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Jean K. Mathieu Also by Jean K. MATHIEU How To Succeed DELF B2 - SPEAKING TEST TEF CANADA Express Guide: 45 min to double your score DELF B1 Production Orale - 150 sujets pour réussir DELF B1 - Production Orale - 2800 mots pour réussir DELF B2 Production Orale - Méthode complète pour réussir Production Orale DELF B2 - 99 SUJETS POUR RÉUSSIR Vocabulaire DELF B2 - 3000 mots pour réussir Vocabulaire DELF B2 - 300 expressions pour reussir TEF CANADA Expression Orale : 150 Topics To Succeed TEF Canada Expression Écrite : 150 Topics To Succeed DELF B2 Production Orale - 500 mots des médias Vocabulaire DELF B2 - 200 expressions de l'actualité (+400 exemples) Statistics to Learn French 2X Faster https://www.draft2digital.com/catalog/576298 https://www.draft2digital.com/catalog/574380 https://www.draft2digital.com/catalog/574907 https://www.draft2digital.com/catalog/574914 https://www.draft2digital.com/catalog/574933 https://www.draft2digital.com/catalog/574928 https://www.draft2digital.com/catalog/574921 https://www.draft2digital.com/catalog/574926 https://www.draft2digital.com/catalog/617795 https://www.draft2digital.com/catalog/644721 https://www.draft2digital.com/catalog/666830 https://www.draft2digital.com/catalog/684839 https://www.draft2digital.com/catalog/685793 Table of Contents Title Page Also By Jean K. MATHIEU Production Orale DELF B2 - 99 SUJETS POUR RÉUSSIR Préface À propos de l’auteur Introduction À propos de la production orale Comment faire Faire un plan Structures et phrases pour tous les sujets Conseils et gestion du stress S’entraîner à la structure du plan Mémo Exemples de plans Exemple de production orale 6 transcriptions de production orale 99 sujets pour s’entraîner Sign up for Jean K. MATHIEU's Mailing List DELF B2 PRODUCTION ORALE 99 SUJETS POUR RÉUSSIR © Jean K. MATHIEU, 2019 Sommaire Introduction Le diplôme du DELF À propos de la production orale 1. Ce que l’on attend de vous 2. Les principaux thèmes du DELF B2 Comment faire 1. Trouver la problématique 2. Trouver des idées et des exemples 3. Organiser vos idées 4. Ajouter des exemples Faire un plan 1. L’introduction 2. Développer les arguments 3. La conclusion Structures et phrases pour tous les sujets 1. Structures à utiliser pour chaque partie 2. Structures à utiliser au moins une fois 3. Structure que l’examinateur pourrait utiliser Conseils et gestion du stress 3. Si vous ne savez pas quoi dire 4. Communication para verbale 5. Conseils pour vous améliorer S’entraîner à la structure du plan Mémo Exemples de plans Exemple de production orale 6 transcriptions de production orale 99 sujets pour s’entraîner Préface Chers étudiants, J’aide les étudiants en français à progresser du niveau débutant à avancé, et le DELF B2 est une étape importante pour chaque apprenant. Comme vous le savez surement, se préparer à passer le DELF B2 vous donne l’occasion d’améliorer vos compétences, mais ce diplôme permettra surtout de faire valoir vos compétences en français, que vous souhaitiez trouver un travail ou entrer dans une université en France ou au Canada. J’aide chacun d’entre vous à atteindre cet objectif et la plupart d’entre vous avez les mêmes difficultés, c’est à dire : 1. Un manque de confiance en soi. Parler une langue étrangère est difficile, nous faisons sans cesse beaucoup d’erreur et c’est assez frustrant. Parce que nous avons peur de faire des erreurs, nous choisissons souvent de ne pas parler. C’est le plus grand problème des apprenants en langue, quelle que soit la langue. Nous évitons de nous confronter à la réalité par peur d’avoir l’air stupides, mais nous finissons par le rester. 1. Ne pas savoir à quoi s’attendre. La plupart des étudiants passent cet examen pour la première fois et c’est parfois leur premier examen en français. Difficile donc de savoir à quoi s’attendre. 1. La pratique orale. Il y a beaucoup de méthodes pour s’entraîner à l’examen, mais la production orale est toujours la plus difficile. Je dirais simplement que la plupart des étudiants ne structurent pas assez leur présentation. Ils ne profitent pas de l’opportunité d’améliorer leur score bien que ce soit plus facile que ça en ait l’air. C’est pourquoi j’ai décidé de rassembler toute mon expérience sur cet examen, et de créer un processus pour comprendre quoi faire pour la partie orale. Je suis convaincu que cela va vous aider à gagner du temps et économiser votre énergie. Mon objectif est que vous puissiez passer cet examen avec confiance. Pour toute question, contactez-moi par email jean@itsfrenchjuice.com. Jean K Mathieu À propos de l’auteur J’enseigne le français et je suis spécialisé dans la préparation des examens et des entretiens et la prononciation. Cela fait plusieurs années que j’aide les apprenants de français à atteindre leur objectif, à réussir le DELF, à améliorer leur score au TEF, à passer des entretiens avec des universités ou pour travailler dans des entreprises françaises, et à voyager en France en toute confiance. Introduction Connaître beaucoup de vocabulaire et toute la grammaire française ne signifie pas que l’on peut réussir à cet examen. Vous devez être prêt à passer le DELF B2. Vous devez savoir ce que les examinateurs attendent de vous. Ils ne s’attendent pas à ce que vous parliez couramment, néanmoins ils attendent de vous que vous ayez les compétences requises pour ce niveau. Réussir le DELF B2 n’est pas seulement une affaire de compétences langagières. En tant que professeurs nous voulons que nos étudiants réussissent, mais savoir parler français n’est pas suffisant pour passer le DELF B2. Les examinateurs attendent de vous que vous ayez des pensées organisées et structurées. C’est pourquoi ce manuel se concentre sur la méthodologie et la stratégie. Le diplôme du DELF est un diplôme à vie qui est une preuve internationale de votre aptitude en français est basé sur le standard international utilisé dans 164 pays (CECR) est un document officiel international qui ajoute de la valeur à votre CV offre des avantages pour accéder aux études supérieures. Il est reconnu internationalement par les institutions d’études supérieures francophones, y compris au Canada. est reconnu par les universités en France (B2 et supérieur) ouvre les portes à un choix de carrière au Canada et dans le monde entier. Passer le DELF B2 va non seulement vous permettre de déterminer votre compétence en français, mais aussi de : vous motiver apprendre progresser pratiquer équilibrer toutes vos compétences À propos de la production orale Ce manuel vous présente une méthode pour réussir la production orale du DELF B2, mais peut aussi vous servir pour d’autres examens du DELF/DALF. La partie la plus importante de ce manuel est la partie sur le plan. Il faut la lire et la relire pour bien la comprendre. La production orale du DELF B2 concerne autant les idées que la structure de la présentation. Il faut construire une structure logique et y intégrer vos idées et arguments. À propos de la production orale du DELF B2 Les compétences que les examinateurs attendent de vous : trouver des arguments donner votre opinion, défendre vos idées organiser vos idées et votre présentation (cohérence) 1. Ce que l’on attend de vous Vous aurez 30 minutes pour préparer une présentation orale de 10 minutes, basée sur un document déclencheur. Vous devrez ensuite défendre et discuter de votre opinion avec deux examinateurs pendant environ 10 minutes. Vous allez choisir un sujet parmi les deux qui vous seront proposés. Il s’agit de choisir le bon. Nous nous concentrons sur la stratégie et comment obtenir un maximum de points, pas sur votre affinité ou sensibilité à propos du sujet. Ne choisissez donc pas un sujet seulement parce qu’il vous intéresse. Vous devrez être capable de présenter vos arguments et de trouver des exemples. Le plan de la présentation de la production orale se présente généralement comme ceci : Présentation Introduction : présenter le document,résumer son contenu, trouver la problématique et présenter la structure de votre plan (environ 3 minutes) Développement : présenter et défendre votre opinion en respectant votre plan (chaque idée principale représente une partie, vous pouvez avoir un plan en 2 ou 3 parties) (environ 8 minutes) Conclusion : résumer votre présentation, faire une conclusion et proposer une ouverture (suggérer d’autres idées) (environ 2 minutes) Débat L’examinateur vous posera des questions et vous devrez défendre votre opinion (7 minutes) Vous aurez un meilleur score pour la production orale si vous organisez correctement vos idées et si vos arguments sont logiques. La précision grammaticale n’est pas la plus importante (vous êtes censé connaître les structures grammaticales propres au niveau B2), mais vous devez faire de votre mieux. Vous devez être capable de : présenter un document trouver une problématique à développer défendre votre opinion en soulignant les éléments pertinents structurer et organiser vos idées répondre au point de vue d’un interlocuteur et défendre le votre 2. Les principaux thèmes du DELF B2 Les sujets d’actualité La culture (cinéma, littérature, arts...) L’économie L’environnement/développement durable/écologie Les transports (en commun, les moyens de transport, les pistes cyclables, les embouteillages...) Les loisirs (le sport, le voyage...) Le monde du travail (entreprise, salariés, chômage...) L’éducation (les études...) Le logement Les nouvelles technologies et Internet La santé La famille Le droit et la justice La consommation Comment faire Lorsque vous préparez votre présentation, vous devez prendre des notes, écrire ou surligner les mots-clés (5 à 10 suffisent). Ces mots-clés vont vous aider à trouver le thème principal. Pendant la présentation, vous n’êtes pas autorisé à lire une réponse écrite, mais seulement vous référer à votre plan et vos notes. Vous pouvez écrire quelques mots-clés et expressions à utiliser pour la