faire un touç quand ce n'est
pas Saber, qui passe en 6'cette
annêe.
C'est donc bien l'affectif qui est en
jeu, < Je crols lrès fort à I'exempb
de mon itinéraire scolaire, explique
Gaëlle. SiTs voient que moi. qui ai
Chapitne 2 . 31
COMPRÉHENSION ÉCRITE
pourtant redoublé une c/asse. ie
réussls quand même. ie crois que
ça aura sur eux un effet d'entraî-
nement. Et puis il y a la gratuité de
notre travail qui rend l'échange plus
iche : Iors de la première rencontre,
on précise aux enfants qu'on ne
nous paie pas pour venir ici. Quand
on leur dit qu'on vient parce qu'on a
envie de les voir, de les rencontrer,
l/s sonf souvent frès émus et bals-
sent /es yeux : "Tu ne me connais
pas ?" "Non, mais je viens quand
même". >
< Quand les deux heures Passées
avec Sophia, Se/rm ef Fatoumata
s'achèvent, je suls blen, ajoute
Nabila. Les aider m'aide aussi à
sortir de mes problèmes. l
La sat isfact ion que toutes deux
tirent de ces échanges est très per-
sonnelle, au point qu'aucune d'en-
tre elles n'évoque son engagement
entre amis. Nabila a demandé que
I'on ne donne pas son nom, tandis
que Gaélle avoue ne Pas en Parler
à ses amis : < Sl on fait du béné'
volat, ce n'esf pas pour Ie clamer
Si on en parle. c'est pour que les
autres viennent. Sii'arrive à accro-
cher des gens, alors là, ie surs flère.
Mon but, c'esl de promouvoir le
bénévolat, et pas moi. t Chez
Nabila et Gaëlle, l ' idée consiste à
apporter sa pierre à l'édifice, même
s'il existe pour cela plusieurs for-
mes d'engagement. < Cerfarns sonf
p/us à /'arse avec des enfants, d'au-
lres avec /es fâches administrati-
ves. D ( Je ne crois pas que /es
gens sengagent pour combler un
manque ou pour boucher un trou >,
a j o u t e N a b i l a . L e s d e u x f i l l e s
auraient l 'une comme I'autre d'ex-
cellentes raisons de ne pas s en-
gager dans le bénévolat. Nabi la
travaille dans un magasin comme
vendeuse et Gaëlle souffre régu-
lièrement de problèmes de santé.
À t'ntev des réunions sont organi-
sées en cours d'année entre les
bénévo les e t une psycho logue.
< Celle qui est intervenue /'an passé
s'occupait des prévenus, se sou-
vient Gaëlle. Dans la maiorité des
cas, elle expliquait que ces Per'
sonnes avaient eu des problèmes
sco/alres. r C'est à cela que pense
Gaël le quand el le rencontre Ma-
lama, Saber et Nadège. Quand elle
va les chercher à l'école élémen-
taire 0l iv ier-Metra, s i tuee dans le
20" arrondissement de Pans et clas-
sée réseau d'éducat ion pr ior i taire,
eile pense qu ils ne seront peutêtre
oas des oremrers de la classe mais
qu'au moins ils ne deviendront pas
d a c d é l i n n r r a n t c
v v v v v , , , , Y v v ' ' r v
Nadège, l 'élève de Gaëlle, redou-
ble son CM2 cette année. Gaélle a
convenu avec I'Afev et le proviseur
de continuer à travailler avec elle
l'année prochaine. < Je me rappelle
que Nadège avart des problèmes
avec les tableaux de valeurs - les
mèfres. décimètres, centimètres.
Elle m'a avoué n'y rien compren-
dre. donc nous avons travaillé tou-
tes /es deux sur ce problème. La
semaine d 'après , Nadège m'a
raconté que la maîtresse avait traité
de ce problème en c/asse et qu'elle
était la seule à savoir répondre à
ses questlons. La maitresse frês
é tonnée demande à Nadège :
"Comment saislu tout cela ?" C'est
mon étudrante, répond Nadège.
J'étais d'autant plus heureuse que
j'avais induit un comportement post-
tif, celui de l'élève qui peut comme
/es aufres réusslr à l'école, "
Katia Horeau
Daprès LÉcole des parenfs, hors
série septembre 2003.
