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Étude de loccupation Tupiguarani dans la région sud-est de lÉtat de Rio de Janeiro, Brésil - Angela Buarque

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UNIVERSITÉ PARIS 1 PANTHÉON – SORBONNE 
THÈSE 
 
Présentée à l’Université Paris 1 Institut d’Art et Archéologie pour 
obtenir le diplôme de Doctorat 
 
 Photo B. Barcellos 
Étude de l’occupation Tupiguarani dans la région sud-est de l’État de 
Rio de Janeiro, Brésil 
 
Par 
 
Angela Buarque 
 
Soutenue le 26 novembre 2009, devant le jury composé de 
 
Eric TALADOIRE Professeur, Paris 1/CNRS Directeur de thèse 
André PROUS Professeur, UFMG/CNPq, Brésil Rapporteur
Agueda V. VIALOU Professeur, MNHN/CNRS Rapporteur 
Stéphen ROSTAIN Chargé de Recherches, CNRS Examinateur 
UNIVERSITÉ PARIS 1 PANTHÉON – SORBONNE 
 
THÈSE 
 
 
 
Présentée à l’Université Paris 1 Institut d’Art et Archéologie pour 
obtenir le diplôme de Doctorat 
 
 
 
SPÉCIALITÉ : Archéologie Préhistorique et Protohistorique 
 
 
 
Étude de l’occupation Tupiguarani dans la région sud-est de l’État de 
Rio de Janeiro, Brésil 
 
 
Par 
 
 
Angela Buarque 
 
 
Soutenue le 26 novembre 2009, devant le jury composé de 
 
Eric TALADOIRE Professeur, Paris 1/CNRS Directeur de thèse 
André PROUS Professeur, UFMG/CNPq, Brésil Rapporteur 
Agueda V. VIALOU Professeur, MNHN/CNRS Rapporteur 
 Stéphen ROSTAIN Chargé de Recherches, CNRS Examinateur 
 
REMERCIEMENTS 
Cette thèse est le résultat d'un travail débuté il y a 20 ans, après une longue 
interruption et des changements de direction et, naturellement d'objectifs. Sa 
réalisation n'aurait pas été possible sans la collaboration d'un grand nombre de 
personnes. L'avoir écrite à la première personne du pluriel se doit aussi à ce que, en 
archéologie, le travail est toujours le résultat d'un effort collectif, que ce soit sur le 
terrain, au laboratoire ou pour la recherche incessante de bibliographie, de documents, 
pas toujours faciles à trouver, en particulier les sources primaires, mais aussi les 
monographies et les thèses non publiées. 
Je tiens à remercier tout spécialement : 
Mon directeur de thèse, Professeur Eric TALADOIRE, pour m'avoir reçue de 
nouveau après 15 ans d'absence et avoir permis que je développe, pendant cette 
période, la majeure partie du travail au Brésil. Malgré les grandes responsabilités à sa 
charge, il a toujours été d'une gentillesse sans égale, me recevant avec attention, et 
faisant tout pour que ce travail arrive à bon terme. La lecture de dizaines de versions de 
la thèse, avec toujours des commentaires, des suggestions et des réflexions scientifiques 
à chaque page m'aida à développer les questions étudiées ici. Je lui en suis 
immensément reconnaissante. 
Aux membres du jury qui acceptèrent de juger ce travail, les Professeurs André 
PROUS, Stephan ROSTAIN et Agueda V. VIALOU. 
Au Musée National, Université Fédérale de Rio de Janeiro (UFRJ), et en 
particulier au département d'Anthropologie, duquel je fais partie en tant que Chercheur 
Associé. 
Au Professeur Docteur Maria Dulce GASPAR, du Département d'Anthropologie 
Musée National, (UFRJ), pour les lectures et commentaires pertinents, en plus des 
discussions qui m'aidèrent beaucoup dans l'organisation du contenu. Je suis 
profondément reconnaissante. 
À la FAPERJ, au travers du projet « Souverains de la Côte », coordonnés par la 
Prof. Dr. Maria Dulce GASPAR, pour l'appui financier apporté pendant une étape de la 
recherche. 
Mes remerciements spéciaux à deux chercheurs et amies : 
Márcia BARBOSA-GUIMARÃES, pour les innombrables discussions et 
indications méthodologiques qui rendirent possible la réalisation de cette thèse. 
J'aimerai la remercier pour son intéressement aux recherches à Araruama, pour son 
esprit de camaraderie au cours des incessants allers sur le terrain, même dans les 
conditions précaires de logement et d'alimentation. J'espère qu'elle puisse m'aider à 
 
 
i 
concrétiser un rêve de nombreuses années, la création, de facto, du Musée d’Araruama. 
Mes chaleureux remerciements pour la transformation réalisée dans le laboratoire, la 
« Casa de Pedra" » avec le travail de curatelle qui facilita l'accès aux collections, 
maintenant correctement cataloguées et informatisées. 
Jeanne CORDEIRO qui, bien qu'ayant rejoint l'équipe plus tard, aborda avec 
enthousiasme la question de la présence Tupinambá à Araruama, même en étant 
engagée sur le thème des guerriers Goitacá. Pour sa participation aux campagnes de 
terrain et pour l'acuité de ses observations qui m'aidèrent à penser à la question du 
contact. Mon remerciement tout spécial pour la conversation que nous eûmes au retour 
d'un des nombreux voyages à Araruama, quand je pensais passer le flambeau aux 
nouvelles générations. Ce fut bon d'avoir changé de direction. Nous devons, entre 
autres, investiguer sur la présence de la cotte de maille et, qui sait, nous découvrirons 
ce qu'est devenu le pantalon ! 
À Jeanne et Márcia, mon grand merci pour avoir partagé avec moi les 
conférences sur l'Éducation Patrimoniale données aux professeurs du réseau 
d'enseignement d’Araruama. 
Je remercie le Laboratoire d'Archéologie Brésilienne, LAB, pour la contribution 
reçue. 
Je remercie immensément Teresa PORTELLA pour la restauration des pièces 
céramiques. Son travail facilita la construction d'une typologie pour les sites, en 
permettant que les milliers de fragments se transformassent en pièces du quotidien ou 
des rituels Tupinambás. 
Mon remerciement spécial à Prof. Dr. Rita SCHEEL-YBERT, du Département 
d'Anthropologie du Musée National, UFRJ, pour toutes les analyses anthracologiques 
qui permirent un approfondissement dans l'interprétation des foyers et dans la 
chronologie de Morro Grande. Je n'ai jamais douté qu'elle accomplirait la promesse 
faite dans les remerciements de sa thèse. Je remercie également Mariana de 
BEAUCLAIR pour la participation aux analyses et aux interprétations. 
Merci à Dr. Claire ALIX, Research Associate, Alaska Quarternary Center, 
University of Alaska, pour les observations et la référence bibliographique sur la 
question de l'utilisation de bois fossile. 
Ma profonde reconnaissance à Lidiana PAIVA, pour les nuits et fins de semaine 
qui furent consacrées à la confection du matériel cartographique. Mille fois merci. 
Merci à Cláudia RODRIGUES-CARVALHO, du département d'Anthropologie 
Biologique, Musée National, UFRJ, pour l'analyse du matériel osseux du site de 
Bananeiras. Ce remerciement va également à Elizabeth Christina SILVA. 
 
 
ii 
Je remercie Rosana NAJJAR, 6ª Regional do IPHAN. L'invitation pour réaliser 
le sauvetage du site Morro Grande en 1993 me permit de connaître la richesse 
archéologique d’Araruama, présentée, en partie, dans cette thèse. 
Merci à Marcelo GATTI (Dept. du Milieu Environnant de Furnas), Débora 
BARBOSA, Teresa FRANCO, Cristina LEAL, Márcia BEZERRA, Iramar VENTURINI, 
pour leur participation aux recherches de terrain. À Roberto NOIA, un merci spécial 
pour les innombrables allers sur le terrain et pour sa participation aux interminables 
analyses de matériel céramique. 
Un grand merci à Kita MACARIO, Institut de Physique, UFF, pour les datations 
de Morro Grande réalisées au Prime Lab. 
Je remercie fortement les professeurs Rose Mary Latini et Alfredo BELLIDO, 
Département de Physico-chimie, UFF, et Ubirajara VINAGRE (IEN/CNEN), pour les 
sorties sur le terrain pour la collecte de matériel et les analyses effectuées, que ce soit dedatation par thermoluminescence, ou d'analyses d'argiles et de matériel céramique. 
Je remercie le Prof. Dr. Stenio Dore MAGALHÃES, de l'Institut de Physique, 
UFRJ, pour l'analyse de la composition élémentaire du matériel céramique, au moyen 
de la technique de PIXE (« Particle Induced X-ray Emission »). 
Mon très grand merci, in memoriam, au Professeur Dr. Helio PENHA, pour les 
innombrables considérations sur la géologie de la région. 
Je remercie Christina OSWARD pour l'information sur la publication du livre 
Histoire d’André Thevet Angoumoisin cosmographe du Roy, de deux Voyages par luy 
faits aux Indes australes et occidentales, au moment où je peinais sur la lecture digitale 
de cette œuvre. 
Je remercie très sincèrement Elo RANGEL, sœur de cœur, la première à 
accepter le défi de s'embringuer dans le labyrinthe des motifs peints sur les écuelles, 
leur consacrant un nombre infini d'heures. Elle nous aida à connaître un peu de 
l'imaginaire des femmes natives Tupinambás. Je la remercie également, pour les 
orientations dans l'utilisation du programme Corel, cela aurait été extrêmement 
difficile sans ses astuces. 
Mon remerciement à Bruno ROËDEL pour les dessins des motifs décoratifs. 
Juliano aussi « entra dans la danse », il « mendiait » un déjeuner et en échange, 
dessinait quelques urnes, et amenait Lia et Julia, ce qui était très bien. 
Aux stagiaires du laboratoire d'archéologie, Alice, Bruna, Cassandra, Cristiano, 
Ivson, Sérgio, Ulisses, aujourd'hui archéologues diplômés, tous responsables à certain 
moment de l'interminable tri du matériel céramique provenant des collectes de terrain, 
auxquelles ils participèrent aussi. À Úrsula et Eliana pour l'enregistrement et l'analyse 
du matériel lithique, à Patrícia pour le dessin des pièces lithiques et céramiques. Merci 
 
