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DELF B2 PRODCTION ORALE

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Jean K. Mathieu
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https://www.draft2digital.com/catalog/576298
https://www.draft2digital.com/catalog/574380
https://www.draft2digital.com/catalog/574907
https://www.draft2digital.com/catalog/574914
https://www.draft2digital.com/catalog/574933
https://www.draft2digital.com/catalog/574928
https://www.draft2digital.com/catalog/574921
https://www.draft2digital.com/catalog/574926
https://www.draft2digital.com/catalog/617795
https://www.draft2digital.com/catalog/644721
https://www.draft2digital.com/catalog/666830
https://www.draft2digital.com/catalog/684839
https://www.draft2digital.com/catalog/685793
Table of Contents
Title Page
Also By Jean K. MATHIEU
Production Orale DELF B2 - 99 SUJETS POUR RÉUSSIR
Préface
À propos de l’auteur
Introduction
À propos de la production orale
Comment faire
Faire un plan
Structures et phrases pour tous les sujets
Conseils et gestion du stress
S’entraîner à la structure du plan
Mémo
Exemples de plans
Exemple de production orale
6 transcriptions de production orale
99 sujets pour s’entraîner
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DELF B2
PRODUCTION ORALE
99 SUJETS
POUR
RÉUSSIR
© Jean K. MATHIEU, 2019
Sommaire
Introduction
Le diplôme du DELF
À propos de la production orale
1. Ce que l’on attend de vous
2. Les principaux thèmes du DELF B2
Comment faire
1. Trouver la problématique
2. Trouver des idées et des exemples
3. Organiser vos idées
4. Ajouter des exemples
Faire un plan
1. L’introduction
2. Développer les arguments
3. La conclusion
Structures et phrases pour tous les sujets
1. Structures à utiliser pour chaque partie
2. Structures à utiliser au moins une fois
3. Structure que l’examinateur pourrait utiliser
Conseils et gestion du stress
3. Si vous ne savez pas quoi dire
4. Communication para verbale
5. Conseils pour vous améliorer
S’entraîner à la structure du plan
Mémo
Exemples de plans
Exemple de production orale
6 transcriptions de production orale
99 sujets pour s’entraîner
Préface
Chers étudiants,
J’aide les étudiants en français à progresser du niveau débutant à avancé, et
le DELF B2 est une étape importante pour chaque apprenant. Comme vous
le savez surement, se préparer à passer le DELF B2 vous donne l’occasion
d’améliorer vos compétences, mais ce diplôme permettra surtout de faire
valoir vos compétences en français, que vous souhaitiez trouver un travail
ou entrer dans une université en France ou au Canada. J’aide chacun d’entre
vous à atteindre cet objectif et la plupart d’entre vous avez les mêmes
difficultés, c’est à dire :
1. Un manque de confiance en soi. Parler une langue étrangère est
difficile, nous faisons sans cesse beaucoup d’erreur et c’est assez
frustrant. Parce que nous avons peur de faire des erreurs, nous
choisissons souvent de ne pas parler. C’est le plus grand problème des
apprenants en langue, quelle que soit la langue. Nous évitons de nous
confronter à la réalité par peur d’avoir l’air stupides, mais nous
finissons par le rester.
1. Ne pas savoir à quoi s’attendre. La plupart des étudiants passent cet
examen pour la première fois et c’est parfois leur premier examen en
français. Difficile donc de savoir à quoi s’attendre.
1. La pratique orale. Il y a beaucoup de méthodes pour s’entraîner à
l’examen, mais la production orale est toujours la plus difficile. Je
dirais simplement que la plupart des étudiants ne structurent pas assez
leur présentation. Ils ne profitent pas de l’opportunité d’améliorer leur
score bien que ce soit plus facile que ça en ait l’air.
C’est pourquoi j’ai décidé de rassembler toute mon expérience sur cet
examen, et de créer un processus pour comprendre quoi faire pour la partie
orale.
Je suis convaincu que cela va vous aider à gagner du temps et économiser
votre énergie. Mon objectif est que vous puissiez passer cet examen avec
confiance. Pour toute question, contactez-moi par email
jean@itsfrenchjuice.com.
Jean K Mathieu
À propos de l’auteur
J’enseigne le français et je suis spécialisé dans la préparation des examens
et des entretiens et la prononciation.
Cela fait plusieurs années que j’aide les apprenants de français à atteindre
leur objectif, à réussir le DELF, à améliorer leur score au TEF, à passer des
entretiens avec des universités ou pour travailler dans des entreprises
françaises, et à voyager en France en toute confiance.
Introduction
Connaître beaucoup de vocabulaire et toute la grammaire française ne
signifie pas que l’on peut réussir à cet examen. Vous devez être prêt à
passer le DELF B2. Vous devez savoir ce que les examinateurs attendent
de vous. Ils ne s’attendent pas à ce que vous parliez couramment,
néanmoins ils attendent de vous que vous ayez les compétences requises
pour ce niveau.
Réussir le DELF B2 n’est pas seulement une affaire de compétences
langagières. En tant que professeurs nous voulons que nos étudiants
réussissent, mais savoir parler français n’est pas suffisant pour passer le
DELF B2. Les examinateurs attendent de vous que vous ayez des pensées
organisées et structurées. C’est pourquoi ce manuel se concentre sur la
méthodologie et la stratégie.
Le diplôme du DELF
est un diplôme à vie qui est une preuve internationale de votre aptitude
en français
est basé sur le standard international utilisé dans 164 pays (CECR)
est un document officiel international qui ajoute de la valeur à votre
CV
offre des avantages pour accéder aux études supérieures. Il est reconnu
internationalement par les institutions d’études supérieures
francophones, y compris au Canada.
est reconnu par les universités en France (B2 et supérieur)
ouvre les portes à un choix de carrière au Canada et dans le monde
entier.
Passer le DELF B2 va non seulement vous permettre de déterminer votre
compétence en français, mais aussi de :
vous motiver
apprendre
progresser
pratiquer
équilibrer toutes vos compétences
À propos de la production orale
Ce manuel vous présente une méthode pour réussir la production orale du
DELF B2, mais peut aussi vous servir pour d’autres examens du
DELF/DALF.
La partie la plus importante de ce manuel est la partie sur le plan. Il faut la
lire et la relire pour bien la comprendre. La production orale du DELF B2
concerne autant les idées que la structure de la présentation. Il faut
construire une structure logique et y intégrer vos idées et arguments.
À propos de la production orale du DELF B2
Les compétences que les examinateurs attendent de vous :
trouver des arguments
donner votre opinion, défendre vos idées
organiser vos idées et votre présentation (cohérence)
1. Ce que l’on attend de vous
Vous aurez 30 minutes pour préparer une présentation orale de 10 minutes,
basée sur un document déclencheur. Vous devrez ensuite défendre et
discuter de votre opinion avec deux examinateurs pendant environ 10
minutes. Vous allez choisir un sujet parmi les deux qui vous seront
proposés. Il s’agit de choisir le bon. Nous nous concentrons sur la stratégie
et comment obtenir un maximum de points, pas sur votre affinité ou
sensibilité à propos du sujet. Ne choisissez donc pas un sujet seulement
parce qu’il vous intéresse. Vous devrez être capable de présenter vos
arguments et de trouver des exemples.
Le plan de la présentation de la production orale se présente généralement
comme ceci :
Présentation
Introduction : présenter le document,résumer son contenu,
trouver la problématique et présenter la structure de votre plan
(environ 3 minutes)
Développement : présenter et défendre votre opinion en
respectant votre plan (chaque idée principale représente une
partie, vous pouvez avoir un plan en 2 ou 3 parties) (environ 8
minutes)
Conclusion : résumer votre présentation, faire une conclusion et
proposer une ouverture (suggérer d’autres idées) (environ 2
minutes)
Débat
L’examinateur vous posera des questions et vous devrez défendre
votre opinion (7 minutes)
Vous aurez un meilleur score pour la production orale si vous organisez
correctement vos idées et si vos arguments sont logiques. La précision
grammaticale n’est pas la plus importante (vous êtes censé connaître les
structures grammaticales propres au niveau B2), mais vous devez faire de
votre mieux.
Vous devez être capable de :
présenter un document
trouver une problématique à développer
défendre votre opinion en soulignant les éléments pertinents
structurer et organiser vos idées
répondre au point de vue d’un interlocuteur et défendre le votre
2. Les principaux thèmes du DELF B2
Les sujets d’actualité
La culture (cinéma, littérature, arts...)
L’économie
L’environnement/développement durable/écologie
Les transports (en commun, les moyens de transport, les pistes
cyclables, les embouteillages...)
Les loisirs (le sport, le voyage...)
Le monde du travail (entreprise, salariés, chômage...)
L’éducation (les études...)
Le logement
Les nouvelles technologies et Internet
La santé
La famille
Le droit et la justice
La consommation
Comment faire
Lorsque vous préparez votre présentation, vous devez prendre des notes,
écrire ou surligner les mots-clés (5 à 10 suffisent). Ces mots-clés vont vous
aider à trouver le thème principal. Pendant la présentation, vous n’êtes pas
autorisé à lire une réponse écrite, mais seulement vous référer à votre plan
et vos notes. Vous pouvez écrire quelques mots-clés et expressions à utiliser
pour la conclusion. Pendant la préparation, vous pouvez aussi réfléchir aux
questions que pourraient vous poser les examinateurs dans la seconde
partie.
Ensuite :
Trouver la problématique (en vous servant des mots-clés)
Trouver des arguments en utilisant le thème principal et les mots-
clés du document
Trier et organiser vos arguments dans un ordre logique et ajouter
des exemples
Faire un plan (et ajouter les mots-clés)
1. Trouver la problématique
La problématique est une question qu’il vous faut trouver à propos du
sujet et du thème principal. Il faut se mettre à la place des examinateurs. En
effet, ils veulent vérifier que vous avez bien compris le texte. Il faut rester
dans le thème et éviter de faire un hors sujet et de parler d’autre chose.
La problématique est donc une question que l’on va se poser sur un sujet.
Pour trouver la problématique, il faut utiliser les mots-clés du document.
La problématique ce n’est pas :
une question qui va donner lieu à une réponse simple sans interaction :
- Qu’est-ce qu’un trou noir en astronomie ?