Afev
26, bis rue du Château-Landon
75010 Paris
Tét. : 07 40 36 01 07
E-mail : afev.nat@free.fr
activité 57
Iustification :
aetivité18 Reformulez.
Dites si les affirmations sont vraies ou fausses. Cochezla case qui convient et justifiez
votre réponse.
a. D'autres organismes sont associés à l'Afev dans son actlol-t.
E vrai
fl faux
Justification :
b. Au début, Gaëlle a hésité avant de se décider à faire de I'accompagnement scolarre.
fl vrai
fl faux
4. " j 'ai sauté sur I 'occasion ' ,
32 . 1- Lire un texte informatif
COMPRÉHENSION ÉCR|TE
b. n ils se comportent comme des grands frères ou des grandes sæurs pour ces enfants >
c. < l'idée consiste à apporter sa pierre à l'édifice >
activitê 59 Plusieurs notions sont reprises à différents endroits du texte. Lisez les extraits et dites à
quel mot ils renvoient en complétant le tableau.
1. < les bénévoles > a. < I'étais d'autant plus heureuse que j'avais induit un com-
portement positif ,
2. < l'affectif > O. ".t1y a la gratuité de notre travail qui rend l'échange plus
rtche >
3. < l'engagement ) c. < ils sont souvent très émus >
4. <la satisfaction, d. < impliqués dans des actions de solidarité,
DOCUMENT N" 3
Ouestions pratiques
Note d ' informat ion de la médiathèque d' lvry-sur-Seine
Où sont les vidéos (DVD et VHS) ?
Comment sont-e l les rangées ?
Les f i lms de f i c t i on en DVD e t en VHS son t c l assés ensemb le , dans l e rayon qu i se
trouve à l 'entrée de l 'Espace Adulte. l ls sont rangés par ordre alphabétique de réalisateurs.
Les fi lms documentaires sont plus dispersés : i ls sont classés par sujets, au milieu des l ivres.
E x e m p l e : l e s f i l m s s u r l a c i v i l i s a t i o n é g y p t i e n n e e n 9 3 2 , c ' e s t - à - d i r e d a n s l e r a y o n
n n r r a c n n n r ] a n i
Combien de DVD et de VHS peut-on emprunter ?
Vous avez droi t à 2 vidéos (DVD et VHS confondus), pour une durée de 2 semaines.
Nous vous pr ions de manipuler les documents avec précaut ion :
Vous devez extraire doucement les DVD de leur boît ier.
Vous ne devez jamais poserun DVD a i l leurs que dans son bo î t ie r ou dans l 'appare i l
de lecture.
N'oubl iez nac de rembobiner les cassettes.
Comment faire si l 'on perd ou si l 'on a abîmé une vidéo (VHS ou DVD) ?
Si vo r r s âvez emnnrn té r rne v idéo e t o r i e vo rs n ' è tes nas en meç l i r e de l a rend re nous' ' r ' " ' ' ' '
vous demanderons de rache te r un l i v re à l a p lace . (En e f f e t , pou r des ques t i ons de
droi ts d 'auteurs, vous ne pouvez pas nous racheter un document audiov isuel ) .
Comment fa i re s i le document éta i t défectueux au moment où on l 'a emprunté ?
Signalez- le nous, en nous donnant le p lus de précis ions possib les (à quel endroi t du f i lm,
que l chap i t r e ? , es t - ce un p rob lème de son , d ' image . . . ? ) .
Remarque : Nous vér i f ions tous les documents que vous nous s ignalez défectueux mars
lorsqu' i ls fonct ionnent sur nos apparei ls , nous les remettons en rayon.
7 . 2. 3. 4.
Chapitne 2 . 33
activité 6o
corrrpRÉnerusloru ÉcRne
Peut-on regarder des f i lms dans l 'espace adulte de la médiathèque ?
Sur la télévision de l 'espace adulte, vous pouvez regarder des f i lms documentaires.
Pour cela i l suff i t de nous présenter le f i lm au bureau d'accuei l . Nous vous prêterons un
casque sans f i l en échange de votre carte de la médiathèque ou d'une carte d' ident i té.
