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Analyse du discours et la sociolinguistique

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João Luís Macaia
Analyse du discours et la sociolinguistique 
 
Université pédagogique de Maputo
2021
João Luís Macaia
Analyse du discours et la sociolinguistique 
Travail de caractère évaluatif inscrit dans la matière de sociolinguistique FLE, 3ème année 1èr semestre, dans le département de sciences du langage communication et arts(F.C.L.C.A), sous la direction de PHD : Albino CHAVALE
Université pédagogique de Maputo
2021
Sommaire
Introduction	4
Origine/histoire de l'analyse du discours…………………………………………………………………………………..5
Origine/histoire de la sociolinguistique……………………………………………………………………………………..7
Les spécificités………………………………………………………………………………………………………………………….9
Horizon intellectuelle commun ……………………………………………………...13
Manière de travailler………………………………………………………………………………………………………..…….17
Les différents approches……………………………………………………………. 20
Conclusion	31
Référence bibliographique…………………………………………………..……...32
Introduction 
En sociolinguistique parler de l'analyse du discours et la sociolinguistique est aussi parler au même temps de HARRIS, CHOMSKY et GUMPERZ, LABOV, GOFFMAN, BOURDIEU. où les analystes du discours vont-ils conclure que l'analyse de discours consiste à étudier des conduites communicatives et à rendre compte des combinatoires produites par l'interaction des contraintes et des choix faits par l’énonciateur. Elle est au cœur des relations qui existent entre un comportement culturel et des discours sociaux. C'est dans ce cadre que le discours est conçu par les théoriciens de l'énonciation et de la pragmatique comme un ensemble d’énoncés considérés dans leur dimension interactive, leur pouvoir d'action sur autrui, leur inscription dans une situation d'énonciation dont les paramètres sont : l'énonciateur, l'allocutaire, le moment de l'énonciation et le lieu de l'énonciation. En d'autres termes, toute communication est une situation qui met en jeu des acteurs sociaux, des positions et des relations entre un émetteur, un ou plusieurs récepteurs et le contexte externe et interne de la communication. C’est donc dire que le sens d'un discours n'est 8pas donné par la langue : il est plutôt découvert par le destinateur grâce aux multiples points de repères que le destinataire y a placés pour exprimer ce qu'il veut dire.
Ainsi les sociolinguistiques vont aussi considérée la sociolinguistique comme un champ d'investigation qui étudie la variété des usages linguistiques dans une communauté linguistique. Son objet d'étude s'applique à des phénomènes très variés : les fonctions et les usages du langage dans la société, la maîtrise de la langue, l'analyse de discours, les jugements que les communautés portent sur leur(s) langue(s), la planification et la standardisation linguistiques. Depuis environ vingt ans la sociolinguistique englobe l’étude du langage dans son contexte socioculturel. Elle considère que l'objet de son étude ne doit pas être simplement la langue comme système de signes ou de compétence comme système de règles.. de cette façon l'analyse du discours et la sociolinguistique seront les objectifs de ce travail, en se fixant sur les spécificités, l'horizon intellectuelle commun, la manière de travailler et les différents approches.
ORIGINE/HISTOIRE DE L`ANALYSE DU DISCOURS
Surtout en Europe occidentale et aux États-Unis de courants relativement indépendants les uns des autres, issus de diverses disciplines et qui ont posé la question de l’activité de langage et de la textualité d’une autre manière que ne le faisait classiquement la linguistique.
C’est plus précisément dans les années soixante qu’un mouvement fondateur de la pratique française de l’analyse de discours animé par DUBOIS et SUMPF ouvre le numéro treize de la revue Langages, intitulé “analyse de discours”, avec la traduction de l’article “Discourse Analysis” de HARRIS paru aux États-Unis en 1952. L’analyse de discours est née du confluent de la linguistique structurale, de la psychanalyse de LACAN et du marxisme de
ALTHUSSER, dont les questionnements (idéologiques) et les objets (théorie du pouvoir, luttes sociales et politiques) sont la base de l’analyse du discours des chercheurs français, héritiers et adaptateurs du modèle forgé par HARRIS. Les événements de mai 1968 cristallisent les préoccupations des chercheurs sur le discours politique. Parallèlement à cette première orientation, Jean-Paul FAYE articule, à la même époque, dans la revue Change des recherches sur la relation discours-pouvoir, plus proche de la grammaire générative de CHOMSKY.
En considérant la question du point de vue de l’Europe, on peut distinguer sommairement trois phases dans le développement d’une analyse du discours, avec toutes les simplifications qu’un tel découpage implique :
1.	Dans les années 1960 un certain nombre de problématiques nouvelles se mettent en place, portées par le structuralisme, où la linguistique joue un rôle moteur. En France en particulier, le structuralisme littéraire, la sémiotique inspirée de M. Greimas, l’analyse du discours lacano-althussérienne (Pêcheux), la pensée de J. Derrida ou de M. Foucault contestent sur des modes très différents les présupposés traditionnels sur les textes et la manière de les appréhender.
2.	Dans la seconde moitié des années 1970 une première convergence s’opère, essentiellement en Europe, pour constituer un champ d’analyse du discours. Les sciences du langage y jouent un rôle essentiel : grammaire de texte, théories de l’énonciation, pragmatique apportent un outillage conceptuel et méthodologique considérable. 
C’est aussi la période où la référence à M. Bakhtine devient importante. L’analyse du discours ne se focalise plus sur le discours politique et commence à s’instituer en discipline. Cette première convergence est renforcée par le développement de certains autres domaines, comme l’étude des langues de spécialité (le domaine du Language for Special Purpose, le LSP anglo-saxon) ou le développement d’une recherche intensive sur les médias.
3.	À partir des années 1980 interviennent massivement les problématiques américaines. Il se développe un véritable champ mondial d’études sur le discours, dans lequel il est beaucoup plus difficile de se repérer. Témoin de cette évolution, la parution en 1985 d’un Handbook of discourse analysis en plusieurs volumes publié par T. Van Dijk, qui regroupe sous un même label des contributions extrêmement diverses provenant de multiples pays. Cela va de pair avec une accentuation du caractère interdisciplinaire de la recherche et un élargissement considérable des types de corpus pris en compte. À la fois dans le sens d’une prise en compte des interactions orales et, sur le pôle opposé, de genres de discours qui étaient traditionnellement réservés aux facultés de lettres : textes littéraires ou philosophiques, en particulier.