 
iii 
à tous pour le dévouement. Mes remerciements spéciaux à Marcelle et Ricardo, pour la 
constance et les longues heures passées au nettoyage des milliers de fragments 
céramiques. Sans vous, tout aurait été bien plus difficile. 
Je suis particulièrement reconnaissante à mon ami Zé, père de Lenia, qui a 
toujours insisté pour que je termine le doctorat, et a été présent aux moments où je le 
sollicitais, me secourant immédiatement pour les problèmes liés aux ordinateurs, avec 
ses orientations et conseils qui furent essentiels durant toutes ces années. C'est 
également lui qui fit tourner d'interminables fois le programme « R » qui permit de 
réaliser les analyses statistiques. 
Je remercie infiniment Jean-Pierre YBERT non seulement pour s'être chargé 
des corrections du français, mais aussi pour les critiques toujours pertinentes. 
À Marquinho pour les innombrables fois où j'ai sollicité son aide pour la 
révision de l'anglais. Excuse l'abus de la « dindinha » d'arriver toujours au dernier 
moment. Mille fois merci. 
Je tiens à remercier tout spécialement Fernando. Je sais qu'il n'imagine pas la 
signification de tous ces paquets envoyés, religieusement, avec les nouvelles de la 
semaine, et que je recevais, anxieuse et invariablement les jeudis dans la « Tour 
Cortina », à une époque où Internet ne faisait pas partie de notre vie. Ils rendirent plus 
légères la distance et la nostalgie de tous. Maintenant, dans la dernière ligne droite, 
avec Anninha, il m'a donné des conseils précieux sur les voies, pour moi pas toujours 
très claires, du formatage. 
Côté Araruama. Beaucoup de ce qui a été fait comme recherche se doit à la 
sensibilité et à la reconnaissance des autorités municipales quant à l'importance du 
patrimoine. La Municipalité d’Araruama, par l'infrastructure fournie par 
l'intermédiaire de ses dirigeants, durant les nombreuses campagnes de terrain réalisées 
sans l'aide financière des organismes d'encouragement à la recherche. Je suis 
profondément reconnaissante aux Maires Henrique Carlos VALADARES, Vilmar José 
Dias de OLIVEIRA (Meira) et à Francisco Carlos Fernandes RIBEIRO, « Chiquinho da 
Educação », pour les mesures concrètes adoptées pour la préservation du patrimoine 
archéologique. 
Je remercie spécialement le Professeur Vera Lucia PINTO qui, au début de nos 
recherches, était secrétaire à l'Éducation et participa de façon effective à nos travaux, 
en fournissant l'infrastructure nécessaire. Combien de fois, après son service, est-elle 
apparue sur le terrain pour accompagner nos fouilles ! 
Le Professeur Gentil MARINS, secrétaire à l'Éducation sous la gestion du Maire 
Meira, fut toujours attentif à nos revendications. Je lui en suis profondément 
reconnaissante. 
 
 
iv 
angela
Typewritten Text
angela
Typewritten Text
angela
Typewritten Text
v
Au professeur Gloria STORINO, secrétaire à l'Éducation, mes remerciements 
pour le zèle apporté à la mise en place de nos conférences sur l'Éducation Patrimoniale, 
ainsi qu'à Marley, qui travailla directement à ce projet. 
Au Professeur Ricardo ADRIANO, secrétaire à la Culture et Éducation durant 
les deux gestions de « Chiquinho da Educação ». Merci pour l'appui, l'enthousiasme et 
la coopération durant toutes ces années, en particulier pour la tentative de rendre 
effective la création du Musée d’Araruama. 
Mes remerciements à Cidinha, Catarina, directrices de l'École Honorino 
Coutinho, à Morro Grande, qui, tant de fois, permirent que nous soyons logés dans 
l'école et partagions nos repas avec les élèves et professeurs. 
J'aimerai remercier spécialement Luiz Carlos, toujours attentif à la découverte 
de quelque vestige archéologique. Sa participation a été fondamentale pour la 
localisation de nouveaux sites. 
Merci à Adelton, adjoint au maire de Morro Grande, pour l'appui apporté 
durant la campagne de terrain de 2007. 
Je remercie immensément le Professeur Leila, pour l'intérêt dont elle a toujours 
fait preuve pour le travail que nous poursuivions. Ne furent pas rares les occasions où 
elle nous apporta du jus de fruit de la passion pour atténuer la forte chaleur. 
Mon affection aux professeurs et élèves de l'école Honorino Coutinho qui 
accompagnèrent avec intérêt les diverses étapes de la recherche. Cela a été un plaisir 
d'assister aux belles représentations des cantiques en langue native et aux expositions 
de dessins inspirés de motifs Tupinambás, réalisés en classes d'art. 
Je garde un souvenir spécial de tous ceux qui m'ont aidée dans le travail de 
terrain, exécutant la lourde tâche de transporter les seaux, de tamiser le sédiment ou 
d'aider à retirer l'argile compacte, où la base des lourdes urnes s'appuyait et, 
finalement, de les transporter. Ma grande reconnaissance à Bioco, Bororó de Deus, 
Manelão, Leonardo, Alexandre et tant d'autres qui furent solidaires à Morro Grande, 
Serrano et les autres sites. 
Mes remerciements à Ms. Messias, propriétaire du site de Barba Couto, pour la 
protection du matériel archéologique présent sur sa propriété. À Jejeu, gardien du site, 
merci pour la localisation des urnes cachées dans la végétation. 
Mon affection à Cláudia MAIA, amie toujours attentive à toute information sur 
un nouveau site, ou à une quelconque dénonciation de destruction possible. Elle a été 
durant toutes ces années, ma référence, mon interlocutrice et mon port d'attache à 
Araruama. Je lui suis éternellement reconnaissante pour son engagement dans tous les 
épisodes, sans exceptions, au cours de ces années et pour son accueil au sein de sa 
famille. 
 
 
v 
angela
Typewritten Text
v
Je suis profondément reconnaissante à Isabelle GARRIGUE, amie française qui 
tant de fois corrigea mes erreurs, mais, surtout, pour l'accueil qu'elle et Fred me 
donnèrent, tant de fois, dans leur maison à Paris. 
Un remerciement chaleureux aux amies de toujours, Alina, Bel, Lourdinha, 
Isabelet Laninha Rangel, Ângela Provetti, Eunice, Leleia, Vânia, Maria Angélica, Lecy 
et Maria Lúcia pour l'appui continue. Excusez les absences, avec la promesse que je 
serai de retour pour les rencontres. 
Mon profond remerciement au Professeur Jefferson MARTINS, de l'Institut de 
Géosciences, UFF, qui fit les relevés topographiques des sites, emmena des élèves pour 
participer aux travaux, présenta des professeurs, parmi eux, Helio PENHA, Maria 
Elaine ARAUJO DE OLIVEIRA, qui me donna les premières orientations sur l'analyse 
multivariée, Cristiane FRANCISCO, qui m'envoya des images, José Antonio NETO, qui 
me fournit des données bibliographiques. Mais Jefferson dessina les profils, les plans 
topographiques et des pièces céramiques, fouilla chez les bouquinistes et apporta des 
livres, sans oublier de la musique, jamais. Comme si cela ne suffisait pas, il est mon 
compagnon de toutes les heures. Merci pour la patience durant ces années et tout 
spécialement, pendant cette dernière où j'ai simplement disparu. Je reviendrai, bientôt, 
et jusqu'à Piraí. 
Mon affection spéciale est dirigée vers ma famille, avec qui je partage les joies, 
mais aussi les peines. Merci pour l'appui irremplaçable et inconditionnel, pour 
comprendre le pourquoi de mes visites toujours rapides, ou même de mon absence, ces 
dernières années. Une embrassade unique au papa, et à mes frères, le courageux Zeca, 
Angelica et Soninha. Je sais l'effort qu'ils font pour tenter de me tranquilliser en un 
moment où ce que nous aimerions même, serait d'être tous près de maman pour l'aider 
à affronter la lutte qui l'attend. 
À mes neveux, un peu aussi mes fils, Tiago, Lia, Guy et Bruno. Vous pouvez ne 
pas y croire, mais votre tante va mettre un point final à la thèse, mais non avant de la 
dédier à Lenia, la fille chérie qui fut avec moi dans la première et dans cette étape 
finale. Merci pour me faire compagnie, pour l'affection, pour être ici. 
 
 
vi 
SOMMAIRE 
 
Table de Matières………………………………………………………………………………………..………vii 
Liste des Illustrations……………………………………………………………………………………..…….ix 
Liste des Tableaux……………………………………………………………………………………………….xv 
Liste de Graphique……………………………………………………………………………………………..xvi 
Résumé…………………………………………………………………………………………………………….xvii 
Resumo……………………………………………………………………………………………………………xviii 
Abstracts……………………………………………………………………………………………………………xix 
 
TABLE DE MATIÈRES 
Introduction………..………………………………….………………………………………………............1 
Chapitre 1 - La Région d’Etude …………………………………………………..……………………3 
1.1 La Géomorphologie du littoral……………………………………………….…………….……5 
1.1.1 La lagune d’Araruama …………………………………………..………………………….8 
1.2 La végétation et le climat ……………………….……………………………………………….11 
Chapitre 2 - Hypothèse de Recherche …………………………………………………………..13 
Chapitre 3 - Les hypothèses sur les origines Tupis ……………………………………..20 
Chapitre 4 - Apports de l’Archéologie Brésilienne à la problématique …..…29 
Chapitre 5 - Les sources primaires sur les Tupis …………………………………………36 
5.1 Les chroniqueurs, les religieux et les voyageurs …………….………….………………39 
5.2 L’importance du cauim pour les Tupinambás……………………………………………41 
Chapitre 6 - L’occupation Tupiguarani dans l’État du Rio de Janeiro ……….53 
6.1 La vallée de la rivière Paraíba do Sul………………………………………………………..58 
6.2 Région sud de l’État de Rio de Janeiro……………………………………………………. 63 
6.3 Les alentours de la baie de Guanabara…….……………………………………………….66 
6.4 Les recherches dans la Région des Lacs…..……………………………………………….69 
Chapitre 7 - Les Recherches dans la Région des Lacs. Les sites 
d’Araruama……………………………………………………………………………………………………..73 
7.1 Site de Morro Grande, sauvetage de 1983 ………………………………………………..74 
7.2 Site de Morro Grande, recherches systématiques ……………………………………..79 
7.3 Les fouilles à Morro Grande …………………………………………………………………..85 
7.3.1 La chronologie du site de Morro Grande…….……………………………………96 
7.4 Les sites post-contact avec les Européens ………………………………………………107 
7.5 La rencontre entre deux mondes : l’Ancien et le Nouveau …………….………….110 
7.5.1 Le site de Serrano (SSe)……….………………………………………………………..119 
7.5.2 Le site de Bananeiras (BN)…………………………………………………………….135 
7.5.2.1 Les restes osseux du site de Bananeiras………….…………………….137 
7.5.3 Le site de São José (SJ)……….………………………………………………………..145 
 7.5.3.1 Les fouilles …………………………………………………….………………….149 
7.5.4 Le site de Jardim Bela Vista (JBV)....……………………….……………….......153 
 7.5.4.1 Les fouilles ………………………………………….…………………………….155 
7.5.5 Le site de Barba Couto (BC) ………………………………………………….……..162 
 7.5.5.1 Les fouilles…………………………………………………………………..…….165 
 7.5.5.2 Les analyses anthracologiques …………………………………..………..171 
7.6 Site de Santo Agostinho……………………………………………………………………….. 173 
Chapitre 8 - Matériel Céramique. Méthodologie d’Analyse ………………………177 
8.1 Les attributs et les variables ………………………………………………………….………178 
Chapitre 9 - Analyse Statistique du Matériel Céramique………….………….……186 
9.1 Site de Morro Grande (MG) ……………………………...........................................186 
9.2 Site de Serrano (SSe).......................................................................................197 
9.3 Site de Bananeiras (BN)..................................................................................206 
9.4 Site de São José (SJ) .......................................................................................212 
 