- La délinquance en France augmente-t-elle ?
- Qu’est-ce que le sida ?
- Qu’est-ce qu’un satellite ?
Ce n’est pas non plus une question à laquelle nous pouvons répondre par
une définition ou explication simple :
- Comment le sida s’est propagé en Afrique ?
- Quelles sont les différentes sortes de satellites ?
La problématique, c’est :
Une question qui soulève un problème et qui amène d’autres questions et
provoque un débat. C’est une question qui engendre une réflexion qui
sera qu’une partie de la réponse.
Exemples :
- L’existence de trous noirs peut-elle être remise en cause aujourd’hui ?
- Le sentiment d’insécurité est-il lié aux chiffres de la délinquance en
France ?
- Pourquoi le sida ne s’est il pas propagé uniformément en Afrique ?
- En quoi les images satellites permettent elles d’affiner les prévisions
météorologiques ?
- Le graffiti est-il un art ou du vandalisme ?
- Quelle est la place du graffiti dans l’histoire des arts ?
- Doit-on autoriser la télévision aux enfants de moins de trois ans ?
- Pourquoi n’y a-t-il pas plus d’écoles qui imposent l’uniforme ?
- Faut-il interdire la e-cigarette ?
- Peut-on toujours choisir notre profession ?
- La cigarette est-elle dangereuse ?
- Comment éviter que les adolescents boivent trop d’alcool en soirée ?
Comment trouver une problématique ?
1) Trouver plusieurs idées sur le même thème :
Exemple de sujet : « Les transformations du marché du travail »
Thèmes :
- chômage des jeunes
- division du travail
- travail féminin
- discrimination au travail
- réduction du temps de travail
- conditions de travail
- ....
2) Poser une question sur un sujet en particulier :
Par exemple « chômage des jeunes » :
- Quelles sont les causes du chômage des jeunes ?
- Quelles actions ont été faites pour enrayer ce chômage ?
- Ces actions sont-elles efficaces ?
3) Trouver la problématique à partir de ces questions, cela doit amener
d’autres questions qui nécessitent une réflexion :
- Est-il possible de diminuer le chômage des jeunes en France d’une façon
durable ?
- Peut-on dire que le diplôme protège du chômage ?
Si vous avez toujours des doutes, demandez-vous :
- Quelles sont les solutions ?
- Y a-t-il une solution ?
- Comment régler ce problème ?
________
Étape suivante :
Pour être efficace et créatif, vous devez diviser votre travail en deux
parties :
Trouver des idées et des exemples
Trier et organiser les idées
En effet, ces deux tâches font appel à deux parties différentes du cerveau.
Pour plus d’efficacité, concentrez-vous sur une tâche à la fois.
2. Trouver des idées et des exemples
Pour commencer, notez tous les arguments pertinents auxquels vous
pensez. Vous pouvez faire une carte mind-mapping. Écrivez tout ce qui
vous passe par la tête et qui est en relation avec le sujet, vous trierez après.
Notez les arguments et contre arguments.
Comment trouver des idées :
Il y a différents moyens de trouver des idées :
Association mentale, mind mapping
Élargir le contexte de réflexion
Contredire ses propres idées
Réfléchir sur chaque mot-clé du texte
Comparer la situation en France avec celle de votre pays
Faire des remarques générales
Se poser des questions : Quoi ? Qui, Pourquoi ? Où ? Comment ?...
Trouver des arguments en relation avec l’actualité si possible. Ça fera
la différence !
Lorsque vous trouvez une nouvelle idée, vérifiez que vous connaissez tout
le vocabulaire et les structures nécessaires pour la développer. Pour les
examinateurs, peu importe votre opinion, vous devez savoir défendre un
point de vue.
Fixez-vous une limite de temps pour réfléchir aux arguments et ainsi garder
du temps pour les trier et organiser votre plan.
Choisissez les points qui vous paraissent les plus faciles à expliquer et sur
lesquels il est plus facile d’argumenter. Certaines idées peuvent paraître
hors sujet. Si vous n’êtes pas sûr d’avoir le temps de couvrir certains points,
ou si vous ne savez pas où placer ces idées, gardez-les pour la conclusion
et le débat (deuxième partie).
3. Organiser vos idées
Triez vos arguments en deux colonnes (un plan de style binaire est
souvent une bonne idée)
Par exemple :
Problèmes - solutions
Avantages - inconvénients
Aspects positifs - aspects négatifs
Pour - contre
Causes - Conséquences
D’accord - pas d’accord
Situation en France - Situation dans votre pays
...
ou plus complexe :
- comparer les différents points de vue (famille, école, société,
gouvernement, industrie...)
- comparer différents thèmes (économique, collectif, individuel,
politique...)
4. Ajouter des exemples
Les exemples ajoutent du point à vos arguments. Si vous n’arrivez pas à
trouver d’exemple, vous pouvez en inventer s’il est assez réaliste. Personne
ne va vérifier si votre argument est réel ou fictif. L’important est d’illustrer
votre argument. Vous pouvez parler de la situation dans votre pays.
L’examinateur va sûrement vous demander de détailler vos exemples dans
la deuxièmepartie (débat). Comme ce sont des exemples que vous aurez
apportés dans la présentation, il vous sera plus facile d’en parler que s’il
s’agit d’exemples apportés par l’examinateur pendant le débat.
Faire un plan
Vous devez apporter une réflexion sur la problématique lorsque vous allez
développer et présenter vos arguments à l’aide du plan. La structure de
votre plan doit être simple et claire à comprendre pour l’examinateur. Faire
un plan structuré est la chose la plus importante de cet examen. L’écrivain
Boileau disait : « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots
pour le dire arrivent aisément ».
Choisissez la structure de plan qui correspond le mieux à la problématique
(les plans de type binaire – en deux parties – sont les plus simples).
Généralement la structure du plan sera comme ci-dessous. Essayez de la
mémoriser.
Remplissez cette structure avec vos idées :
Introduction
présenter le document
introduire la problématique
présenter la structure de votre plan
Développement
Première idée
argument 1 : exemple 1, 2,...
argument 2 : exemple 1,2,...
Deuxième idée
argument 1 : exemple 1, 2,...
argument 2 : exemple 1, 2,...
Conclusion
Résumer votre argumentaire (développement), répondre à la question,
donner votre opinion personnelle...
Ouverture sur un autre sujet
Ce sera plus facile si vous donnez un titre à chaque partie. Puis, dans
chacun d’elle, vous notez les mots-clés correspondants, avec les arguments
et exemples.
1. L’introduction
Présentez le document : nom de la source (magazine, quotidien, site
Internet), le nom de l’auteur et la date s’ils apparaissent. Ensuite, en une
phrase, expliquez quel est le thème de ce document.
Ensuite, résumez le document. Détaillez chaque partie du document du
début à la fin. Résumez, ne le lisez pas, mais reformulez avec vos propres
mots.
Puis proposez la problématique dont vous souhaitez parler.
Enfin, vous annoncez le plan qui sera au service de votre argumentation.
Attention : ne donnez pas votre opinion ou votre conclusion dans cette
partie.
Pour résumer :
- Présenter le document
- Résumer les idées importantes du document
- Proposer une problématique
- Annoncer la structure de votre plan
2. Développer les arguments
Vous devez faire une transition explicite quand vous passez d’une partie
du plan à l’autre.
Vous devez relier les différentes parties de votre présentation, mais aussi
les arguments entre eux de manière logique. C’est à dire passer d’une idée
à l’autre à l’aide d’une transition pour garder un déroulement logique de la
présentation. Par exemple, dans un plan comprenant deux parties, vous
aurez besoin d’une transition entre les deux parties.
Connecteurs logiques à utiliser :
POUR UTILISEZ EXEMPLES
Ajouter une idée qui peut renforcer
la précédente
Par ailleurs
En outre
De plus
Non seulement...
mais...
Par ailleurs, je ne vois pas pourquoi...
En outre, il convient de...
De plus, la suite des événements a montré
que...
Non seulement elle est intelligente, mais
elle est aimable.
Attirer l’attention sur un exemple ou
un fait précis
Notamment
En particulier
À propos de
Au sujet de
Surtout
Par exemple
Comme
En effet
C’est-à-dire
Cela créera des problèmes, notamment
celui de...
À propos de votre remarque...
Au sujet de notre conversation
téléphonique, je tiens à...
Ainsi j’ai constaté que...
Par exemple vous pourriez...
Concéder Certes... mais
Certes vous êtes en droit de... mais je
pense que...
Conclure
Donc
En conclusion
Pour conclure
Enfin
En bref
Finalement
Pour résumer
Je vous serai donc reconnaissant de bien
vouloir...
En bref, je dirai que cette affaire...
Finalement nous avons renoncé à...
Pour résumer, voilà ce que j’avais à vous
dire...
Emettre des réserves
Toutefois
Cependant
Néanmoins
Pourtant
Toutefois il serait souhaitable de...
Cependant nous aimerions...
Je dois néanmoins préciser que...
Expliquer les
conséquences
C’est pourquoi
Par conséquent
En conséquence
Pour toutes ces
raisons
Ainsi
C’est pourquoi nous regrettons...
Par conséquent je ne crois pas que...
En conséquence, je vous demanderai...
Pour toutes ces raisons, il n’est pas possible de...
Opposer
Contrairement à
Au contraire
Bien que (+ subj.)
Même si (+
indicatif)
Contrairement aux clauses de notre contrat, vous
avez...
Au contraire il vaudrait mieux...
Présenter
chronologiquement
les faits
Avant tout
(Tout) d’abord
Ensuite
De plus
Enfin
Avant tout je dois vous expliquer...
Tout d’abord je vous remercie de...
Ensuite en ce qui concerne...
De plus, je dois préciser que...
Enfin, il me semble que...
Présenter dans la même
phrase
2 idées
une alternative
D’une part...
d’autre part
Soit... soit
Non seulement...
mais...
D’un côté... de
l’autre
D’une part il faudrait fixer une date, d’autre part
nous devrions...
Soit vous acceptez, soit vous renoncez à...
3. La conclusion
1. Résumez votre présentation, et soulignez les points importants que
vous avez abordés.