conclusion. Pendant la préparation, vous pouvez aussi réfléchir aux questions que pourraient vous poser les examinateurs dans la seconde partie. Ensuite : Trouver la problématique (en vous servant des mots-clés) Trouver des arguments en utilisant le thème principal et les mots- clés du document Trier et organiser vos arguments dans un ordre logique et ajouter des exemples Faire un plan (et ajouter les mots-clés) 1. Trouver la problématique La problématique est une question qu’il vous faut trouver à propos du sujet et du thème principal. Il faut se mettre à la place des examinateurs. En effet, ils veulent vérifier que vous avez bien compris le texte. Il faut rester dans le thème et éviter de faire un hors sujet et de parler d’autre chose. La problématique est donc une question que l’on va se poser sur un sujet. Pour trouver la problématique, il faut utiliser les mots-clés du document. La problématique ce n’est pas : une question qui va donner lieu à une réponse simple sans interaction : - Qu’est-ce qu’un trou noir en astronomie ? - La délinquance en France augmente-t-elle ? - Qu’est-ce que le sida ? - Qu’est-ce qu’un satellite ? Ce n’est pas non plus une question à laquelle nous pouvons répondre par une définition ou explication simple : - Comment le sida s’est propagé en Afrique ? - Quelles sont les différentes sortes de satellites ? La problématique, c’est : Une question qui soulève un problème et qui amène d’autres questions et provoque un débat. C’est une question qui engendre une réflexion qui sera qu’une partie de la réponse. Exemples : - L’existence de trous noirs peut-elle être remise en cause aujourd’hui ? - Le sentiment d’insécurité est-il lié aux chiffres de la délinquance en France ? - Pourquoi le sida ne s’est il pas propagé uniformément en Afrique ? - En quoi les images satellites permettent elles d’affiner les prévisions météorologiques ? - Le graffiti est-il un art ou du vandalisme ? - Quelle est la place du graffiti dans l’histoire des arts ? - Doit-on autoriser la télévision aux enfants de moins de trois ans ? - Pourquoi n’y a-t-il pas plus d’écoles qui imposent l’uniforme ? - Faut-il interdire la e-cigarette ? - Peut-on toujours choisir notre profession ? - La cigarette est-elle dangereuse ? - Comment éviter que les adolescents boivent trop d’alcool en soirée ? Comment trouver une problématique ? 1) Trouver plusieurs idées sur le même thème : Exemple de sujet : « Les transformations du marché du travail » Thèmes : - chômage des jeunes - division du travail - travail féminin - discrimination au travail - réduction du temps de travail - conditions de travail - .... 2) Poser une question sur un sujet en particulier : Par exemple « chômage des jeunes » : - Quelles sont les causes du chômage des jeunes ? - Quelles actions ont été faites pour enrayer ce chômage ? - Ces actions sont-elles efficaces ? 3) Trouver la problématique à partir de ces questions, cela doit amener d’autres questions qui nécessitent une réflexion : - Est-il possible de diminuer le chômage des jeunes en France d’une façon durable ? - Peut-on dire que le diplôme protège du chômage ? Si vous avez toujours des doutes, demandez-vous : - Quelles sont les solutions ? - Y a-t-il une solution ? - Comment régler ce problème ? ________ Étape suivante : Pour être efficace et créatif, vous devez diviser votre travail en deux parties : Trouver des idées et des exemples Trier et organiser les idées En effet, ces deux tâches font appel à deux parties différentes du cerveau. Pour plus d’efficacité, concentrez-vous sur une tâche à la fois. 2. Trouver des idées et des exemples Pour commencer, notez tous les arguments pertinents auxquels vous pensez. Vous pouvez faire une carte mind-mapping. Écrivez tout ce qui vous passe par la tête et qui est en relation avec le sujet, vous trierez après. Notez les arguments et contre arguments. Comment trouver des idées : Il y a différents moyens de trouver des idées : Association mentale, mind mapping Élargir le contexte de réflexion Contredire ses propres idées Réfléchir sur chaque mot-clé du texte Comparer la situation en France avec celle de votre pays Faire des remarques générales Se poser des questions : Quoi ? Qui, Pourquoi ? Où ? Comment ?... Trouver des arguments en relation avec l’actualité si possible. Ça fera la différence ! Lorsque vous trouvez une nouvelle idée, vérifiez que vous connaissez tout le vocabulaire et les structures nécessaires pour la développer. Pour les examinateurs, peu importe votre opinion, vous devez savoir défendre un point de vue. Fixez-vous une limite de temps pour réfléchir aux arguments et ainsi garder du temps pour les trier et organiser votre plan. Choisissez les points qui vous paraissent les plus faciles à expliquer et sur lesquels il est plus facile d’argumenter. Certaines idées peuvent paraître hors sujet. Si vous n’êtes pas sûr d’avoir le temps de couvrir certains points, ou si vous ne savez pas où placer ces idées, gardez-les pour la conclusion et le débat (deuxième partie). 3. Organiser vos idées Triez vos arguments en deux colonnes (un plan de style binaire est souvent une bonne idée) Par exemple : Problèmes - solutions Avantages - inconvénients Aspects positifs - aspects négatifs Pour - contre Causes - Conséquences D’accord - pas d’accord Situation en France - Situation dans votre pays ... ou plus complexe : - comparer les différents points de vue (famille, école, société, gouvernement, industrie...) - comparer différents thèmes (économique, collectif, individuel, politique...) 4. Ajouter des exemples Les exemples ajoutent du point à vos arguments. Si vous n’arrivez pas à trouver d’exemple, vous pouvez en inventer s’il est assez réaliste. Personne ne va vérifier si votre argument est réel ou fictif. L’important est d’illustrer votre argument. Vous pouvez parler de la situation dans votre pays. L’examinateur va sûrement vous demander de détailler vos exemples dans la deuxièmepartie (débat). Comme ce sont des exemples que vous aurez apportés dans la présentation, il vous sera plus facile d’en parler que s’il s’agit d’exemples apportés par l’examinateur pendant le débat. Faire un plan Vous devez apporter une réflexion sur la problématique lorsque vous allez développer et présenter vos arguments à l’aide du plan. La structure de votre plan doit être simple et claire à comprendre pour l’examinateur. Faire un plan structuré est la chose la plus importante de cet examen. L’écrivain Boileau disait : « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément ». Choisissez la structure de plan qui correspond le mieux à la problématique (les plans de type binaire – en deux parties – sont les plus simples). Généralement la structure du plan sera comme ci-dessous. Essayez de la mémoriser. Remplissez cette structure avec vos idées : Introduction présenter le document introduire la problématique présenter la structure de votre plan Développement Première idée argument 1 : exemple 1, 2,... argument 2 : exemple 1,2,... Deuxième idée argument 1 : exemple 1, 2,... argument 2 : exemple 1, 2,... Conclusion Résumer votre argumentaire (développement), répondre à la question, donner votre opinion personnelle... Ouverture sur un autre sujet Ce sera plus facile si vous donnez un titre à chaque partie. Puis, dans chacun d’elle, vous notez les mots-clés correspondants, avec les arguments et exemples. 1. L’introduction Présentez le document : nom de la source (magazine, quotidien, site Internet), le nom de l’auteur et la date s’ils apparaissent. Ensuite, en une phrase, expliquez quel est le thème de ce document. Ensuite, résumez le document. Détaillez chaque partie du document du début à la fin. Résumez, ne le lisez pas, mais reformulez avec vos propres mots. Puis proposez la problématique dont vous souhaitez parler. Enfin, vous annoncez le plan qui sera au service de votre argumentation. Attention : ne donnez pas votre opinion ou votre conclusion dans cette partie. Pour résumer : - Présenter le document - Résumer les idées importantes du document - Proposer une problématique - Annoncer la structure de votre plan 2. Développer les arguments Vous devez faire une transition explicite quand vous passez d’une partie du plan à l’autre. Vous devez relier les différentes parties de votre présentation, mais aussi les arguments entre eux de manière logique. C’est à dire passer d’une idée à l’autre à l’aide d’une transition pour garder un déroulement logique de la présentation. Par exemple, dans un plan comprenant deux parties, vous aurez besoin d’une transition entre les deux parties. Connecteurs logiques à utiliser : POUR UTILISEZ EXEMPLES Ajouter une idée qui peut renforcer la précédente Par ailleurs En outre De plus Non seulement... mais... Par ailleurs, je ne vois pas pourquoi... En outre, il convient de... De plus, la suite des événements a montré que... Non seulement elle est intelligente, mais elle est aimable. Attirer l’attention sur un exemple ou un fait précis Notamment En particulier À propos de Au sujet de Surtout Par exemple Comme En effet C’est-à-dire Cela créera des problèmes, notamment celui de... À propos de votre remarque... Au sujet de notre conversation téléphonique, je tiens à... Ainsi j’ai constaté que... Par exemple vous pourriez... Concéder Certes... mais Certes vous êtes en droit de... mais je pense que... Conclure Donc En conclusion Pour conclure Enfin En bref Finalement Pour résumer Je vous serai donc reconnaissant de bien vouloir... En bref, je dirai que cette affaire... Finalement nous avons renoncé à... Pour résumer, voilà ce que j’avais à vous dire... Emettre des réserves Toutefois Cependant Néanmoins Pourtant Toutefois il serait souhaitable de... Cependant nous aimerions... Je dois néanmoins préciser que... Expliquer les conséquences C’est pourquoi Par conséquent En conséquence Pour toutes ces raisons Ainsi C’est pourquoi nous regrettons... Par conséquent je ne crois pas que... En conséquence, je vous demanderai... Pour toutes ces raisons, il n’est pas possible de... Opposer Contrairement à Au contraire Bien que (+ subj.) Même si (+ indicatif) Contrairement aux clauses de notre contrat, vous avez... Au contraire il vaudrait mieux... Présenter chronologiquement les faits Avant tout (Tout) d’abord Ensuite De plus Enfin Avant tout je dois vous expliquer... Tout d’abord je vous remercie de... Ensuite en ce qui concerne... De plus, je dois préciser que... Enfin, il me semble que... Présenter dans la même phrase 2 idées une alternative D’une part... d’autre part Soit... soit Non seulement... mais... D’un côté... de l’autre D’une part il faudrait fixer une date, d’autre part nous devrions... Soit vous acceptez, soit vous renoncez à... 3. La conclusion 1. Résumez votre présentation, et soulignez les points importants que vous avez abordés. 