 
vii 
9.5 Site de Jardim Bela Vista (JBV) .....................................................................219 
9.6 Site de Barba Couto (BC) ............................................................................227 
9.7 Site de Santo Agostinho (SA) .........................................................................232 
Chapitre 10 - Matériel Lithique …………………………………………………………………..241 
10.1 Matériel Lithique des sites d’Araruama…….………......…………………………….244 
10.1.1 Site de Morro Grande.........…………………………………………….............245 
10.1.2 Site de Serrano.......……………………………………………………….............246 
10.1.3 Site de São José …………………………………………......………………………249 
10.1.4 Site de Bananeiras …………………………………………………………………..251 
10.2 Conclusion sur le Matériel Lithique …………………………………………………….252 
Chapitre 11 - Les foyers cérémoniels et utilitaires…………………….……………….256 
11.1 Caractérisation des foyers cérémoniels …………………………..…………….………257 
11.1.1 Description des foyers cérémoniels Morro Grande………..……………..259 
11.2 Caractérisation des foyers utilitaires et des trous de poteaux…………………..265 
11.3 Analyses anthracologiques des foyers …………………….………………………..…..273 
11.4 Conclusion du chapitre………………………………………………………………………..275 
Chapitre 12 - Les structures funéraires des sites d’Araruama………………….280 
12.1 Description des structures funéraires.…………………………………………………. 286 
12.1.1 Les structures funéraires du site de Morro Grande ……………………..290 
12.1.2 Les structures funéraires du site de Serrano……..………………………..305 
12.1.3 Les structures funéraires du site de São José……..……………………….309 
12.1.4 Les structures funéraires du site de Bananeiras ………………………….311 
Chapitre 13 - Analyse Multivariée………………………………………………..………………319 
13.1 Tableaux des données……….………………………………………………………………...321 
13.2 Analyses d’Agglomération et de Composantes……………………………………….323 
13.2.1 Graphiques de Lecoutre………………………………..………………………….323 
13.3 Analyse d’agglomération …………………………………………………………………….325 
13.3.1 Fonction hclust…….………………………………………………………………….325 
13.3.2 Fonction clusplot..……………………………………………………..…………….327 
13.4 Considérations Finales du chapitre..………………………………….…..…………….328 
Conclusions……………………………………………………………….……..……………………………331 
Lexique ………………………………………………………………………….……………………….……..339 
Abréviations utilisées …………………………………………………………………………………..341 
Références Bibliographiques ……………………………………………………………….……..342 
Annexe 1………………………………………………………………………….……………………………..366 
Annexe 2………………………………………………………………………………………………………..432Annexe 3……………………………………………………………………………………………………… .437 
Annexe 4………………………………………………………………………………………………………. 444 
 
 
viii 
LISTE DES ILLUSTRATIONS 
Figure 1 - Région d’étude …………………………………………………………………………………….4 
Figure 2 - Représentation de la lagune d’Araruama (flèche rouge), d’après Vau de 
Claye……………………………………………………………………………………………………………………6 
Figure 3 - Carte géologique de la zone côtière entre Guaratiba et Cabo Frio (Turcq et 
al. 1999)……………………………………………………………………………………………………………….7 
Figure 4 - Complexe Lagunaire d’Araruama (en jaune) situé entre le Complexe 
Lagunaire de Saquarema (en orange) et la région de Cabo Frio, São Pedro d’Aldeia, 
Arraial do Cabo, Búzios et des bassins des fleuves São João et Una (en rouge) (Google 
Earth 2009)………………………………………………………………………………………………………..14 
Figure 5 - Concentration de sambaquis au Cabo Frio (carte cédée par J. Cordeiro)….15 
Figure 6 - Image satellite du Complexe Lagunaire de Saquarema, montrant les sites 
archéologiques (Google Earth 2007, apud Barbosa-Guimarães 2007)………………………16 
Figure 7 - Image orbitale montrant la concentration de sites préférentiellement dans 
la plaine intérieure (Google Earth 2009)……………………………………………………………….19 
Figure 8 - Modèle de Métraux (1927) pour les migrations historiques des Tupis……..22 
Figure 9 - Hypothèse de Brochado (1984) pour les routes de migrations des Tupis….23 
Figure 10 - Hypothèse de Rodrigues (1964) sur l’origine du tronc linguistique Tupi .25 
Figure 11 - Mastication du cauim (Thevet 1944)…………………………………………………..43 
Figure 12 - Préparation et consommation du cauim (Théodore de Bry 1992)………….44 
Figure 13 - Mussurana et ibirapema (Staden 1979)……………………………………………..46 
Figure 14 - Le captif attaché par la mussurana (De Bry 1992)……………………………….47 
Figure 15 - Site de Morro Grande. Motif qui évoque des cordes entrelacées…………… 48 
Figure 16 - Scène du banquet rituel (De Bry 1992)……………………………………………….49 
Figure 17 - Dessin d’un fragment d’écuelle avec motif intestinal. Dessin W.Borba ….50 
Figure 18 - Motif stylisé de figure humaine. Photo F.Rossi……………………………………50 
Figure 19 - Carte de l’état de Rio de Janeiro avec les régions de plus grande 
concentration de sites avec céramique Tupiguarani………………………………………………..58 
Figure 20 - À gauche, le motif de la « Zona da Mata Mineira », à droite celui du site de 
Bananeiras, Araruama (dessin [à droite] W. Borba)……………………………………………….60 
Figure 21 - Campement de pèche des Tupinambás (à gauche) ; avec arc et flèche pour 
les hommes (en haut à droite) et collecte de mollusques par les femmes (en bas à 
droite) (Staden 1979)…………………………………………………………………………………………..64 
Figure 22 - Décor d’une des écuelles associées à la structure. Dessin B. Roëdel……… 68 
Figure 23 - Localisation géographique de la région d’étude. ………………………………….73 
Figure 24 - Croquis du site de Morro Grande, d’après Dias et Di Giorgio (1988)……..75 
Figure 25 - Urne funéraire, site de Morro Grande…………………………………………………75 
Figure 26 - Décor Externe, site de Morro Grande (Sauvetage de 1983)…………………..77 
Figure 27 - Type de Bord, site de Morro Grande (Sauvetage de 1983)…………….………78 
Figure 28 - Type de Lèvre, site de Morro Grande (Sauvetage de 1983)……………………78 
Figure 29 - Site de Morro Grande. Vision générale et la végétation de restinga.……..80 
Figure 30 - Site de Morro Grande. Croquis élaboré à partir des sondages (Dessin J. 
Martins)……………………………………………………………………………………………………………..81 
Figure 31 - Image satellite du site de Morro Grande, la végétation et les aires drainées 
(Google Earth 2009)……………………………………………………………………………………………82 
Figure 32 - Site de Morro Grande, cartographie (Nº 4)…………………………………………83 
Figure 33 - Croquis du parcours entre le M65 et le Secteur 1…………………………………84 
Figure 34 - Site de Morro Grande, secteur 1, démarcation. Photo J. Martins…………..86 
Figure 35 - Site de Morro Grande, structure et foyer associés. Photo J. Martins ….....86 
Figure 36 - Structure funéraire.....………………………………………………………………………87 
Figure 37 - Site de Morro Grande, carte topographique. Dessin J. Martins..…………..88 
Figure 38 - Site de Morro Grande, secteur 4 et les secteurs de la partie Est du site….90 
Figure 39 - Site de Morro Grande, secteur 5, concentrations de tessons utilitaires…..91 
Figure 40 - Site de Morro Grande, secteur 10, vestiges d'intervention anthropique….91 
 