Attent ion : Certains { i lms cependant ne peuvent pas être regardés dans notre enceinte
car nous n'avons pas pu les acheter avec le < droi t de consultat ion >.
Certains f i lms sont disponibles uniquement pour la consultat ion sur place, i ls se trouvent
juste à côté de la télévision.
activitê 6r
a. Ce document présente:
E des lois
f des consignes
E des ordres
b. I l s 'adresse:
E au personnel
fl aux usagers
E aux clients
c. Ce texte est publié:
E dans un magazine municiPal
t sur un site Internet qui présente des médiathèques
E dans la brochure d'une médiathèque
a. À la lecture de ce texte, qu'apprend-on des services offerts par la médiathèque ? Faites l'in-
ventaire des possibilités offertes par ce lieu.
b. Nina fréquente régulièrement la médiathèque. Lisez les différentes actions faites par
Nina et dites si elles sont conformes aux recommandations éditées dans ce document'
Cochez la case qui convient.
Les actions de Nina... ... suivent
Ies
recommandations
... ne suivent pas
les
recommandations
Justification
r. Etle souhaite voir un film
s u r [ ' i m p r e s s i o n n i s m e :
el le cherche d'abord quel
réat isateur a fai t un f i tm
sur [e sujet.
z . Après avo i r regardé
une cassette vidéo, el le
I a r e m e t d i r e c t e m e n t
dans te boîtier.
34 . 1- Lire un texte infonmatif
Les actions de Nina... ... suivent
les
recommandations
... ne suivent pas
Ies
recommandations
Justification
3. N ina a perdu un DVD
de [a médiathèque : el le
['a remplacé en apportant
un roman.
4 . Quand son magnéto-
scope est en panne, Nina
demande à voir les f i lms
qu 'e l le cho is i t dans les
t o c a u x d e l a m é d i a -
thèque.
DOCUMENT N'4
COMPREHENSION ECEITE
Les révoltés du boulot
Jeunes abonnés au chômage, moins jeunes traités comme des salariés
Kleenex, cadres stressés, la troupe des dissidents de I'entreprise ne
cesse de grossir, l ls ne font pas la révolution, Pas même la grève. lls sont
simplement dé-mo-ti-vés. Certains sortent du système. D'autres traînent
les pieds ou s'investissent ailleurs. Mais tous rejettent des boulots qui ne
leur offrent plus de sens. Une enquête surprenante qui explique pourquoi,
en France aujourd'hui, un livre intitulé Bonjour paresse arrive en tête des
ventes,
I l es t l 8 heu res . Dans l e j a rd in duT
I pav i l lon de ban l ieue de son père ,
I à An,ony , l t l i nh pcur enrendre le
grondement des RER qui charrient
leur lot quotidien de travaiileurs en
transit . Aujourd'hui, comme hier,
Minh, 3l ans, n' ira pas au bureau.
Cela fait un an que, faute de salaire
mensuel, il a laissé tomber son appar-
tement parisien pour revenir habiter
chez son père. Celui-ci, qui a trimé
toute sâ vie comme ingénieur, ne
comprend toujours pas. On pourrait
p r e n d r e M i n h p o u r u n T a n g u y
attardé qui renâclerait à quitter le nid.
Un fumiste. Pas du tout. Il y a peu
encore, fraîchement diplômé de Sup
de Co-Rouen, ie jeune homme incar-
nait au bouton de manchette près le
parfait jeune cadre dynamique. Le
\ t . r f r Igenre à l i re Les Lchos le mat in . le
genre beau parleur, CV en béton,
avec stage chez Arthur Andersen et
tout le tintouin. Il avait été embauché
chez LVMH. Un salaire confortable,
d e s v o y a g e s . L a c l a s s e . P u i s l a
m a c h i n e s c s t e n r a y é e . . A u n
momenL on comprend que /e bnt du
jeu c'est uendre du cognac eT de maxi-
miser les profits. Et niquer les autres
pour auoir son auancement. Quel inté-
rêt ? , Alors, après quatre ans, il a
démissionné. Ses supérieurs ont sort i
le grand jeu pour le retenir. fuen n'y
a fait. Avec ses économies - o je bos-
sais tellement elue je n'auais même plus
le temps dr depenser ! , -, il est parti en
congé sabbatique, six mois, en Amé-
rique latine. De retour en France, ii se
résigne à rechercher un job. Va pour
le marketing puisque c'est sa spécia-
l i té . Son pro f i l in té resse LC) réa l .