Définition 
On peut déduire de ces définitions que l'analyse de discours consiste à étudier des conduites communicatives et à rendre compte des combinatoires produites par l'interaction des contraintes et des choix faits par l’énonciateur. Elle est au coeur des relations qui existent entre un comportement culturel et des discours sociaux. C'est dans ce cadre que le discours est conçu par les théoriciens de l'énonciation et de la pragmatique comme un ensemble d’énoncés considérés dans leur dimension interactive, leur pouvoir d'action sur autrui, leur inscription dans une situation d'énonciation dont les paramètres sont : l'énonciateur, l'allocutaire, le moment de l'énonciation et le lieu de l'énonciation. En d'autres termes, toute communication est une situation qui met en jeu des acteurs sociaux, des positions et des relations entre un émetteur, un ou plusieurs récepteurs et le contexte externe et interne de la communication. C’est donc dire que le sens d'un discours n'est pas donné par la langue : il est plutôt découvert par le destinateur grâce aux multiples points de repères que le destinataire y a placés pour exprimer ce qu'il veut dire.
ORIGINE/HISTOIRE DE LA SOCILINGUISTIQUE
Dans lemonde anglo-saxon, l'intrication entre sociolinguistique et discourse analysis est étroite et les frontières parfois difficiles à tracer (voir ici même la contribution de Dittmar). On peut ainsi mentionner l'intérêt pour les pratiques communicationnelles de W. Labov, qui, tout en fondant la linguistique variationniste et tout en analysant les caractéristiques linguistiques de l'anglais noir américain, s'attacha à décrire plus largement les pratiques communicationnelles des jeunes noirs du ghetto de Harlem (1978) ; ou encore, analysa, avec le médecin D. Fanshel, des dialogues professionnels thérapeutiques entre patient et psychothérapeute (1977).
Dès les années cinquante aux USA, plusieurs événements marquent l’émergence de problématiques et de désignations nouvelles, comme sociologie du langage, sociolinguistique, ethnographie de la communication, psycholinguistique. Plusieurs dates sont souvent citées comme des jalons dans la constitution de la sociolinguistique anglo-américaine : 
1.	1953, publication par U.Weinreich de Languages in contact (issu de sa thèse soutenue en 1951), ouvrage préfacé par son directeur de thèse, A. Martinet ;
2.	1959, C. A. Ferguson publie «Diglossia » dans Word ; 
3.	1964, Conférence de sociolinguistique à l’UCLA, organisée par W. Bright;
4.	 1966, séminaire en Virginie à l'initiative de J.A. Fishman, C.A. Ferguson et J. D. Grupta et du Committee on Sociolinguistics. 
Quelques années plus tard, D. Hymes pense que le terme unique sociolinguistics s'est imposé dans les années soixante, quoiqu’il relève dês emplois beaucoup plus précoces. Il établit comme suit les différences entre ethnographie de la communication, sociolinguistique et disciplines conjointes.
En France, on trouve le terme de sociologie du langage dès 1956, dans le titre de l'ouvrage de M. Cohen, Pour une sociologie du langage. Bien que M. Cohen, disciple de A. Meillet, comme le fut A. Martinet, ait été avant tout un comparatiste spécialiste du domaine sémitique, il s'intéressa de façon parallèle à la dynamique sociale des langues. Souvent
considéré comme un précurseur de la sociolinguistique en France, il ne proposa pourtant pas ce terme. Celui-ci s’imposera près de vingt ans plus tard dans le titre même d'un ouvrage qui contribuera de façon décisive à construire la sociolinguistique comme discipline en France,
Introduction à la sociolinguistique, de J.-B. Marcellesi et B. Gardin (1974). Quoique sous-titré « La linguistique sociale », et quoique les auteurs discutent longuement les dénominations proches d'ethnolinguistique ou de sociologie du langage, c'est sociolinguistique qui deviendra par la suite le terme le plus fédérateur. Cependant, le débat n'est pas clos quant à la délimitation des domaines respectifs et les appellations d'ethnolinguistique, de sociolinguistique et de sociologie du langage demeurent en discussion.
 La proximité, dès leurs origines, entre sociolinguistique et ethnolinguistique, tant au plan des méthodes, des objets de recherche que des préoccupations sociales, conduit un auteur comme A. Tabouret-Keller à plaider pour la construction d'une discipline intégrative qu'elle nomme
anthropologie du langage (1997). Quant à la distinction entre sociologie du langage et sociolinguistique, elle fait l'objet d'un débat récurrent, ouvert en 1976 par J. Boutet, P. Fiala et J. Simonin-Grumbach et réactualisé récemment dans les colonnes de Langage et Société.
Définition
La sociolinguistique est considérée comme un champ d'investigation qui étudie la variété des usages linguistiques dans une communauté linguistique. Son objet d'étude s'applique à des phénomènes très variés : les fonctions et les usages du langage dans la société, la maîtrise de la langue, l'analyse de discours, les jugements que les communautés portent sur leur(s) langue(s), la planification et la standardisation linguistiques. Depuis environ vingt ans la sociolinguistique englobe l’étude du langage dans son contexte socioculturel. Elle considère
que l'objet de son étude ne doit pas être simplement la langue comme système de signes ou de
compétence comme système de règles.. C'est ainsi que certains chercheurs essayent d'élargir le champ d'investigation de la sociolinguistique. Parmi eux, on peut citer GUMPERZ, LABOV, GOFFMAN, BOURDIEU, etc. 
LES SPECIFICITE
Sociolinguistique et analyse du discours se développent dans un espace des pratiques discursives et langagières investi par les sciences du langage, à travers une interaction constitutive avec d’autres champs des sciences sociales et humaines. Spécialistes d’analyse du discours, de sociolinguistique, d’analyse de la conversation, etc. partagent un certain nombre de postulats et de ressources conceptuelles et méthodologiques.
En effet que ce sont seulement les problématiques de chaque recherche qui découpent des domaines pertinents, indépendamment de tout référentiel disciplinaire, étant entendu qu’il s’agit ici de disciplines de recherche, qui ne coïncident pas nécessairement avec les partages institutionnels du monde universitaire. Ils se contentent alors de diviser le champ des études sur le discours en de multiples approches.
Admettre la pertinence d’une logique disciplinaire ne signifie pas que sociolinguistique et analyse du discours fonctionnent de manière insulaire : les chercheurs qui s’en réclament mobilisent constamment les ressources de l’une pour les mettre au service de l’autre. S’il n’existe pas de données qui soient la propriété exclusive d’une discipline, il est néanmoins indéniable que chacune a des objets préférentiels. Un analyste du discours est a priori moins intéressé que d’autres par des conversations familières ou par les mélanges de langues ; il s’agit en effet de pratiques verbales qu’on peut difficilement rapporter à un lieu institutionnel ou à un positionnement idéologique. Un sociolinguiste est a priori peu enclin à analyser la presse écrite ou les discours politiques institutionnels.
Du côté de la sociolinguistique
La définition du champ de la sociolinguistique a donné lieu à de nombreux débats ; parmi d'autres possibles, la position de P. Achard : « Ce que l’on appelle ‘sociolinguistique’ n’est, selon moi, pas un domaine ou un sous-domaine, mais plutôt le point de rencontre
(Ou de confusion) entre trois questions d’origine différente :
1.	la question sociologique de la place du langage dans les sociétés humaines et dans le processus social ;
2.	 la question linguistique de la variation langagière, et des problèmes que celle-ci (supposée essentiellement descriptible en termes sociologiques) pose à la théorie linguistique ;
3.	la question pratique de l’utilisation sociale du langage (apprentissage et pédagogie, normalisation, terminologie, traduction en situation, planification linguistique, etc.) » (1986 : 5). 