2. Donnez votre opinion sur cette problématique 3. Posez une autre question, une autre problématique, pour élargir le champ de la réflexion et préparer le débat à venir. Mentionnez un sujet que vous n’avez pas inclus dans votre présentation ou que vous n’avez pas eu le temps de traiter, ou parlez de la situation dans votre pays...) Pour terminer, remerciez les examinateurs pour leur attention, et indiquez- leur que vous êtes prêt à répondre à leurs questions. Structures et phrases pour tous les sujets Rappelez-vous du plan qu’il est préférable d’utiliser : Introduction présenter le document introduire la problématique présenter la structure de votre plan Développement Première idée argument 1 : exemple 1, 2,... argument 2 : exemple 1,2,... Deuxième idée argument 1 : exemple 1, 2,... argument 2 : exemple 1, 2,... Conclusion Résumer votre argumentaire (développement), répondre à la question, donner votre opinion personnelle... Ouverture sur un autre sujet 1. Structures à utiliser pour chaque partie Ces structures peuvent s’adapter à n’importe quel sujet, je vous recommande de les utiliser. introduction : présenter le document - Ce texte est extrait de...... et pose la question/la problématique de.... fait référence à.../évoque... Résumer le document : - D’abord, on lit dans le texte que.... (1er paragraphe) - le texte dit que.... (2ème paragraphe) - Il dit aussi que.... (3ème paragraphe) - Il conclut en disant que.... (conclusion) - Annoncer la problématique : On peut se demander si/pourquoi.... Annoncer votre plan Je vais organiser mon exposé en plusieurs parties : - Tout d’abord/Dans la première partie je vais parler de/je vais expliquer... - Ensuite dans une deuxième partie, j’aborderai le problème de.... je parlerai de... - Enfin, pour terminer, je parlerai de... Développement 1ère idée - D’abord, je m’intéresserai à... - On sait aussi que... - Par exemple... notamment... 2ème idée - Abordons maintenant dans une deuxième partie les raisons de... - Prenons l’exemple de... Conclusion - Donc, pour conclure, on peut dire que... - Finalement,... Enfin, - Dans mon pays, chez moi, ici, c’est moins/plus/autant... qu’en France... (comparaison) Ouverture - Mais finalement, on peut se demander si... - Est-ce que le vrai problème ne serait pas plutôt... ? - Je vous remercie de votre attention et je suis prêt à répondre à vos questions. Utiliser les connecteurs logiques entre chaque idée pour montrer qu’elles sont reliées entre elles. 2. Structures à utiliser au moins une fois Donner son opinion - D’après moi/À mon avis, les hommes politiques devraient... (conditionnel) - Je pense/crois/trouve que + indicatif - Je ne pense/crois/trouve pas que + subjonctif - Je ne suis (pas) sûr que... + subjonctif - Je me demande si c’est une bonne chose. - Je ne trouve pas que ce soit une bonne/mauvaise idée/chose + subjonctif - Je suis d’accord/pas d’accord avec... Utiliser le conditionnel - Si j’étais.....je ferais -Si j’avais (eu).... je serais (allé)... Utiliser la comparaison - Dans mon pays, chez moi, ici, c’est moins/plus/autant... qu’en France... (comparaison) Convaincre et donner son opinion lors du débat Lorsque l’examinateur vous pose des questions, c’est le moment d’utiliser les expressions pour donner votre opinion et défendre votre point de vue : si vous êtes d’accord si vous n’êtes pas d’accord Je suis de votre avis, Tout à fait Je reconnais que..... Je suis entièrement d’accord avec vous sur le fait que... Je partage votre avis sur le fait que.... Vous avez raison en disant que... Oui, je pense que c’est possible, mais... Je ne partage pas votre point de vue quand vous dites que.... Je ne suis pas d’accord avec vous... Je pense au contraire que.... Non, je ne crois pas. Je crois plutôt que... Je trouve que Je crois que Je pense que Je suis certain(e) que Je suis sûr(e) que + indicatif Je ne trouve pas que Je ne crois pas que Je ne pense pas que Je ne suis pas certain(e) que Je ne suis pas sûr(e) que Je doute que + subjonctif D’après moi, À mon avis, Selon moi, 3. Structure que l’examinateur pourrait utiliser Ne pensez-vous pas que...? Croyez-vous réellement que...? Êtes-vous conscient que...? N’y a-t-il pas une différence entre..... et...... ? Conseils et gestion du stress Avant l’examen, c’est une bonne idée de s’entrainer devant des amis. Au pire des cas, vous pouvez pratiquer tout fort pour vous-même. Cela vous aidera à être plus confiant le jour de l’examen. Pratiquer tout fort et devant un public vous aidera à apprendre à gérer votre temps et entendre votre propre voix. La répétition est la clé, cela va améliorer votre confiance en vous lorsque vous parlez français. 3. Si vous ne savez pas quoi dire Si vous avez un blanc, un trou de mémoire, un doute à propos de la structure, n’essayez pas de trouver absolument, il est préférable de s’adapter et de continuer en utilisant l’une de ces techniques : Dites la phrase la plus simple que vous pouvez, puis vous pouvez changer cette phrase après avoir dit : « c’est à dire, je veux dire que, autrement dit, en d’autres termes, ce que je veux dire c’est que... » et répétez exactement la même chose (vous dîtes presque exactement la même chose, mais cela donne l’impression que vous détailliez et que vous expliquez) en changeant juste une seule chose dans la phrase : - voix passive - nominalisation (très utilisé dans les journaux et la presse écrite) - les synonymes - périphrases : utiliser une phrase pour expliquer un mot que vous ne connaissez pas Exemple : La pièce où l’on dort (la chambre). - métaphores, images, comparaison Autres techniques à utiliser - Demander de l’aide à l’examinateur. Demander de l’aide est une compétence langagière, pourquoi ne pas l’utiliser ? Parfois les examinateurs ne répondent pas et ont l’air sévères, mais c’est leur rôle, ne soyez pas déstabilisé. Excusez-moi, comment est-ce qu’on appelle... ? - Pendant le débat, si vous ne comprenez pas une question, demandez à l’examinateur de répéter ou d’expliquer un mot que vous ne comprenez pas. Cela montre aussi vos compétences en interaction orale. Excusez-moi, je pense que je n’ai pas bien compris votre question. Je ne comprends pas ce mot/cette expression. Vous pouvez répéter, s’il vous plaît ? Qu’est-ce que ça veut dire ? 4. Communication para verbale Cela semble évident, mais c’est important aussi. Le langage du corps est la première impression que vous allez donner à l’examinateur. Que ce soit votre motivation ou votre volonté de réussir, les examinateurs vont le ressentir à travers votre langage corporel. Soyez positif. Saluez les examinateurs, souriez, remerciez et saluez en partant. Cela semble évident, mais c’est toujours apprécié. Regardez dans les yeux. Regarder les examinateurs dans les yeux est le meilleur moyen d’établir un contact et d’entretenir leur intérêt par rapport à votre présentation. Utilisez votre voix. Parler fort et clairement. Ajouter du contraste lorsque vous parlez, appuyez votre intonation. L’intonation permet aussi de séparer les idées et de mettre en valeur les points importants de votre présentation. Mettez-vous à la place des examinateurs. Vous serez peut-être le quinzième candidat et les examinateurs auront envie de dormir si le ton de votre voix est uniforme et monotone. Votre intonation doit être dynamique, surtout pour l’introduction, ce qui donnera envie aux examinateurs d’en savoir plus sur votre développement. L’examinateur doit faire le moins d’efforts possible pour suivre vos idées et vos arguments. C’est pour cela que nous utilisons les connecteurs logiques tout au long de la présentation et que vous devez vous entrainer à les utiliser. Élevez votre voix lorsque vous commencez une phrase, et faites-la descendre quand vous terminez une phrase. C’est très important et cela va aider à la clarté de votre plan. 5. Conseils pour vous améliorer - Prononciation, rythme, intonation : enregistrez-vous lorsque vous pratiquez. Bien sûr, il est très désagréable d’entendre sa propre voix quand on n’a pas l’habitude, mais vous allez vous y habituer et cela va vraiment vous aider ! Cela va également vous aider à vérifier que vous gérez bien votre temps de présentation. - Fluidité : utilisez la technique de shadowing : https://itsfrenchjuice.com/2017/05/17/recipe-shadowing-french/ - Forcez-vous à utiliser 10 connecteurs logiques différents à chaque fois que vous pratiquez. Prenez l’habitude de les utiliser, et de vous y habituer. https://itsfrenchjuice.com/2017/05/17/recipe-shadowing-french/ https://itsfrenchjuice.com/2017/05/17/recipe-shadowing-french/ S’entraîner à la structure du plan Pour apprendre à créer un plan, entraînez-vous avec ces questions. Réfléchissez à chacune de ces questions pendant 5 minutes et essayez de créer un plan très simple, en utilisant les connecteurs logiques ci-après, et ceux disponible dans la liste donnée précédemment. 1. Pour structurer la présentation D’un côté..., d’un autre côté,... Premièrement,... deuxièmement,... D’une part,... d’autre part,... D’abord....ensuite,... de plus,... enfin,...Pour conclure... 