Entretien d'embauche : * C'était ttn
uendredi. On a terminé ti 20 /,teures.
Il y auait encore des cadres deuant /eu.r
ordinateur. J'ai eu unflasit. C'était k
même blabla que LVMH sartf qu'il
iagtssait de uendre dcs shampoings. J'ai
dit stop. ,
M inh n 'a r ien d 'un cas exc€p-
tionnel. Comme lui, ils sont de plus
en plus nombreux à rejoindre la rébel-
Iion antiboulot. Une troupe de révol-
ter, le plus souvent passive. et qui ne
cesse de grossir. S'y retrouvent la tribu
des trentenaires rompus à la précarité
et au déclassement (30 o/o des salariés
s'estiment, selon I'Insee, surdiplômés
par rapport au poste qu'iis occupent),
la cohorte des débutants qui n'arri-
ven t pas à débuter , les abor . rnés à
I 'ANPE. I l y a aussi les HEC er les
Chaoitre 2 . 35
COMPRÉHENSION ÉCBITE
polytechniciens, ces élites chouchou-
tées qui se contrefichent des grandes
entreprises et se précipitent vers l'as-
sociatif, le service public ou préfèrent
ûler à l'étranger. Un signe : la chaire
( entrepreneuriat social o de l'Essec et
le forum humanitaire de HEC n'ont
jamais connu un te l succè: .
n Nous consttltons une mise à dis-
tance, un regard critique sur /'entre'
prise chez I'ensemble des jeunes ), assure
Pascale Levet, responsable du Lab'Ho,
l 'o rgan isme d 'é tudes de la soc ié té
d'intérim Adecco. Et les quadras ne
sont pas en reste. Peut-être même
sont- i ls les plus désa-busés. Prenez
Catherine, 40 ans, travaillant dans Ie
milieu glamour et convoité de l'édi-
tion. En rupture de banc. elle a refusé
un CDI et préfère multiplier CDD et
missions en free-lance : ,, La carrière,
la grande entreprise, très Peu Pour
moi. r Dans le lot, il y a même des
cadres sup écæurés d'être l'endus avec
les meub le t à chaque fu r ion , sur tou t
lorsqu'ils r.oient leurs patrons se faire
la malle avec des golden parachutes et
des retraites béton.
Faites un rapide sondage autour
de vous. Les antiboulots sont partout,
et i ls n'ont jamais été aussi nomb-
reux ! Ils vous expliquent qdils s'en-
n u i e n t a u b u r e a u . S e f i c h e n t
royalement des plans de carrière et
de leur CV. Prônent I ' IVC, I ' Inter-
r u p t i o n v o l o n t a i r e d e C o n t r a t :
départ en congé sabbatique, forma-
t ion pour une reconversion...
Signe des temps. Le best-sel ler
de la rentrée r'appelle Bonjour paresse,
un pamphlet signé Corinne N{aier,
40 ans, psychanall'ste et cadre rebelle
d 'EDF.In i t ia lement t i ré à 4 000
exemplaires, le l ivre a déjà dépassé
l e s l 0 0 0 0 0 e n F r a n c e e t v a s o r t i r
en Grande-Biretâgne, en Espagne,
aux États-Unis, en Corée, au Japon,
etc. Du jamais-vu ! La voilà aujour-
d'hui sacrée par la presse internatio-
nale comme une icône de la contre-
c u l t u r e , 1 a M i c h a e l M o o r e d e s
machines à caFe .
En exhortant les cadres à se servir
de 1 'en t repr ise comme e l le se ser t
d'eux, Corinne Maier a fait mouche.