Dans d’autres textes (en particulier 1997) cet auteur opposera une acception large à une acception étroite de la sociolinguistique, cette dernière se ramenant à la linguistique variationniste. C’est assurément aujourd’hui une vision large de la discipline qui a prévalu, comme en témoigne cette position de F. Gadet pour qui « L’étude des pratiques langagières authentiques en contexte social relève de la sociolinguistique, au sens large » (2003 : 5). 
Méthodologies 
Pour notre part, un certain nombre de positions théoriques quant aux langues et à l'activité de langage, une posture méthodologique commune nous semblent continuer de caractériser, au-delà des différences entre écoles et courants, la sociolinguistique. Parmi les postulats
théoriques communs, nous retiendrons celui qui nous semble fondateur, à savoir celui de l'hétérogénéité : hétérogénéité des systèmes linguistiques, qui est au fondement de la dialectologie puis de la linguistique variationniste; hétérogénéité linguistique des communautés ou groupes sociaux, qui fonde le domaine des langues en contact. Quant aux méthodes, au carrefour entre l’héritage de l’enquête dialectologique et les enseignements de la sociologie et de l’ethnologie, elles reposent sur la constructiondes terrains d’enquête, l’observation des situations sociales et le recueil des données langagières. Divers terrains de la sociolinguistique peuvent être ainsi évoqués : les familles plurilingues, les places marchandes des grandes villes plurilingues, les groupes de jeunes urbains et leurs pratiques communicationnelles, les lieux de travail et leurs diverses pratiques langagières. À ce titre, la sociolinguistique, comme l’ethnolinguistique, est selon nous une linguistique de terrain.
On voit s’y développer depuis la fin des années quatre-vingt des courants qui ont apporté à la fois de nouveaux terrains d’enquête et des interrogations théoriques spécifiques, comme la sociolinguistique du travail (infra) ou la sociolinguistique urbaine. Ce dernier courant a produit d’une part, de très nombreuses analyses du parler des jeunes qui soulèvent la question de la créativité des groupes sociaux, du changement linguistique et des processus de métissage, et d’autre part des travaux descriptifs et théoriques sur le plurilinguisme urbain. En revanche, on notera la faible influence de la problématique du gender et des gender studies dans la sociolinguistique française. Ce domaine théorique n’a pas connu l’impact et le retentissement qu’ils ont eus dans le monde anglo-saxon.
En France, la dimension sexuelle et sexuée a plutôt été analysée comme l’un des facteurs de la variation, avec l’âge, la position sociale ou l’origine géographique (comme dans Armstrong et autres, 2001) mais plus rarement dans le cadre théorique du genre. Font figure d’exception les travaux conduits par C. Michard, à l’interface entre analyse de discours, linguistique, et genre ou rapports de sexage (et al 1982, 2002, 2003).
Zones spécifiques à l’analyse de discours
Si l’on admet comme caractérisation minimale de l’analyse du discours qu’elle s’intéresse de manière privilégiée à l’intrication, dans un dispositif d’énonciation, d’une organisation textuelle et d’une situation de communication, un certain nombre de problématiques apparaissent centrales, mais périphériques pour la sociolinguistique.
En premier lieu, on peut évoquer :
1.	ce qui tourne autour de la cohérence (distinguée de la cohésion) des textes, entendus comme unités d’ordre transphrastique qui relèvent d’un genre de discours. Quand on réfléchit en termes de cohérence, les contraintes génériques interagissent fortement avec celles qu’analyse classiquement la linguistique textuelle : progression thématique, anaphore, recouvrements pré-suppositionnels, etc. (Adam, 1999).
2.	De fait, en second lieu, il faut souligner le caractère crucial de la catégorie du genre de discours, car elle opère l’articulation entre texte et situation de communication. Ce type de recherche a été ouvert dès les années 1960, en particulier par le modèle SPEAKING de D. Hymes (1972) et il bénéficie ces dernières années d’un regain d’intérêt considérable, dans le sillage de la re-découverte de M. Bakhtine17. À partir des années 1980, on a systématiquement élargi le domaine de validité de la notion de genre à la totalité des productions verbales. Ce faisant, on a rencontré un problème : les interactions conversationnelles ordinaires se laissent difficilement analyser en termes de genre de discours (Kerbrat-Orecchioni et Traverso dir. 2003). En tout cas, leurs régularités ne sont pas du même type que celles des genres institués. Même parmi ces derniers, il faut prendre acte de l’extrême diversité des genres de discours, comme en témoigne le fait que depuis Aristote il y a coexistence de deux traditions de réflexion générique : l’une issue de la rhétorique, l’autre de la poétique.
3.	En troisième lieu, on mentionnera les questions relatives aux positions d’énonciation. Tout genre en effet se caractérise non seulement par ses dispositifs de communication mais aussi par les positions de subjectivité énonciative qu’il implique. Cela explique le lien étroit qui s’est noué, au moins dans la tradition française, avec les concepts des théories de l’énonciation linguistique. La problématique de la polyphonie intervient ici de manière privilégiée.
4.	Enfin, la réflexion sur l’interdiscours et l’intertextualité est caractéristique de l’analyse du discours, bien au-delà de la tradition française, dont c’est un des leitmotivs. On en trouve des variantes dans des cadres aussi différents que celui de la linguistique textuelle (Beaugrande et Dressler 1981 : 12) ou celui de la critical discourse analysis (Fairclough 1992 : chap. 4). En France, cette problématique est liée à des questions aussi fondamentales que celle du Sujet et celle de la délimitation des unités sur lesquelles travaille l’analyse du discours. En effet, le postulat de la primauté de l’interdiscours a pour conséquence de décentrer l’instance auctoriale, en lui enlevant tout caractère de point d’origineh, et de souligner le fait que tout discours suppose un travail permanent sur ses frontières. 
UN HORIZON INTELLECTUEL COMMUN
Quelles que soient les différences entre les démarches de l’analyse du discours et de la sociolinguistique, elles sont prises dans ce qu’on pourrait métaphoriquement désigner comme des mouvements de fond. Par là nous entendons un horizon intellectuel commun dont les effets se font sentir sur trois plans étroitement liés : 
	le mode de construction des données ;
	les méthodes d’analyse ;
	 la conception même de l’activité de langage ;
	les supports ou médias ;
	 les grands corpus et l'automatisation des données ;
	 l’interdisciplinarité ;
	l’interaction et l’action.