 
ix 
Figure 41 - Site de Morro Grande, secteur 11, concentrations « A », « B » et « C ».….92 
Figure 42 - Fragment d'urne peinte et son probable format…………………………………..93 
Figure 43 - Jarre avec décor ongulé. Dessin W. Borba…………………………………………..93 
Figure 44 - Structure funéraire, secteur 12. Photo M. Mandarino..…………………………94 
Figure 45 - Profil Sud, secteur 12. Croquis stratigraphique (J. Martins)………………….95 
Figure 46 - Image satellite du site de Serrano (Google Earth 2006)..…………………….119 
Figure 47 - Site de Serrano, les premiers vestiges de la structure………………………….120 
Figure 48 - Site de Serrano, secteur 1…………………………………………………………………121 
Figure 49 - Site de Serrano, secteur 1, les couches stratigraphiques………………………122 
Figure 50 - Site de Serrano, secteur 1, préparation pour le transport..…………………..122 
Figure 51 - Les tessons et le couvercle restauré. Restauration T.Portella..……………..123 
Figure 52 - Site de Serrano, la destruction par machine..…………………………………….124 
Figure 53 - Site de Serrano, vue générale du site….……………………………………………..124 
Figure 54 - Site de Serrano, croquis et les secteurs fouillés (S)……………………………..125 
Figure 55 - Site de Serrano, base pour déposer l’urne..………………………………………..125 
Figure 56 - Site de Serrano, types de perles de Rouen…………………………………………126 
Figure 57 - Site de Serrano, locus T1. Photo J. Cordeiro………………………………………127 
Figure 58 - Pièces métalliques………………………………………………………………………….128 
Figure 59 - Cotte de maille, probablement d’origine française……………………………..128 
Figure 60 - Cotte de maille, détail. Photo J. Cordeiro………………………………………….129 
Figure 61 - Image satellite du site de Bananeiras (Google Earth 2009)…………………136 
Figure 62 - Site de Bananeiras, structure funéraire…………………………………………….137 
Figure 63 - Fragments du squelette…………………………………………………………………..138 
Figure 64 - Hémi-mandibule gauche, vision postérieure…..…………………..................138 
Figure 65 - Fémur, vision postérieure…….……………………………………………………..…..139 
Figure 66 - Os frontal avec les arcs supraciliaires et orbites effilées compatibles avec le 
sexe féminin (à gauche) ; processus mastoïde avec caractéristique féminine (au 
milieu) ; ilion droit, fragmenté, présentant une incision ischiatique avec des 
caractéristiques féminines (à droite)……………………………………………………………………140 
Figure 67 - Les astragales et les tibias avec des marques de la posture accroupie..…140 
Figure 68 - Astragale droit…………………………………………………………………………….….141 
Figure 69 - Naviculaire gauche et vertèbre L4 (à droite) avec marques d’arthrose….141 
Figure 70 - Épiphyse proximale du péroné gauche, présentant spicule osseux…….…142 
Figure 71 - Les 8 dents récupérées…………………………………………………………….……….143 
Figure 72 - Lésions carieuses…………………………………………………………………….………143 
Figure 73 - Site de São José, localisation cartographique (Nº 2)……………………….….146 
Figure 74 - Image satellite et limites du site de São José (Google Earth 2009)….…..147 
Figure 75 - Plan du site de São José, les secteurs et les tranchées fouillés. Dessin J. 
Martins………………………………………………………………………………………………………….…148 
Figure 76 - Site de São José, aire des tranchées et détail de la T3………………………...149 
Figure 77 - Site de São José, tranchées T1 et T2……………………………………………….…150 
Figure 78 - Site de São José, structures funéraires, du haut vers le bas, secteurs 3, 1 et 
5…………………………………………………………………………………………………………………..…..151 
Figure 79 - Site de São José, secteur 1, dents d'un enfant…………………………………..…151 
Figure 80 - Site de São José, secteur 1, probablement une anse……………………….…..152 
Figure 81 - Fragment avec des caractéristiques figuratives…………………………….…….152 
Figure 82 - Site de São José, secteur 5, vestiges du tibia…..…………………………….……153Figure 83 - Site de Jardim Bela Vista, localisation cartographique (Nº 1)……………..154 
Figure 84 - Image satellite et les limites du site de JBV (Google Earth 2009) 155 
Figure 85 - Plan topographique du site de Jardim Bela Vista…………………………….…156 
Figure 86 - Tranchée T1 et la végétation de restinga qui entoure le site………….…….157 
Figure 87 - Site JBV, la tranchée T3 et le matériel céramique…….…………..……………158 
Figure 88 - Site de JBV, Aire 1, démarcation et le paysage. Photo T.Portella………….158 
Figure 89 - Site de Jardim BelaVista, fouille dans l’Aire 1…………………………………….159 
Figure 90 - Aire 1, Secteur H3, foyer..………………………………………………………………..159 
Figure 91 - Croquis du profil du secteur F1. Dessin J. Martins……………………….…….160 
 
 
x 
Figure 92 - Couches I et II et le profil G1. Dessin J. Martins………………….……………..161 
Figure 93 - Site de Jardim Bela Vista, fouille dans l’Aire deux………………………………161 
Figure 94 - Fragment d’une écuelle ovale..…………………………………………………………162 
Figure 95 - Site de Barba Couto, localisation cartographique (Nº 7)……………………..163 
Figure 96 - Urne corrugada visible au milieu de la végétation……………………………..164 
Figure 97 - Image satellite et limites provisoires du site de Barba Couto (Google Earth 
2009)..……………………………………………………………………………………………………………..165 
Figure 98 - Croquis du site de Barba Couto. Dessin J. Martins…………………………….166 
Figure 99 - Site de Barba Couto ; bord de l'urne 1 du locus 1………………………………..167 
Figure 100 - Site de Barba Couto, tamisage du sédiment de l'intérieur de l'urne……167 
Figure 101 - Site de Barba Couto, locus 1, urne 1, restes d’enterrement………………...168 
Figure 102 - Fragments d'écuelle peinte associés à l'urne du locus 1. Dessin A. 
Buarque……………………………………………………………………………………………………..…….168 
Figure 103 - Locus un, Structure funéraire, urne 2 avec des restes du couvercle……169 
Figure 104 – Locus un, détail de l'urne et une partie des perles trouvées à l'intérieur. 
Figure 105 - Locus 2, foyer « c » et vision du profil montrant la couche d'occupation. 
Figure 106 - Site de Barba Couto, profil est, locus 2/S1, foyer « d » sur le profil…….170 
Figure 107 - Anse (dessin P. Batista) et bord peint (dessin J. Martins)………………….171 
Figure 108 - Croquis, aires d'habitation (en vert) et cérémonielle (en orange). Dessin 
J. Martins…………………………………………………………………………………………………………172 
Figure 109 - Site de Santo Agostinho, localisation cartographique ( Nº6)……………..173 
Figure 110 - Tessons originaires de l’aire détruite……………………………………………….174 
Figure 111 - Site de Santo Agostinho, image satellite, délimitation (en orange) et l’aire 
détruite (en rouge) (Google Earth 2009)……………………………………………………………..174 
Figure 112 - Site de Santo Agostinho, carte topographique et les loci fouillés, dessin J. 
Martins…………………………………………………………………………………………………………….175 
Figure 113 - Base de l’urne corrugada, visible dans l’aire détruite………………………..176 
Figure 114 - Locus deux et détail du profil………………………………………………………….176 
Figure 115 - Locus deux, foyer, indice d’aire d’habitation……………………………….……176 
Figure 116 - Types de marques : cuisson (en rouge), cassure (en jaune) et 
imprégnation (vert)……………………………………………………………………………………………184 
Figure 117 - Site de Morro Grande, changement de coloration……………………………..186 
Figure 118 - Site de Morro Grande, éléments non plastiques………………………………..187 
Figure 119 - Site de Morro Grande, cuisson…………………………………………………….….188 
Figure 120 - Site de Morro Grande, décor externe………………………………………………189 
Figure 121 - Urne funéraire et bol, avec surface externe lisse (à gauche); ensemble 
funéraire avec décor corrugado (à droite)……………………………………………………………189 
Figure 122 - Décoration brossée du bord (photo de gauche) et sur la surface inférieure 
des urnes……………………………………………………………………………………………………..…..190 
Figure 123 - Fragment de bol avec décor ongulé entre la lèvre et la carène……………190 
Figure 124 - Exemples de types de décoration…………………………………………………….191 
Figure 125 - Site de Morro Grande, bain…………………………………………………………….191 
Figure 126 - Site de Morro Grande, engobe……………………………………………………..…192 
Figure 127 - Site de Morro Grande, bande rouge…………………………………………………192 
Figure 128 - Site de Morro Grande, décor interne……………………………………………….193 
Figure 129 - Motifs trouvés en contexte funéraire, MG-2440 (à gauche), dessin E. 
Rangel, et MG-3958 (à droite), dessin W. Borba..…………………………………………………194 
Figure 130 - Indices d’apprentissage par les jeunes filles ?.........................................194 
Figure 131 - Site de Morro Grande, type de bord…..…………………………………………….195 
Figure 132 - Site de Morro Grande, motifs décoratifs des bords peints………………….195 
Figure 133 - Site de Morro Grande, épaisseur du bord………..………………………………196 
Figure 134 - Site de Morro Grande, épaisseur du corps……………………………………….196 
Figure 135 - Site de Morro Grande, type de lèvre………………………………………………..197 
Figure 136 - Site de Serrano, éléments non plastiques…………………………………………197 
Figure 137 - Site de Serrano, cuisson..……………………………………………………………….198 
Figure 138 - Site de Serrano, décor externe………………………………………………………..198 
 