Bonjour paressr est devenu le mani-
feste des révoltés du boulot. Chacun,
cadre ou non, salarié ou chômeur, s'y
reconnaît et s'y retrouve, moins isolé
qu' i l n'aurait cr:u. o J'ai resPiré en
découurant que Damien n'était pas le
seul à fuir le monde du trauail ! ,,
confesse cette mère d'un jeune Sup
dc Co. B ien sur , on ava i t dé jà eu le
cultissime Droit à la paresse, de Paul
Lafargue, ou,les o prisonniers du bou-
lot ,, d'Henri Salvador, en passant
par I ' i ne f fab le e t suranné Caston
Lagaffe. Mais jamais 1a thématique
antiboulot na été aussi tendance. Exit
I'entreprise triomphante et paillettes
des années 1980. Ringard Ie jeune
cadre qui se défonce au bureau I
u LHorreur économiqlte o. r.er-
sion Viviane Forrester. Ie harcèlement
moral sont passés p:rr là. l.es sc:rnda-
les Enron, Vivendi aussi. Auiourd'hui,
ce sont les l ivrcs anti-entreprise, les
pamphlets altermor.rdialistes - même
les plus ardus - qui se vendent comme
des petits pains. A Montpellier s'est
même tenu en mai dernier un festival
des films antiboulot t, n C'est /e pen-
dant nature/ de /'intenslf)carion dc tm-
uai/ à laquelle sont soumis /es salarils ,,,
expl ique Michel Clol lac, chercheur
au Cent re d 'é tudes de l 'e rnp lo i e t
coauteur d'une vaste enquête parue
l'an passé sur le bonheur au travail.
C)n entend déjà les ciivas libéralo-
l ibéra les en tonner le re f ra in b ien
connu : " Il faut remettre la France
du trau/li\. C'est la faute aux 35 heu'
res ! , Les Français seraient devenus
flemmards I Paresseux ! Pas si simple.
Si Catherine la CDDiste refuse le
moule, ce n'est pas pour se la couler
douce : u Je gagne moins qu'auattt et je
trauaille bien plus. Mais au moins je
n'ai pas de hiérarchie absurde à respec-
ter. L'entreprise érige I'inefficaciré en
règle de fonctionnement. , Son com-
pagnon vient d'ailleurs à son tour de
lu i emboî te r le pas , réa l i san t que
n I'entreprise n'auair plus rien à lui
aPPorter ,.
Phénomène de mode ? Diaboli-
sation de la méchante mult inatio-
nale ? Peut-être, mais Michel Gollac
constate : n Dans les enquêtes euro-
péennes, la France est toujours mal pk'
cée pour les conditions de trauail. Nos
entreprises ont de grls problèmes d'or-
ganisation. Elles soumettent leurs sala'
riés à des injonctions contradictoires,
des dernandes irrëa/istes particulière-
mertt insupportables. , Nos grands
managers voudra ien t ra t ionâ l i ser ,
mais nombre d'entre etx restent, dans
le lond. \ 'aguernent a l le rg iques aux
p r é c e p r c s e r à l . r l a n g u e a n g l o -
saxonne. La n'rondial isat lon avance
p , r L r r I c r t r c i l l q u r o u P o u r l e p i r e , y
compr is chez nous , ma is e l le s 'ac -
comnrode mal ar.ec certains de nos
part icularismes locaux. Notamment
" une hiérarchie encore traditionaliste
qui ne sait pas déléguer. Sans compter
/'absence de ciéueloppement personnel,
de formation, d'éuolution,, explique
Douglas Rosane, directeur en France
du cabinet américain lSR (Interna-
rional Sun'ev Research), qui étabi i t
des cornparirrsons internationales. Et
Corinne \1,r ier d enfbncer le clou :
. Depuis Louis .YI\i rien n'a changé. ,
Évidemment. la complainte des
anr ibou lo t . pc t r r . rpp . r r r i t re comme
paladoxale dans un pavs or) le taux
de chômage est I 'un des plus élevés
d'Europe et la durée hebdomadaire
du travai l , la plus courte. Mais, en
fait, là se trorle bien la racine du mal.
n CDI ou pas CDI, on est tous en sur'
sis. On sait qu'on Peut êtrc uiré du jour
au /endemain. Comment, dans ces
conditi ons, uoulez-uous uous épanouir
dans uoTre bou/ot ?,, dit cette salariée
désabusée. Comment s' investir dans
36 . 1- Line un texte informatif
u n e c a r r i è r e q u a n d d é b u t e r e s t
devenu un parcours du combattant
et durer, une gageure ? Antijeunes,
les entreprises sont également aller-
giques aux u vieux ,, : jetés comme
des K leenex dès 55 ans , c 'es t en
France que les seniors travaillent le
moins !
n Trauaille dur et tu réussiras. ,
C'est ce que Ie patron paternaliste de
l 'enrreprise l tamil iale à I 'ancienne pro-
mettait à ses salariés : une carr ière
à long terme, de l 'avancement. À
1'époque, c'était donnant-donnant.