Les supports ou média 
Dans cette perspective, la transmission du texte ne vient pas après sa production, la manière
dont il s'institue matériellement fait partie intégrante de son sens. Si, en analyse du discours, la question du support est devenue une composante essentielle du genre de discours, qui en informe en profondeur les contenus, elle est quasi consubstantielle de la formation de la sociolinguistique. En effet, étudier l’exercice du langage en situation sociale pose d’emblée la question de la mise par écrit de ces verbalisations, c’est-à-dire la question de leur transcription. Depuis plusieurs décennies, les linguistes des langues parlées comme les sociolinguistes élaborent des dispositifs de plus en plus sophistiqués pour tenter d’être au plus près de la complexité de la parole en acte. 
Cette tension jamais résolue entre les moyens qu’offrent les dispositifs graphiques et le réel de l’activité de langage tend aujourd’hui à acquérir une profondeur nouvelle. Du fait des technologies de l’enregistrement vidéo d’une part et des divers programmes informatiques d’analyse de la prosodie, de l’autre, c’est désormais toute la complexité proprement écologique des interactions verbales qu’on tente d’appréhender et de décrire : non plus seulement le message segmental, mais les phénomènes supra-segmentaux comme la prosodie et la voix, la gestuelle, la proxémie, les regards.
Informatique et grands corpus
Les relations entre l’informatique d’un côté et, de l’autre, l’analyse du discours et la sociolinguistique n’ont rien de récent. Pour cette dernière, on rappellera que la linguistique variationniste s’est d’emblée constituée à partir de l’exploitation statistique de grands corpus de français et d’anglais parlés au moyen, pour l’essentiel, d’un outil statistique d’analyse de régression par étapes l’instrument. L`informatique en tant que tel ne garantit nullement une approche en termes d’analyse du discours. 
La sophistication des instruments peut amener à faire perdre de vue les présupposés fondamentaux qui doivent guider la recherche. Les outils informatiques peuvent favoriser
le développement de démarches d’analyse du discours comme de variantes d’analyse de contenu qui traitent les textes comme de simples supports d’indicateurs donnant accès direct à des situations extralinguistiques.
L’interdisciplinarité
La nature même du langage et de la communication humaine – fait social par excellence – conduit ou devrait conduire à une approche intégrée des phénomèneslinguistiques. Sociolinguistique comme analyse de discours qui sont à l’origine des projets interdisciplinaires ont connu une évolution semblable : on est passé d’une interdisciplinarité
prônée et revendiquée à une interdisciplinarité en actes et en pratiques. Le projet intellectuel de la sociolinguistique est interdisciplinaire dans ses fondements mêmes puisqu’il pose la conjonction de deux disciplines, la sociologie et la linguistique. Car faire travailler ensemble plusieurs disciplines au sein d'un collectif de chercheurs ne se ramène pas à la conjonction de disciplines distinctes mais suppose un processus de coproduction des connaissances. Il passe par une interrogation sur les certitudes disciplinaires des uns et des autres, par un co-apprentissage et par une co-construction des problématiques.
Aujourd’hui quand on parle d’interdisciplinarité en analyse du discours ou en sociolinguistique, on en a une conception moins théorique et foncièrement interactive. Le discours est d’emblée pensé comme une interface entre différentes disciplines. Même des catégories comme le texte, par exemple, qu’on pourrait penser réservées aux linguistes ne sont pas autonomisables ; une bonne théorie de la textualité ne peut pas ignorer sa dimension cognitive ou son inscription dans des activités sociales. Cela infléchit considérablement les
Manières de faire des chercheurs, qui de plus en plus trouvent normal de travailler en équipes interdisciplinaires, plutôt que de rester dans un premier temps à l’intérieur d’une discipline pour ensuite se confronter à d’autres. Ce qui ne manque pas d’avoir des effets
durables sur l’ensemble des disciplines : l’historien ou le sociologue qui contribuent à des recherches sur les discours ou les interactions ne peuvent pas ne pas modifier leur rapport à leur propre discipline. On sort d’une logique de prestataire de service univoque pour entrer dans un processus de mise en cause réciproque.
Interaction et action, le tournant praxéologique
La question de l'interaction et du dialogue sont présents aux origines mêmes de la sociolinguistique américaine ; le développement de l’ethnographie de la communication,
de l'ethnométhodologie et singulièrement de sa branche conversationnaliste. L’étude des groupes sociaux tend à être abandonnée au profit de celle des interactants et du face à face. On change de niveau d’observation, allant de situations macro vers de microanalyses. On s’intéresse particulièrement à l’activité des sujets en interaction, à leur coopération active dans la construction de l’interaction et du dialogue, à leur co-action. Ce cadre notionnel pose
à la fois la coopération interactionnelle des sujets en co-construction d’une action langagière, en co-construction du sens, et la non symétrie des positions dans la communication, pour quelque raison externe que ce soit (âge, position sociale, niveau de connaissances, etc.).
Cette asymétrie n’est pas strictement marquée et déterminée par des facteurs externes, mais elle se construit aussi dans l’échange et peut, de ce fait, évoluer dans le cours même d’une interaction. Les positions sociales sont certes des données externes, mais une construction langagière de l’asymétrie ou de l’inégalité est observée et de nombreux phénomènes interactionnels sont repérés qui en portent la trace : inversion des positions, tâtonnements pour construire les places et les positions, micro négociations dans le cours des échanges, changements de registres, changements de ton (cf. les indices de contextualisation de Gumperz 1982), changements de genres, malentendus, conditions de félicité, etc.
sur l’analyse du discours, six des dix corpus présentés sont des interactions orales. L’analyste du discours doit prendre acte de la diversité des pratiques langagières. L’activité sociale repose sur l’intrication profonde des genres très écrits et d’interactions orales, et le monde contemporain fait proliférer les pratiques langagières qui ne se laissent pas ranger dans la conception traditionnelle des relations entre oral et écrit. On peut songer en particulier à toutes les formes d’écriture électronique : textos, chats, mails… De manière plus large, l’interactivité fondamentale du discours transcende la question de l’oralité conversationnelle
: Chaque situation de discours la gère de manière spécifique, aucune ne peut s’en excepter.
Là encore les frontières entre courants, écoles, domaines qui se réclament de l’interaction sont souvent difficiles à établir sur un plan conceptuel, sinon institutionnel. 
Ainsi, une partie de la sociolinguistique, de l’analyse de discours, et de l’analyse de conversation converge aujourd’hui, non seulement sur les interactions, mais autour de la problématique de l’action, au point que l’on parle désormais d’un tournant praxéologique en sciences humaines et sociales. Certes, cette question, issue de la tradition philosophique, puis réactualisée par la pragmatique linguistique et la philosophie d’Habermas, n’est pas neuve dans les sciences du langage où la dimension praxéologique de l’usage du langage est largement discutée. Cependant, le développement de recherches pluridisciplinaires portant sur les usages complexes du langage, en particulier dans les situations de travail, a fait émerger de nouvelles interrogations sur la relation entre activité de langage et activité motrice, sur les modèles du discours et de l’action.