2. Pour relier les idées entre elles Cependant C’est pourquoi En revanche D’ailleurs Par contre En effet De plus Donc De même Exemple : - Est-ce que c’est une bonne idée de s’installer à Paris ? Vivre à Paris présente certes des avantages. D’abord, les possibilités de travail y sont nombreuses. Ensuite, la ville offre d’infinies ressources sur le plan culturel. Par contre, il est difficile de s’y loger et en général, le coût de la vie est très élevé. En définitive, je te conseillerais de bien réfléchir avant de t’y installer. - Les nouvelles technologies présentent d’énormes avantages pour tout le monde. Êtes-vous d’accord ? - Le travail est essentiel pour vivre heureux. Êtes-vous d’accord ? - La vie rurale et la vie urbaine. Discutez-en. Quel est votre choix ? - Qu’est-ce qui est le plus important : la famille ou le travail ? - Il faut apprendre les langues étrangères le plus tôt possible. Qu’en dites- vous ? - Les milliers d’applications pour smartphones nous rendent-ils plus intelligents ou complètement assisté et en perte d’autonomie ? - Le smartphone est-ce un outil efficace pour faire la révolution de l’information contre les états censurant la liberté d’expression ou mouchard à retardement répressif ? - ll faudrait interdire toutes sortes de loteries. Vous n’êtes pas d’accord. Dites pourquoi. - ll faudrait interdire tout sorte de censure. Oui ou non. Dites pourquoi. - La vie rurale et la vie urbaine. Discutez-en. Quel est votre choix ? - Lire des romans n’est qu’une perte de temps ? Justifiez votre réponse. - ll faudrait interdire de fumer partout sauf à la maison. Qu’en pensez- vous ? - Laisser de la liberté aux adolescents ou pas ? - L ’éducation des enfants doit être stricte. Qu’en dites-vous ? - L’ordinateur vous isole du monde. Qu’en Pensez-vous ? - Lesœuvres d ’art et les trésors architecturaux devraient retourner dans leur pays d’origine respectif. Etes-vous d ’accord ? - Les jeunes ne pensent qu’à l’argent. Etes-vous d ’accord ? - Les vraies vacances sont des vacances où on ne fait rien. Qu’en pensez- vous ? - Les amis comptent autant que la famille. Qu’en pensez-vous ? - C’est important d’être la mode ? Justifiez votre réponse. - On apprend plus de choses sur Internet que dans les livres. Qu’en pensez- vous ? - Un adolescent doit avoir de l ’argent de poche et pouvoir l’utiliser comme il veut. Justifiez. - Pensez-vous que dans votre société les jeunes de 18 ans sont libres de prendre leur propres décisions ? Justifiez votre réponse. - Certains disent que l’informatique et les nouvelles technologies vont tuer le livre. Qu’en pensez-vous ? - Faut-il manger pour vivre ou bien vivre pour manger ? Qu’en pensez- vous ? - Le mensonge est-il inacceptable ou bien parfois nécessaire ? Justifiez votre réponse. - L’écologie, c’est votre problème ou bien celui des autres ? - Le thème de l ’argent est de plus en plus présent dans nos conversations. Qu’en pensez-vous ? - Le plus important dans la vie c’est de réussir sa vie professionnelle. Qu’en pensez-vous ? - De nos jours, les gens travaillent plus qu’autrefois. Êtes-vous d’accord ? Justifiez votre opinion. - Avoir des diplômes est indispensable pour réussir dans la vie. Quelle est votre opinion sur ce sujet ? - Que pensez-vous de la possibilité de faire des clones humains ? Donnez votre avis sur les progrès en génétique. - Il vaut mieux être célibataire que marié ? Qu’en pensez-vous ? - Beaucoup de gens émigrent pour améliorer leurs conditions de vie. Qu’en pensez-vous ? Justifiez votre réponse. - Vivre seul et heureux ! Justifiez votre point de vue sur cette affirmation. - Aujourd’hui, les gens cherchent la perfection physique. Donnez votre opinion sur ce sujet. - Que pensez-vous de la violence à la télévision ? - L’argent ne fait pas le bonheur. Qu’en dites-vous ? - Les sportifs professionnels gagnent énormément d’argent. Est-ce justifié ? Qu’en pensez-vous ? - Nous prenons presque tous des médicaments sans demander l’avis du médecin. Êtes-vous d’accord ? Justifiez votre réponse. - Avoir un enfant à plus de 40 ans. Qu’en pensez-vous ? - Pour beaucoup de gens, aimer le sport signifie le regarder à la télévision seulement. Qu’en dites-vous ? Mémo RAPPEL DU PROCESSUS Introduction Thème du document 2-3 idées principales du texte (mots-clés) problématique annonce du plan Développement 1ere partie/argument 1/exemple 1, argument2/exemple 2 2eme partie/argument 1/exemple 1, argument 2/exemple 2 Conclusion Résumé Opinion Ouverture/idées supplémentaires/nuancer + EXPRESSIONS À UTILISER Subjonctif : je ne crois pas que ce soit une bonne/mauvaise idée/chose Conditionnel : (si j’étais....., je ferais....) opposition, comparaison, opinion + utiliser 10 connecteurs logiques différents à chaque présentation. Exemples de plans Voici quelques exemples de plans pour la production orale du DELF B2. Pour élaborer la structure du plan, cela doit vous prendre au maximum 30 minutes. Comme votre temps est limité, vous devez prendre des notes et non pas rédiger des phrases complètes. La consigne que vous trouverez sûrement à l’examen: Présenter et défendre un point de vue construit et argumenté à partir d’un court texte déclencheur. Débat avec l’examinateur. SUJET 1 « La crise d’adolescence n’a rien d’une fatalité » Par Michel Fize, Sociologue au CNRS (Centre national de recherche scientifique) A qui revient cette folle idée d’inventer, un jour ... la crise d’adolescence ? Jean-Jacques Rousseau lui-même, le philosophe pédagogue ! Il n’y aurait, selon lui, qu’adolescents révoltés ou déprimés... Pourtant tout ceci n’est qu’une fable ! La crise d’adolescence (de la puberté, en réalité) n’a rien d’une fatalité, ne répond à aucun déterminisme biologique. Et l’opposition aux parents – aux enseignants quelquefois – n’est pas une nécessité, même si les « spécialistes » estiment que non seulement la crise existe, mais encore qu’il vaut mieux la faire tôt que tard. Nous savons maintenant que l’erreur d’analyse tient au fait que la plupart des psychologues, psychiatres, psychanalystes et médecins parlent de l’adolescence sur la base d’observation de jeunes en difficulté psychologique ou sociale, essayant de comprendre et de dessiner le « normal » à partir du « pathologique ». INTRODUCTION : Présenter le document : texte intitulé « La crise d'adolescence n'a rien d'une fatalité », écrit par Michel Fize, sociologue au CNRS et tiré du site 20minutes.fr Résumer le texte : Ce texte remet en question l'existence de la crise d'adolescence, arguant que ce concept a été défini sur la base d'études portant uniquement sur des cas pathologiques. Énoncer la problématique : On peut donc se demander quelle est la frontière entre une crise d’adolescence normale et un problème pathologique. Annoncer votre plan: - le mal être des adolescents - une crise multi-forme - la nécessité d'une étude scientifique PARTIE 1 : Le mal être des adolescents - opinion : Je pense que le mal être des adolescents est un phénomène évident et normal. - argument 1 : les professionnels de l'éducation savent que beaucoup d'adolescent ont des questions existentielles qui peuvent les déséquilibrer, sans tomber dans le pathologique. - argument 2 : beaucoup d'adolescent montrent un désir d'opposition (la crise n'est pas forcément pathologique / définition de la crise d'adolescence.) L'adolescence est concrètement une période de crise. - concession : effectivement, tous les adolescents ne passent pas par là. PARTIE 2 : Une crise multi-forme - opinion : tous les adolescents ne vivent pas la crise de la même façon ou avec la même intensité. - arguments : basés sur des observations personnelles - concession : évidemment, je ne suis pas spécialiste. PARTIE 3 : La nécessité d'une étude scientifique - opinion : Je pense que le sociologue simplifie la réalité en disant que les études portent uniquement sur des jeunes en difficulté psychologique ou sociale. - argument 1 : son opinion contredit les observations les plus quotidiennes et l'opinion des spécialistes. - argument 2 : il n'a qu'un seul argument : les études sont mal faites. Sa propre étude ne me paraît pas très argumentée. - argument 3 : la crise d'adolescence ne va pas nécessairement jusqu'au pathologique. Il faudrait effectivement proposer une étude portant sur un échantillon représentatif. Mais est-ce-que cela n'a pas déjà été fait ? - concession : même si ce sociologue exagère, il est possible que Rousseau ait exagéré également. Les ados ne sont pas tous révoltés. CONCLUSION -récapituler : Selon moi, la crise d'adolescente existe, c'est une étape par laquelle passent de nombreux adolescents. Cependant ils ne la vivent pas tous avec la même intensité. Entre les extrêmes proposés par Rousseau et Fize, je constate plutôt une variété de situations. Bien sûr, mon opinion se base avant tout sur une observation quotidienne et non scientifique. - introduire le débat avec l'examinateur : je ne pense pas qu'on puisse sérieusement dire que tous les adolescents en crise sont des cas pathologiques. Qu'en pensez vous ? SUJET 2 Violence : les écrans en accusation Une question complexe qui ne semble pas près d’être résolue. Ce n’est plus une vague, mais un raz-de-marée. En Europe et aux États- Unis, les associations familiales et de téléspectateurs, les instances de régulation voire les chaînes elles-mêmes s’inquiètent de l’impact de la violence des films et séries télé sur les enfants. Avec chiffres et expérimentations à la rescousse. Comme cette enquête de Columbia University expliquant qu’un enfant regardant la télé plus de trois heures par jour risque cinq fois plus qu’un autre d’avoir un comportement violent à l’âge adulte. (...) Ou encore comme ces tests canadiens démontrant que le degré de la violence acceptéepar un jeune est plus élevé que celui d’un adulte. Face à certains « experts » pour qui la télévision est responsable de tous les maux, d’autres comme George Gerbner, pionnier américain des études télé, osent rappeler que l’industrie du film et les exigences mercantiles sont à l’origine du phénomène. « L’homme n’a pas attendu la