 
xi 
Figure 139 - Urnes corrugada [SSe-0001] et brossée [SSe-0357] piriformes. Annexe 1. 
Figure 140 - Site de Serrano, bain……………………………………………………………………..199 
Figure 141 - Site de Serrano, engobe………………………………………………..……………….200 
Figure 142 - Engobe rouge sur la face interne d'un couvercle corrugado……………..200 
Figure 143 - Site de Serrano, bande rouge…………………………………………………………200 
Figure 144 - Fragment d’une écuelle circulaire [SSe-2894] avec une bande rouge. 
Annexe 1…………………………………………………………………………………………………………..201 
Figure 145 - Fragment d'une écuelle circulaire [SSe-0660] avec deux bandes rouges. 
Figure 146 - Site de Serrano, décor interne…………………………………………….………….202 
Figure 147 - Tesson [SSe-0660] (Annexe 1), contexte funéraire. Dessin W. Borba…202 
Figure 148 - Écuelle peinte [SSe-1970], des indices de participation d'apprenties ?.203 
Figures 149 et 150 - Bords avec des caractéristiques qui diffèrent du patron de la 
céramique Tupiguarani [SSe-0367] (à gauche) et SSe-0375 (à droite)……………………204 
Figure 151 - Site de Serrano, type de bord………………………………………………………….204 
Figure 152 - Site de Serrano, épaisseur du bord………………………………………………….205 
Figure 153 - Site de Serrano, épaisseur du corps..………………………………………………205 
Figure 154 - Site de Serrano, type de lèvre…………………………………………………………205 
Figure 155 - Site de Serrano, anse………………………………………………………..…………..206 
Figure 156 - Site de Bananeiras, éléments non plastiques…………………………………..207 
Figure 157 - Site de Bananeiras, cuisson……………………………………………………………207 
Figure 158 - Site de Bananeiras, décor externe…………………………………………………..208 
Figure 159 - Site de Bananeiras, bain………………………………………………………………..208 
Figure 160 - Site de Bananeiras, engobe……………………………………………………………208 
Figure 161 - Site de Bananeiras, bande rouge……………………………………..……………..209 
Figure 162 - Site de Bananeiras, décor interne…………………………………………………..209 
Figure 163 - Motif intestinal de l'écuelle circulaire. Dessin W. Borba…………………...210 
Figure 164 - Site de Bananeiras, type de bord………………………………………………….…210 
Figure 165 - Site de Bananeiras, types de bords peints……………………….………………..211 
Figure 166 - Site de Bananeiras, épaisseur du bord……………………………………..……...211 
Figure 167 - Site de Bananeiras, type de lèvre…………………………………………………….212 
Figure 168 - Indice probable de contact, base plane (à gauche) et appendice (à droite). 
Figure 169 - Site de São José, éléments non plastiques………………….……………………214 
Figure 170 - Site de São José, type de bord…………………………………………………………214 
Figure 171 - Site de São José, type de lèvre……………………………………………………..….215 
Figure 172 - Site de São José, bande rouge…………………………………………………………215 
Figure 173 - Site de São José, engobe……….............………………………….…………….......215 
Figure 174 - Site de São José, cuisson……………………………………..…………………………216 
Figure 175 - Site de São José, décor externe……………………………………………………….217 
Figure 176 - Site de São José, décor interne……………………………………………………….217Figure 177 - Site de São José, fragments SJ-0242-0243 (Annexe 1)……………………..218 
Figure 178 - Site de São José, fragment SJ-0575 (Annexe 1)…………………………….….218 
Figure 179 - Le dessin du fragment SJ-0575 et une des représentations Asurinís du 
corps humain (Müller 1990 : 248)………………………………………………………………….……219 
Figure 180 - Site de JBV, matériel allochtone…..………………………………………………..220 
Figure 181 - Site de JBV, anses………………………………………………………………………….221 
Figure 182 - Site de JBV, éléments non plastiques………………………………………………221 
Figure 183 - Site de JBV, cuisson………..…………………………………………………………….222 
Figure 184 - Types de décor plastique, brossé (1), corrugado (2) et ongulé (3)…..…222 
Figure 185 - Site de JBV, décor externe……………………………………………………………..223 
Figure 186 - Site de JBV, décor interne……………………………………………………………..223 
Figure 187 - Site de JBV, bain…………………………………………………………………………..224 
Figure 188 - Site de JBV, engobe………………………………………………………………………224 
Figure 189 - Site de JBV, bande rouge………………………………………………………………225 
Figure 190 - Site de JBV, type de bord………………………………………………………………225 
Figure 191 - Site de JBV, épaisseur du bord……………………………………………………….225 
Figure 192 - Site de JBV, épaisseur du corps……………………………………………………..226 
 
 
xii 
Figure 193 - Site de JBV, type de lèvre…………………………………………….………………..226 
Figure 194 - Site de Barba Couto, éléments non plastiques………………………………….227 
Figure 195 - Site de Barba Couto, cuisson……………………………………………………..…..227 
Figure 196 - Urne avec décor corrugado, locus 1………………………………………………..228 
Figure 197 - Site de Barba Couto, décor externe……………………………………..………….228 
Figure 198 - Site de Barba Couto, bain………………………………………………………………229 
Figure 199 - Site de Barba Couto, engobe………………………………………………………….229 
Figure 200 - Fragments BC-0352, associés à l'urne 1 du locus 1 et BC-0267/0268 
(locus 3) (Annexe 1)…………………………………………………………………………………………..230 
Figure 201 – Site de Barba Couto, décor interne…………………………………..……………230 
Figure 202 – Site de Barba Couto, type de bord…………………………………….……………231 
Figure 203- Site de Barba Couto, épaisseur du bord…………………………………………...231 
Figure 204 - Site de Barba Couto, type de lèvre………………………………………………….231 
Figure 205 - Site de Barba Couto, épaisseur du corps…………………………………………232 
Figure 206 - Site de Santo Agostinho, éléments non plastiques…………………….…….233 
Figure 207 - Site de Santo Agostinho, cuisson…………………………………………………..233 
Figure 208 - Site de Santo Agostinho, décor externe.................................................234 
Figure 209 - Tesson corrugado (à gauche) et espatulado (à droite)…………………….234 
Figure 210 - Décor plastique avec la géométrisation des traces……………………………235 
Figure 211 - Décor ongulé sur les bords d’un bol……………………………………………… 235 
Figure 212 - Motif en grecque sur la surface externe. Dessin A. Buarque………………236 
Figure 213 - Tesson avec peinture sur le bord externe, motif chevron. Dessin B. 
Roëdel.............................................................................................................................236 
Figure 214 - Site de Santo Agostinho, bain.................................................................237 
Figure 215 - Site de Santo Agostinho, engobe.............................................................237 
Figure 216 - Site de Santo Agostinho, bande rouge....................................................238 
Figure 217 - Site de Santo Agostinho, décor interne...................................................238 
Figure 218 - Site de Santo Agostinho, type de bord....................................................239 
Figure 219 - Site de Santo Agostinho, épaisseur de bord............................................239 
Figure 220 - Site de Santo Agostinho, épaisseur de la paroi......................................239 
Figure 221 - Site de Santo Agostinho, type de lèvre...................................................240 
Figure 222 - Ornement labial et lame de hache…………………………………………………244 
Figure 223 - Graphique, relation entre le matériel lithique et céramique……….…….244 
Figure 224 - Dimension du matériel lithique, site de Morro Grande…………………….246 
Figure 225 - Lame de hache en diabase. Dessin P. Batista…………………………………..246 
Figure 226 - Éclats en silex. Dessin P. Batista…………………………………………………….247 
Figure 227 - Polissoir et aiguisoir en grès…………………………………………………………..247 
Figure 228 - Éclat en quartz hyalin. Dessin P. Batista…………………………………………248 
Figure 229 - Scène du démembrement d’un captif (De Bry 1992)………………………..249 
Figure 230 - Dimension du matériel lithique du site de São José…………………………250 
Figure 231 - Lame de hache triangulaire………………………………………………………..….250 
Figure 232 - Lame de hache rectangulaire………………………………………………………….251 
Figure 233 - Tembetá en coquille, site de São José……………………………………………..253 
Figure 234 - Site de Morro Grande, secteur 1, foyer F1………………………………………..259 
Figure 235 - Site de Morro Grande. Structure funéraire du secteur 2 et les 
associations : écuelles, foyers (F1, F2, F4, F5) et 3 trous de poteaux (Tp1, Tp2 et Tp3). 
Photo R. Scheel-Ybert (Foyer F5)………………………………………………………………………..261 
Figure 236 - Site de Morro Grande. Croquis stratigraphique schématique des profils 
nord et est du secteur 2, la structure funéraire et les trous de poteaux Tp1, Tp2 et Tp3. 
Le plan partiel de la superficie de la même aire. L’échantillon Plid-0688 correspond à 
un foyer d’écorce d’origine anthropogénique. Dessin J. Martins……………………………262 
Figure 237 - Site de Morro Grande, secteur 8, foyer F1 et bord du couvercle…………265 
Figure 238 - Site de Morro Grande, secteur 2, trous de poteau……………………………266 
Figure 239 - Site de Morro Grande. Croquis du secteur 2 avec la structure funéraire, 
les foyers (F) et les trous de poteaux (Tp). Dessin M. Barbosa……………………………….266 
Figure 240 - Iconographie de Staden (1979)………………………………………………………267 
 
 
xiii 
Figure 241 – Site de Morro Grande. Les trous de poteaux à côté du « foyer » F3…..268 
Figure 242 - Distribution interne dans une maison Tupinambá (Assis 1996)………..270 
Figure 243 - La disposition des poteaux (Assis 1996)………………………………………….270 
Figure 244 - Fonction possible de certains poteaux comme support des hamacs (en 
vert)…………………………………………………………………………………………………………………272 
Figure 245 - Croquis du secteur 2, l’espace rituel [en orange] et l’espace domestique 
Figure 246 - Structure funéraire, site de Morro Grande………………………………………281 
Figure 247 - Représentation, probable, d’une figure humaine. Dessin E. Rangel…..284 
Figure 248 - Site de Morro Grande, croquis stratigraphique. Dessin E. Rangel…….289 
Figure 249 - Site de Morro Grande, foyer 1, secteur 1. Photo J. Martins……………….293 
Figure 250 - Secteur 2, structure funéraire. Photo M. Gaspar……………………………..294 
Figure 251 - Urne funéraire, secteur 2, site de Morro Grande………………………………296 
Figure 252 - Écuelle circulaire [MG-2440, Annexe 1]. Dessin E. Rangel……………….297 
Figure 253 - Écuelle ovale. Dessin I. Schanner…………………………………………………..298 
Figure 254 - Écuelle ovale. Dessin J. Martins…………………………………………………….299 
Figure 255 - Structure funéraire trois, urne et écuelles associées…………………………299 
Figure 256 - Écuelle rectangulaire. Dessin E. Rangel………………………………………….300 
Figure 257 - Écuelle ovale. Dessin W. Borba………………………………………………………301 
Figure 258 - Écuelle rectangulaire. Dessin B. Roëdel………………………………………….302 
Figure 259 - Écuelle circulaire. Dessin B. Roëdel……………………………………………….302 
Figure 260 - Écuelle rectangulaire. Dessin J. Martins………………………………………..304 
Figure 261 - Structure funéraire et urne restaurée par T. Portella………………………..304 
Figure 262 - Structure funéraire……………………………………………………………………….307 
Figure 263 - Urne (1) et couvercle (2) corrugados, couvercle peint (3)………………..308 
Figure 264 – Indice probable d’enterrement primaire. Photo J. Cordeiro….…………309 
Figure 265 - Structure funéraire. Site de São José. Photo M. Barbosa…………………..310 
Figure 266 - Écuelle rectangulaire associée à l’urne. Dessin B. Roëdel………………….311 
Figure 267 - Profil NW du sitede Bananeiras…………………………………………………….312 
Figure 268 - Urne funéraire du site de Bananeiras. Dessin W. Borba……………………313 
Figure 269 - Le pot qui couvrait le crâne du squelette. Dessin B. Roëdel………………314 
Figure 270 - Motif décoratif de l’écuelle BN-013. Dessin W. Borba……………………….315 
Figure 271 - Écuelle ovale associée à la structure funéraire. Dessin J. Martins……….315 
Figure 272 - Pendentif associé au squelette………………………………………………………..316 
Figure 273 - Échantillon du matériel céramique par site……………………………………..319 
Figure 274 - Histogrammes des moyennes selon les colonnes de enum, enumE et 
enumF, respectivement, mettant en évidence le haut degré de concentration des 
variables aux voisinages des zéros……………………………………………………………………….322 
Figure 275 - Graphique de Lecoutre pour le tableau enum (toutes les pièces). Dans les 
deux cadres supérieurs est présenté le résultat de l’ACP, dans l’inférieur à gauche, le 
dendrogramme et, à droite, les courbes continues créées par la fonction « density » du 
paquet « stats » de R. Nous ne traiterons pas de cette fonction dans cette thèse……...323 
Figure 276 - Graphique de Lecoutre pour le tableau enumE (tableau des pièces 
entières). Voir la légende de la figure 275 pour plus de détails…………………………….…324 
Figure 277 - Graphique de Lecoutre pour le tableau enumF (tableau des fragments de 
pièces). Voir la légende de la figure 275 pour plus de détails…………………………………324 
Figure 278 - Tableau enum. Dendrogramme de l’analyse hiérarchique 
d’agglomération. La méthode utilisée en « hclust » a été la « complete » et les distances 
sont données par la fonction « dist ». « hclust » et « dist »font partie du paquet 
« stats »……………………………………………………………………………………………………………325 
Figure 279 - Tableau enumE. Voir la figure 278 pour plus de détails……………………326 
Figure 280 - Tableau enumF. Voir la figure 278 pour plus de détails……………………326 
Figure 281 -. Clusplot pour le tableau enum………………………………………………………327 
Figure 282 - Clusplot pour le tableau enumE……………………………………………………..327 
Figure 283 - Clusplot pour le tableau enumF……………………………………………….……328 
 