DES MANIÈRES DE TRAVAILLER
Il existe une interaction constante entre le versant cognitif et le versant institutionnel de la recherche, en raison du caractère foncièrement coopératif de cette activité. Les disciplines sont indissociables de communautés de chercheurs qui partagent des intérêts communs, échangent des informations, participent de manière privilégiée aux mêmes groupements (colloques, tables rondes, journées d’études, jurys de thèse…) et figurent dans les mêmes réseaux de renvois bibliographiques. Dans cet esprit, la distinction entre ces deux disciplines que seraient la sociolinguistique et l’analyse du discours tiendrait à des raisons liées à la fois à leur objet et au fonctionnement des communautés scientifiques. L’observation des colloques, des supports de publications, des références bibliographiques montre que les chercheurs de ces deux disciplines n’occupent pas le même espace, même si dans de nombreuses circonstances ils sont amenés à participer aux mêmes activités.
On peut distinguer deux manières de gérer la question de l’appartenance à une discipline.
	La première consiste à se focaliser sur les questions caractéristiques d’une discipline, sur lesquelles il existe déjà une littérature abondante : un sociolinguistique qui travaille sur la variation, un analyste du discours sur les genres, un analyste critique du discours sur la manière dont se stabilise la différence sexuelle à travers l’activité de langage ne peuvent que partager leur espace avec d’autres positions théoriques, passées et contemporaines.
	La seconde, en revanche, consiste à développer sa propre problématique sans se préoccuper au premier chef d’aborder les questionnements classiques. C’est le cas par exemple de recherches comme celles de E. Goffmann ou de J.-J. Gumperz, pour lesquelles il est vain de se demander si elles relèvent de la sociolinguistique, de l’analyse des conversations ou de l’analyse du discours. La relation entre ces deux manières de faire n’a rien de figé : ce qui apparaissait au départ comme une problématique relativement autonome peut devenir un espace partagé, où se posent un certain nombre de questions qui deviennent classiques ou qui est récupéré par diverses disciplines.
Mais on ne peut pas se contenter de cartographier les recherches sur l’activité de langage en termes de disciplines, de présupposés théoriques et de méthodologie. Il faut aussi faire toute sa place à un autre mode de groupement des chercheurs, étroitement lié à des façons de travailler et en particulier à la pratique de l’interdisciplinarité ou de la pluridisciplinarité : ce sont les territoires délimités par le partaged’un même objet d’étude, comme par exemple le discours télévisuel, le discours administratif, les parlers des jeunes, les discours en situation de travail, etc. Pluridisciplinaires par nature, ces groupements liés de manière plus ou moins directe à une demande sociale ou politique font collaborer de façons diverses les disciplines
qui les constituent. On peut citer par exemple le GRAM (Groupe de Recherches sur l’Analyse du discours des Médias) qui réunit des chercheurs en sciences du langage, sciences de la communication, des historiens, des politologues qui s’intéressent aux médias « dans
une perspective sémiotique ou discursive» ; ou encore le réseau langage et Travail qui entreprend des recherches associant des chercheurs en sciences du travail (sociologues du travail, psychologues du travail, sciences de la gestion) et des chercheurs en sciences du langage.
 La constitution de réseaux de chercheurs qui se groupent autour d’un même objet (disons d’un même territoire) sans appartenir à la même discipline n’est pas un phénomène marginal ; il est même appelé à prendre une importance croissante. Ce type de recherches a permis d’infléchir significativement les concepts et méthodes des disciplines concernées. Ainsi, le parler des jeunes de banlieue ne constitue pas seulement un territoire socialement sensible et médiatiquement porteur, mais il permet aussi d’infléchir significativement les concepts sociolinguistiques ; l’étude du langage en situation de travail conduit, par exemple, non seulement à questionner le rôle de la temporalité dans l’élaboration du dire, mais à interroger la distinction entre sémiotique de l’oral et sémiotique de l’écrit, voire à poser une intrication entre les univers sémiotiques. Il en va de même pour le discours télévisuel, par exemple, qui amène l’analyse du discours à retravailler certains de ses concepts. Il suffit de songer par exemple à la complexification considérable de la notion de destinataire qu’impliquent les émissions de plateau, où le trilogue est de règle (Kerbrat-Orecchioni et Plantin éds 1995) ou à tout ce qui tourne autour de la mise en spectacle de l’information (Charaudeau 1997). Car il existe une dynamique créatrice dans l’interdisciplinarité.
pour des chercheurs de disciplines différentes, le seul fait de travailler ensemble pendant une longue période sur le même territoire ne peut qu’avoir des effets profonds de re-élaboration conceptuelle et de déplacements théoriques. Ainsi le réseau Langage et Travail, constitué
au départ (1986) sur une conjonction des sciences du travail et des sciences du langage, a rapidement dégagé un objet commun : les activités de langage au travail. Or ce n’était l’objet d’aucune des disciplines initiales : le travail n’était pas l’objet des sociolinguistes ou des
spécialistes de sciences de la communication, pas plus que le langage n’était l’objet des sociologues, des ergonomes, des psychologues du travail ou des spécialistes des sciences de la gestion. 
Pour converger ensemble sur cet objet proprement novateur, il a fallu que chaque spécialiste interroge ce qui est considéré comme des acquis dans sa propre discipline, voire comme des évidences, qu’il intègre à ses propres paradigmes intellectuels les préoccupations majeures des autres disciplines. Ainsi les sociolinguistes/analystes de discours du Réseau ont été confrontés à des champs théoriques peu familiers au départ, comme le champ de la praxéologie, à travers les concepts d’action, d’activité de travail ou de coopération. Ils ont dû à la fois les intégrer dans leur réflexion mais surtout faire interagir ces notions avec les appareils conceptuels issus de la linguistique, comme avec leurs propres analyses et descriptions. C’est ainsi, par exemple, que la notion apparemment évidente de conversation, comme le modèle communicationnel qu’elle suppose, ont été déplacés.
LES DIFFERENTES APPROCHES 
 L'approche énonciative
Avance une définition de l'énonciation : mise en fonctionnement de la langue par un acte
individuel d'utilisation. Accompagne cette définition par une théorie générale des indicateurs linguistiques (pronoms personnels, formes verbales, déictiques spatiaux et temporels, modalisateurs) par l'intermédiaire desquels le locuteur s'inscrit dans l'énoncé, c'est-à-dire selon BENVENISTE ( 1966: 251), des ‹‹actes discrets et chaque fois uniques par lesquels la langue est actualisée par un locuteur››.
L'énonciation tend à se constituer en discipline explicative de la production du discours. En même temps que le social se réinvestit dans la parole, le sujet parlant se réinstalle au cœur des énoncés. L'analyste fait appel au concept d’énonciation présenté soit comme le surgissement du sujet dans l'énoncé, soit comme la relation que le locuteur entretient par le discours avec l'interlocuteur, soit enfin comme l'attitude du sujet à l'égard de son énoncé pour observer selon quelles règles s’établissent les rapports énonciateur / énonciataire. La théorie de l’énonciation ainsi décrite dans ses grandes lignes fournit les bases théoriques nécessaires, qui vont servir de référence pour l’analyse de la relation entre les protagonistes de la communication dans le discours politique.