télé pour tuer », ironise l’universitaire canadien Richard Tremblay. Le problème, complexe, exige des réponses forcément nuancées et la responsabilisation des familles et des parents, eux-mêmes bien souvent en crise. Et puis il y a aussi Internet : un mal chasse l’autre... Yves-Marie Labé Le Monde du 3 mai 2003 INTRODUCTION : Présenter le document : article d'Yves Labbé, dans le quotidien Le Monde daté du 3 mai 2003, dans lequel il présente différentes opinions sur l'influence de la violence de la télévision sur les enfants Résumer le texte : Le texte nous parle de l’inquiétude des parents face à la violence télévisuelle, puis mentionne le fait qu’une exposition trop importante à la télévision peut augmenter le risque de comportements violents. Enfin, un universitaire rappelle que la télévision n’est pas la seule résponsable. Énoncer la problématique : Les experts se divisent quant à la question de l'influence de la violence télévisuelle. Cette influence est-elle réelle ? Annoncer votre plan: - la violence à la télévision et son influence - la télévision n'est pas la seule coupable - la responsabilité des familles PARTIE 1 : la violence à la télévision - opinion : La violence et évidement présente à la télévision et elle influence les enfants - argument 1 : les dessins animés sont de plus en plus violents - argument 2 : beaucoup d'enfants ont accès à des programmes qui ne sont pas pour eux. - argument 3 : les études de la Columbian University semblent prouver l'influence de la télévision - concession : il est peut-être trop facile d'attribuer tous les phénomènes de violence à la seule télévision. PARTIE 2 : la télévision n'est pas la seule coupable - opinion : comme l'indique l'auteur, d'autres médias et d'autres facteurs entre largemment en jeu dans l'évolution de la violence chez les jeunes. - argument 1 : La publicité omniprésente (affiches...) qui peut parfois choquer les enfants. - argument 2 : Les journaux (magazines, radio, télévisions...) montrent sans cesse un mond en proie à la violence. - argument 2 : Sur Internet, les enfants ont accès encore plus facilement à beaucoup de choses (pornographie, violences, racisme...) PARTIE 3 : la responsabilité des familles - opinion : la responsabilité est avant tout celle des parents - argument 1 : un enfant qui regarde la télévision 3 heures par jour, c'est avant tout un enfant dont les parents ne s'occupent pas. - argument 2 : pour comprendre ce qu'il voit, l'enfant a besoin d'en parler avec un adulte. - argument 3 : le désir de carrière ou d'auto-réalisation amène les parents à négliger leurs enfants. - concession : Bien sûr, il faut reconnaître que l'évolution rapide de la société place les parents dans des situations auxquelles ils ne sont pas préparés. CONCLUSION - récapituler : Les études semblent montrer que la violence télévisuelle influence les enfants. Je suis tout à fait d'accord, même si il me semble que la télévision ne peut pas être considérée comme la seule responsable. Selon moi, la responsabilité est avant tout celle des parents : ceux-ci doivent être présent auprès de leurs enfants pour les aider à comprendre le monde qui les entoure. - introduire le débat avec l'examinateur : dans tous les cas, je ne suis pas sûr qu'on puisse affirmer que le monde actuel est plus violent qu'il y a cent ans, ou même cinquante ans. Cela est difficile à vérifier, n'est-ce pas ? Exemple de production orale SUJET La pratique du vélo est en plein essor : 3 millions de cycles vendus chaque année en France et avec 5 vélos pour 100 habitants, notre pays se place en troisième position derrière les Pays-Bas et l’Allemagne. La pratique du vélo en ville réduit souvent le temps de parcours, notamment le temps perdu en recherche de stationnement, est peu onéreuse, bénéfique pour la santé et répond aux préoccupations du Grenelle de l’environnement. Elle répond ainsi à différentes problématiques : déplacement, santé, réduction de la pollution... L’article est tiré du site Internet « développement-durable.gouv.fr » Ce document est un article tiré du site Internet « développement- durable.gouv.fr » Le sujet de ce texte est la pratique du vélo et ses avantages. (INTRODUCTION) Dans ce texte, on apprend que les Français possèdent un grand nombre de vélos. C’est d’ailleurs ceux qui ont le plus de vélos en Europe derrière les Pays-Bas et l’Allemagne. On nous dit également que la pratique du vélo est bonne pour ne pas perdre de temps sur les routes et pour économiser de l’argent. Enfin, dans ce texte, on mentionne aussi que cette pratique est bonne pour la santé et pour l’environnement. (PROBLÉMATIQUE) Suite à la lecture de ce texte, on peut se poser la question suivante : qu’en est-il de la pratique du vélo à Séoul ? (ANNONCE DU PLAN) Je parlerai dans un premier temps de la pratique du vélo dans la capitale sud-coréenne. Ensuite, je m’interrogerai sur les avantages dont pourraient bénéficier les habitants de Séoul à pratiquer plus régulièrement le cyclisme. (DÉVELOPPEMENT) Mais tout d’abord, je présenterai la pratique du vélo à Séoul. Comme vous avez pu sûrement le voir, les Coréens ne pratiquent pas beaucoup le vélo. Vous pouvez voir évidemment des voitures et seulement quelques cyclistes sur les routes de la ville. Les Coréens ne sont pas de grands fans de cyclisme. Néanmoins, il est vrai que le soir près du fleuve Han, les personnes faisant du vélo sont nombreuses. Le vélo en Corée n’est pas considéré comme un moyen de transport, mais plutôt comme un objet pour les loisirs et c’est la raison pour laquelle le vélo a une place marginale dans la palette des transports utilisés pour se rendre au travail. Bon nombre de Coréens utiliseront le métro, le bus et surtout la voiture qui cause, comme on le sait, de grands problèmes : embouteillages et pollution. Si vous vous baladez près des grands axes le matin et aux heures de pointe, vous pourrez facilement voir des files de voitures avançant à allure d’escargot. Cependant, et c’est ce que nous allons voir maintenant, les Coréens pourraient trouver de nombreux avantages à utiliser le vélo comme moyen de transport. Premièrement, dans les rues très bouchonnées de la capitale, le vélo peut être un moyen efficace pour se rendre à son bureau tout en évitant les embouteillages. Personnellement, je prends le vélo pour me rendre à mon entreprise et je trouve que c’est très pratique. J’ai souvent recommandé à mes amis, à mes collègues qui prennent la voiture alors qu’ils n’habitent pas plus loin justement de l’entreprise que moi. Deuxièmement, le vélo peut être un bon moyen pour faire du sport. Donc tout en étant utilisé comme moyen de transport, il peut être également utile pour maintenir notre santé en bonne condition. En effet, en faisant du vélo, on doit utiliser ses muscles et également son souffle. C’est un excellent exercice pour nous les citadins qui ne faisons pas assez de sport. Comme on sait, il y a de plus en plus de personnes ayant des problèmes de santé, notamment aussi d’obésité et ça pourrait être une bonne solution pour combattre ces problèmes. De plus, comparé à la voiture, c’est un transport économique. La voiture coûte au moins 300 € par mois pour son entretien et son fonctionnement. Inutile de dire que le vélo coûte beaucoup moins cher à entretenir. Je trouve ridicules les personnes qui dépensent des sommes folles pour leur voiture et son entretien. Certains sont prêts à s’endetter pour pouvoir acheter une voiture de luxe afin d’impressionner leurs amis. Enfin utiliser son vélo est un bon geste pour l’environnement. En effet, le vélo ne rejette pas de CO2 comme les véhicules tels que les voitures. Donc utiliser son vélo c’estpréserver l’environnement et participer à l’amélioration de la qualité de l’air. J’ai voyagé une fois à Amsterdam et j’ai pu voir les bénéfices du vélo particulièrement en ce qui concerne la qualité de l’air que nous respirons. La ville d’Amsterdam est une ville très peuplée, mais parce que ses habitants utilisent le vélo dans sa grande majorité, l’air qu’on y respire est peu pollué. (CONCLUSION) Ainsi nous avons pu voir la place du vélo dans les transports utilisés par les Coréens de Séoul. J’ai ensuite parlé des différents avantages que les habitants de Séoul pourraient tirer en utilisant plus souvent le vélo pour se rendre notamment à leur travail. Selon moi, je pense que la mairie de Séoul devrait faire plus de choses pour promouvoir la pratique du vélo et justement la pratique du vélo comme transport dans cette ville. En effet, j’ai adopté le vélo comme transport depuis longtemps, mais je ne pense pas que ce soit une bonne idée, car c’est un transport un peu dangereux dans cette ville. En effet, la mairie de Séoul doit encore faire des efforts pour créer des pistes cyclables et mettre en place des équipements pour améliorer la condition des cyclistes. Je suis sûr que ça encouragerait plus de Coréens à prendre leur vélo. 6 transcriptions de production orale Sujet 1 La sieste au travail : une idée qui fait son chemin Le Larousse accueillera le verbe « siester » dans son édition 2016 mais malgré ses attraits évidents, la sieste est perçue en France comme du temps volé à la journée de travail. Des études plaident pourtant en sa faveur. Cette pause contribue à minimiser stress, sautes d’humeur et manque de concentration. Elle augmente même la créativité et la productivité. Mais seule une poignée d’entreprises ont instauré une « siesteria » digne d’accueillir les moments de torpeur de leurs salariés. Aussi les actifs se replient-ils sur le lit de l’infirmerie, le canapé de l’open space, la banquette arrière de l’automobile. Des bars à sieste proposent de la faire, à la demande et sans complexe, moyennant 5 à 27 euros. Les formules et le confort varient selon les établissements : microsieste ou royale, en bulle individuelle ou en espace partagé, dans un hamac ou un fauteuil apesanteur, sur un matelas à eau ou un lit massant de Shiatsu... Le Monde 10.07.2015 Par Marlène