2. Donnez votre opinion sur cette problématique
3. Posez une autre question, une autre problématique, pour élargir le
champ de la réflexion et préparer le débat à venir. Mentionnez un sujet
que vous n’avez pas inclus dans votre présentation ou que vous n’avez
pas eu le temps de traiter, ou parlez de la situation dans votre pays...)
Pour terminer, remerciez les examinateurs pour leur attention, et indiquez-
leur que vous êtes prêt à répondre à leurs questions.
Structures et phrases pour tous les sujets
Rappelez-vous du plan qu’il est préférable d’utiliser :
Introduction
présenter le document
introduire la problématique
présenter la structure de votre plan
Développement
Première idée
argument 1 : exemple 1, 2,...
argument 2 : exemple 1,2,...
Deuxième idée
argument 1 : exemple 1, 2,...
argument 2 : exemple 1, 2,...
Conclusion
Résumer votre argumentaire (développement), répondre à la question,
donner votre opinion personnelle...
Ouverture sur un autre sujet
1. Structures à utiliser pour chaque partie
Ces structures peuvent s’adapter à n’importe quel sujet, je vous
recommande de les utiliser.
introduction :
présenter le document
- Ce texte est extrait de...... et pose la question/la problématique de.... fait
référence à.../évoque...
Résumer le document :
- D’abord, on lit dans le texte que.... (1er paragraphe)
- le texte dit que.... (2ème paragraphe)
- Il dit aussi que.... (3ème paragraphe)
- Il conclut en disant que.... (conclusion)
- Annoncer la problématique : On peut se demander si/pourquoi....
Annoncer votre plan
Je vais organiser mon exposé en plusieurs parties :
- Tout d’abord/Dans la première partie je vais parler de/je vais expliquer...
- Ensuite dans une deuxième partie, j’aborderai le problème de.... je
parlerai de...
- Enfin, pour terminer, je parlerai de...
Développement
1ère idée
- D’abord, je m’intéresserai à...
- On sait aussi que...
- Par exemple... notamment...
2ème idée
- Abordons maintenant dans une deuxième partie les raisons de...
- Prenons l’exemple de...
Conclusion
- Donc, pour conclure, on peut dire que...
- Finalement,... Enfin,
- Dans mon pays, chez moi, ici, c’est moins/plus/autant... qu’en France...
(comparaison)
Ouverture
- Mais finalement, on peut se demander si...
- Est-ce que le vrai problème ne serait pas plutôt... ?
- Je vous remercie de votre attention et je suis prêt à répondre à vos
questions.
Utiliser les connecteurs logiques entre chaque idée pour montrer qu’elles
sont reliées entre elles.
2. Structures à utiliser au moins une fois
Donner son opinion
- D’après moi/À mon avis, les hommes politiques devraient...
(conditionnel)
- Je pense/crois/trouve que + indicatif
- Je ne pense/crois/trouve pas que + subjonctif
- Je ne suis (pas) sûr que... + subjonctif
- Je me demande si c’est une bonne chose.
- Je ne trouve pas que ce soit une bonne/mauvaise idée/chose +
subjonctif
- Je suis d’accord/pas d’accord avec...
Utiliser le conditionnel
- Si j’étais.....je ferais
-Si j’avais (eu).... je serais (allé)...
Utiliser la comparaison
- Dans mon pays, chez moi, ici, c’est moins/plus/autant... qu’en France...
(comparaison)
Convaincre et donner son opinion lors du débat
Lorsque l’examinateur vous pose des questions, c’est le moment d’utiliser
les expressions pour donner votre opinion et défendre votre point de
vue :
si vous êtes d’accord si vous n’êtes pas d’accord
Je suis de votre avis,
Tout à fait
Je reconnais que.....
Je suis entièrement d’accord avec
vous sur le fait que...
Je partage votre avis sur le fait
que....
Vous avez raison en disant que...
Oui, je pense que c’est possible,
mais...
Je ne partage pas votre point de vue
quand vous dites que....
Je ne suis pas d’accord avec vous...
Je pense au contraire que....
Non, je ne crois pas. Je crois plutôt
que...
Je trouve que
Je crois que
Je pense que
Je suis certain(e) que
Je suis sûr(e) que
+ indicatif
Je ne trouve pas que
Je ne crois pas que
Je ne pense pas que
Je ne suis pas certain(e) que
Je ne suis pas sûr(e) que
Je doute que
+ subjonctif
D’après moi,
À mon avis,
Selon moi,
3. Structure que l’examinateur pourrait utiliser
Ne pensez-vous pas que...?
Croyez-vous réellement que...?
Êtes-vous conscient que...?
N’y a-t-il pas une différence entre..... et...... ?
Conseils et gestion du stress
Avant l’examen, c’est une bonne idée de s’entrainer devant des amis. Au
pire des cas, vous pouvez pratiquer tout fort pour vous-même. Cela vous
aidera à être plus confiant le jour de l’examen.
Pratiquer tout fort et devant un public vous aidera à apprendre à gérer votre
temps et entendre votre propre voix. La répétition est la clé, cela va
améliorer votre confiance en vous lorsque vous parlez français.
3. Si vous ne savez pas quoi dire
Si vous avez un blanc, un trou de mémoire, un doute à propos de la
structure, n’essayez pas de trouver absolument, il est préférable de
s’adapter et de continuer en utilisant l’une de ces techniques :
Dites la phrase la plus simple que vous pouvez, puis vous pouvez changer
cette phrase après avoir dit : « c’est à dire, je veux dire que, autrement dit,
en d’autres termes, ce que je veux dire c’est que... » et répétez exactement
la même chose (vous dîtes presque exactement la même chose, mais cela
donne l’impression que vous détailliez et que vous expliquez) en
changeant juste une seule chose dans la phrase :
- voix passive
- nominalisation (très utilisé dans les journaux et la presse écrite)
- les synonymes
- périphrases : utiliser une phrase pour expliquer un mot que vous ne
connaissez pas
Exemple : La pièce où l’on dort (la chambre).
- métaphores, images, comparaison
Autres techniques à utiliser
- Demander de l’aide à l’examinateur.
Demander de l’aide est une compétence langagière, pourquoi ne pas
l’utiliser ? Parfois les examinateurs ne répondent pas et ont l’air sévères,
mais c’est leur rôle, ne soyez pas déstabilisé.
Excusez-moi, comment est-ce qu’on appelle... ?
- Pendant le débat, si vous ne comprenez pas une question, demandez à
l’examinateur de répéter ou d’expliquer un mot que vous ne comprenez
pas. Cela montre aussi vos compétences en interaction orale.
Excusez-moi, je pense que je n’ai pas bien compris votre question.
Je ne comprends pas ce mot/cette expression.
Vous pouvez répéter, s’il vous plaît ? Qu’est-ce que ça veut dire ?
4. Communication para verbale
Cela semble évident, mais c’est important aussi.
Le langage du corps est la première impression que vous allez donner à
l’examinateur. Que ce soit votre motivation ou votre volonté de réussir,
les examinateurs vont le ressentir à travers votre langage corporel.
Soyez positif. Saluez les examinateurs, souriez, remerciez et saluez en
partant. Cela semble évident, mais c’est toujours apprécié.
Regardez dans les yeux. Regarder les examinateurs dans les yeux est le
meilleur moyen d’établir un contact et d’entretenir leur intérêt par rapport à
votre présentation.
Utilisez votre voix. Parler fort et clairement. Ajouter du contraste lorsque
vous parlez, appuyez votre intonation. L’intonation permet aussi de séparer
les idées et de mettre en valeur les points importants de votre présentation.
Mettez-vous à la place des examinateurs. Vous serez peut-être le
quinzième candidat et les examinateurs auront envie de dormir si le ton de
votre voix est uniforme et monotone. Votre intonation doit être dynamique,
surtout pour l’introduction, ce qui donnera envie aux examinateurs d’en
savoir plus sur votre développement. L’examinateur doit faire le moins
d’efforts possible pour suivre vos idées et vos arguments. C’est pour cela
que nous utilisons les connecteurs logiques tout au long de la présentation
et que vous devez vous entrainer à les utiliser.
Élevez votre voix lorsque vous commencez une phrase, et faites-la
descendre quand vous terminez une phrase. C’est très important et cela va
aider à la clarté de votre plan.
5. Conseils pour vous améliorer
- Prononciation, rythme, intonation : enregistrez-vous lorsque vous
pratiquez. Bien sûr, il est très désagréable d’entendre sa propre voix quand
on n’a pas l’habitude, mais vous allez vous y habituer et cela va vraiment
vous aider ! Cela va également vous aider à vérifier que vous gérez bien
votre temps de présentation.
- Fluidité : utilisez la technique de shadowing :
https://itsfrenchjuice.com/2017/05/17/recipe-shadowing-french/
- Forcez-vous à utiliser 10 connecteurs logiques différents à chaque fois
que vous pratiquez. Prenez l’habitude de les utiliser, et de vous y habituer.
https://itsfrenchjuice.com/2017/05/17/recipe-shadowing-french/
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S’entraîner à la structure du plan
Pour apprendre à créer un plan, entraînez-vous avec ces questions.
Réfléchissez à chacune de ces questions pendant 5 minutes et essayez de
créer un plan très simple, en utilisant les connecteurs logiques ci-après, et
ceux disponible dans la liste donnée précédemment.
1. Pour structurer la présentation
D’un côté..., d’un autre côté,...
Premièrement,... deuxièmement,...
D’une part,... d’autre part,...
D’abord....ensuite,... de plus,... enfin,...Pour conclure...
2. Pour relier les idées entre elles
Cependant
C’est pourquoi
En revanche
D’ailleurs
Par contre
En effet
De plus
Donc
De même
Exemple :
- Est-ce que c’est une bonne idée de s’installer à Paris ?
Vivre à Paris présente certes des avantages. D’abord, les possibilités de
travail y sont nombreuses. Ensuite, la ville offre d’infinies ressources sur le
plan culturel. Par contre, il est difficile de s’y loger et en général, le coût
de la vie est très élevé. En définitive, je te conseillerais de bien réfléchir
avant de t’y installer.
- Les nouvelles technologies présentent d’énormes avantages pour tout le
monde. Êtes-vous d’accord ?