L'approche communicationnelle
Comprendre un discours, saisir l'intention qui s'y exprime, ce n'est pas seulement extraire ou reconstituer des informations pour les intégrer à ce que l'on connaît déjà. C'est plutôt identifier la fonction de cette information dans la situation de discours où elle est produite. Tout discours a des propriétés textuelles puisqu'il s'accomplit dans certaines conditions de communication. On s'aperçoit alors que tout discours dépend de circonstances de communication particulières et que chacune de ces circonstances est le produit d'un certain nombre de composantes qu'il faut inventorier. Dès lors, il est possible d'établir une relation étroite entre ces composantes et les caractéristiques des discours qui en dépendent.
À l'origine de l'approche communicationnelle ou fonctionnelle se trouve la réflexion conduite par JAKOBSON (1960) sur le fonctionnement de la communication linguistique. L'hypothèse de JAKOBSON a consisté à réduire la diversité des échanges sociaux sous la forme d'un modèle de la communication construit à partir des paramètres présents dans un procès de communication : l'émetteur, le destinateur, le contexte, le canal de transmission, le cade linguistique et le message réalisé. À ces six composantes d'un acte de communication, JAKOBSON associe six principales fonctions.: la fonction référentielle, la fonction émotive, la fonction conative, la fonction phatique, la fonction poétique, la fonction métalinguistique.
L'approche conversationnelle
L'épanouissement de la sociolinguistique a tracé le chemin au langage considéré comme une activité d'interaction sociale. C’est de cette conception que se réclame l’analyse conversationnelle qui a vu le jour aux États-Unis. La naissance de l’analyse conversationnelle découle de la convergence de trois grands courants de recherche : 
	l'interactionnisme symbolique ; 
	l'ethnographie de la communication ;
	 l'ethnométhodologie.
L'interactionnisme symbolique
L’interactionnisme symbolique est définit par MEAD comme l'étude des échanges individuels en tant que comportement symbolique qui résulte d'un processus social d'interaction. Ce principe est régi par un ensemble de conventions et de règles auxquelles a recours chaque locuteur, tout au long d'une interaction particulière au cours de laquelle il tente, à travers des comportements langagiers, de préserver sa face, son image sociale et aussi de protéger celle de son (ou de ses) partenaire(s).
L’ethnographie de la communication
Ce courant de pensée s'intéresse plus particulièrement aux relations entre le langage et ses contextes sociaux d'utilisation. En plus de la notion de compétence linguistique chère à CHOMSKY, HYMES ajoute la compétence communicative, qui permet à un locuteur de produire des énoncés adaptés aux contextes sociaux. L'ethnographie de la communicationenvisage la nécessité d'utiliser deux types de compétences : la compétence qui permet de produire des phrases grammaticalement correctes et celle qui permet de produire des phrases
socialement correctes. Cette dernière s'opère en fonction de quatre dimensions:
	la compétence linguistique dont dispose un locuteur donné appartenant à une “communauté donnée de parole”;
	“les types” discursifs plus ou moins codifiés (comme les débats, les interviews, les chansons...) ;
	les règles d'interprétation permettant de conférer une valeur communicative donnée à des items linguistiques dans un contexte social déterminé ;
	les normes qui structurent les interactions.
Toute approche du discours présuppose une certaine procédure qui prend en compte aussi bien l'analyse du dire que du contexte du dire. HYMES (1984) propose à cet effet une grille d'analyse des situations de communication dont les catégories sont les suivantes :
•	le cadre de l'interaction communicative qui intègre les paramètres spatio-temporels, c’est-à-dire l’ambiance psychologique dans laquelle se déroule la conversation; les participants (toutes les personnes actives ou passives présentes lors de l'interaction, définies dans leur rôle), leurs relations, etc. ;
•	 la finalité, c'est-à-dire le but même de l'activité de parole et le canal (qui est le moyen mis en oeuvre pour communiquer ), celui-ci peut être oral ou écrit; direct ou non ;
•	 les normes d'interaction, celles qui permettent de gérer l'interaction hors des normes linguistiques (comportements spatiaux, gestualité, para-verbal...) ;
•	les règles d'interprétation qui permettent de donner du sens aux comportements communicatifs par rapport aux contextes d'éffectuation.
L'ethnométhodologie des conversations quotidiennes
l'interaction est conçue comme une mise en scène entre des interlocuteurs qui obéissent au principe d'une causalité circulaire : les comportements de l'un agissent sur ceux de l'autre et réciproquement. C’est à travers cette relation coordonnée des deux pôles d’une conversation qu’un sujet parlant met en oeuvres, dans le jeu interlocutoire, une procédure interactionnelle déterminée par des rôles préalablement établis et des règles précises dont l'application relève
de la compétence communicative des interlocuteurs. Les quatre postulats définis par HERITAGE sont les suivants:
 	l'interaction est structurellement organisée ;
 	les contributions des intervenants sont orientées en fonction du contexte;
 	 le détail de l'interaction est régi par ces deux procédés;
 	 c'est par l'analyse des données naturelles que l'on peut le mieux appréhender les interactions.
C'est essentiellement à partir de la sociolinguistique que s'est développée l'approche interactionniste aux Etats-Unis, qui a préparé d'une certaine manière le terrain à l'analyse conversationnelle en France et en Suisse. 
 L'approche interactionnelle en France et en Suisse
L'analyse conversationnelle s'est surtout développée en France à Lyon sous la direction de Catherine KERBRAT ORECCHIONI, Pierre BANGE et Jacques COSNIER. L'équipe lyonnaise a introduit une dimension importante dans l'analyse conversationnelle. L'approche
pluricodique de la conversation leur a permis de dépasser le cadre de l'analyse intrinsèque des
unités linguistiques pour intégrer comme paramètre d'analyse les aspects acoustiques et mimogestuels qui étaient jusque-là négligés. L'équipe part de l'hypothèse de base selon laquelle le l’interlocuteur. Les échanges verbaux permettent de décrire l'interaction comme une construction progressive assurée par les activités conjointes et coordonnées des partenaires.