 
xiv 
angela
Typewritten Text
v
LISTE DE TABLEAUX 
Tableau 1 - Les principales hypothèses sur le centre d’origine Tupi………………………..28 
Tableau 2 - Chronologie du site de Morro Grande..………………………………………………97 
Tableau 3 - Classe de Matériel Lithique…………………………………………..…………………245 
Tableau 4 - Données sur les villages d’après les chroniqueurs…………………..…………269 
Tableau 5 - Parties du tableau général – En ordonnée sont portés les 17 attributs 
(ATR), et en abscisse, le nombre de pièces, avec la lettre X introduite par R pour 
indiquer qu'il s'agit de noms (‘headers’)……………………………………………………….………321 
Tableau 6 - Parties du Tableau enum – Conversion du tableau général en un tableau 
de comptage des variables de chaque attribut dans tous les sites. En abscisse de enum, 
par ATRm.n nous indiquons la nième variable du mième attribut……………………………….321 
 
 
xv 
angela
Typewritten Text
v
LISTE DE GRAPHIQUE 
Graphique 1 - Datations obtenues pour le site de Morro Grande. Dans l’ordonnée, 
sont présentées les dates conventionnelles ; dans l’abscisse, une échelle de temps en ans 
avant le présent. Les barres en noir représentent la datation conventionnelle avec deux 
écart-types (2σ) d’intervalle de confiance (95% de probabilité). Les barres colorées 
représentent les dates calibrées, avec 2 σ d’intervalle de confiance (Graphique élaboré 
par Rita Scheel-Ybert)..………………………………………………………………………………………102 
 
 
xvi 
RESUME 
Étude de l’occupation Tupiguarani dans la région sud-est de l’Etat de 
Rio de Janeiro, Brésil. 
Cette étude prétend contribuer à la compréhension du modèle d'implantation 
des groupes céramistes Tupiguarani qui occupèrent le Complexe Lagunaire 
d’Araruama, Région des Lacs, sud-est de l'État de Rio de Janeiro, Brésil. 
Notre interprétation s'appuie sur des recherches réalisées dans sept sites 
archéologiques et sur la localisation de dizaines d'autres, qui montrent une intense 
occupation régionale. 
Si nous prenons comme référence les sources primaires relatives aux XVIe et 
XVIIe siècles, les fouilles et l'analyse de la culture matérielle, avec l'utilisation de 
traitements statistiques, nous pouvons considérer que ces sites furent occupés, 
principalement, par des populations ancestrales des Tupinambás, entre 2600 ± 160 ans 
BP et le milieu du XVIe siècle, en pleine période de contact avec les Européens, dont les 
vestiges sont clairement perceptibles dans la culture matérielle native. 
Des analyses sur les structures funéraires sont présentées et ont a trouvé des 
indices de la pratique de l'anthropophagie. Furent analysés des foyers liés à l'activité 
quotidienne et d'autres liés aux pratiques cérémonielles. Nos données en relation avec 
les rituels funéraires indiquent un modèle qui résista aux changements provoqués par 
le contact, et se maintint de façon quasi inaltérée depuis les moments les plus anciens 
de l'occupation jusqu'au XVIe siècle. 
Mots clés : Céramique Tupiguarani, groupe Tupinambá, structure funéraire, 
foyer cérémoniel et utilitaire, modèle d’établissement, contact. 
 
 
xvii 
 
RESUMO 
Estudo da ocupação Tupiguarani na região sudeste do Estado do Rio 
de Janeiro, Brasil. 
A pesquisa teve por objetivo compreender o modelo de assentamento de grupos 
ceramistas Tupiguarani que ocuparam o Complexo Lagunar de Araruama, Região dos 
Lagos, sudeste do Estado do Rio de Janeiro, Brasil. 
Nossa interpretação se apóia em pesquisas realizadas em sete sítios 
arqueológicos localizados em Araruama e na localização de dezenas de outros, que 
demonstram uma intensa ocupação regional. 
Tomando como referência as fontes primárias relativas aos séculos XVI e XVII, 
as escavações e a análise da cultura material, com a utilização de dados estatísticos, 
podemos considerar que esses sítios foram ocupados, principalmente, por populações 
ancestrais dos Tupinambá, no período compreendido entre 2600 ± 160 anos BP e 
meados do século XVI, em pleno período de contato com os Europeus, cujos vestígios 
são claramente perceptíveis na cultura material nativa. 
São apresentadas análises sobre as estruturas funerárias e encontrados indícios 
da prática da antropofagia. Foram analisadas fogueiras relacionadas ao cotidiano e às 
práticas cerimoniais. Nossos dados em relação ao ritual funerário apontam para um 
modelo que resistiu às mudanças provocadas pelo contato, mantendo-se de forma 
quase inalterada desde os momentos mais antigos de ocupação até o século XVI. 
Palavras-chave : Cerâmica Tupiguarani, grupo Tupinambá, estrutura 
funerária, fogueira cerimonial e utilitária, modelo de assentamento, contato. 
 
 
xviii 
 
 
xix 
ABSTRACT 
Study on the Tupiguarani occupation in the southeast region of the 
Rio de Janeiro state, Brazil. 
This research intends to contribute to the understanding of the settlement 
model of the Tupiguarani group of ceramists who occupied the Araruama Lagoon 
Complex, “Região dos Lagos”, in the southeast of Rio de Janeiro, Brazil. 
Our interpretation is based on research carried on seven archaeological sites 
and on the findings of dozens of others, which demonstrate an intense regional 
occupation. 
Taking the primary sources from 16th and 17th centuries as a reference, as well 
as excavations and material culture analysis, using statistic data, we can consider that 
these sites were occupied mainly by ancestral Tupinambá populations, in the time 
scope between the years 2600 ± 160 BP and the middle of the 16th century, right at the 
same period of contact with the Europeans, whose traces are clearly noticeable on 
native material culture. 
We present some analysis of the funerary structures and we found hints of 
cannibalism. Bonfires relatedto day life and ceremonial practices were analyzed. Our 
data in relation to the funerary rituals indicate a pattern which resisted to changes 
caused by contact, keeping itself in an almost unmodified form since the most ancient 
moments of occupation until the 16th century. 
Key-words: Tupiguarani ceramists, Tupinambá group, funerary structure, 
bonfires, settlement model, intersocietal contact. 
 
 1 
INTRODUCTION 
Dans ce travail, nous nous sommes attachée à étudier, de manière systématique, 
l’occupation Tupinambá dans la région sud-est de l’Etat de Rio de Janeiro, en 
particulier la région du Complexe Lagunaire d’Araruama, en montrant ses spécificités 
et les altérations résultant du contact avec les Européens. 
On dispose de données importantes qui permettent d’établir des relations 
directes entre les Tupis1
Nous avons pour objectif de caractériser, du point de vue archéologique, le 
modèle d’établissement du groupe avec la description des lieux d’implantation des 
villages, des différentes structures funéraires et de combustion, les caractéristiques de 
la culture matérielle, en particulier de la céramique qui correspond à la quasi-totalité 
des vestiges archéologiques. Nous prétendons analyser la dynamique du processus 
d’occupation de la région et rechercher s’il existe des liens possibles entre la 
destructuration du système socioculturel des populations pré-céramiques à partir de 
l’étude de la relation entre les pêcheurs-collecteurs (constructeurs des sambaquis
 pré-coloniaux et les Tupis historiques mentionnés dans les 
chroniques des XVIe et XVIIe siècles. La distribution des sites archéologiques 
correspond à la localisation des villages décrits par les chroniqueurs ; la morphologie 
céramique, le type de décoration, qu’elle soit plastique ou peinte, montrent une forte 
similarité avec la documentation iconographique existante, et on note une 
correspondance entre les structures funéraires rencontrées et les récits faits par les 
auteurs des XVe et XVIe siècles. Pour ces raisons, nous considérons qu’il est possible 
d’établir des relations entre les manifestations archéologiques, en particulier des sites 
post contact, et les populations Tupinambás qui les ont produites. 
Avec ces éléments, et en gardant une prudence de fait, les données ethno-
historiques seront utilisées comme compléments des informations obtenues au travers 
de la recherche archéologique. 
2
L’aire d’expansion des Tupinambás est très vaste, et on en trouve des 
manifestations sur une grande partie du territoire brésilien : au Nord, au Nord-est, tant 
sur le littoral qu’à l’intérieur des terres, en zone de forêt ou en zone semi-aride, et au 
Sud-est, dans la région centrale et sur la côte. Malgré le grand nombre d’informations 
ethnohistoriques sur les Tupinambás, la plus grande partie des données archéologiques 
provenaient de collectes de surface, sans fouilles systématiques qui pourraient nous 
) et 
les groupes horticulteurs et céramistes de la région en question. 
 