- Le travail est essentiel pour vivre heureux. Êtes-vous d’accord ?
- La vie rurale et la vie urbaine. Discutez-en. Quel est votre choix ?
- Qu’est-ce qui est le plus important : la famille ou le travail ?
- Il faut apprendre les langues étrangères le plus tôt possible. Qu’en dites-
vous ?
- Les milliers d’applications pour smartphones nous rendent-ils plus
intelligents ou complètement assisté et en perte d’autonomie ?
- Le smartphone est-ce un outil efficace pour faire la révolution de
l’information contre les états censurant la liberté d’expression ou mouchard
à retardement répressif ?
- ll faudrait interdire toutes sortes de loteries. Vous n’êtes pas d’accord.
Dites pourquoi.
- ll faudrait interdire tout sorte de censure. Oui ou non. Dites pourquoi.
- La vie rurale et la vie urbaine. Discutez-en. Quel est votre choix ?
- Lire des romans n’est qu’une perte de temps ? Justifiez votre réponse.
- ll faudrait interdire de fumer partout sauf à la maison. Qu’en pensez-
vous ?
- Laisser de la liberté aux adolescents ou pas ?
- L ’éducation des enfants doit être stricte. Qu’en dites-vous ?
- L’ordinateur vous isole du monde. Qu’en Pensez-vous ?
- Lesœuvres d ’art et les trésors architecturaux devraient retourner dans
leur pays d’origine respectif. Etes-vous d ’accord ?
- Les jeunes ne pensent qu’à l’argent. Etes-vous d ’accord ?
- Les vraies vacances sont des vacances où on ne fait rien. Qu’en pensez-
vous ?
- Les amis comptent autant que la famille. Qu’en pensez-vous ?
- C’est important d’être la mode ? Justifiez votre réponse.
- On apprend plus de choses sur Internet que dans les livres. Qu’en pensez-
vous ?
- Un adolescent doit avoir de l ’argent de poche et pouvoir l’utiliser
comme il veut. Justifiez.
- Pensez-vous que dans votre société les jeunes de 18 ans sont libres de
prendre leur propres décisions ? Justifiez votre réponse.
- Certains disent que l’informatique et les nouvelles technologies vont tuer
le livre. Qu’en pensez-vous ?
- Faut-il manger pour vivre ou bien vivre pour manger ? Qu’en pensez-
vous ? 
- Le mensonge est-il inacceptable ou bien parfois nécessaire ? Justifiez
votre réponse.
- L’écologie, c’est votre problème ou bien celui des autres ?
- Le thème de l ’argent est de plus en plus présent dans nos conversations.
Qu’en pensez-vous ?
- Le plus important dans la vie c’est de réussir sa vie professionnelle.
Qu’en pensez-vous ?
- De nos jours, les gens travaillent plus qu’autrefois. Êtes-vous d’accord ?
Justifiez votre opinion.
- Avoir des diplômes est indispensable pour réussir dans la vie. Quelle est
votre opinion sur ce sujet ?
- Que pensez-vous de la possibilité de faire des clones humains ? Donnez
votre avis sur les progrès en génétique.
- Il vaut mieux être célibataire que marié ? Qu’en pensez-vous ?
- Beaucoup de gens émigrent pour améliorer leurs conditions de vie. Qu’en
pensez-vous ? Justifiez votre réponse.
- Vivre seul et heureux ! Justifiez votre point de vue sur cette affirmation.
- Aujourd’hui, les gens cherchent la perfection physique. Donnez votre
opinion sur ce sujet.
- Que pensez-vous de la violence à la télévision ?
- L’argent ne fait pas le bonheur. Qu’en dites-vous ?
- Les sportifs professionnels gagnent énormément d’argent. Est-ce justifié ?
Qu’en pensez-vous ?
- Nous prenons presque tous des médicaments sans demander l’avis du
médecin. Êtes-vous d’accord ? Justifiez votre réponse.
- Avoir un enfant à plus de 40 ans. Qu’en pensez-vous ?
- Pour beaucoup de gens, aimer le sport signifie le regarder à la télévision
seulement. Qu’en dites-vous ?
Mémo
RAPPEL DU PROCESSUS
Introduction
Thème du document
2-3 idées principales du texte (mots-clés)
problématique
annonce du plan
Développement
1ere partie/argument 1/exemple 1, argument2/exemple 2
2eme partie/argument 1/exemple 1, argument 2/exemple 2
Conclusion
Résumé
Opinion
Ouverture/idées supplémentaires/nuancer
+
EXPRESSIONS À UTILISER
Subjonctif :
je ne crois pas que ce soit une bonne/mauvaise idée/chose
Conditionnel :
(si j’étais....., je ferais....)
opposition, comparaison, opinion
+ utiliser 10 connecteurs logiques différents à chaque présentation.
Exemples de plans
Voici quelques exemples de plans pour la production orale du DELF B2.
Pour élaborer la structure du plan, cela doit vous prendre au maximum 30
minutes. Comme votre temps est limité, vous devez prendre des notes et
non pas rédiger des phrases complètes.
La consigne que vous trouverez sûrement à l’examen:
Présenter et défendre un point de vue construit et argumenté à partir d’un
court texte déclencheur.
Débat avec l’examinateur.
SUJET 1
« La crise d’adolescence n’a rien d’une fatalité »
Par Michel Fize, Sociologue au CNRS (Centre national de recherche
scientifique)
A qui revient cette folle idée d’inventer, un jour ... la crise d’adolescence ?
Jean-Jacques Rousseau lui-même, le philosophe pédagogue ! Il n’y aurait,
selon lui, qu’adolescents révoltés ou déprimés... Pourtant tout ceci n’est
qu’une fable ! La crise d’adolescence (de la puberté, en réalité) n’a rien
d’une fatalité, ne répond à aucun déterminisme biologique. Et l’opposition
aux parents – aux enseignants quelquefois – n’est pas une nécessité, même
si les « spécialistes » estiment que non seulement la crise existe, mais
encore qu’il vaut mieux la faire tôt que tard. Nous savons maintenant que
l’erreur d’analyse tient au fait que la plupart des psychologues, psychiatres,
psychanalystes et médecins parlent de l’adolescence sur la base
d’observation de jeunes en difficulté psychologique ou sociale, essayant de
comprendre et de dessiner le « normal » à partir du « pathologique ».
INTRODUCTION :
Présenter le document : texte intitulé « La crise d'adolescence n'a rien
d'une fatalité », écrit par Michel Fize, sociologue au CNRS et tiré du site
20minutes.fr
Résumer le texte : Ce texte remet en question l'existence de la crise
d'adolescence, arguant que ce concept a été défini sur la base d'études
portant uniquement sur des cas pathologiques.
Énoncer la problématique : On peut donc se demander quelle est la
frontière entre une crise d’adolescence normale et un problème
pathologique.
Annoncer votre plan: - le mal être des adolescents
- une crise multi-forme
- la nécessité d'une étude scientifique
PARTIE 1 : Le mal être des adolescents
- opinion : Je pense que le mal être des adolescents est un phénomène
évident et normal.
- argument 1 : les professionnels de l'éducation savent que beaucoup
d'adolescent ont des questions existentielles qui peuvent les déséquilibrer,
sans tomber dans le pathologique.
- argument 2 : beaucoup d'adolescent montrent un désir d'opposition (la
crise n'est pas forcément pathologique / définition de la crise
d'adolescence.) L'adolescence est concrètement une période de crise.
- concession : effectivement, tous les adolescents ne passent pas par là.
PARTIE 2 : Une crise multi-forme
- opinion : tous les adolescents ne vivent pas la crise de la même façon ou
avec la même intensité.
- arguments : basés sur des observations personnelles
- concession : évidemment, je ne suis pas spécialiste.
PARTIE 3 : La nécessité d'une étude scientifique
- opinion : Je pense que le sociologue simplifie la réalité en disant que les
études portent uniquement sur des jeunes en difficulté psychologique ou
sociale.
- argument 1 : son opinion contredit les observations les plus quotidiennes
et l'opinion des spécialistes.
- argument 2 : il n'a qu'un seul argument : les études sont mal faites. Sa
propre étude ne me paraît pas très argumentée.
- argument 3 : la crise d'adolescence ne va pas nécessairement jusqu'au
pathologique. Il faudrait effectivement proposer une étude portant sur un
échantillon représentatif. Mais est-ce-que cela n'a pas déjà été fait ?
- concession : même si ce sociologue exagère, il est possible que Rousseau
ait exagéré également. Les ados ne sont pas tous révoltés.
CONCLUSION
-récapituler : Selon moi, la crise d'adolescente existe, c'est une étape par
laquelle passent de nombreux adolescents. Cependant ils ne la vivent pas
tous avec la même intensité. Entre les extrêmes proposés par Rousseau et
Fize, je constate plutôt une variété de situations. Bien sûr, mon opinion se
base avant tout sur une observation quotidienne et non scientifique.
- introduire le débat avec l'examinateur : je ne pense pas qu'on puisse
sérieusement dire que tous les adolescents en crise sont des cas
pathologiques. Qu'en pensez vous ?
SUJET 2
Violence : les écrans en accusation
Une question complexe qui ne semble pas près d’être résolue.
Ce n’est plus une vague, mais un raz-de-marée. En Europe et aux États-
Unis, les associations familiales et de téléspectateurs, les instances de
régulation voire les chaînes elles-mêmes s’inquiètent de l’impact de la
violence des films et séries télé sur les enfants. Avec chiffres et
expérimentations à la rescousse. Comme cette enquête de Columbia
University expliquant qu’un enfant regardant la télé plus de trois heures par
jour risque cinq fois plus qu’un autre d’avoir un comportement violent à
l’âge adulte. (...) Ou encore comme ces tests canadiens démontrant que le
degré de la violence acceptéepar un jeune est plus élevé que celui d’un
adulte.
Face à certains « experts » pour qui la télévision est responsable de tous les
maux, d’autres comme George Gerbner, pionnier américain des études télé,
osent rappeler que l’industrie du film et les exigences mercantiles sont à
l’origine du phénomène. « L’homme n’a pas attendu la télé pour tuer »,
ironise l’universitaire canadien Richard Tremblay. Le problème, complexe,
exige des réponses forcément nuancées et la responsabilisation des familles
et des parents, eux-mêmes bien souvent en crise. Et puis il y a aussi
Internet : un mal chasse l’autre...