Une telle perspective exige de décrire et de comparer l'ensemble des régulateurs sonores et visuels. Le concept de régulation mutuelle rassemble les activités par lesquelles le locuteur et le récepteur en feed-back maintiennent et orientent le cours de l'interaction. La régulation résulte de l'activité surimposée et subordonnée à l'activité principale du locuteur. Elle se manifeste soit de façon non verbale par des moyens expressifs (regard, sourire...), moteurs (hochements de tête...), vocaux (murmures...); soit de façon verbale par des régulateurs (oui, ouais, d'accord, c'est vrai...). Ces régulateurs qui ponctuent toute production verbale, servent de point de repère pour celui qui écoute. Il semble que dans une conversation, le locuteur demande au récepteur de le confirmer dans son rôle, sollicite l'autorisation de continuer et vérifie que le récepteur s'intéresse au déroulement du flux conversationnel
Dialogisme et polyphonie chez BAKHTINE
A l’origine de cette théorie, on retrouve le point de vue de BAKHTINE qui fait figure de référence majeure : parler, c'est communiquer, et communiquer, c'est interagir.
Ceci signifie d’une autre manière que l’expression n'est pas à appréhender comme un acte individuel, mais une activité sociale co-déterminée par tout un ensemble de relations dialogiques. Dans la théorie de BAKHTINE, la problématique du dialogue n’implique que tout discours, quelle qu'en soit la nature, se présente comme une reprise-modification, consciente ou pas, de discours antérieurs. Ces relations interdiscursives résultent du fait que toute forme de conscience ou de connaissance passe par l'activité discursive, de sorte que chaque discours ‹‹(...) répond à quelque chose, il réfute, il confirme, il anticipe sur les réponses et les objections potentielles, cherche un soutien (...) ›› (ibidem).
L'approche sociolinguistique
La sociolinguistique est considérée comme un champ d'investigation qui étudie la variété des usages linguistiques dans une communauté linguistique. Son objet d'étude s'applique à des phénomènes très variés : les fonctions et les usages du langage dans la société, la maîtrise de la langue, l'analyse de discours, les jugements que les communautés portent sur leur(s) langue(s), la planification et la standardisation linguistiques. Depuis environ vingt ans la sociolinguistique englobe l’étude du langage dans son contexte socioculturel. Elle considère que l'objet de son étude ne doit pas être simplement la langue comme système de signes ou de compétence comme système de règles.. C'est ainsi que certains chercheurs essayent d'élargir le champ d'investigation de la sociolinguistique. Parmi eux, on peut citer GUMPERZ, LABOV, GOFFMAN, BOURDIEU, etc.
La sociolinguistique interactionnelle de GUMPERZ : une approche interprétative
du discours GUMPERZ (1971, 1974) a traité de la diversité linguistique que manifeste une population locutrice en fonction des grandes catégories de différenciation sociale que sont : l’âge, le sexe, le niveau de formation, la position économique, l’origine et la race. Dans cette perspective, GUMPERZ fonde une sociolinguistique de l’auditeur interprétant qui porte son attention sur les malentendus conversationnels.
L’approche variationniste de LABOV
D'autres chercheurs, tel LABOV, soutiennent que toute production linguistique manifeste des régularités et peut donc faire l'objet d'une description; ils tentent d'appréhender le langage comme activité socialement localisée dont l'étude se mène sur le terrain.
En adoptant la démarche qui consiste à retrouver le social dans le linguistique, le chercheur considère que les situations linguistiques ne peuvent être résolues qu'en faisant appel à des variables sociales. Ainsi LABOV (1976) constate que l'appartenance d'un sujet à une communauté linguistique le rend capable d'une maîtrise structurée de différents sous-systèmes. La variable se manifeste à deux niveaux: la variation stylistique (les différents usages d'un même locuteur), la variation sociale (les différents usages de différents locuteurs au plan de la communauté). Les enquêtes de LABOV lui ont permis de dégager des comportements gestuels, des habitudes langagières et phonétiques qui sont soumises à des variations en fonction des milieux sociaux. Ces méthodes apportent ainsi des perspectives intéressantes sur les processus de changement considérés jusqu'alors comme inaccessibles à la recherchesystématique. Elles proposent des projections diverses, des relations qui lient les énoncés en séquences conversationnelles.
Pour LABOV, il y a deux types de règles de discours: des règles d'interprétation et des règles de mise en séquences conversationnelles qui relient les actions entre elles. La forme des règles de discours est indépendante de la nature particulière des propositions affirmées. Il s'agit au contraire de relations variables qui unissent les unités linguistiques aux actions préparées ou interprétées. Ces règles font en outre référence à certaines conventions tacites à propos des relations sociales ; les savoirs partagés, les rôles de locuteur, de destinataire et de public, les droits et les obligations qui s'attachent à ces rôles et à toutes les autres formes de contrainte.
BOURDIEU: les rituels sociaux
Tout acte de parole, et plus généralement, toute action est une conjoncture, une rencontre de séries causales indépendantes : d'un côté les dispositions, socialement façonnées, de l'habitus linguistique, qui impliquent une certaine tendance à parler, à dire des choses déterminées et une certaine capacité de parler (capacité linguistique d'engendrer des discours). Toute la théorie de BOURDIEU se résume à la capacité sociale de l’homme politique d'utiliser adéquatement ses talents oratoires, de les adapter à une situation déterminée. Le modèle de la production et de la circulation linguistiques comme relation entre l'habitus linguistique et les marchés sur lesquels les acteurs politiques offrent leurs produits, constitue le noyau de la théorie de BOURDIEU.
L’École Française d’analyse du discours
A l’université de Paris VII, en association avec le laboratoire de psychologie sociale du CNRS, Michel PÊCHEUX, influencé par la théorie d’ALTHUSSER, élabore une théorie du langage à partir de l’analyse automatique du discours. En 1969 Michel FOUCAULT, dans son ouvrage Archéologie du savoir ouvre de nouvelles voies à l’analyse de discours, en s’interrogeant sur les rapports entre pratiques discursives et pratiques sociales. L'approche sociolinguistique a été marquée en France par l'analyse des discours sociaux et particulièrement l’analyse du discours politique. La parole de l'homme politique peut donner lieu à une étude de la communication politique, soit par le biais de la sociologie qui va
s'attacher aux canaux et codes, soit à l'aide d'une analyse linguistique des messages politiques eux-mêmes. Analyser un discours politique, c'est aussi aborder le problème du sens et de la signification du contexte situationnel et du sujet parlant. Le discours est une conduite sociale dans la mesure où locuteurs et auditeurs sont déterminés en tant que produits sociaux, mais aussi les buts de l'allocution sont socio-historiques. Devant la variété des objectifs, l'analyse du
discours politique en France a emprunté des parcours variés.
Une approche lexicale : Le discours étant fait de mots, l'analyste adopte une approche lexicale. Il part de l'hypothèse du rapport entre appartenance politique et vocabulaire. Cette étude du vocabulaire du discours politique fait appel à la statistique lexicale (lexicométrie), à l’informatique (analyse automatique) et aux concepts de la sémantique (connotation, relation sémantique, analyse sémique, présupposition et implicite....). On peut se reporter à l'ouvrage de D. MAINGUENEAU (1976) (intitulé Initiation aux méthodes de l'analyse de discours) qui donne une idée d'ensemble des différents travaux relatifs à l'analyse du discours politique en France. Cette approche lexicale n'atteint qu'un aspect limité du fonctionnement d'un discours : e lien entre des unités isolées dans la perspective structuraliste des champs sémantiques.