Duretz Transcription Alors le document déclencheur, c’est un petit article qui est extrait du journal très connu Le Monde et donc c’est un petit article qui date de 2015 et qui est écrit par Marlène Duretz. Alors donc cet article, il nous parle de la sieste, la sieste au travail : une idée qui fait son chemin. C’est-à-dire que de plus en plus, on pense que c’est important de faire la sieste et on revient un petit peu à cette idée de sieste qui a été très longtemps abandonnée, en tout cas en France. OK, donc pour résumer rapidement cet article, on peut le diviser en 4 parties. Tout d’abord, on nous explique que la sieste est perçue en France comme quelque chose de pas très bien, comme du temps volé à sa journée de travail. Ensuite, dans l’article, on nous explique que cette pause contribue à plein de bonnes choses, donc minimiser le stress, etc. Ensuite, dans l’article on nous parle un petit peu des entreprises, donc que certaines entreprises ont instauré une « siesteria », d’accord. Et finalement, l’article nous explique qu’il y a aussi des bars à sieste et nous parle un petit peu des bars à sieste, voilà. Donc, le problème soulevé par ce document, enfin le problème... en fait, c’est tout simplement la sieste, donc la sieste... comment est-ce qu’est vue la sieste aujourd’hui dans notre société en France en tout cas et... est-ce qu’il faut faire la sieste ou est-ce qu’il ne faut pas faire la sieste ? Et puis quelles sont les solutions pour les entreprises, parce que ce n’est pas toujours facile pour une entreprise de pouvoir avoir les installations nécessaires, l’espace nécessaire pour pouvoir proposer une sieste à ses employés. Donc, je vais parler de ce thème avec le plan suivant : 1.- Donc, premièrement, je vais parler de la sieste en général, donc la sieste qui est vraiment un... selon moi un besoin biologique et donc ses conséquences sur le plan de la santé, du corps. 2.- Après, je parlerai plus spécifiquement de la sieste dans le monde du travail et dans les entreprises aujourd’hui et puis en France, comment la sieste est vue et quelles seraient les solutions ? 3.- Et finalement je voudrai élargir un petit peu le thème de la sieste à notre... à nos sociétés qui ont aujourd’hui un rythme frénétique, au rythme de vie actuel qui est souvent critiqué et qui à mon avis n’est pas très bon pour la santé. Donc voilà, je crois que finalement, le problème de la sieste ou pas la sieste, c’est finalement un problème plus général qui est lié au rythme de vie actuel des pays occidentaux. Et puis je terminerai sur une petite conclusion, voilà. Donc, première chose, la sieste qu’est-ce que c’est ? Eh bien, il faut tout d’abord savoir que le mot sieste en Français, il vient de l’Espagnole « siesta » et évidemment ce mot « siesta » vient du latin en fait. Alors qu’est-ce que ça veut dire, d’où ça vient ? ça vient de six, de sexta, six, et alors cela veut dire que c’est la sixième heure. C’est-à- dire qu’en fait... ça veut dire qu’au bout de six heures après s’être réveillé le matin, six heures après, le corps, biologiquement, le corps humain a besoin de faire une pause au bout de six heures. Alors c’est intéressant de savoir que les gens pensent qu’en fait on a besoin de faire une sieste après le repas, après le déjeuner, parce que la digestion fatigue le corps, c’est-à-dire que tout le sang va dans les intestins et puis on a comme un coup de fatigue. Mais alors c’est vrai, ce n’est pas faux, mais ce n’est pas seulement ça parce qu’en fait des études ont montré que même si on ne déjeune pas juste avant, eh bien au bout de six heures à peu près dans la journée, 6 heures après s’être réveillé, on a un coup de fatigue, un coup de barre comme on dit. Donc c’est vrai que le repas accentue cela, mais ce n’est pas le repas qui cause ça, donc biologiquement on a besoin au bout de six heures d’un moment de repos. Alors, aujourd’hui dans nos sociétés, la sieste est... en France en tout cas revient à la mode, c’est vrai, mais pendant très longtemps elle a été mal vue. Elle a été assimilée à la flemmardise, le fait d’être flemmard, d’être paresseux, de ne pas beaucoup travailler, etc. Et c’est dommage parce qu’on... maintenant, c’est un peu plus à la mode et de nouvelles études ont été faites et on voit que la sieste a énormément de bénéfices sur la santé et sur le rendement même au travail. Donc on voit que la sieste – comme le dit l’article – augmente la mémoire, la sieste augmente la bonne humeur, la sieste permet d’être plus actif au travail et puis la sieste est bon pour notamment le stress et toutes les maladies liées au stress, notamment les problèmes de cœur, les problèmes d’hypertension et puis même peut-être sur le cancer hein, puisqu’on dit que le cancer est souvent lié au stress. Et donc aussi une meilleure efficacité au travail. Donc, pourquoi ne pas se remettre effectivement à la sieste aujourd’hui ? D’ailleurs, on voit que les enfants font la sieste, ont besoin de faire la sieste, et dans les écoles les enfants font la sieste même jusqu’à assez tard, jusqu’à 5 ans il me semble en France. Donc pourquoi pas dans les entreprises ? La deuxième partie de mon exposé, donc la sieste dans le monde du travail. Eh bien c’est vrai que dans le monde du travail, en tout cas en France, la sieste n’est pas... enfin jusqu’à il y a une dizaine ou une vingtaine d’années, la sieste n’était pas du tout intégrée au monde du travail. Alors c’est en train de changer, mais... Bon, il y a plusieurs raisons. D’abord, comme je l’ai dit, c’est que la sieste a un côté un petit peu mal vu, c’est mal vu, c’est vu comme quelqu’un de flemmard, quelqu’un qui a besoin de se reposer, qui est un petit peu... qui n’aime pas beaucoup travailler,etc. Mais je pense que surtout en fait ce qu’il se passe, c’est que ce n’est pas facile à mettre en place parce que les horaires de travail et le monde actuel ne permettent pas forcément d’avoir une pause facilement après le déjeuner. Alors tout d’abord, les employés des grandes entreprises, souvent quand ils déjeunent, ils déjeunent au bureau, c’est- à-dire à la cantine, au restaurant de l’entreprise. Et donc ils ne rentrent pas chez eux, ils n’ont plus le temps de rentrer chez eux, puisque maintenant on sait que les gens ont beaucoup de... passent beaucoup de temps dans les transports en commun ou dans leur voiture pour aller au travail. Et du coup, ils n’ont pas le temps de revenir chez eux et de repartir au travail, en général hein. Donc il faudrait qu’ils fassent la sieste dans l’entreprise. Alors évidemment, qu’est- ce que ça veut dire ? Ça, ça veut dire qu’il faut évidemment créer un lieu, un endroit adapté pour que les gens puissent faire la sieste. Alors, c’est très beau de dire : « c’est bien de faire la sieste et c’est bénéfique pour les entreprises », mais une entreprise il faut qu’elle soit rentable et les locaux c’est souvent... la surface c’est souvent ce qui coûte cher à une entreprise. Donc ça veut dire dédier toute une pièce – et en plus grande puisque souvent il y a beaucoup d’employés – pour la sieste, donc ce n’est pas du tout facile pour les entreprises de prévoir un lieu adéquat pour faire la sieste. Alors, il y a une solution je pense par contre qui est intéressante... Bon, déjà il y a la solution des bars à sieste, comme l’explique l’article, donc ça, bon, pourquoi pas ? Mais bon, ça me paraît un petit peu... oui, il pourrait y avoir des bars à sieste qui s’installent en fait à côté des grandes entreprises, oui, pourquoi pas, mais enfin bon. Mais sinon, une solution qui me parait beaucoup plus adaptée et simple, c’est le travail à domicile, c’est-à-dire le télétravail. Et ça c’est très intéressant parce que de plus en plus on voit que les entreprises adoptent cette façon de travailler, c’est-à- dire que les employés ne viennent pas dans l’entreprise, à l’entreprise, sur place, mais ils restent chez eux et ils travaillent chez eux à leur rythme, ils ont des objectifs précis et ils gèrent leur emploi du temps comme ils veulent tant qu’à la fin du mois ils ont finalement fait... accompli les objectifs. Donc travailler chez soi, bah ça permet notamment de pouvoir faire la sieste. Et ça me paraît d’autant plus adapté que faire la sieste, il y a quand même quelque chose d’un petit peu intime, c’est-à-dire qu’on a quand même besoin de se sentir relaxé, de se sentir un petit comme chez soi dans son lit. C’est aussi ça faire la sieste, ça veut dire se sentir... oui, se sentir relaxé et un petit peu sortir de la pression de l’entreprise, la pression sociale. Donc je crois moi pour ma part que l’idéal pour pouvoir faire la sieste, ça serait le télétravail, travailler à la maison. Donc finalement, je vais passer au point numéro 3 et qui me paraît fondamental et qui est totalement lié à ce problème de sieste et qui englobe finalement ce problème de la sieste, c’est le problème du rythme de vie aujourd’hui. Donc, on voit que le rythme n’arrête pas d’augmenter, c’est... les gens vivent en courant maintenant et... C’est pour ça qu’on n’a pas le temps de faire la sieste, parce que de toute manière on n’a même pas le temps de manger. Donc très souvent, on voit maintenant les gens qui au lieu de prendre du temps pour déjeuner, bah ils mangent un sandwich, même des fois ils mangent un sandwich devant l’ordinateur quoi pour ne pas perdre de temps et continuer à travailler même en mangeant. Donc voilà, on perd aussi beaucoup de temps dans les transports, comme je l’ai dit, donc du coup on a moins de temps après. Et donc avec un rythme de vie comme cela frénétique, eh bien je vois mal comment on pourrait avoir le temps de faire la sieste et c’est évident qu’il y a comme une espèce de décalage entre le fait de se reposer et de rester tranquille en plein milieu de la journée et l’autre image où on voit quelqu’un qui est tout le temps en train de courir et qu’il faut rentabiliser et qu’il faut... et on n’a même plus de temps pour manger. Donc je vois mal comment on peut