Yves-Marie Labé Le Monde du 3 mai 2003
INTRODUCTION :
Présenter le document : article d'Yves Labbé, dans le quotidien Le Monde
daté du 3 mai 2003, dans lequel il présente différentes opinions sur
l'influence de la violence de la télévision sur les enfants
Résumer le texte : Le texte nous parle de l’inquiétude des parents face à la
violence télévisuelle, puis mentionne le fait qu’une exposition trop
importante à la télévision peut augmenter le risque de comportements
violents. Enfin, un universitaire rappelle que la télévision n’est pas la seule
résponsable.
Énoncer la problématique : Les experts se divisent quant à la question de
l'influence de la violence télévisuelle. Cette influence est-elle réelle ?
Annoncer votre plan: - la violence à la télévision et son influence
- la télévision n'est pas la seule coupable
- la responsabilité des familles
PARTIE 1 : la violence à la télévision
- opinion : La violence et évidement présente à la télévision et elle
influence les enfants
- argument 1 : les dessins animés sont de plus en plus violents
- argument 2 : beaucoup d'enfants ont accès à des programmes qui ne sont
pas pour eux.
- argument 3 : les études de la Columbian University semblent prouver
l'influence de la télévision
- concession : il est peut-être trop facile d'attribuer tous les phénomènes de
violence à la seule télévision.
PARTIE 2 : la télévision n'est pas la seule coupable
- opinion : comme l'indique l'auteur, d'autres médias et d'autres facteurs
entre largemment en jeu dans l'évolution de la violence chez les jeunes.
- argument 1 : La publicité omniprésente (affiches...) qui peut parfois
choquer les enfants.
- argument 2 : Les journaux (magazines, radio, télévisions...) montrent sans
cesse un mond en proie à la violence.
- argument 2 : Sur Internet, les enfants ont accès encore plus facilement à
beaucoup de choses (pornographie, violences, racisme...)
PARTIE 3 : la responsabilité des familles
- opinion : la responsabilité est avant tout celle des parents
- argument 1 : un enfant qui regarde la télévision 3 heures par jour, c'est
avant tout un enfant dont les parents ne s'occupent pas.
- argument 2 : pour comprendre ce qu'il voit, l'enfant a besoin d'en parler
avec un adulte.
- argument 3 : le désir de carrière ou d'auto-réalisation amène les parents à
négliger leurs enfants.
- concession : Bien sûr, il faut reconnaître que l'évolution rapide de la
société place les parents dans des situations auxquelles ils ne sont pas
préparés.
CONCLUSION
- récapituler : Les études semblent montrer que la violence télévisuelle
influence les enfants. Je suis tout à fait d'accord, même si il me semble que
la télévision ne peut pas être considérée comme la seule responsable. Selon
moi, la responsabilité est avant tout celle des parents : ceux-ci doivent être
présent auprès de leurs enfants pour les aider à comprendre le monde qui les
entoure.
- introduire le débat avec l'examinateur : dans tous les cas, je ne suis pas
sûr qu'on puisse affirmer que le monde actuel est plus violent qu'il y a cent
ans, ou même cinquante ans. Cela est difficile à vérifier, n'est-ce pas ?
Exemple de production orale
SUJET
La pratique du vélo est en plein essor : 3 millions de cycles vendus chaque
année en France et avec 5 vélos pour 100 habitants, notre pays se place en
troisième position derrière les Pays-Bas et l’Allemagne.
La pratique du vélo en ville réduit souvent le temps de parcours, notamment
le temps perdu en recherche de stationnement, est peu onéreuse, bénéfique
pour la santé et répond aux préoccupations du Grenelle de l’environnement.
Elle répond ainsi à différentes problématiques : déplacement, santé,
réduction de la pollution...
L’article est tiré du site Internet « développement-durable.gouv.fr »
Ce document est un article tiré du site Internet « développement-
durable.gouv.fr »
Le sujet de ce texte est la pratique du vélo et ses avantages.
(INTRODUCTION)
Dans ce texte, on apprend que les Français possèdent un grand nombre de
vélos. C’est d’ailleurs ceux qui ont le plus de vélos en Europe derrière les
Pays-Bas et l’Allemagne. On nous dit également que la pratique du vélo est
bonne pour ne pas perdre de temps sur les routes et pour économiser de
l’argent. Enfin, dans ce texte, on mentionne aussi que cette pratique est
bonne pour la santé et pour l’environnement.
(PROBLÉMATIQUE)
Suite à la lecture de ce texte, on peut se poser la question suivante : qu’en
est-il de la pratique du vélo à Séoul ?
(ANNONCE DU PLAN)
Je parlerai dans un premier temps de la pratique du vélo dans la capitale
sud-coréenne. Ensuite, je m’interrogerai sur les avantages dont pourraient
bénéficier les habitants de Séoul à pratiquer plus régulièrement le cyclisme.
(DÉVELOPPEMENT)
Mais tout d’abord, je présenterai la pratique du vélo à Séoul.
Comme vous avez pu sûrement le voir, les Coréens ne pratiquent pas
beaucoup le vélo. Vous pouvez voir évidemment des voitures et seulement
quelques cyclistes sur les routes de la ville. Les Coréens ne sont pas de
grands fans de cyclisme. Néanmoins, il est vrai que le soir près du fleuve
Han, les personnes faisant du vélo sont nombreuses. Le vélo en Corée n’est
pas considéré comme un moyen de transport, mais plutôt comme un objet
pour les loisirs et c’est la raison pour laquelle le vélo a une place marginale
dans la palette des transports utilisés pour se rendre au travail. Bon nombre
de Coréens utiliseront le métro, le bus et surtout la voiture qui cause,
comme on le sait, de grands problèmes : embouteillages et pollution. Si
vous vous baladez près des grands axes le matin et aux heures de pointe,
vous pourrez facilement voir des files de voitures avançant à allure
d’escargot.
Cependant, et c’est ce que nous allons voir maintenant, les Coréens
pourraient trouver de nombreux avantages à utiliser le vélo comme moyen
de transport.
Premièrement, dans les rues très bouchonnées de la capitale, le vélo peut
être un moyen efficace pour se rendre à son bureau tout en évitant les
embouteillages. Personnellement, je prends le vélo pour me rendre à mon
entreprise et je trouve que c’est très pratique. J’ai souvent recommandé à
mes amis, à mes collègues qui prennent la voiture alors qu’ils n’habitent pas
plus loin justement de l’entreprise que moi.
Deuxièmement, le vélo peut être un bon moyen pour faire du sport. Donc
tout en étant utilisé comme moyen de transport, il peut être également utile
pour maintenir notre santé en bonne condition. En effet, en faisant du vélo,
on doit utiliser ses muscles et également son souffle. C’est un excellent
exercice pour nous les citadins qui ne faisons pas assez de sport. Comme on
sait, il y a de plus en plus de personnes ayant des problèmes de santé,
notamment aussi d’obésité et ça pourrait être une bonne solution pour
combattre ces problèmes.
De plus, comparé à la voiture, c’est un transport économique. La voiture
coûte au moins 300 € par mois pour son entretien et son fonctionnement.
Inutile de dire que le vélo coûte beaucoup moins cher à entretenir. Je trouve
ridicules les personnes qui dépensent des sommes folles pour leur voiture et
son entretien. Certains sont prêts à s’endetter pour pouvoir acheter une
voiture de luxe afin d’impressionner leurs amis.
Enfin utiliser son vélo est un bon geste pour l’environnement. En effet, le
vélo ne rejette pas de CO2 comme les véhicules tels que les voitures. Donc
utiliser son vélo c’estpréserver l’environnement et participer à
l’amélioration de la qualité de l’air. J’ai voyagé une fois à Amsterdam et
j’ai pu voir les bénéfices du vélo particulièrement en ce qui concerne la
qualité de l’air que nous respirons. La ville d’Amsterdam est une ville très
peuplée, mais parce que ses habitants utilisent le vélo dans sa grande
majorité, l’air qu’on y respire est peu pollué.
(CONCLUSION)
Ainsi nous avons pu voir la place du vélo dans les transports utilisés par les
Coréens de Séoul. J’ai ensuite parlé des différents avantages que les
habitants de Séoul pourraient tirer en utilisant plus souvent le vélo pour se
rendre notamment à leur travail.
Selon moi, je pense que la mairie de Séoul devrait faire plus de choses pour
promouvoir la pratique du vélo et justement la pratique du vélo comme
transport dans cette ville. En effet, j’ai adopté le vélo comme transport
depuis longtemps, mais je ne pense pas que ce soit une bonne idée, car c’est
un transport un peu dangereux dans cette ville. En effet, la mairie de Séoul
doit encore faire des efforts pour créer des pistes cyclables et mettre en
place des équipements pour améliorer la condition des cyclistes. Je suis sûr
que ça encouragerait plus de Coréens à prendre leur vélo.
6 transcriptions de production orale
Sujet 1
La sieste au travail : une idée qui fait son chemin
Le Larousse accueillera le verbe « siester » dans son édition 2016 mais
malgré ses attraits évidents, la sieste est perçue en France comme du temps
volé à la journée de travail. Des études plaident pourtant en sa faveur. Cette
pause contribue à minimiser stress, sautes d’humeur et manque de
concentration. Elle augmente même la créativité et la productivité. Mais
seule une poignée d’entreprises ont instauré une « siesteria » digne
d’accueillir les moments de torpeur de leurs salariés. Aussi les actifs se
replient-ils sur le lit de l’infirmerie, le canapé de l’open space, la banquette
arrière de l’automobile. Des bars à sieste proposent de la faire, à la demande
et sans complexe, moyennant 5 à 27 euros. Les formules et le confort
varient selon les établissements : microsieste ou royale, en bulle
individuelle ou en espace partagé, dans un hamac ou un fauteuil apesanteur,
sur un matelas à eau ou un lit massant de Shiatsu...
Le Monde 10.07.2015 Par Marlène Duretz
Transcription
Alors le document déclencheur, c’est un petit article qui est extrait du
journal très connu Le Monde et donc c’est un petit article qui date de 2015
et qui est écrit par Marlène Duretz.