1 Bien qu'au Brésil on n'utilise pas le pluriel pour les noms des groupes natifs, dans cette thèse, cela n'a pas 
été pris en compte en raison des normes de la langue française. 
2 Sambaqui est un nom d’origine Tupi (tamba ki), qui signifie amas coquilliers. C’est un type de site 
construit par les pêcheurs collecteurs qui inaugurèrent la colonisation de la bande côtière. 
 2 
donner des informations ponctuelles sur les différentes structures, la stratigraphie ou la 
distribution spatiale. 
Bien que le potentiel archéologique d’Araruama soit connu depuis les années 
1960 (Beltrão 1978), avec la découverte de sites Tupiguaranis, il n'y a pas eu 
d'investissement de recherche systématique, à l'exception d'un travail réalisé dans le 
village de Três Vendas par le Professeur Lina Kneip (1978 ; Kneip et al. 1980). Les 
informations étaient restreintes à des notes éparses, résultant de trouvailles fortuites, 
car l'attention des chercheurs était tournée, principalement, vers la problématique des 
sambaquis qui dominaient le paysage de la Région des Lacs. En outre, par leurs 
caractéristiques morphologiques, sans une nette évidence dans le paysage, et leur 
localisation en zones urbaines ou agricoles, la couche superficielle des sites était 
perturbée, et ils étaient, fréquemment, considérés comme détruits. 
Nos recherches ont commencé en 1993 dans le but de comprendre la structure 
de fonctionnement, la disposition spatiale, la relation avec l’environnement et les 
processus de migration des groupes céramistes, en particulier ceux appartenant aux 
Tupinambás3
 
3 Cette recherche a fait initialement partie du Projet « Soberanos da Costa », sous la coordination du 
Professeur Dr. Maria Dulce Gaspar, du Département d’Anthropologie du Musée National, Université 
Fédérale du Rio de Janeiro, avec un financement de la FAPERJ (Fundação de Amparo à Pesquisa do 
Estado do Rio de Janeiro). Depuis 1993, quand nos avons commencé la recherche dans la région, le projet 
a reçu l’appui des autorités provinciales d’Araruama. 
. 
Elles permirent de localiser des dizaines de ces sites, dont 7 furent l'objet de 
fouilles avec la récupération de structures funéraires et de combustion, ainsi que de 
milliers de fragments et de récipients céramiques liés à la vie quotidienne et 
cérémonielle des natifs. À partir de là, nous présentons des données importantes sur 
l'intense occupation de la région d’Araruama, lesquelles peuvent fournir des éléments 
de comparaison pour la grande aire de dispersion de ce groupe socioculturel. 
Notre recherche a donc pour but de bien caractériser, du point de vue 
archéologique, cette partie de l’Etat du Rio de Janeiro à travers la prospection et la 
fouille de quelques sites afin d’établir un modèle de l’occupation par les Tupinambás. A 
partir des données archéologiques décrites, nous essayerons de procéder à la 
reconstitution sociale et culturelle de la société. 
L’analyse des artefacts nous permettra de mettre en parallèle les informations 
archéologiques et ethnohistoriques. Ces recherches régionales, appuyées par des 
datations, sont importantes également pour aider à élucider les questions qui 
concernent les voies d’expansion des Tupis et leurs relations avec d’autres groupes qui 
occupaient la région antérieurement. 
 3 
CHAPITRE 1 
LA REGION D’ETUDE 
La zone d’étude est localisée au sud-est de l’État de Rio de Janeiro, dans une 
région connue comme « Região dos Lagos » (Région des Lacs). Le milieu naturel est 
caractérisé par une plaine côtière étroite qui mesure environ 10 km de large, pour une 
longueur de 120 km. Elle présente une diversité notable de milieux, avec une grande 
variété d’associations végétales, telles que la restinga (écosystème caractéristique des 
cordons sableux du littoral), la mangrove et des zones de forêt, comme la « Mata 
Atlântica » (Forêt Atlantique). La proximité de la mer et d’une grande quantité de lacs 
et lagunes, de rivières et de ruisseaux a entraîné la formation de milieux favorables à 
l’établissement de différentes populations dès 6000 ans BP (Figure 1)4
La toponymie d’Araruama nous renvoie à l’origine Tupi, sa signification étant, 
toutefois, sujette à controverses. D’après Alcoforado (1936 ; 1949 : 79), le nom primitif 
serait Iriruama, construit à partir de « iriru », « ariru » ou « araru » qui, en Tupi, 
signifie huîtres, et « iama » ou « uama » qui signifie abondance, donnant comme 
signification « abondance de coquillages ». D’après Sampaio (1955) et Bueno (1998 : 
58), le nom serait formé par « arara », qui signifie perroquet, et « uama », qui signifie 
mangeoireou abreuvoir, donnant ainsi, « mangeoire ou abreuvoir de perroquets ». Un 
autre sens a été donné par le Frère Gregório qui traduit « iryry » par les huîtres, « u » 
. 
La Lagune d’Araruama, située entre les latitudes 22°49’ et 22°57’ Sud et les 
longitudes 42°00’ et 42°23’ Ouest, est la plus grande de la région. Elle mesure 14 km de 
largeur maximale pour 33 km de longueur maximale, avec une surface estimée à 
220 km². Sa profondeur moyenne est de 2 à 3 m, mais elle peut atteindre, très 
localement, 17 m. C’est une lagune extrêmement salée dont la teneur en sel varie 
cependant selon les secteurs. L’explication de cette anomalie proviendrait de la faible 
pluviosité de la région, moins de 900 mm/an (Barbière 1975), de la faible profondeur 
moyenne, et des vents forts durant une grande partie de l’année, tous facteurs activant 
l’évaporation, ainsi qu’en raison de faibles apports des petits tributaires de la lagune. Le 
climat conditionne donc l’hypersalinité de l’eau. Il faut ajouter ici que cette 
caractéristique climatique est fortement influencée notamment durant l’été austral par 
le phénomène de résurgence d’eaux profondes et froides venant du Sud (upwelling de 
Cabo Frio) (Coe Neto 1984 : 79). 
 
4 Sauf indication, tous les documents cartographiques ont été établis par la géographe Lidiana Paiva. 
 4 
par manger et « ama » par « être l’habitude », donnant « où il est coutumier de manger 
des huîtres » (Leontsinis 1999 : 39). 
 
Figure 1 – Région d’étude. 
 5 
Toutefois, les « araruamenses5
1.1 La géomorphologie du littoral 
 », profitant d’un calembour et inventant une 
histoire d’amour indigène, ont donné une signification plus sentimentale au nom de 
leur terroir. Ils racontent qu’un valeureux guerrier s’est épris d’une violente passion 
pour la belle Arara, fille du cacique de la tribu. Jugeant, cependant, qu’elle était 
indifférente à son amour, il se disposait à abandonner le village, quand une indienne, 
qui avait pressenti son intention, lui dévoila à l’oreille : « Est mauvais le jeune guerrier 
qui veut abandonner sa tribu, alors que la belle Arara l’aime ». Après cette révélation, 
le guerrier retourna à son village et, à partir de ce moment, ce lieu fut appelé Araruama 
(Pacheco 1969 : 35). 
Le relief de la Région des Lacs est plan avec des ondulations formées par des 
processus érosifs liés aux fluctuations du niveau de l’océan et au drainage continental. 
Un des aspects marquants de la géomorphologie est donné par la lagune 
d’Araruama, dont la représentation la plus ancienne se trouve sur la carte « Baie de Rio 
de Janeiro et le Cap Frie », établie par le cartographe français Jacques de Vau de Claye, 
membre de l’expédition commandée par Villegagnon, Chevalier de Malte, en 1555, dans 
le but de fonder un établissement colonial français sur la côte du Brésil, connu comme 
France Antarctique. Publiée à Dieppe, en 1579, la carte originale, qui se trouve à la 
Bibliothèque Nationale de Paris, montre la baie de Guanabara, la lagune d’Araruama, le 
canal d’Itajuru et Cabo Frio (Figure 2). 
La structure géologique et géomorphologique de la région située entre la baie de 
Sepetiba et Cabo Frio est orientée dans le sens est-ouest, contrairement à la tendance 
générale de la côte brésilienne (Figure 3). 
Cette configuration est à l’origine du phénomène de résurgence qui se produit à 
Cabo Frio. Il se caractérise par l’affleurement d’eaux profondes, en général froides et 
riches en éléments nutritifs qui, au travers de la chaîne alimentaire, font de cette région 
un milieu de haute productivité dans le secteur primaire, par l’importance commerciale 
de la pêche. Le refroidissement des eaux de l’océan est conditionné par la topographie, 
par la position du Courant du Brésil et, plus particulièrement, par le régime des vents 
(Scheel-Ybert 1998 : 30). 
 
 
5 Natifs d’Araruama. 
 6 
 
Figure 2 – Représentation de la lagune d’Araruama (flèche rouge), d’après Vau de Claye. 
 