Plus maintenant. Le contrat social a
explosé. Vous n'avez pas les bons
diplômes, les bons réseaux ? Dom-
mage, il n'y a plus de place à la table
des nantis '. n L'ascenseur social n'existe
plus. Si uous n'auez pas tous les atouts
dans uotre manche, uous n'auez Aucune
chance ,, raconte Patrick Lemattre,
professeur à HEC et consultant.
Le rynisme brutal affiché par c€r-
tains dirigeants, comme Patrick Le
Lay, I'auteur de la désormais célèbre
épître o TFI uend du temps dr cerueau
disponible à Coca-Cola ), n'arrange
s a n r d o u t e r i e n . M a i s a u m o i n s s a
définition du business a le mérite de la
clarté. Le vocabulaire affectionné par
les entreprises n'est pas plus délicat.
u Réduction des centres de coût, (=
licencier), u allocation ressource, (=
o i - r p lacer les sa la r iés ) . E t cer ta ines
équations font franchement froid dans
le dos : dans les devis des multinatio-
nales, on calcule en jour/homme les
coûts de production, on troque I'in-
génieur roumain contre I'informati-
c i e n i n d i e n , o u I ' o u v r i e r t u n i s i e n
contre le chinois. Bel humanisme !
Comment continuer à mettre du
sien dans une enrreprise qui vous nie
en tant qu'individu ? Sylvie Claudot,
33 ans, ex-chargée d'études dans une
boîte de conseil à Lyon, raconte: o Je
ne me sentais pas considerée comme une
personne mais comme une ressource.
On me faisait sentir que j'étais rem-
phçable du jour au lendemain. , Elle
a démiss ionné pour deven i r ins t i tu -
trice. Comme elle, de plus en pius de
salariés ne supportent plus de trimer
pour des entreprises qui s'enivrent de
share hold.er ualue, la sacro-sainte plus-
value pour l 'act ionnaire, se dopent
aux mégafusions et s'enflamment
pour de lointains fonds de pension.
Les rebelles du boulot fleurissent
partout sur la planète - du moins
dans les pays déve loppés, qu i peu-
vent s'offrir ce luxe, mais nous som-
mes les quasi-recordmen mondiaux
de la démotivation. Dans le classe-
ment réaiisé par ISR, la France arrive.
pour ce qui est de la satisfaction au
travail, au huitième rang des dix pays
les plus riches. La CFDT et la CGC-
PME, qui auscultent régulièrement
le moral des cadres, l ivrent depuis
quelques années des chiffres franche-
ment alarmants. Ainsi 87 o/o des cadres,
ceux qui par principe devraient être
les plus impliqués, ne se sentent pas
associés aux choix de leur entreprise,
et 62 o/o jugent faible ou inexistante la
gestion de leur carrière.
Le torchon brûle entre employ-
eurs e t employés . D 'au tan t qu 'en
France la méfiance envers I'entreprise
est atavique. Selon un récent sondage
de la Sofres, 62 o/a des Américains
pensenr que la plupart des entreprises
se comportent de façon éthique et
responsable, contre seulement 38 7o
de Français ! I l y a bien eu le bref
intermède de la bulle internet. Paren-
thèse enchantée pendant laquelle les
jeunes entrepreneurs s'enflammaient
p o u r l e " M a i - 6 8 d e l ' é c o n o m i e " .
Lent repr ise des copa ins , sympa,
h u m a n i s t e , o ù d é m o c r a c i q u e m e n r
chaque employé, du salariéau PDG,
recevrait généreusement sa manne de
s tock-op t ions ! P lus dure a é té la
chute : ies dés i l lus ionnés , ren t rés
depuis dans le bercai l des grosses
entreprises, ont du mal à avaler la
pi lule. Selon un baromètre mis sur
pied par le syndicat CFE-CGC,43 o/o
des cadres aftrment accomplir des
tâches contraires à leur éthique per-
sonnelle dans le cadre de leur travail.