Alors donc cet article, il nous parle de la sieste, la sieste au travail : une
idée qui fait son chemin. C’est-à-dire que de plus en plus, on pense que
c’est important de faire la sieste et on revient un petit peu à cette idée de
sieste qui a été très longtemps abandonnée, en tout cas en France. OK, donc
pour résumer rapidement cet article, on peut le diviser en 4 parties.
Tout d’abord, on nous explique que la sieste est perçue en France comme
quelque chose de pas très bien, comme du temps volé à sa journée de
travail.
Ensuite, dans l’article, on nous explique que cette pause contribue à plein
de bonnes choses, donc minimiser le stress, etc.
Ensuite, dans l’article on nous parle un petit peu des entreprises, donc
que certaines entreprises ont instauré une « siesteria », d’accord.
Et finalement, l’article nous explique qu’il y a aussi des bars à sieste et
nous parle un petit peu des bars à sieste, voilà.
Donc, le problème soulevé par ce document, enfin le problème... en fait,
c’est tout simplement la sieste, donc la sieste... comment est-ce qu’est vue
la sieste aujourd’hui dans notre société en France en tout cas et... est-ce
qu’il faut faire la sieste ou est-ce qu’il ne faut pas faire la sieste ? Et puis
quelles sont les solutions pour les entreprises, parce que ce n’est pas
toujours facile pour une entreprise de pouvoir avoir les installations
nécessaires, l’espace nécessaire pour pouvoir proposer une sieste à ses
employés.
Donc, je vais parler de ce thème avec le plan suivant :
1.- Donc, premièrement, je vais parler de la sieste en général, donc la
sieste qui est vraiment un... selon moi un besoin biologique et donc ses
conséquences sur le plan de la santé, du corps.
2.- Après, je parlerai plus spécifiquement de la sieste dans le monde du
travail et dans les entreprises aujourd’hui et puis en France, comment la
sieste est vue et quelles seraient les solutions ?
3.- Et finalement je voudrai élargir un petit peu le thème de la sieste à
notre... à nos sociétés qui ont aujourd’hui un rythme frénétique, au rythme
de vie actuel qui est souvent critiqué et qui à mon avis n’est pas très bon
pour la santé. Donc voilà, je crois que finalement, le problème de la sieste
ou pas la sieste, c’est finalement un problème plus général qui est lié au
rythme de vie actuel des pays occidentaux.
Et puis je terminerai sur une petite conclusion, voilà.
Donc, première chose, la sieste qu’est-ce que c’est ? Eh bien, il faut tout
d’abord savoir que le mot sieste en Français, il vient de l’Espagnole « siesta
» et évidemment ce mot « siesta » vient du latin en fait. Alors qu’est-ce que
ça veut dire, d’où ça vient ? ça vient de six, de sexta, six, et alors cela veut
dire que c’est la sixième heure. C’est-à- dire qu’en fait... ça veut dire qu’au
bout de six heures après s’être réveillé le matin, six heures après, le corps,
biologiquement, le corps humain a besoin de faire une pause au bout de six
heures. Alors c’est intéressant de savoir que les gens pensent qu’en fait on a
besoin de faire une sieste après le repas, après le déjeuner, parce que la
digestion fatigue le corps, c’est-à-dire que tout le sang va dans les intestins
et puis on a comme un coup de fatigue. Mais alors c’est vrai, ce n’est pas
faux, mais ce n’est pas seulement ça parce qu’en fait des études ont montré
que même si on ne déjeune pas juste avant, eh bien au bout de six heures à
peu près dans la journée, 6 heures après s’être réveillé, on a un coup de
fatigue, un coup de barre comme on dit. Donc c’est vrai que le repas
accentue cela, mais ce n’est pas le repas qui cause ça, donc biologiquement
on a besoin au bout de six heures d’un moment de repos.
Alors, aujourd’hui dans nos sociétés, la sieste est... en France en tout cas
revient à la mode, c’est vrai, mais pendant très longtemps elle a été mal vue.
Elle a été assimilée à la flemmardise, le fait d’être flemmard, d’être
paresseux, de ne pas beaucoup travailler, etc. Et c’est dommage parce
qu’on... maintenant, c’est un peu plus à la mode et de nouvelles études ont
été faites et on voit que la sieste a énormément de bénéfices sur la santé et
sur le rendement même au travail. Donc on voit que la sieste – comme le dit
l’article – augmente la mémoire, la sieste augmente la bonne humeur, la
sieste permet d’être plus actif au travail et puis la sieste est bon pour
notamment le stress et toutes les maladies liées au stress, notamment les
problèmes de cœur, les problèmes d’hypertension et puis même peut-être
sur le cancer hein, puisqu’on dit que le cancer est souvent lié au stress. Et
donc aussi une meilleure efficacité au travail. Donc, pourquoi ne pas se
remettre effectivement à la sieste aujourd’hui ? D’ailleurs, on voit que les
enfants font la sieste, ont besoin de faire la sieste, et dans les écoles les
enfants font la sieste même jusqu’à assez tard, jusqu’à 5 ans il me semble
en France. Donc pourquoi pas dans les entreprises ?
La deuxième partie de mon exposé, donc la sieste dans le monde du
travail. Eh bien c’est vrai que dans le monde du travail, en tout cas en
France, la sieste n’est pas... enfin jusqu’à il y a une dizaine ou une vingtaine
d’années, la sieste n’était pas du tout intégrée au monde du travail. Alors
c’est en train de changer, mais... Bon, il y a plusieurs raisons. D’abord,
comme je l’ai dit, c’est que la sieste a un côté un petit peu mal vu, c’est mal
vu, c’est vu comme quelqu’un de flemmard, quelqu’un qui a besoin de se
reposer, qui est un petit peu... qui n’aime pas beaucoup travailler,etc. Mais
je pense que surtout en fait ce qu’il se passe, c’est que ce n’est pas facile à
mettre en place parce que les horaires de travail et le monde actuel ne
permettent pas forcément d’avoir une pause facilement après le déjeuner.
Alors tout d’abord, les employés des grandes entreprises, souvent quand
ils déjeunent, ils déjeunent au bureau, c’est- à-dire à la cantine, au
restaurant de l’entreprise. Et donc ils ne rentrent pas chez eux, ils n’ont plus
le temps de rentrer chez eux, puisque maintenant on sait que les gens ont
beaucoup de... passent beaucoup de temps dans les transports en commun
ou dans leur voiture pour aller au travail. Et du coup, ils n’ont pas le temps
de revenir chez eux et de repartir au travail, en général hein. Donc il
faudrait qu’ils fassent la sieste dans l’entreprise. Alors évidemment, qu’est-
ce que ça veut dire ? Ça, ça veut dire qu’il faut évidemment créer un lieu,
un endroit adapté pour que les gens puissent faire la sieste.
Alors, c’est très beau de dire : « c’est bien de faire la sieste et c’est
bénéfique pour les entreprises », mais une entreprise il faut qu’elle soit
rentable et les locaux c’est souvent... la surface c’est souvent ce qui coûte
cher à une entreprise. Donc ça veut dire dédier toute une pièce – et en plus
grande puisque souvent il y a beaucoup d’employés – pour la sieste, donc
ce n’est pas du tout facile pour les entreprises de prévoir un lieu adéquat
pour faire la sieste. Alors, il y a une solution je pense par contre qui est
intéressante... Bon, déjà il y a la solution des bars à sieste, comme
l’explique l’article, donc ça, bon, pourquoi pas ? Mais bon, ça me paraît un
petit peu... oui, il pourrait y avoir des bars à sieste qui s’installent en fait à
côté des grandes entreprises, oui, pourquoi pas, mais enfin bon. Mais sinon,
une solution qui me parait beaucoup plus adaptée et simple, c’est le travail à
domicile, c’est-à-dire le télétravail. Et ça c’est très intéressant parce que de
plus en plus on voit que les entreprises adoptent cette façon de travailler,
c’est-à- dire que les employés ne viennent pas dans l’entreprise, à
l’entreprise, sur place, mais ils restent chez eux et ils travaillent chez eux à
leur rythme, ils ont des objectifs précis et ils gèrent leur emploi du temps
comme ils veulent tant qu’à la fin du mois ils ont finalement fait... accompli
les objectifs. Donc travailler chez soi, bah ça permet notamment de pouvoir
faire la sieste. Et ça me paraît d’autant plus adapté que faire la sieste, il y a
quand même quelque chose d’un petit peu intime, c’est-à-dire qu’on a
quand même besoin de se sentir relaxé, de se sentir un petit comme chez soi
dans son lit. C’est aussi ça faire la sieste, ça veut dire se sentir... oui, se
sentir relaxé et un petit peu sortir de la pression de l’entreprise, la pression
sociale. Donc je crois moi pour ma part que l’idéal pour pouvoir faire la
sieste, ça serait le télétravail, travailler à la maison.
Donc finalement, je vais passer au point numéro 3 et qui me paraît
fondamental et qui est totalement lié à ce problème de sieste et qui englobe
finalement ce problème de la sieste, c’est le problème du rythme de vie
aujourd’hui. Donc, on voit que le rythme n’arrête pas d’augmenter, c’est...
les gens vivent en courant maintenant et... C’est pour ça qu’on n’a pas le
temps de faire la sieste, parce que de toute manière on n’a même pas le
temps de manger. Donc très souvent, on voit maintenant les gens qui au lieu
de prendre du temps pour déjeuner, bah ils mangent un sandwich, même des
fois ils mangent un sandwich devant l’ordinateur quoi pour ne pas perdre de
temps et continuer à travailler même en mangeant.
Donc voilà, on perd aussi beaucoup de temps dans les transports, comme je
l’ai dit, donc du coup on a moins de temps après. Et donc avec un rythme
de vie comme cela frénétique, eh bien je vois mal comment on pourrait
avoir le temps de faire la sieste et c’est évident qu’il y a comme une espèce
de décalage entre le fait de se reposer et de rester tranquille en plein milieu
de la journée et l’autre image où on voit quelqu’un qui est tout le temps en
train de courir et qu’il faut rentabiliser et qu’il faut... et on n’a même plus
de temps pour manger. Donc je vois mal comment on peut concilier la
sieste et puis ce rythme de vie infernal que maintenant on a dans nos
sociétés modernes. Donc je crois que c’est très bien de parler de sieste, des
bénéfices de la sieste, etc., mais ça me fait un petit peu rigoler parce que...
d’un côté on dit « ah, il faut faire la sieste », mais d’un côté on vit toute la
journée en courant, donc ça me paraît un petit peu paradoxal si vous voulez.