concilier la sieste et puis ce rythme de vie infernal que maintenant on a dans nos sociétés modernes. Donc je crois que c’est très bien de parler de sieste, des bénéfices de la sieste, etc., mais ça me fait un petit peu rigoler parce que... d’un côté on dit « ah, il faut faire la sieste », mais d’un côté on vit toute la journée en courant, donc ça me paraît un petit peu paradoxal si vous voulez. Je crois que le vrai problème, c’est qu’il faut vivre à nouveau avec un rythme normal, c’est-à-dire que... ce n’est pas qu’il faut être en vacances tout le temps, etc., mais je crois que les gens devraient être beaucoup moins stressés, travailler mais travailler normalement et qu’on ne soit pas tous obligés de courir et dans ce cas-là je crois qu’on pourrait commencer à parler de la sieste. Oui, ce serait plus logique. Donc voilà, donc pour conclure, je vais tout simplement résumer ce que j’ai dit, moi je trouve que la sieste, c’est très bien. Je suis d’accord avec les études qui sont faites par rapport à la santé, par rapport aux bénéfices de la sieste, je crois que c’est vrai. À condition de faire une sieste pas trop longue hein, par contre. Alors ça aussi j’en ai pas parlé, mais bon, il faut... faire la sieste, c’est tout un... c’est tout un savoir-faire hein aussi, bon. Donc je crois que la sieste, c’est bien, je crois cependant que ce n’est pas facile dans nos sociétés aujourd’hui de l’adapter, de la mettre en place dans les entreprises, pour des problèmes d’espace notamment. Et je crois que la solution la plus adaptée, ce serait le télétravail, mais je crois que c’est un petit peu paradoxal parce qu’on parle de la sieste, mais que finalement on devrait peut-être parler davantage ou avant de la sieste de notre rythme de vie qui est trop élevé, un rythme frénétique et les gens courent tout le temps et je crois que c’est problème plus général et plus important. Sujet 2 Tourisme solidaire Les vacances ? Pas pour tout le monde. Certains touristes préfèrent tenter l'aventure du voyage solidaire." Voyager autrement " voilà ce qui motive ces nouveaux adeptes du tourisme responsable. Partir pour rencontrer et nouer des liens de solidarités aux confins de la planète. Lucie Montchoni a rencontré Jean-Christophe Naal, l'un des fondateurs de l'association "Grandir Aventure" , Gilles Vanderpooten, auteur de "Le tour de France du développement durable" et Pierre Ramel, Directeur Général de Planète Urgence. Tous 3 ont constaté que les vacances prennent un aspect "responsable", que l'écotourisme et les congés solidaires ont le vent en poupe. France info.fr, 26-07-2012 Transcription Donc nous avons en fait un document devant les yeux qui est extrait de France info. Donc France info qui est une radio française très connue. Alors, ce document nous parle d’un sujet qui est à la mode actuellement, c’est-à-dire l’écotourisme ou le tourisme solidaire. Dans un premier temps, on apprend qu’il existe un certain nombre de touristes qui préfèrent voyager autrement. C’est-à-dire qu’ils préfèrent faire des voyages solidaires, responsables, et qui donc... je vais l’expliquer plus en détail après, mais ce sont des voyages qui permettent souvent d’aider des personnes et qui permettent de rencontrer donc de nouvelles personnes aux quatre coins de la planète. Donc déjà, le document nous informe par rapport à cela. Et après, dans un deuxième temps, dans le document, on apprend que Lucie Montchovi a rencontré différentes personnes liées au secteur de l’écotourisme et que toutes ces personnes sont d’accord pour dire que l’écotourisme est en vogue, est à la mode, pour reprendre les mots de l’article « les congés solidaires ont le vent en poupe ». Alors la problématique serait donc finalement : qu’est-ce que l’on peut penser de l’écotourisme, quels sontses avantages, quels sont ses limites ou ses défauts ? Mais aussi : pourquoi l’écotourisme, pourquoi est-ce qu’il y a cette mode actuellement ? Et puis ses limites et aussi son avenir, est-ce qu’il s’agit d’une mode passagère ou est-ce que cela va durer ? Donc voilà, je propose d’organiser comme cela mon exposé : 1.- Dans un premier temps, je parlerai des vacances classiques, du tourisme normal et des problèmes que cela génère. Et donc finalement cela nous amènera à répondre à « pourquoi l’écotourisme ? ». 2.- Ensuite, je vais essayer de mieux définir ce que l’on entend par écotourisme. 3.- Après, je parlerai de l’écotourisme en soit, de ses avantages et puis je donnerai mon opinion par rapport à ce mouvement. 4.- Et finalement, je terminerai sur les limites on va dire du tourisme solidaire. Tout d’abord, une question intéressante c’est pourquoi l’écotourisme aujourd’hui, pourquoi cette mode ? Eh bien je crois que cela est dû au... un petit peu au ras-le-bol des vacances normales. Alors c’est-à-dire, ça veut dire quoi « les vacances normales » ? Bon, c’est très large et il y a beaucoup de façons déjà de voyager de façon « normale ». Mais je crois qu’il y a un certain tourisme de masse, ce qu’on appelle le « tourisme de masse » qui est un petit peu... qui n’est pas très bien vu. Par exemple, bon, dans des sites qui sont mondialement connus, je ne sais pas, je pense aux pyramides égyptiennes par exemple. Donc tout ce tourisme qui se rue, tous en même temps, à la même époque, au même moment de l’année sur des sites comme ça très connus. Déjà, souvent ça abime ces sites et puis ça crée certains problèmes liés à la consommation, aux commerces, des fois ça peut aider les populations qui sont sur place, mais ça crée aussi des déséquilibres. Ça crée aussi des problèmes culturels puisqu’on sait que par exemple sur certains... dans certains pays musulmans par exemple, ça peut être choquant pour la population autochtone de voir des gros touristes américains ou occidentaux qui arrivent avec les femmes qui sont... qui mettent des petits shorts et qui ne sont pas du tout couvertes, il y a un certain manque de respect des fois. Ensuite, il y a aussi le tourisme classique des vacances à la plage où tout le monde va sur les mêmes plages au même moment pour consommer, finalement pour faire la queue dans les... pour faire la queue parce qu’il y a trop de monde au même endroit. Voilà, donc je pense que ça, c’est un petit peu... j’ai donné deux exemples, on pourrait en parler longtemps, mais je pense que c’est un petit de cette image mauvaise qu’est né un autre style, une autre envie de vacances. Ensuite, l’écotourisme, c’est quoi exactement ? Bon, je ne suis pas un spécialiste, il y a plusieurs types de tourisme solidaire, mais ça peut être par exemple par rapport à l’écologie. Donc moi j’ai vu un reportage un jour sur des gens qui partaient pour replanter des arbres en fait dans des forêts. Alors je ne sais plus dans quel endroit, c’était un pays nordique. Donc voilà, ce n’était pas des vacances au soleil à bronzer et à se reposer, mais au contraire il y avait un côté actif et un côté solidaire, donc pour aider la planète, pour aider l’écologie, l’environnement et un côté éducatif si vous voulez un petit peu. Donc c’était une famille qui partait et puis ça permettait d’un petit peu éduquer aussi les enfants, de leur montrer qu’il y a autre chose, qu’on peut essayer d’aider la planète, même pendant les vacances. Et ça permettait à ces gens de rencontrer une autre culture, un pays différent dans lequel ils ne seraient peut-être pas allés si c’était pour bronzer. Ça leur a permis de rencontrer des gens différents, des gens qui travaillaient dans les forêts, dans les bois, etc. Un autre exemple, c’est... je crois que c’était un allemand qui était parti en Afrique, dans un pays du tiers monde pour aider les populations locales à construire des puits, des puits qui permettent donc de trouver de l’eau et de donner de l’eau aux populations. Donc pareil, je me souviens, il était très enthousiaste, ça lui avait permis... alors lui il était parti seul et ça lui avait permis de rencontrer des cultures complètement différentes, de rencontrer des gens complètement différents, il était extrêmement épanoui et il expliquait que finalement ça lui avait beaucoup plus apporté que d’aller bronzer à la plage ou d’aller faire la queue dans des musées. Donc voilà deux exemples d’écotourisme ou de tourisme solidaire. Alors, mon opinion, eh bien moi je pense que c’est très bien, que c’est quelque chose de très intéressant, et qu’effectivement, je crois que ça permet de découvrir d’autres cultures, d’autres personnes. Ça permet d’avoir une ouverture d’esprit puisque je crois que quand on voyage, ça ouvre toujours l’esprit et que c’est très important. Et je crois que finalement, en plus d’aider les autres, en plus d’aider la planète, eh bien ça nous aide à nous-mêmes. Donc je crois que vraiment ça fait d’une pierre deux coups comme on dit, c’est-à-dire que vraiment c’est bon pour tout le monde finalement : on fait du bien aux autres, on ne pollue pas la planète, on ne fait pas de la consommation de masse, etc. ; et en même temps, eh bien on s’aide à sois même. Et je crois que ces personnes qui sont parties en tourisme solidaire, finalement elles sont rentrées... les cas que je connais, elles sont rentrées plus reposées que beaucoup de personnes qui sont parties pour se reposer au soleil. Vous voyez ? Donc je crois que psychologiquement... finalement c’est ça qui est important, je crois qu’elles sont rentrées beaucoup plus sereines, beaucoup plus épanouies et finalement beaucoup plus reposées. Donc mon opinion, c’est extrêmement positif, j’ai un avis positif. Je crois que ça a vraiment tous les avantages et j’espère que ce mouvement va continuer à se développer. Enfin, comme j’ai dit, je vais terminer sur les limites de l’écotourisme. Bon bah je pense que comme tout, tout a ses limites. Je crois que... je crois que par exemple, ça peut être un petit peu difficile à mettre en place pour une famille qui a des enfants jeunes, en bas âge. Donc moi j’ai une fille de 2 ans et je me vois mal aller planter des arbres