Idéa l i s te , Jean, commerc ia l à
Chambéry 31 ans, rêvait d'une entre-
pr ise éga l i ta i re o i r les bénéf ices
seraient équitablement partagés. Il y
a c r u . P r e s q u e . D a n s u n e p e r i r e
société d'études qui voulait I'engager
après sept mois de CDD. Le patron
* lisaitLibé, se la jouait social ,. Un
idéal vite terni. o Quand j'ai uu les
écarts de salaires, complètement ltrbi-
traires, cela m'a fait péter les plombs.
Ce qui comptait en fait, c'était l'intérêt
du panon lui-même, c'est tout ! , Alors
il a refusé le fameux CDI. Dieu sait
pourtânt qu'il rêvait d'un bouiot sta-
ble. Depuis la f in de son DESS, en
1999, Jean avait cumulé les CDD
n oît I'on uous colle dans un coxn en
poussant les cartons r, et autant de
périodes de chômage : n J'aurais bien
aimé m'inuestir dans un projet à long
terme, mais pas dans ces conditions... ,
Après six mois de chômage, il a enfin
trouvé le Graal : un boulot de prof
de BTS, où au moins o i l se sent
utile ,.
Ah I se sentir utile I Comme Jean,
de plus en plus de pionniers décident
de qu i t te r des jobs apparemment
enviables pour des boulots moins
payés mais porteurs de sens. Ainsi à
I ' IUFM de Lyon, qu i fo rme aux
concours du professorat, on croule
sous les candidatures. Il a fallu dou-
bler les effectifs de classes, avec 770
places cette année, mais vu I'engoue-
ment les inscriptions étaient déjà clo-
ses au bout d'un mois I Sur les bancs
des aspirants profs, on trouve des
ingénieurs, des banquiers, des cadres
commerciaux. Tous désabusés. Tous
prèts à faire une croix sur primes et
bonus pour enfin n seruir à que/que
cltose ,. Aux côtés de cette minorité
grandissante de rebelles, il y a aussi
la grande majori té si iencieuse des
GOMPRÉHENSION ÉCRfiE
Chapi tne 2. 37
COMPRÉHENSION ÉCR|TE
révoités, cel le qui continue à faire
semblant.
Corinne Maier expiique:. o Tous
mes amis qui font des 
"urais" 
métiers -
prof auocat, peintre - sont heureux,
même si parfois c'est la galère ih ne
regrettent Par ; ceux qui trauaillent dans
les grandes boîtes s'ennuient, n'y croient
pas. , En fait, ils rêvent eux aussi de
passer le cap. De faire leur révoiution
cu l tu re l le . Sandr ine Bugegat , ex-
conseillère au Crédit agricole, témoi-
gne : n Je détestais mon métier, et.i'ai
mis du temPs à penser à mA reconuer-
sion. Aujourd'hui, tous rnes collègues
m'enuient. Par/ent de deuenir kiné,
aide-éducateur. u Même Catherine,
la précaire assumée, fait fantasmer ses
amis salariés avec ses CDD t * Ma
liberté les fait bisquer. Et Jinalement
je ne me sens pas plus précaire qu'eux :
mes collègues €n ?oste stressent tous
d'être dans le prochain plan de licen-
ciement. Sans compter les quinquas
licenciés : eux ne se caseront jamais
parce qu( leur boite les auait mis sur
la touche depuis longtemps... ,
Alors, en attendant, i'antiboulot,
retranché dans son bureau, se met en
pilote automatique. Pas question de
s'investir afFectivement dans I'entre-
prise. o r4 LVMH, on faisait des sëmi-
naires, onjouait au golf, cool, en polo,
sans crLu/lte. C'était juste histoire de te
bourrer le crâne. Plus personne n'esr
dupe ! ,, dit Minh. Idem pour Jean
le Savoyard : n Se déJàncer pour une
grande entreprise, c'est trlP con ! Tu es
sûr de te faire auoir ! , Un discours
que les chefs d'entreprise préÈrent
ignorer. n Pour prouoquer un cltoc salu-
taire, leur faire comprendre ce qui se
passe dans la tête de leurs salariés, je
donne à l i re aux patrons Bonjour
Paresse, explique Patrick Lemattre.