 7 
Figure 3 – Carte géologique de la zone côtière entre Guaratiba et Cabo Frio (Turcq et al. 1999). 
Les caractéristiques régionales de ce relief sont le résultat des activités 
tectoniques cénozoïques, qui ont divisé le soubassement Précambrien en une série de 
blocs inclinés et disloqués. Les principales structures présentes dans la région sont, du 
nord vers le sud, la « Serra do Mar », qui dépasse, en quelques points, les 2000 m 
d’altitude, et le graben de Guanabara, qui renferme dans sa partie centrale la baie du 
même nom, avec des massifs côtiers qui atteignent 1000 m d’altitude. Une succession 
de promontoires, composés de roches cristallines, atteint l’océan et divise la plaine 
côtière en plusieurs compartiments successifs : Jacarepaguá, Piratininga – Itaipu, 
Itaipuaçu, Marica – Guarapina, Jaconé – Saquarema et Araruama. Le réseau de 
drainage est contrôlé par un système de failles, de diaclases et autres éléments 
structuraux des roches métamorphiques. Les gneiss granitoïdes, plus résistants, 
engendrent des reliefs en « Pain de Sucre », caractéristiques du paysage de la ville de 
Rio de Janeiro. Des collines gneissiques très érodées sont fréquemment couvertes par 
des plaques de dépôts continentaux analogues à ceux de la Formation Barreira de 
l’époque Tertiaire. La plaine côtière et la plateforme continentale forment une seule 
unité morphologique qui a été façonnée par les transgressions et régressions marines 
du Quaternaire (Turcq et al. 1999). 
La présence de témoins rocheux gneissiques avec des altitudes qui dépassent les 
100 m, et dont certains offrent une vision panoramique de 360º, permet l’observation 
de toute la zone littorale de la Région des Lacs, jusqu’aux régions intérieures de Morro 
Grande et São Vicente, dans la Municipalité d’Araruama. Ces espaces ont été choisis en 
priorité par les Tupinambás et ont été densément occupés dès les temps précoloniaux. 
 8 
Le relief est très diversifié et présente des chaînes de montagne, des collines, des 
plateaux et des plaines. 
Les roches précambriennes magmatiques forment une chaîne de montagnes, la 
« Serra do Mar », formée pendant le Tertiaire, et orientée parallèlement à la côte, et des 
massifs littoraux orientés Nord-est/Sud-ouest. 
À proximité des sites Tupinambás, se trouvent des montagnes dont les altitudes 
vont de 100 à plus de 1000 m, les plus grandes valeurs, supérieures à 1400 m, étant 
enregistrées dans les « Serras » de Santana, São João et Boa Vista. On trouve de 
grandes collines au sommet arrondi et avec des altitudes inférieures à 100 m, 
spécialement dans les bassins des rivières São João, Una, das Ostras et de la lagune 
d’Araruama. Les failles et les diaclases des roches métamorphiques guident le tracé du 
réseau hydrographique (Coe Neto et al. 1986 : 69). 
Le trait majeur de la plaine côtière est la présence de deux systèmes lagunaires. 
Un intérieur qui se caractérise par de grandes lagunes de forme arrondie, telles que 
Jacarepaguá, Rodrigo de Freitas, Piratininga, Itaipu, Maricá, Jaconé, Saquarema et 
Araruama ; l’autre extérieur, représenté par des petites lagunes localisées dans une 
plaine étroite située entre deux barrières de sable, comme Marapendi, Vermelha, Brejo 
do Espinho. L’eau de ces lagunes présente une salinité élevée qui varie de mesosaline à 
Rio de Janeiro, à hypersaline dans la région de Cabo Frio, du fait d’un microclimat plus 
sec qui règne dans cette dernière région (Turcq et al. 1999 : 27). 
1.1.1 La lagune d’Araruama 
Les premières études sur la formation de la Région des Lacs ont été faites par 
Lamego (1945 : 23 ; 1974 : 37) qui affirme que la lagune d’Araruamaest « fille » de la 
restinga du fait de l'action dynamique et constructive de la mer, avec accroissement de 
langues de sable d’ouest en est (Turcq et al. 1999 : 32). L’ouverture postérieure du 
Canal d’Itajuru, nom qui signifie « bouche de pierre » en Tupi, a permis sa connexion 
permanente avec l’Océan Atlantique. Le Canal d’Itajuru, long de 12 km, présente 
actuellement une largeur moyenne de 100 à 500 m (Barroso 1987, apud Scheel-Ybert 
1998 : 16). 
D’après Lamego, son écosystème est relativement récent, et son origine est 
associée à la formation des restingas de Massambaba et de Cabo Frio entre 5000 et 
7000 ans BP. L’auteur estime que, il y a quelques milliers d’années, l’actuelle marge 
nord de la lagune était ouverte sur la mer, et présentait des saillies séparant des petites 
plages. La lagune serait née lorsque le sable, apporté par les ondes et les courants 
marins, a formé la longue restinga de Massambaba à partir de la colline de Saquarema 
(Lamego 1945 : 24 ; 1974 : 38). 
 9 
Cette explication classique sur la formation de la lagune d’Araruama a été 
contestée à la suite de recherches sur l’angle d’incidence des ondes dans la région, qui 
attestent que sa formation est le résultat d’une série d’évènements géologiques qui ont 
débuté il y a au moins 120 mille ans et se sont prolongés jusqu’à 7000 ans passés. Le 
modèle proposé par Lamego, du fait de l’absence, à cette époque, de données 
géologiques plus précises, a attribué un rôle secondaire aux changements du niveau de 
la mer dans la construction des barrières internes et externes (Turcq et al. 1999 : 42). 
En accord avec cette nouvelle théorie, la lagune trouverait son origine dans 
l’action combinée de la construction des restingas et des oscillations du niveau de la 
mer, au-dessus et au-dessous du niveau actuel, qui se sont produites entre 100 mille et 
5 mille ans en arrière (Muehe et Correa 1989, apud Turcq et al. 1999 : 32). 
L’histoire évolutive de la plaine côtière quaternaire dans la région d’étude peut 
se résumer de la façon suivante : 
(a) Avant 123.000 ans BP 
Pendant la période d’émersion, un système d’île barrière s’est formé, fermant 
des anses insérées entre des promontoires cristallins et donnant naissance à une série 
de grandes lagunes, telles que celle d’Araruama. 
(b) Après 123.000 ans BP 
La baisse relative du niveau de la mer a provoqué un assèchement des lagunes et 
l’avancée de la ligne de côte, divisant l’île barrière et isolant les lagunes. Pendant la 
période de bas niveau de la mer, les acides humiques résultant de la décomposition de 
la matière organique sur la barrière interne, ont imprégné les sédiments sableux 
marins. Simultanément, les dépôts lagunaires situés derrière la barrière sableuse ont 
été recouverts par des sédiments argilo-sableux ou par des dépôts de tourbes 
continentales. 
c) Pendant le stade final du dernier épisode transgressif 
À partir de 7000 ans BP, la partie externe de la barrière interne a été 
partiellement érodée par la montée de la mer et le sable provenant de cette érosion a 
été déposé sur la partie interne. Le réseau de drainage de la plaine côtière a été inondé 
et la plaine située derrière la restinga interne a commencé à être réoccupée par les 
lagunes. Vers 6600 ans BP, une nouvelle barrière sableuse parallèle à la restinga 
interne a isolé une autre zone lagunaire. Vers 5100 ans BP, correspondant au niveau 
maximum de la dernière transgression, cette seconde barrière a atteint sa position la 
plus interne. Des communications ont dû se maintenir entre les systèmes lagunaires 
interne et externe. 
La baisse relative du niveau de la mer depuis 5100 ans BP, sur un estran 
fortement incliné, n’a pas produit d’apports importants de sable en direction de la 
 10 
plage. Cependant, le niveau de la lagune a diminué, entraînant l’isolement du système 
lagunaire externe par l’émersion de diverses flèches de sable, enregistrant différents 
niveaux de marée haute. 
Durant les trois dernières décennies, il y a eu de nombreuses études sur 
l’évolution du niveau relatif de la mer au cours de l’Holocène. Les diverses publications 
montrent les courbes construites pour illustrer l’évolution du littoral, en prenant 
comme base des marqueurs biologiques d’origine marine dispersés sur les plages et la 
position des sambaquis, associés à des dates de 14C. Il existe un consensus quant à 
l’élévation du niveau de la mer entre le Pléistocène supérieur et l’Holocène où, vers 
5800 ans BP, ce niveau atteint un maximum d’environ 4 mètres au-dessus du zéro 
actuel (Ybert 2002 : 238). Selon Fairbridge (1976), un niveau maximum, de +2 à +2,5 
m a été atteint vers 5100 ans BP, alors que pour Martin et al. (1979, 1984) et Angulo et 
Lessa (1997), ce maximum a été de +3,5 à +4 m et s’est produit vers 5800 ans BP. La 
divergence entre les auteurs concerne le mode de régression de la mer après le 
maximum. Fairbridge et Martin et ses collaborateurs considèrent que la régression a 
été discontinue et marquée par de fortes oscillations ; ils font état de 2 phases 
transgressives intercalées avec 3 phases régressives, le niveau de la mer étant 
redescendu au-dessous du zéro actuel entre 4500 et 3000 ans BP. Au contraire, pour 
Angulo et Lessa, la régression se serait déroulée de façon continue, sans oscillations 
importantes. Il n’y a, toutefois, pas de désaccord sur le fait que le niveau de la mer 
dépassait le niveau actuel de +2 à +2,5 m vers 3500 ans BP (Ybert 2002 : 243). 
D’après Coe Neto (1984 : 14), l’origine du système lagunaire d'Araruama est liée 
à au moins deux montées successives, relativement récentes, du niveau de la mer, qui 
ont provoqué la formation de deux séries de cordons littoraux, d’âges différents 
(Flandrien et Post-flandrien), responsables de la fermeture de la lagune d’Araruama et 
de la formation du système de petites lagunes réparties entre cette première et la mer. 
Ces cordons ont été alimentés, essentiellement, par des dépôts continentaux accumulés 
sous la forme de glacis pendant la période de régression marine pré-flandrienne. 
Malgré le fait qu’il soit ouvert en permanence, étant entouré des deux côtés par 
des roches de l’affleurement cristallin (Muehe 1994), les mouvements de marée à 
travers le Canal d’Itajuru sont insuffisants pour assurer un renouvellement cyclique des 
eaux de la lagune. Dans le canal, le taux de salinité varie déjà entre 35 et 43 %, tandis 
qu’à l’intérieur de la lagune, où les mouvements de marée n’ont aucune influence, ce 
taux peut atteindre 77 %. L’hypersalinité de la lagune est accentuée par un bilan 
hydrique déficitaire, l’évapotranspiration dans la région étant plus importante que les 
précipitations. En outre, l’apport d’eau douce continentale est pratiquement 
négligeable, le réseau hydrographique étant formé par des petites rivières et ruisseaux 
 11 
qui sont en général courts et avec un débit très faible (Barroso 1987, apud Scheel-Ybert 
1998 : 16). 
Bien qu’il existe des éléments discordants au sujet de l’évolution du niveau de la 
mer dans la Région des Lacs, ceux-ci n’ont aucune incidence sur les analyses 
concernant l’occupation Tupinambá, car à l’époque de l’arrivée de ces groupes dans la 
région, le niveau de la mer et la formation de la lagune étaient déjà entièrement 
stabilisés aux niveaux actuels. 
1.2 La végétation et le climat 
Le climat de la plus grande partie de la zone littorale de l’État de Rio de Janeiro 
est tropical humide, chaud et pluvieux en été, avec une saison sèche non rigoureuse en 
hiver, soit le type Aw de la classification de Köppen (Barbiére 1984 ; Scheel-Ybert 
1998 : 5). Tel est effectivement le cas pour la région d’Araruama, où la moyenne 
annuelle de température se situe

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