Je crois que le vrai problème, c’est qu’il faut vivre à nouveau avec un
rythme normal, c’est-à-dire que... ce n’est pas qu’il faut être en vacances
tout le temps, etc., mais je crois que les gens devraient être beaucoup moins
stressés, travailler mais travailler normalement et qu’on ne soit pas tous
obligés de courir et dans ce cas-là je crois qu’on pourrait commencer à
parler de la sieste. Oui, ce serait plus logique.
Donc voilà, donc pour conclure, je vais tout simplement résumer ce que
j’ai dit, moi je trouve que la sieste, c’est très bien. Je suis d’accord avec
les études qui sont faites par rapport à la santé, par rapport aux bénéfices de
la sieste, je crois que c’est vrai. À condition de faire une sieste pas trop
longue hein, par contre. Alors ça aussi j’en ai pas parlé, mais bon, il faut...
faire la sieste, c’est tout un... c’est tout un savoir-faire hein aussi, bon. Donc
je crois que la sieste, c’est bien, je crois cependant que ce n’est pas facile
dans nos sociétés aujourd’hui de l’adapter, de la mettre en place dans les
entreprises, pour des problèmes d’espace notamment. Et je crois que la
solution la plus adaptée, ce serait le télétravail, mais je crois que c’est un
petit peu paradoxal parce qu’on parle de la sieste, mais que finalement on
devrait peut-être parler davantage ou avant de la sieste de notre rythme de
vie qui est trop élevé, un rythme frénétique et les gens courent tout le temps
et je crois que c’est problème plus général et plus important.
Sujet 2
Tourisme solidaire
Les vacances ? Pas pour tout le monde. Certains touristes préfèrent tenter
l'aventure du voyage solidaire." Voyager autrement " voilà ce qui motive
ces nouveaux adeptes du tourisme responsable. Partir pour rencontrer et
nouer des liens de solidarités aux confins de la planète. Lucie Montchoni a
rencontré Jean-Christophe Naal, l'un des fondateurs de l'association
"Grandir Aventure" , Gilles Vanderpooten, auteur de "Le tour de France du
développement durable" et Pierre Ramel, Directeur Général de Planète
Urgence. Tous 3 ont constaté que les vacances prennent un aspect
"responsable", que l'écotourisme et les congés solidaires ont le vent en
poupe.
France info.fr, 26-07-2012
Transcription
Donc nous avons en fait un document devant les yeux qui est extrait de
France info. Donc France info qui est une radio française très connue.
Alors, ce document nous parle d’un sujet qui est à la mode actuellement,
c’est-à-dire l’écotourisme ou le tourisme solidaire.
Dans un premier temps, on apprend qu’il existe un certain nombre de
touristes qui préfèrent voyager autrement. C’est-à-dire qu’ils préfèrent faire
des voyages solidaires, responsables, et qui donc... je vais l’expliquer plus
en détail après, mais ce sont des voyages qui permettent souvent d’aider des
personnes et qui permettent de rencontrer donc de nouvelles personnes aux
quatre coins de la planète. Donc déjà, le document nous informe par rapport
à cela.
Et après, dans un deuxième temps, dans le document, on apprend que
Lucie Montchovi a rencontré différentes personnes liées au secteur de
l’écotourisme et que toutes ces personnes sont d’accord pour dire que
l’écotourisme est en vogue, est à la mode, pour reprendre les mots de
l’article « les congés solidaires ont le vent en poupe ».
Alors la problématique serait donc finalement : qu’est-ce que l’on peut
penser de l’écotourisme, quels sontses avantages, quels sont ses limites
ou ses défauts ? Mais aussi : pourquoi l’écotourisme, pourquoi est-ce qu’il
y a cette mode actuellement ? Et puis ses limites et aussi son avenir, est-ce
qu’il s’agit d’une mode passagère ou est-ce que cela va durer ?
Donc voilà, je propose d’organiser comme cela mon exposé :
1.- Dans un premier temps, je parlerai des vacances classiques, du
tourisme normal et des problèmes que cela génère. Et donc finalement cela
nous amènera à répondre à « pourquoi l’écotourisme ? ».
2.- Ensuite, je vais essayer de mieux définir ce que l’on entend par
écotourisme.
3.- Après, je parlerai de l’écotourisme en soit, de ses avantages et puis je
donnerai mon opinion par rapport à ce mouvement.
4.- Et finalement, je terminerai sur les limites on va dire du tourisme
solidaire.
Tout d’abord, une question intéressante c’est pourquoi l’écotourisme
aujourd’hui, pourquoi cette mode ? Eh bien je crois que cela est dû au... un
petit peu au ras-le-bol des vacances normales. Alors c’est-à-dire, ça veut
dire quoi « les vacances normales » ? Bon, c’est très large et il y a beaucoup
de façons déjà de voyager de façon « normale ». Mais je crois qu’il y a un
certain tourisme de masse, ce qu’on appelle le « tourisme de masse » qui est
un petit peu... qui n’est pas très bien vu. Par exemple, bon, dans des sites
qui sont mondialement connus, je ne sais pas, je pense aux pyramides
égyptiennes par exemple. Donc tout ce tourisme qui se rue, tous en même
temps, à la même époque, au même moment de l’année sur des sites comme
ça très connus. Déjà, souvent ça abime ces sites et puis ça crée certains
problèmes liés à la consommation, aux commerces, des fois ça peut aider
les populations qui sont sur place, mais ça crée aussi des déséquilibres. Ça
crée aussi des problèmes culturels puisqu’on sait que par exemple sur
certains... dans certains pays musulmans par exemple, ça peut être choquant
pour la population autochtone de voir des gros touristes américains ou
occidentaux qui arrivent avec les femmes qui sont... qui mettent des petits
shorts et qui ne sont pas du tout couvertes, il y a un certain manque de
respect des fois. Ensuite, il y a aussi le tourisme classique des vacances à la
plage où tout le monde va sur les mêmes plages au même moment pour
consommer, finalement pour faire la queue dans les... pour faire la queue
parce qu’il y a trop de monde au même endroit. Voilà, donc je pense que ça,
c’est un petit peu... j’ai donné deux exemples, on pourrait en parler
longtemps, mais je pense que c’est un petit de cette image mauvaise qu’est
né un autre style, une autre envie de vacances.
Ensuite, l’écotourisme, c’est quoi exactement ? Bon, je ne suis pas un
spécialiste, il y a plusieurs types de tourisme solidaire, mais ça peut être par
exemple par rapport à l’écologie. Donc moi j’ai vu un reportage un jour sur
des gens qui partaient pour replanter des arbres en fait dans des forêts.
Alors je ne sais plus dans quel endroit, c’était un pays nordique. Donc voilà,
ce n’était pas des vacances au soleil à bronzer et à se reposer, mais au
contraire il y avait un côté actif et un côté solidaire, donc pour aider la
planète, pour aider l’écologie, l’environnement et un côté éducatif si vous
voulez un petit peu. Donc c’était une famille qui partait et puis ça permettait
d’un petit peu éduquer aussi les enfants, de leur montrer qu’il y a autre
chose, qu’on peut essayer d’aider la planète, même pendant les vacances. Et
ça permettait à ces gens de rencontrer une autre culture, un pays différent
dans lequel ils ne seraient peut-être pas allés si c’était pour bronzer. Ça leur
a permis de rencontrer des gens différents, des gens qui travaillaient dans
les forêts, dans les bois, etc. Un autre exemple, c’est... je crois que c’était
un allemand qui était parti en Afrique, dans un pays du tiers monde pour
aider les populations locales à construire des puits, des puits qui permettent
donc de trouver de l’eau et de donner de l’eau aux populations. Donc pareil,
je me souviens, il était très enthousiaste, ça lui avait permis... alors lui il
était parti seul et ça lui avait permis de rencontrer des cultures
complètement différentes, de rencontrer des gens complètement différents,
il était extrêmement épanoui et il expliquait que finalement ça lui avait
beaucoup plus apporté que d’aller bronzer à la plage ou d’aller faire la
queue dans des musées. Donc voilà deux exemples d’écotourisme ou de
tourisme solidaire.
Alors, mon opinion, eh bien moi je pense que c’est très bien, que c’est
quelque chose de très intéressant, et qu’effectivement, je crois que ça
permet de découvrir d’autres cultures, d’autres personnes. Ça permet
d’avoir une ouverture d’esprit puisque je crois que quand on voyage, ça
ouvre toujours l’esprit et que c’est très important. Et je crois que
finalement, en plus d’aider les autres, en plus d’aider la planète, eh bien ça
nous aide à nous-mêmes. Donc je crois que vraiment ça fait d’une pierre
deux coups comme on dit, c’est-à-dire que vraiment c’est bon pour tout le
monde finalement : on fait du bien aux autres, on ne pollue pas la planète,
on ne fait pas de la consommation de masse, etc. ; et en même temps, eh
bien on s’aide à sois même. Et je crois que ces personnes qui sont parties
en tourisme solidaire, finalement elles sont rentrées... les cas que je connais,
elles sont rentrées plus reposées que beaucoup de personnes qui sont parties
pour se reposer au soleil. Vous voyez ? Donc je crois que
psychologiquement... finalement c’est ça qui est important, je crois qu’elles
sont rentrées beaucoup plus sereines, beaucoup plus épanouies et
finalement beaucoup plus reposées. Donc mon opinion, c’est extrêmement
positif, j’ai un avis positif. Je crois que ça a vraiment tous les avantages et
j’espère que ce mouvement va continuer à se développer.
Enfin, comme j’ai dit, je vais terminer sur les limites de l’écotourisme.