Souuent en uain, car ib n'acceptent ?ds
lz debat. À leurs yeux, remettre en cAuse
I'entrePrise c'est être un mécréant ! ,
Bon nombre de patrons préfèrent se
gargariser de discours sur l'éthique,
le développement durabie, la quête
de sens dans des rapports annuels
dodus bourrés de tableaux. læs publi-
ci taires et les cabinets de conseii se
frortent les mains. Les salariés, eux,
ne voient rien venir. Mais gare ! Le
jour ou nous s€rons tous des anti-
boulots, qui fera donc tourner notre
économie ?
Arnaud Gonzague, Doan Bui,
Véronique Radier
D'après Le Nouuel Obseruateur
n ' 2081, 23 septembre 2004.
activité 6z Répondez aux questions.
1. Le texte est un article qui informe:
D d'un événement
E d'un fait de société
[] de la sortie d'un livre
2.
3.
Les auteurs informent et
E donnent clairement leur point de vue
f restent toujours neutres
I laissent parfois apparaître leur opinion
Le lecteur est
E vrai
E faux
|ustification:
parfois interpellé pour valider l'information donnée.
activitrê 63 Les sources de I'information
Un texte est un texte informatif s'il s'appuie sur des sources de nature diverses et variées.
l. Relevez dans le texte un exemple pour chaque source mentionnée ci-dessous. Citez le
texte.
a . U n t é m o i g n a g e ( ( . . . . . . . . . .
b. Une information chiffrée <
c. Un avis d'expert ( . . . . .
d. Une référence à un ouvrage <
1- Lrne un texbe informatif3 8 .
COMPRÉHENSION ÉCRITE
2.Trotwez l'utilité de chaque source. Reliez les sources à leur fonction.
Des sources qui ont une utilité.
Des témoignages . . donnent du crédit aux analyses des jour-
nalistes.
Des chiffres . . montrent que les intellectuels se sont eux
aussi penchés sur la question.
Des avis d'experts . . rendent l'article plus ancré dans la réalité
des citoyens.
Des références à des ouvrages o . viennent appuyer I'information en lui
donnant une obiectivité incontestable.
Jactivitê'G4 Que signifient les sigles ?
l. Certains sigles du texte sont explicitement expliqués par les auteurs de I'article, comme
par exemple : < IVC, I'Interruption Volontaire de Contrat : départ en congé sabbatique... ,
(Il s'agit d'un sigle inventé pour les besoins de l'article, c'est un jeu de mots qui fait réference
à I'IVG : Interruption Volontaire de Grossesse.)
2.Devinez leur sens en fonction du contexte. Dites ce à quoi renvoie chaque sigle,
complétez le tableau.
l. CDD a. une grande école
2. CFE-CGC b. une qualification
3. HEC c. une grande entreprise d'électricité
4. DESS d. une chaîne de télévision
5. RER e. un syndicat
6. EDF f. un contrat
7. TFl g. un train de banlieue
7. 2 . 3. 4. 5. 6. 7.
f.
$activité,,65 Retrouvez dans le texte les mots ou les expressions qui signifient:
a . ne pas se fa t iguer : . . . . . .
b . i ns i s te r : . . . . .
c. renoncer à :
d . l e t rava i l : . . . . .
e. partr :
f . démodé:
g. I'entreprise :
$activitê;6i6 Expliquez avec vos propres mots les expressions suivantes.
a. n [...] Qui se vendent comme des petits pains > :
Chapitne 2 . 39
COMPRÉHENSION ÉCRTITE
b. n lelle] refuse le moule ,
c. n fles vieux] jetés comme des Kleenex >
d. u [A l'époque,] c'était donnant-donnant )
e. < [certaines équations] font franchement froid dans le dos ,
f. < Le torchon brûrle [entre employés et employeurs] ,
g. n lles désillusionnés] ont du mal à avaler la pilule >
h. < cela m'a fait péter les plombs >
DOCUMENT N" 5
Si vous voulez découvrir la jeune création art ist ique cherchez-la
otutôt hors des circuits inst i tut ionnels. Des amateurs éclairés
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quelques années, ouvrent leurs portes et proposent
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