avec ma fille de 2 ans. Je me vois mal aussi aller creuser des puits dans le Sahara avec mes enfants qui sont encore un petit peu trop jeunes. Donc voilà, je pense que ça, c’est une imite par exemple. Une deuxième limite, ça peut être aussi... peut-être l’argent, parce qu’il y a des gens qui... leurs vacances finalement c’est aller chez leurs parents ou dans une maison qu’ils ont à la campagne et ils n’ont pas les moyens forcément de se payer le billet d’avion (parce que dans l’écotourisme, très souvent, puisque c’est du tourisme solidaire, on doit aussi participer... on doit se payer nous même le billet d’avion... bon, et puis après le logement sur place ça dépend). Mais il y a quand même un prix. Donc est-ce que aussi les gens déjà... est-ce qu’ils ont les moyens ? Et est-ce qu’ils sont prêts à payer pour aller aider les autres ? Donc c’est un petit l’aspect... un petit peu les limites. Mais je pense que c’est un mouvement qui a beaucoup de futur, qui a beaucoup d’avenir et j’espère que ça va continuer à se développer. Sujet 3 Les tablettes, à éloigner des enfants En janvier 2013, l’Académie des sciences, dans son rapport «L’enfant et les écrans», exprimait un avis favorable concernant l’utilisation des tablettes par les jeunes enfants. Plus de soixante chercheurs avaient vivement réagi. Selon eux, la tablette, comme tout écran, crée un phénomène d’emprise de l’enfant par la captation de son attention. Il se trouve alors coupé de ses expériences sensorielles, essentielles pour appréhender le monde qui l’entoure, coupé de la relation langagière, cruciale pour apprendre à parler et à penser par soi-même, amputé de la nécessaire mise à distance entre soi et les objets, utile au développement de l’imaginaire, de la capacité à être seul et de la conscience de soi. Des dangers des objets numériques, les créateurs tel SteveJobs en avaient une très nette conscience. Le patron d’Apple reconnaissait imposer une limitation drastique pour ses propres enfants, et bien d’autres géants du numérique ont fait le choix d’écoles déconnectées pour leur progéniture. Le monde de la science et techno| 14.09.2015 Transcription Alors, donc pour ce sujet numéro 1, nous avons comme support un document qui est en fait extrait du journal Le Monde Science et Techno du 14 septembre 2015. Alors, ce document nous parle des nouvelles technologies et plus précisément des tablettes et des enfants, les enfants et les tablettes, et évidemment l’utilisation qu’ils en font. Alors, dans l’article on nous explique qu’en avril 2013, l’Académie des sciences, dans son rapport « l’enfant et les écrans » exprimait un avis favorable concernant l’utilisation des tablettes par les jeunes enfants. Mais, tout de suite après, on nous explique qu’en fait de nombreux chercheurs étaient totalement opposés à cette idée, ils étaient contre cette idée, ils n’étaient pas d’accord. Alors selon ces chercheurs, les tablettes coupent et isolent en fait l’enfant du monde extérieur. Alors d’après eux, c’est très mauvais pour le développement des enfants, donc coupés de la relation langagière cruciale pour apprendre à parler et à penser par soi- même, etc. Donc finalement, l’article termine en expliquant que de nombreuses personnes qui travaillent dans le développement des nouvelles technologies, enfin plutôt dans le commerce on va dire des nouvelles technologies comme les tablettes, notamment il cite le patron... enfin l’ancien patron d’Apple, Steeve Jobs. Donc il nous explique que ces personnes très souvent en fait interdisent à leurs propres enfants l’utilisation des tablettes et des nouvelles technologies en général. Donc, la problématique de l’article est claire, je crois, c’est-à-dire « l’utilisation de tablettes et plus généralement peut-être on pourrait dire des outils numériques, les nouvelles technologies, est-ce que cette utilisation est bonne ou mauvaise pour les jeunes enfants ? ». Donc je vais maintenant essayer de présenter mon opinion par rapport à ce sujet de manière construite et argumentée. Alors, la première chose que je veux vous dire, c’est que je suis père de trois enfants, et de trois jeunes enfants en plus, et donc je connais parfaitement ce problème. Donc j’ai un garçon de 7 ans, un autre garçon de 4 ans et une fille de 2 ans et je peux vous garantir que tous les jours ils veulent utiliser la tablette, utiliser l’ordinateur, aller sur internet pour regarder des choses sur YouTube... Et pas seulement celui qui a 7 ans, mais aussi son frère de 4 ans et même sa sœur de 2 ans. Donc effectivement, je connais bien ce problème. Alors, moi je crois que comme presque tout dans la vie, c’est une question d’équilibre. Donc je pense que ce n’est pas bon de les couper entièrement, de leur interdire totalement les outils technologiques, mais je pense qu’il faut savoir modérer. De toute manière, je crois que c’est impossible de les couper complètement de ces outils technologiques, de leur interdire, parce que déjà je ne crois pas que ce soit une bonne idée, parce qu’à l’école je crois que les enfants entre eux, ils parlent beaucoup de cela puisque ça fait partie de notre quotidien. Et donc, j’imagine mon fils dans une discussion avec d’autres enfants « ah oui, tu as vu le dernier jeu de ci, de ça ? », eh bien il va être isolé de la conversation, mis à part et je crois que ce n’est pas très bien pour lui. Ensuite, je pense que c’est impossible de leur interdire complètement parce que... enfin « impossible », c’est surtout pas bien, je trouve que ce n’est pas bien parce que ces outils font partie de notre quotidien et il ne faut pas nier ce qu’est le présent aujourd’hui. Ils doivent connaître les outils de la vie quotidienne comme ils doivent savoir utiliser un stylo, utiliser... plus tard savoir cuisiner, savoir lire... eh bien je crois que c’est normal de savoir utiliser un ordinateur ou une tablette. Et puis, je crois aussi que ces outils comme la tablette, je suis assez d’accord avec le début de l’article, c’est... il y a de bons côtés. Donc je crois que pour le développement de l’enfant, pour un certain développement, les tablettes c’est très bon. Moi je vois mes enfants, c’est incroyable à quelle vitesse ils apprennent, c’est très intuitif, donc tout seuls ils apprennent en fait et ils comprennent une certaine logique. En plus, que ce soit sur la tablette ou sur internet, ils jouent à des jeux, mais pas n’importe quels jeux, et je vais parler de ça après, qu’il faut contrôler. Mais ils jouent à des jeux intelligents quand même, c’est-à-dire que ce sont des jeux un petit peu mathématiques où il faut trouver une solution pour sortir d’un labyrinthe ou calculer quelque chose, enfin il y a plein de jeux très intelligents où par exemple ils apprennent l’anglais. Donc ils naviguent comme ça sur internet ou ils se chargent eux-mêmes certains jeux pour apprendre l’anglais ou par exemple le français. Donc pour apprendre des langues, il y a plein d’outils très intéressants, même si ça ne remplace pas un professeur, mais ça donne envie, ça stimule. Donc voilà, je pense qu’il y a plein de bons côtés et qu’il ne faut pas interdire complètement. Par contre, je crois qu’il faut contrôler, il ne faut pas leur interdire totalement, mais il ne faut pas non plus que ces nouvelles technologies, qu’il n’y ait que ça. Donc il faut restreindre leur utilisation. Parce que... là je suis d’accord avec la deuxième partie de l’article, les scientifiques : ça isole les enfants. Notamment, je vois ma fille de 2 ans quand elle est sur la tablette, elle ne parle à personne, elle est seule devant ses jeux, donc il n’y a pas d’interactions. Ça stimule énormément la vue, mais les autres sens ne sont pas stimulés, ça isole l’enfant dans un monde. Il y a aussi certains jeux qui sont violents sur la tablette ou sur internet, sur l’ordinateur, ça peut augmenter l’agressivité, la frustration, il n’y a pas de partage... Donc bien évidemment, il y a des choses mauvaises. Et donc, je pense qu’il faut une utilisation modérée et trouvez un équilibre. Il faut aussi utiliser ces outils d’une manière correcte. Donc, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que les enfants, non seulement ils ne peuvent pas jouer tout le temps avec la tablette, mais il faut aussi qu’ils aient un comportement responsable. Quand par exemple on doit passer à table, il faut savoir s’arrêter, donc il faut savoir – même si on est dans un jeu – dire « stop ». Il faut aussi... je pense que c’est très important et c’est la même chose pour la télévision, je crois qu’il faut que les parents soient à côté et qu’il y ait un certain échange. Donc par exemple, c’est complètement différent de regarder la télévision ensemble en famille, même si c’est un dessin animé, que laisser les enfants pendant une heure devant la télé sans même savoir ce qu’ils regardent. Donc... voilà, ça peut être la même la chose pour les tablettes, c’est-à-dire il peut jouer, mais les parents peuvent regarder un peu ce qu’ils font, leur expliquer, les orienter, etc. Et puis il faut aussi qu’ils fassent des activités sur la tablette ou sur l’ordinateur qui soient adaptées à leur âge, bien évidemment. Donc là aussi, ça demande un contrôle des parents. Bien, je voulais parler d’un sujet qui me semble important aussi, je voulais parler de l’école. Alors aujourd’hui, l’école... en tout cas certaines écoles se sont mis bien sûr aux nouvelles technologies, que ce soit les tablettes, que ce soit les écrans interactifs dans la classe, etc. Alors, quand les nouvelles technologies peuvent aider... par exemple pour les professeurs, utilizer internet en cours, on le projette sur un écran, utilizer YouTube notamment, c’est très intéressant. Mais... et surtout avec les enfants, les jeunes enfants, je crois qu’il faut quand même limiter. Donc qu’il y ait un peu de nouvelles technologies dans le bon sens, c’est bien à l’école, mais il ne faut pas que ça remplace le professeur,
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