Une approche syntaxique : l'intérêt est porté sur les constructions dans lesquelles les unités se combinent, dans la mesure où elles déterminent la signification que prennent les mots. Cette approche s'inspire du distributionnalisme de HARRIS. Le discours est pris sous la forme la plus intuitive d'un énoncé qui dépasse le cadre de la phrase. La théorie s’oriente vers une cohérence textuelle qu'on peut découvrir par segmentation et classement.
L'analyse automatique du discours introduite par Michel PÊCHEUX (1969) se
propose de rallier les discours à l'idéologie de leur époque. Grâce au stockage des données sur ordinateur, un travail d'analyse automatique des constantes sémantiques et des formations “imaginaires” est entrepris. De nos jours, avec le développement de l’informatique, cette approche a connu un souffle nouveau. En effet, les objectifs de la recherche statistique dépassent le cadre étroit de la fréquence des occurrences des composantes principales pour s’intéresser aux réseaux associatifs qui se tissent entre les mots dans les textes.
Après cette longue période d’analyse du discours centrée sur l'approche lexicale des discours sociaux qui d'ailleurs a connu des parcours variés, la sociolinguistique a rompu avec la tradition, dans la mesure où l'axe de recherche s’est déplacé. Elle devient peu à peu une sociolinguistique interactionnelle dont la préoccupation est l'étude du sens social des rituels de la vie ordinaire. Elle veut appréhender le langage tel qu'il fonctionne dans les communications sociales. En effet, la sociolinguistique interactionnelle considère que les échanges langagiers les plus ordinaires de la vie quotidienne sont des activités socialement structurées, ce qui signifie que leur approche peut se constituer un objet d'étude.
Tout discours oblige ses participants à satisfaire des rituels d'ouverture et de clôture afin d'aboutir à un double accord permettant de clore la négociation. L'intérêt s'est peu à peu porté sur le caractère oral de la parole dans la mesure où la conversation est avant tout orale.
L'évolution de la sociolinguistique, brièvement exposée ici, a été rapide ; elle s'est accompagnée d’une redéfinition et d’un nouveau positionnement de son objet, et de ses concepts descriptifs et méthodologiques. Il en résulte que l'analyse de la conversation est en plein développement, elle s’est enrichie au cours de ces dernières décennies des contributions issues d'un grand nombre de courants. On peut dire que cette approche tend à prendre son autonomie par rapport au vaste champ de l’analyse du discours.
L'approche pragmatique
La Pragmatique constitue un riche carrefour interdisciplinaire pour linguistes, logiciens, sémioticiens, philosophes, psychologues et sociologues. La définition de la pragmatique qui semble la plus ancienne est celle de MORRIS (1938), présentée par ARMENGAUD (1985 : 5) ‹‹La pragmatique est une partie de la sémiotique qui traite du rapport entre les signes et les usagers›› Le langage est conçu comme un ensemble intersubjectif de signes dont l'usage est déterminé par des règles partagées. Il s'agit de l'ensemble des conditions de possibilité du discours, c'est-à-dire des relations qui s'établissent entre les signes et leurs usagers d'une part et d'autre part, entre les phrases et les locuteurs. L'originalité de l'approche pragmatique réside dans ses concepts fondamentaux qui ne relèvent ni à proprement parler de la linguistique, ni de la philosophie. Ces concepts fondamentaux sont :
	Acte ;
	Contexte ;
	Performance.
L'approche sémiotique
d’autre part, la sémiotique reprend le projet de la sémiologie de de SAUSSURE ; mais à la différence, elle refuse de privilégier le langage et la société. La sémiotique s'assigne comme objet d'être la théorie générale des modes de signifier. Le terme sémiotique, dans son emploi moderne, est d'abord utilisé par PEIRCE. La sémiotique qu'envisage cet auteur est une science des signes. Pour PEIRCE, l'homme pense par les signes car la seule pensée que nous connaissons est la pensée des signes ; mieux, elle est signe. Une des propriétés du signe est de toujours renvoyer à un autre signe. Ainsi la pensée elle-même est un signe, qui renvoie à une autre pensée, laquelle est son signe interprétant.
La Sémiotique de PEIRCE est triadique en ce sens que sa conception dusigne repose sur les trois éléments suivants :
- le matériel signifiant: support, véhicule, trait perceptible et pertinent;
- le signifié ou le représenté;
- l'interprétant, qui n'est pas identique à l'interprète, lequel est un individu empirique.
L'interprétant selon PEIRCE est un élément constitutif du signe ; acception plus étroite, la relation pragmatique entre un signe et un autre (son interprétant) est toujours aussi un signe (qui aura lui aussi son interprétant). On pourrait illustrer ce processus de conversion entre le signe et l'interprétant par les rapports qu'entretient un mot avec les termes, qui dans le dictionnaire, le définissent : synonymie ou périphrase, tous les termes dont on peut à nouveau chercher la définition, qui ne sera jamais composée que de mots. Le signe est un signe à moins qu'il ne puisse se traduire en un autre signe dans lequel il est pleinement développé.
la sémiotique pragmatique s'intéresse spécifiquement à tout ce qui est fonction de l'occurrence d'un signe et la distinction entre le signe-index, le signe-symbole et le signe-icône. Un signe est un symbole si ce qu'il représente lui est associé par convention. C'est le cas des signes du langage et des codes culturels en général. Plus exactement, la convention associe au signe un signifié et chaque occurrence du signe actualise cette association. Le symbole selon PEIRCE recouvre l'arbitraire du signe saussurien. Un signe est un index si chacune de ses occurrences est liée existentiellement, comme la fumée et le feu, le symptôme et la maladie, la trace et le passage. Enfin le signeicône partage, avec ce dont il est signe, quelques propriétés, mais pas toutes. On peut citer à titre d'exemples les plans, les photos, les maquettes.
Conclusion 
Au champs de l'analyse du discours et la sociolinguistique sont, non des disciplines Autonomes mais des activités interdisciplinaires centrées sur des points de vue complémentaires. Alors que la sociolinguistique prend en compte dans le champ de la linguistique, les conséquences sur le système des formes, du caractère social de la production du sens, L'analyse de discours interpelle les disciplines interprétatives, afin qu'elles prennent au sérieux la dimension formelle du langage, qui contient et limite constructivement les productions de sens.
Référence bibliographique
1. Sociolinguistique (concepts de base), Marie Louise Moreau ;
2. Sociolinguistique et l'analyse du discours : façon de dire et façon de faire, Josiane Boutet, Dominique Maingurneau. Édition de la maison des sciences de l'homme « langage et société » ;
3. Les bases théoriques en analyse du discours « Alpha Ousmane BARRY ;
4. Langage et société : que fait la sociolinguistique avec l'analyse du discours et vice versa « Diane Vicent ».
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