Bon bah je pense que comme tout, tout a ses limites. Je crois que... je crois
que par exemple, ça peut être un petit peu difficile à mettre en place pour
une famille qui a des enfants jeunes, en bas âge. Donc moi j’ai une fille de 2
ans et je me vois mal aller planter des arbres avec ma fille de 2 ans. Je me
vois mal aussi aller creuser des puits dans le Sahara avec mes enfants qui
sont encore un petit peu trop jeunes. Donc voilà, je pense que ça, c’est une
imite par exemple. Une deuxième limite, ça peut être aussi... peut-être
l’argent, parce qu’il y a des gens qui... leurs vacances finalement c’est aller
chez leurs parents ou dans une maison qu’ils ont à la campagne et ils n’ont
pas les moyens forcément de se payer le billet d’avion (parce que dans
l’écotourisme, très souvent, puisque c’est du tourisme solidaire, on doit
aussi participer... on doit se payer nous même le billet d’avion... bon, et puis
après le logement sur place ça dépend). Mais il y a quand même un prix.
Donc est-ce que aussi les gens déjà... est-ce qu’ils ont les moyens ? Et
est-ce qu’ils sont prêts à payer pour aller aider les autres ? Donc c’est
un petit l’aspect... un petit peu les limites. Mais je pense que c’est un
mouvement qui a beaucoup de futur, qui a beaucoup d’avenir et j’espère
que ça va continuer à se développer.
Sujet 3
Les tablettes, à éloigner des enfants
En janvier 2013, l’Académie des sciences, dans son rapport «L’enfant et les
écrans», exprimait un avis favorable concernant l’utilisation des tablettes
par les jeunes enfants. Plus de soixante chercheurs avaient vivement réagi.
Selon eux, la tablette, comme tout écran, crée un phénomène d’emprise de
l’enfant par la captation de son attention. Il se trouve alors coupé de ses
expériences sensorielles, essentielles pour appréhender le monde qui
l’entoure, coupé de la relation langagière, cruciale pour apprendre à parler
et à penser par soi-même, amputé de la nécessaire mise à distance entre soi
et les objets, utile au développement de l’imaginaire, de la capacité à être
seul et de la conscience de soi. Des dangers des objets numériques, les
créateurs tel SteveJobs en avaient une très nette conscience. Le patron
d’Apple reconnaissait imposer une limitation drastique pour ses propres
enfants, et bien d’autres géants du numérique ont fait le choix d’écoles
déconnectées pour leur progéniture.
Le monde de la science et techno| 14.09.2015
Transcription
Alors, donc pour ce sujet numéro 1, nous avons comme support un
document qui est en fait extrait du journal Le Monde Science et Techno
du 14 septembre 2015.
Alors, ce document nous parle des nouvelles technologies et plus
précisément des tablettes et des enfants, les enfants et les tablettes, et
évidemment l’utilisation qu’ils en font.
Alors, dans l’article on nous explique qu’en avril 2013, l’Académie des
sciences, dans son rapport « l’enfant et les écrans » exprimait un avis
favorable concernant l’utilisation des tablettes par les jeunes enfants.
Mais, tout de suite après, on nous explique qu’en fait de nombreux
chercheurs étaient totalement opposés à cette idée, ils étaient contre cette
idée, ils n’étaient pas d’accord. Alors selon ces chercheurs, les tablettes
coupent et isolent en fait l’enfant du monde extérieur. Alors d’après eux,
c’est très mauvais pour le développement des enfants, donc coupés de la
relation langagière cruciale pour apprendre à parler et à penser par soi-
même, etc.
Donc finalement, l’article termine en expliquant que de nombreuses
personnes qui travaillent dans le développement des nouvelles technologies,
enfin plutôt dans le commerce on va dire des nouvelles technologies comme
les tablettes, notamment il cite le patron... enfin l’ancien patron d’Apple,
Steeve Jobs. Donc il nous explique que ces personnes très souvent en fait
interdisent à leurs propres enfants l’utilisation des tablettes et des nouvelles
technologies en général.
Donc, la problématique de l’article est claire, je crois, c’est-à-dire «
l’utilisation de tablettes et plus généralement peut-être on pourrait dire des
outils numériques, les nouvelles technologies, est-ce que cette utilisation
est bonne ou mauvaise pour les jeunes enfants ? ». Donc je vais
maintenant essayer de présenter mon opinion par rapport à ce sujet de
manière construite et argumentée.
Alors, la première chose que je veux vous dire, c’est que je suis père de
trois enfants, et de trois jeunes enfants en plus, et donc je connais
parfaitement ce problème. Donc j’ai un garçon de 7 ans, un autre garçon de
4 ans et une fille de 2 ans et je peux vous garantir que tous les jours ils
veulent utiliser la tablette, utiliser l’ordinateur, aller sur internet pour
regarder des choses sur YouTube... Et pas seulement celui qui a 7 ans, mais
aussi son frère de 4 ans et même sa sœur de 2 ans. Donc effectivement, je
connais bien ce problème. Alors, moi je crois que comme presque tout dans
la vie, c’est une question d’équilibre. Donc je pense que ce n’est pas bon de
les couper entièrement, de leur interdire totalement les outils
technologiques, mais je pense qu’il faut savoir modérer. De toute manière,
je crois que c’est impossible de les couper complètement de ces outils
technologiques, de leur interdire, parce que déjà je ne crois pas que ce soit
une bonne idée, parce qu’à l’école je crois que les enfants entre eux, ils
parlent beaucoup de cela puisque ça fait partie de notre quotidien. Et donc,
j’imagine mon fils dans une discussion avec d’autres enfants « ah oui, tu as
vu le dernier jeu de ci, de ça ? », eh bien il va être isolé de la conversation,
mis à part et je crois que ce n’est pas très bien pour lui. Ensuite, je pense
que c’est impossible de leur interdire complètement parce que... enfin «
impossible », c’est surtout pas bien, je trouve que ce n’est pas bien parce
que ces outils font partie de notre quotidien et il ne faut pas nier ce qu’est le
présent aujourd’hui. Ils doivent connaître les outils de la vie quotidienne
comme ils doivent savoir utiliser un stylo, utiliser... plus tard savoir
cuisiner, savoir lire... eh bien je crois que c’est normal de savoir utiliser un
ordinateur ou une tablette. Et puis, je crois aussi que ces outils comme la
tablette, je suis assez d’accord avec le début de l’article, c’est... il y a de
bons côtés. Donc je crois que pour le développement de l’enfant, pour un
certain développement, les tablettes c’est très bon. Moi je vois mes enfants,
c’est incroyable à quelle vitesse ils apprennent, c’est très intuitif, donc tout
seuls ils apprennent en fait et ils comprennent une certaine logique. En
plus, que ce soit sur la tablette ou sur internet, ils jouent à des jeux, mais
pas n’importe quels jeux, et je vais parler de ça après, qu’il faut contrôler.
Mais ils jouent à des jeux intelligents quand même, c’est-à-dire que ce sont
des jeux un petit peu mathématiques où il faut trouver une solution pour
sortir d’un labyrinthe ou calculer quelque chose, enfin il y a plein de jeux
très intelligents où par exemple ils apprennent l’anglais. Donc ils naviguent
comme ça sur internet ou ils se chargent eux-mêmes certains jeux pour
apprendre l’anglais ou par exemple le français. Donc pour apprendre des
langues, il y a plein d’outils très intéressants, même si ça ne remplace pas
un professeur, mais ça donne envie, ça stimule. Donc voilà, je pense qu’il y
a plein de bons côtés et qu’il ne faut pas interdire complètement. Par
contre, je crois qu’il faut contrôler, il ne faut pas leur interdire totalement,
mais il ne faut pas non plus que ces nouvelles technologies, qu’il n’y ait que
ça. Donc il faut restreindre leur utilisation. Parce que... là je suis d’accord
avec la deuxième partie de l’article, les scientifiques : ça isole les enfants.
Notamment, je vois ma fille de 2 ans quand elle est sur la tablette, elle ne
parle à personne, elle est seule devant ses jeux, donc il n’y a pas
d’interactions. Ça stimule énormément la vue, mais les autres sens ne sont
pas stimulés, ça isole l’enfant dans un monde. Il y a aussi certains jeux qui
sont violents sur la tablette ou sur internet, sur l’ordinateur, ça peut
augmenter l’agressivité, la frustration, il n’y a pas de partage... Donc bien
évidemment, il y a des choses mauvaises. Et donc, je pense qu’il faut une
utilisation modérée et trouvez un équilibre. Il faut aussi utiliser ces outils
d’une manière correcte. Donc, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que les
enfants, non seulement ils ne peuvent pas jouer tout le temps avec la
tablette, mais il faut aussi qu’ils aient un comportement responsable.
Quand par exemple on doit passer à table, il faut savoir s’arrêter, donc il
faut savoir – même si on est dans un jeu – dire « stop ». Il faut aussi... je
pense que c’est très important et c’est la même chose pour la télévision, je
crois qu’il faut que les parents soient à côté et qu’il y ait un certain
échange. Donc par exemple, c’est complètement différent de regarder la
télévision ensemble en famille, même si c’est un dessin animé, que laisser
les enfants pendant une heure devant la télé sans même savoir ce qu’ils
regardent. Donc... voilà, ça peut être la même la chose pour les tablettes,
c’est-à-dire il peut jouer, mais les parents peuvent regarder un peu ce qu’ils
font, leur expliquer, les orienter, etc. Et puis il faut aussi qu’ils fassent des
activités sur la tablette ou sur l’ordinateur qui soient adaptées à leur âge,
bien évidemment. Donc là aussi, ça demande un contrôle des parents.
Bien, je voulais parler d’un sujet qui me semble important aussi, je
voulais parler de l’école. Alors aujourd’hui, l’école... en tout cas certaines
écoles se sont mis bien sûr aux nouvelles technologies, que ce soit les
tablettes, que ce soit les écrans interactifs dans la classe, etc. Alors, quand
les nouvelles technologies peuvent aider... par exemple pour les professeurs,
utilizer internet en cours, on le projette sur un écran, utilizer YouTube
notamment, c’est très intéressant. Mais... et surtout avec les enfants, les
jeunes enfants, je crois qu’il faut quand même limiter. Donc qu’il y ait un
peu de nouvelles technologies dans le bon sens, c’est bien à l’école, mais il
ne faut pas que ça remplace le professeur,

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